Réchauffement climatique : les USA se réveillent...
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Que les négateurs aillent se faire voir !
Voila qui fait pencher la balance.
Un trés bon article de Hervé Kempf (vous savez, celui qui à écrit : "Comment les riches détruisent la planéte")
Voila qui fait pencher la balance.
Un trés bon article de Hervé Kempf (vous savez, celui qui à écrit : "Comment les riches détruisent la planéte")
L'armée américaine étudie les répercussions géostratégiques du réchauffement climatique
LE MONDE / 03.04.07
Alors que le Groupe d'experts international sur l'évolution du climat (GIEC) est réuni jusqu'au 6 avril à Bruxelles pour mettre la touche finale à son rapport sur les conséquences du réchauffement climatique, ce dernier n'est plus la seule affaire des scientifiques : il intéresse aussi les militaires, et notamment les militaires américains. Le réchauffement de la planète devient, en effet, une composante essentielle de la sécurité des Etats-Unis et devrait avoir des effets majeurs sur l'évolution de la géostratégie dans les prochaines décennies. "Nous devrons glisser de la guerre contre le terrorisme vers le nouveau concept de sécurité soutenable", résume John Ackerman, de l'Air Command and Staff College de l'US Air Force. Il intervenait lors d'un colloque organisé les 30 et 31 mars à Chapel Hill (Caroline du Nord) pour explorer les nouveaux défis stratégiques issus du changement climatique.
Premier constat, la nécessité de prendre en compte de nouveaux facteurs de déstabilisation : sécheresses affectant un nombre croissant de pays, épidémies ou extensions de maladies tropicales (paludisme, choléra, schistosomiase), crises de l'eau, événements météorologiques extrêmes. Ces phénomènes devraient se multiplier et appeler des interventions militaires, notamment en cas de crises humanitaires. Plusieurs participants ont aussi souligné qu'il fallait envisager, au moins à titre d'hypothèse, des changements abrupts du climat.
Plus précisément, a été évoquée la manière dont le réchauffement pourrait susciter des changements régionaux. La rareté croissante de l'eau dans le sous-continent indien pourrait affecter sa stabilité - l'Inde cherchant à s'assurer les ressources hydriques contrôlées ou utilisées par ses voisins. Idem en Asie centrale ou au Moyen-Orient. L'ouverture de l'océan Arctique libéré de la banquise crée une route maritime nouvelle, donc un enjeu stratégique. L'Afrique, qui détient beaucoup de réserves pétrolières, sera aussi affectée par le changement climatique. Or, remarque Robin Dorff, du groupe de réflexion Creative Associates, ces phénomènes se produisent alors que "le principal problème stratégique des Etats-Unis au début du XXIe siècle est la faiblesse et le manque de légitimité et de gouvernance de beaucoup d'Etats".
De plus, les Etats-Unis devront faire face à des migrations massives. En effet, a souligné Nazli Choucri, du Massachusetts Institute of Technology, "le changement climatique imposera une charge disproportionnée sur les pauvres, et renforcera les clivages sociaux et la marginalisation".
DANGER COMMUN
Tout n'est pas sombre car le changement climatique pourrait apaiser certaines tensions, en poussant à une coopération face au danger commun : "Qu'on fasse de l'Inde et de la Chine des amis plutôt que des menaces dépendra de ce qu'on fera sur l'énergie et sur l'environnement", a indiqué un général requérant l'anonymat.
Comment l'US Army peut-elle se préparer face à ces défis ? A court terme, elle doit envisager trois changements, a résumé Thomas Morehouse, de l'Institute for Defense Analysis : "Se préparer à beaucoup plus d'opérations humanitaires et de maintien de la paix ; adapter les infrastructures côtières ; élaborer une structure énergétique plus efficace." Ce dernier point n'est pas anecdotique : l'armée américaine est le premier consommateur mondial d'énergie, qui lui coûte près de 11 milliards de dollars par an. Cela handicape sa souplesse : "Sur le terrain de bataille, 70 % du tonnage apporté est du carburant."
Les enjeux sont si importants qu'il faut imaginer un nouveau cadre stratégique. C'est ce que proposera, dans les prochains jours, un rapport du Center for Naval Analysis, une institution indépendante créée en 1942 aux marges de l'Armée et animé par des officiers à la retraite : "Le changement climatique est une réalité et le pays comme l'armée doivent s'y préparer", indique un de ses auteurs, requérant l'anonymat. Cela n'est-il pas en contradiction avec la politique actuelle de l'administration Bush ? "L'armée n'est pas au service d'une administration particulière, répond-il, mais au service du pays."
