oui, bon... ça va encore ne pas en finir...

de toute façon toutes les fossiles vont s'épuiser, donc les conséquences néfastes de "l'épuisement" sont certaines si on ne transitionne pas sur les EnR.
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oui, bon... ça va encore ne pas en finir...
juste deux questions :chakiroul a écrit : ↑04 févr. 2018, 01:37Il a déjà été question de la fonte du pergélisol par ici, energy_isere en décembre 2017 notamment.
Les effondrements ont commencé, tout près de chez nous https://reporterre.net/Dans-les-Alpes-l ... nt-concret
https://energieetenvironnement.com/2018 ... lf-stream/Le climat européen ne dépend pas de la chaleur du Gulf Stream
L’idée selon laquelle l’Europe tient son climat hivernal doux au courant chaud du Gulf Stream est une idée ancienne et universellement acceptée. L’ennui, c’est que cette hypothèse raisonnable en apparence n’a jamais été validée et que la recherche climatique récente la remet sérieusement en question. L’effet du Gulf Stream est au mieux indirect, alimentant un régime des vents qui aspire le froid polaire sur l’Amérique du Nord et l’écarte de l’Europe...]
http://www.liberation.fr/planete/2017/0 ... nt_1572264Conçu pour protéger des catastrophes les semences de toutes les cultures vivrières de la planète, le site, situé sur l’archipel du Svalbard, en Norvège, a subi une inondation, provoquée par la fonte du permafrost. Toutes les graines sont intactes.
La réserve mondiale de semences de l’archipel du Svalbard, à mi-chemin entre la Norvège et le Pôle Nord, a été conçue en 2006 pour protéger des catastrophes les graines de toutes les cultures vivrières de la planète. Creusée dans le flanc d’une montagne, à 120 mètres de profondeur, elle a, ironie du sort, été victime du réchauffement climatique. La hausse des températures a provoqué une fonte du permafrost naturel, censée rester gelé toute l’année, provoquant des inondations dans le hall d’entrée de quinze mètres de long. «L’Arctique et surtout Svalbard se réchauffent plus vite que le reste du monde, a expliqué Ketil Isaksen, de l’Institut météorologique norvégien, au journal Dagbladet, repris par The Guardian. Le climat change radicalement et nous sommes tous étonnés de la rapidité avec laquelle cela se passe.»
Les responsables de ce projet international se veulent rassurants : les millions de graines -de riz, de maïs, de pommes de terre, de blé, etc.- stockées dans l’enceinte n’ont pas été touchées par les infiltrations d’eau. Mais cet incident pose la question de la conservation de ce stock mondial. «Il ne fait aucun doute que le permafrost se maintiendra dans la montagne où sont situées les graines. Mais nous ne nous attendions pas à ce qu’il fonde autour du tunnel», a déclaré à l’agence de presse Reuters Marie Haga, responsable de la Crop Trust, qui travaille avec la Norvège pour organiser la réserve. Des mesures de prévention ont d’ores et déjà été adoptées. La société de construction Statsbygg a retiré l’équipement électrique à l’entrée, source de chaleur. Des murs imperméables à l’intérieur et des fossés à l’extérieur pour canaliser l’eau vont être construits. Le nombre de visiteurs sera également réduit pour limiter la chaleur corporelle humaine à l’intérieur du site.
Le forçage climatique principal est l’énergie apportée par le soleil sous la forme primaire de rayonnement visible et UV, l’insolation. Son lieu de stockage principal est l’océan, le thermostat de notre planète. Le gaz le plus abondant à côté de l’azote et de l’oxygène est la vapeur d’eau dont la teneur est éminemment variable dans l’atmosphère (de 0,2 % à 7,6 %). John Tyndall conclut dès 1861 que l’effet de serre est dû essentiellement à cette dernière. Il faut rappeler que le potentiel diffusif thermique induit par la vapeur d’eau est 8 fois supérieur à celui du CO2 à concentration égale (0,04 %). L’immense majorité des articles traitant du changement climatique ne prennent en compte que l’hémisphère nord et l’Antarctique. Or, dans l’hémisphère sud, la surface océanique est maximale, plus particulièrement dans la zone intertropicale, celle qui capte et emmagasine le plus la chaleur apportée par le rayonnement solaire et permet en conséquence une vaporisation intense à la surface de l’océan.
marrant qu'ils se posent la question de la survie des graines, mais pas de la pérennité du système électrique qui entretient leur système .... à mon avis la Nature a bien plus de capacité de conservation que n'importe quel système technologique.
La réalité serait probablement encore plus tranchée si l'on se décidait à réduire les émissions de CO2 fossile ... puisque chacun sait que les prévisions du Giec sont une ineptie et qu'il ne se passera rien de bien différent que si on n'en émettait pasGillesH38 a écrit : ↑11 mars 2018, 20:23Un article sur les conséquences prévues du réchauffement climatique. A noter qu'il ne nie pas les prédictions du GIEC : il les compare juste aux améliorations prévues dans le même temps par la croissance économique dans les mêmes scénarios (la croissance économique étant consubstantielle à l'augmentation prévue de la consommation de fossiles...) :