IPCC / GIEC 2007 : il est l'heure d'agir !

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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Message par Birdy » 19 mars 2007, 17:22

La mer monte mais le niveau baisse

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Message par Environnement2100 » 19 mars 2007, 18:05

Image

Le graphe ci-dessus (Le Monde) éclaire un peu mieux les "options" qui nous sont offertes.

QUelques chiffres :
- 280 ppm est la valeur de la concentration de CO2 dans l'atmosphère dans l'ère préindustrielle ; toutes les valeurs qui suivent sont en équivalent-CO2, puisque nous émettons toutes sortes de GES, pas seulement du CO2
- 380 ppm est la valeur à partir de laquelle nous avons commencé à nous inquiéter, début 2000 : dans 50 ans, il se trouvera beaucoup de critiques pour lever les bras au ciel devant tant de négligence, puisque la théorie sur l'impact du CO2 dans l'effet de serre est connue depuis... les travaux d'Arrhenius en 1896.
- 400 ppm en 2010
- 550 ppm est la valeur en-dessous de laquelle beaucoup d'observateurs pensent que nous ne saurons nous arrêter
- 750 ppm est une valeur équivalente à "aucun effort anti-GES", ce qui paraît peu probable ; elle signe également une situation climatique catastrophique.

Tout se passe donc dans la zone 550-650 : c'est sans doute là que nous nous retrouverons à la fin de ce siècle, c'est aussi là que les variations d'impact sont les plus grandes. Les décisions d'aujourd'hui continuent d'être importantes, à cause de ces grandes différences d'impact entre 550 et 650.

Il semble que le rapport de Bruxelles reste silencieux sur de nombreux sujets.
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Message par ABC » 19 mars 2007, 18:48

Pour que les avertissements des climatologues soient réellement pris en compte, c'est d'un véritable changement de paradigme dont nous avons besoin. A l'heure actuelle, c'est l'économie qui conditionne le traitement de toute les décisions politiques. Les choses les plus importantes sont le fonctionnement du marché et la liberté du commerce et les considérations environnementales ne sont prises en compte que si elles ne viennent pas les contrecarrer.
Prendre des sanctions commerciales contre les pays qui ne contribuent pas à la lutte contre le RC n'est pas envisageable, par exemple, pas plus que de taxer les produits qui viennent de loin et qui donc impliquent beaucoup de CO2 émis.
Il faut bien comprendre que nos dirigeants ont en général des formations de juristes ou d'économistes et qu'ils ont grandi dans un monde où les problèmes écologiques n'étaient pas aussi graves qu'aujourd'hui.
Bref, avant que les priorités soient renversées, cela va prendre du temps, et nous n'en avons pas tant que cela.

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Message par GillesH38 » 19 mars 2007, 19:01

Environnement2100 a écrit :Image

Le graphe ci-dessus (Le Monde) éclaire un peu mieux les "options" qui nous sont offertes.

QUelques chiffres :
- 280 ppm est la valeur de la concentration de CO2 dans l'atmosphère dans l'ère préindustrielle ; toutes les valeurs qui suivent sont en équivalent-CO2, puisque nous émettons toutes sortes de GES, pas seulement du CO2
- 380 ppm est la valeur à partir de laquelle nous avons commencé à nous inquiéter, début 2000 : dans 50 ans, il se trouvera beaucoup de critiques pour lever les bras au ciel devant tant de négligence, puisque la théorie sur l'impact du CO2 dans l'effet de serre est connue depuis... les travaux d'Arrhenius en 1896.
- 400 ppm en 2010
un peu bizarre le graphique : je croyais que 380 ppm actuels ( 100 de plus donc qu'a l'ere preindustrielle) correspondait a une estimation de +0,6 °C, Je ne vois pas comment 400 (juste encore 20 de plus) donne un intervalle entre + 1°C et + 3°C ! ou alors il s'agit de 400 ppm EN PLUS des 280 soit 680 ppm? enfin bon, si on veut exciter les négationnistes, rien de tel que ce genre d'approximation pour les nourrir...
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Message par Environnement2100 » 19 mars 2007, 19:14

Alors Gilles, on a encore posté avant de réfléchir ? :) . Je laisse à ta sagacité le soin de découvrir pourquoi.
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Message par energy_isere » 19 mars 2007, 19:43

Environnement2100 a écrit :Alors Gilles, on a encore posté avant de réfléchir ? :) . Je laisse à ta sagacité le soin de découvrir pourquoi.
je dirais qu' avec les 380 ppm de CO2 actuel on a pas encore atteint la stabilisation thermique avec les +0.6 °C constaté (inertie des Océans).