Hervé Kempf
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pour continuer sur mon post du 02 Avril un peu plus haut :
EnerzineLe National Energy Technology Laboratory (NETL), laboratoire propre du Department of Energy spécialisé dans les énergies fossiles, vient de publier un nouvel atlas des sites éligibles à la séquestration du CO2 en Amérique du Nord.
La capacité de séquestration est évaluée à 3500 milliards de tonnes, correspondant à environ 900 années d'émissions des sources stationnaires (centrales thermiques et industries) au rythme actuel.
Tout en saluant ce travail du NETL, le Congrès souhaiterait que l'inventaire des sites de stockage soit approfondi. En effet, l'atlas ne concerne pas l'ensemble des 50 Etats de l'Union et la méthodologie d'évaluation des capacités et des risques induits par les stockages semble insuffisante aux législateurs. Ceux-ci viennent d'introduire des projets de lois dans les deux assemblées afin de systématiser la recherche de sites et leur évaluation.
Outre l'activité législative en cours sur l'instauration d'un système de marché de permis négociables, l'actualité judicaire récente fait monter la pression sur un gouvernement fédéral et certaines industries polluantes encore réticents à agir de manière contraignante sur les émissions de gaz à effet de serre. La Cour Suprême vient de rendre, à 5 contre 4, un arrêt très attendu sur la qualification polluante des gaz à effet de serre. La Cour donne raison à un groupement d'Etats et d'ONG pour lesquels l'agence de protection de l'environnement (EPA) devait réglementer quatre gaz à effet de serre au titre du Clean Air Act.
Ce jugement est un coup très sérieux pour l'administration Bush, laquelle avait ordonné en 2002 le retrait des pages Web de l'EPA consacrées au changement climatique. Un ensemble d'informations sélectives avait été discrètement remis en place à l'automne dernier sur le site de l'agence.
- MadMax
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Le TélégrammeNew York.
La ville émet 1% des gaz à effet de serre du pays. New York est responsable, à elle seule, de 1 % des gaz à effet de serre émis par les Etats-Unis. Soit l’équivalant de pays tels que l’Irlande ou encore le Portugal, révèle une étude. La construction des centaines de milliers d’immeubles - gratte-ciels, hôtels, magasins, entreprises - contribue à hauteur de 79 % de la totalité des émissions. Les réseaux de transport public , grands consommateurs d’électricité, d’essence et de diesel , sont le deuxième facteur de pollution.
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Manhattan ne ressemble plus à un chantier urbain depuis quelques décennies. Je veux bien croire que la reconstruction du WTC nécessite quelque énergie, mais la proportion me paraît exagérée.La construction des centaines de milliers d’immeubles - gratte-ciels, hôtels, magasins, entreprises - contribue à hauteur de 79 % de la totalité des émissions.
Méfiez-vous des biais cognitifs
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MadMax a écrit :Le TélégrammeNew York.
La ville émet 1% des gaz à effet de serre du pays. New York est responsable, à elle seule, de 1 % des gaz à effet de serre émis par les Etats-Unis. Soit l’équivalant de pays tels que l’Irlande ou encore le Portugal, révèle une étude. La construction des centaines de milliers d’immeubles - gratte-ciels, hôtels, magasins, entreprises - contribue à hauteur de 79 % de la totalité des émissions. Les réseaux de transport public , grands consommateurs d’électricité, d’essence et de diesel , sont le deuxième facteur de pollution.

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quel manque de jugement et d' analyse !MadMax a écrit :Le TélégrammeNew York.
La ville émet 1% des gaz à effet de serre du pays. New York est responsable, à elle seule, de 1 % des gaz à effet de serre émis par les Etats-Unis. Soit l’équivalant de pays tels que l’Irlande ou encore le Portugal, révèle une étude. La construction des centaines de milliers d’immeubles - gratte-ciels, hôtels, magasins, entreprises - contribue à hauteur de 79 % de la totalité des émissions. Les réseaux de transport public , grands consommateurs d’électricité, d’essence et de diesel , sont le deuxième facteur de pollution.
New York fait 8 million d' habitants (la ville seule, wikipédia) , les USA en entier : 301 millions d'habitants.
c'est à dire que la ville de New-York fait 2.6 % de la population des USA.
Rien a redire du fait que cette ville émette 1 % des gaz a effet de serre des USA.
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- Condensat
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