La question de garder le mode de vie occidental actuel, risque de n'avoir plus aucun sens rapidement, de même pour la croissance du PIB. Celle ci disparaitra avec le déplétion, on en voit déja les conséquences alors que la disponibilité des fossiles n'est pas encore en cause.GillesH38 a écrit :
n'a de sens que si le "défi", la "voie", les "solutions" concernent le maintien du mode de vie occidental, et si possible de la croissance économique. Et donc ce paradigme n'est nullement un changement par rapport à l'idéal de croissance , il n'en est que la continuation en proposant des solutions différentes pour remplacer les fossiles. Mais il se place au départ dans le même paradigme de maximisation de l'output économique (tous comme tes robots magiques qui savent reconnaitre les mauvaises herbes des pousses de blé...)
J'insiste : si on ne tient pas à tout prix à garder le mode de vie occidental, et qu'on se fiche du PIB, alors il n'y a pas de problème particulier, ni donc de solutions à trouver , à la dépletion des fossiles - bien sur que la vie ne sera pas facile, mais elle ne l'était pas non plus avant les fossiles, et elle ne l'est pas non plus pour les pays à faible PIB. Et les fluctuations de population de 20 à 30 % n'étaient pas rare dans les civilisations agricoles. Il n'y a que si on donne une valeur positive au mode de vie moderne qu'il y a un problème, et qu'il faut trouver des solutions.
L'idéal de croissance est une construction d'économistes qui raisonnent sur un modèle qui n'aura duré que quelques années. Le moteur des innovateurs et des inventeurs de tous temps à été d'apporter des solutions concrètes à des problèmes techniques, organisationnels, de sante publique ... il ne changera pas. La croissance est une conséquence du développement des énergies gratuites disponibles en grande quantité, ce n'est pas elle qui était recherchée au début.
En cherchant le mieux être ou le profit la civilisation industrielle à apporté l'accroissement de la richesse globale mais aussi l'explosion démographique qui affecte la richesse individuelle. C'est plutot ce modèle qui est a corriger plutôt que le refus de poursuivre la quête du savoir et de l'expérimentation.
Le modèle débridé de croissance est mort, on en est tous conscient, ici tout du moins. Les autres sont en train de s'en rendre compte.
Les solutions purement technologiques n'ont de chance d'apporter un plus que si elles sont couplées à une vision plus locale, plus responsable et plus décentralisée.
Le solaire PV ou thermique à un potentiel bien supérieur à tout ce qui a été industrialisé comme technologies énergétiques, il demande peu d'entretien et de maintenance et est un candidat sérieux pour remplacer le charbon et l'uranium dans quelques décennies. Placer le débat sur le cout n'a aucun sens pour des technologies émergentes, le cout doit être envisagé sur la durée et la durée d''utilisation potentielle de l'énergie solaire est bien supérieure à la présence de vie sur terre. Ce qui n'était pas nle cas pour les énergies fossiles que l'on a développé à marche forcée.