Qu' en penses tu Gilles ?

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Message par Environnement2100 » 19 mars 2007, 20:33

energy_isere a écrit :je dirais qu' avec les 380 ppm de CO2 actuel on a pas encore atteint la stabilisation thermique avec les +0.6 °C constaté
Yes ! :)
Phyvette battu sur ce coup-là par Energy_isere, on peut pas être au four et au moulin :)
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Message par Transparence » 19 mars 2007, 20:47

Exact : la Terre est actuellement en déséquilibre énergétique à cause de l'effet de serre additionnel (= "chauffage C02 et autres GES"). Nous nous déplaçons actuellement, "lentement" (tout est relatif!) mais sûrement, vers une nouvelle température d'équilibre. Même si la concentration en C02 était maintenue à 380ppm (c'est à dire si l'on cessait dès maintenant d'émettre totalement des gaz à effet de serre), la Terre continuerait à se réchauffer pendant plusieurs décennnies.

Et bien sûr, si nous poursuivons à émettre des gaz à effet de serre massivement comme aujourd'hui, cela ne peut que se réchauffer davantage. (Temps de résidence du C02 dans l'atmosphère : plus d'un siècle - le C02 s'accumule dans l'atmosphère comme l'eau du robinet qui coule s'accumule dans votre baignoire).
Moins les émissions seront réduites, plus l'ampleur du réchauffement sera important et plus les conséquences seront lourdes et ceci à l'échelle planétaire.

Rérérence (GISS-NASA) :
Hansen, J., L. Nazarenko, R. Ruedy, Mki. Sato, J. Willis, A. Del Genio, D. Koch, A. Lacis, K. Lo, S. Menon, T. Novakov, J. Perlwitz, G. Russell, G.A. Schmidt, and N. Tausnev 2005. Earth's energy imbalance: Confirmation and implications. Science, doi:10.1126/science.1110252.

http://pubs.giss.nasa.gov/abstracts/200 ... tal_1.html - http://www.giss.nasa.gov/research/news/20050428/

PS - Vulgarisation :
- CNRS : Température moyenne à la surface de la Terre et effet de serre
http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/ ... /index.htm
- ENS Lyon : EFFET DE SERRE ET TEMPERATURE D'EQUILIBRE PLANETAIRE
http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Inf ... index.html

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Message par GillesH38 » 20 mars 2007, 09:01

Environnement2100 a écrit :Alors Gilles, on a encore posté avant de réfléchir ? :) . Je laisse à ta sagacité le soin de découvrir pourquoi.
toujours aimable, E2100. Je revendique le droit de ne pas toujours comprendre et de poser des questions quand je ne comprends pas, un forum c'est fait pour ça non?

si c'est la bonne réponse, alors ça ne veut pas dire grand chose non plus. La concentration ne sera jamais stable à l'echelle du siècle, l'évolution prévisible des fossiles se faisant sur un temps (le siècle) comparable au temps d'absorption du CO2 et au temps thermique des océans. L'état stationnaire ne sera atteint que plusieurs siècles après la fin de la production des fossiles, et dans les modèles seul 18 % de la quantité de fossiles reste en permanence dans l'atmosphère : les concentrations stationnaires de CO2 n'ont donc rien a voir avec les chiffres annoncés.

Donc ça ne change pas mon avis : ce genre de graphique n'apporte pas une information pertinente, il fait croire des choses fausses et donne une cible facile aux négationnistes.
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Message par Transparence » 20 mars 2007, 11:22

GillesH38 a écrit : si c'est la bonne réponse, alors ça ne veut pas dire grand chose non plus. La concentration ne sera jamais stable à l'echelle du siècle, l'évolution prévisible des fossiles se faisant sur un temps (le siècle) comparable au temps d'absorption du CO2 et au temps thermique des océans. L'état stationnaire ne sera atteint que plusieurs siècles après la fin de la production des fossiles, et dans les modèles seul 18 % de la quantité de fossiles reste en permanence dans l'atmosphère : les concentrations stationnaires de CO2 n'ont donc rien a voir avec les chiffres annoncés.

Donc ça ne change pas mon avis : ce genre de graphique n'apporte pas une information pertinente, il fait croire des choses fausses et donne une cible facile aux négationnistes.
L'infographie du journal Le Monde (que je trouve personnellement très bonne car facilement compréhensible par le grand public) est basée sur les données du Rapport Stern, rapport lui même basé sur le TAR du GIEC(2001). Qu'est-ce que le GIEC ? : http://www.manicore.com/documentation/serre/GIEC.html

2001
Image http://www.grida.no/climate/ipcc_tar/vo ... gspm-6.htm (IPCC - TAR)
Figure RID–6: " La stabilisation des concentrations de CO2 exigerait des réductions considérables des émissions au-dessous des niveaux actuels et ralentirait le rythme du réchauffement.

Émissions de CO2: les chemins temporels des émissions de CO2 susceptibles de conduire à la stabilisation de la concentration atmosphérique du CO2 à des niveaux différents sont estimés pour les profils de stabilisation WRE par la modélisation du cycle du carbone. La partie ombrée représente la fourchette d’incertitudes.
Concentrations de CO2 : Les concentrations de CO2 spécifiées pour les profils WR2 sont représentées.
Variations de température moyenne mondiale : Les variations de température sont évaluéesà l’aide d’un modèle climatique simple pour les profils de stabilisation WRE. Le réchauffement se poursuit au-delà du point de stabilisation des concentrations de CO2 (indiqué par des points noirs), mais beaucoup plus lentement. La simulation suppose que les émissions de gaz autres que le CO2 suivent la projection A1B du RSSE jusqu’en 2100 et restent constantes par la suite. Ce scénario a été choisi en raison de sa position centrale dans l’éventail de scénarios du RSSE. Les lignes en pointillés représentent les prévisions des variations de température pour les profils S (ne figurant pas sur les graphiques (a) ou (b)). La partie ombrée illustre les effets d’une fourchette de sensibilité du climat pour les cinq cas de stabilisation. Les barres verticales colorées à droite représentent l’incertitude pour chaque cas de stabilisation en 2300. Les losanges à droite représentent le réchauffement moyen à l’équilibre (très long terme) pour chaque niveau de stabilisation du CO2. Les émissions et concentrations de CO2 et les variations de température sonté galement indiquées pour trois des scénarios du RSSE à des fins de comparaison. "

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Message par diogene » 20 mars 2007, 14:13

Pourquoi les courbes de concentration en CO2 sont-elles plates une fois un certain niveau atteint?
Je croyais que si la combustion des énergies fossiles s'arrêtait, le niveau de CO2, après une période de rémanence, déclinait lui aussi.

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Message par GillesH38 » 20 mars 2007, 14:40

en fait une partie du CO2 est réabsorbé , mais il en restera en permanence dans l'atmosphère : la combustion des centaines de Gt de C aura irrémédiablement déplacé l'équilibre atmosphère -océans.

Je préfère effectivement les graphes temporels qui sont plus précis. Ceci dit, ils ne correspondent pas tout a fait au premier graphique ! deja y a pas la courbe 400, la courbe 450 en jaune est plutot entre 1,5 et 3 qu'entre 1 et 4, le 650 entre 2 et 4,5 qu'entre 2 et 6, etc....

et pour revenir a un autre fil, vous constaterez que seul le scénario B1 est à peu près compatible avec une dépletion des fossiles avant 2050. Regardez les courbes "emissions de CO2" : la courbe B1 représente a peu près la quantité de réserves connues d'hydrocarbures.

Moralité : si vous avez très peur d'un réchauffement de plus de 3°C, alors vous n'avez aucune raison d'avoir peur du PO, vous ne verrez aucune dépletion d'hydrocarbures pendant toute votre vie !

quand au scénario A2, je ne ferai aucun commentaire par charité...
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Message par diogene » 20 mars 2007, 15:21

GillesH38 a écrit :...quand au scénario A2, je ne ferai aucun commentaire par charité...
Pourtant il est beau, ze le trouve trés zoli! :-D
Merci Gilles de remettre les valeurs physiques au coeur de l'action.
Et Hop, un'p'tite bière à la gloire du PO qui va nous sauver du CO2 méchant.

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Message par Tiennel » 20 mars 2007, 15:49

Pour info, il y a une nouvelle version du rapport du GIEC qui est sorti en février dernier : on peut consulter son résumé en français ici

Le nouveau méchant scénario s'appelle A1FI. Son petit nom : King Coal. Température 2100 : +4°C (plage de vraisemblance +2,4° - +6.4°C)

Il n'est pas très médiatisé car "peu réaliste" selon le consensus : c'est pourtant celui qui décrit le mieux la situation actuelle AMHA.
En 2007, le GIEC a écrit :A1. Le canevas et la famille de scénarios A1 décrivent un monde futur dans lequel la croissance économique sera très rapide, la population mondiale atteindra un maximum au milieu du siècle pour décliner ensuite et de nouvelles technologies plus efficaces seront introduites rapidement. Les principaux thèmes sous-jacents sont la convergence entre régions, le renforcement des capacités et des interactions culturelles et sociales accrues, avec une réduction substantielle des différences régionales dans le revenu par habitant. La famille de scénarios A1 se scinde en trois groupes qui décrivent des directions possibles de l'évolution technologique dans le système énergétique. Les trois groupes A1 se distinguent par leur accent technologique: forte intensité de combustibles fossiles (A1FI), sources d'énergie autres que fossiles (A1T) et équilibre entre les sources (A1B) ("équilibre" signifiant que l'on ne s'appuie pas excessivement sur une source d'énergie particulière, en supposant que des taux d'amélioration similaires s'appliquent à toutes les technologies de l'approvisionnement énergétique et des utilisations finales).

A2. Le canevas et la famille de scénarios A2 décrivent un monde très hétérogène. Le thème sous-jacent est l'autosuffisance et la préservation des identités locales. Les schémas de fécondité entre régions convergent très lentement, avec pour résultat un accroissement continu de la population mondiale. Le développement économique a une orientation principalement régionale, et la croissance économique par habitant et l'évolution technologique sont plus fragmentées et plus lentes que dans les autres canevas.

B1. Le canevas et la famille de scénarios B1 décrivent un monde convergent avec la même population mondiale culminant au milieu du siècle et déclinant ensuite, comme dans le canevas A1, mais avec des changements rapides dans les structures économiques vers une économie de services et d'information, avec des réductions dans l'intensité des matériaux et l'introduction de technologies propres et utilisant les ressources de manière efficiente. L'accent est placé sur des solutions mondiales orientées vers une viabilité économique, sociale et environnementale, y compris une meilleure équité, mais sans initiatives supplémentaires pour gérer le climat.

B2. Le canevas et la famille de scénarios B2 décrivent un monde où l'accent est placé sur des solutions locales dans le sens de la viabilité économique, sociale et environnementale. La population mondiale s'accroît de manière continue mais à un rythme plus faible que dans A2, il y des niveaux intermédiaires de développement économique et l'évolution technologique est moins rapide et plus diverse que dans les canevas et les familles de scénarios B1 et A1.
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Message par Transparence » 20 mars 2007, 15:55

GillesH38 a écrit :et pour revenir a un autre fil, vous constaterez que seul le scénario B1 est à peu près compatible avec une dépletion des fossiles avant 2050. Regardez les courbes "emissions de CO2" : la courbe B1 représente a peu près la quantité de réserves connues d'hydrocarbures
Pétrole conventionnel + pétrole non conventionnel + gaz fossile + charbon ?

Sans parler des modifications d'usage des sols, des relargages de C02 induits par le réchauffement (rétro-actions) etc.

CNRS - " (...) Des études récentes ont montré que le changement climatique résultant de l'accroissement du CO2 pourrait réduire de façon significative l’efficacité de ces puits de CO2, et donc pourrait introduire un effet amplificateur (c’est à dire une rétroaction positive) entre climat et cycle du carbone. (...)"
http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/ ... ctions.htm
Dernière modification par Transparence le 20 mars 2007, 16:05, modifié 3 fois.

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