GillesH38 a écrit :ah d'accord, mais dans ce cas là il ne donne pas d'explication sur la tendance de fond quadratique, qui peut tout aussi bien etre celle anthropique !
Tout à fait. Sauf que si le Soleil imprime sa marque si fort sur la courbe des températures, c'est qu'il a une importance nettement plus forte que dans les modèles référencés par le GIEC, où il est limité à un pourcentage négligeable (activité solaire supposée quasi constante dans la 2ème moitié du XXème siècle, c'est expliqué au début de la conférence de Scafetta). D'après ce modèle, le Soleil serait responsable directement ou indirectement jusqu'à 65 % du réchauffement depuis 1900. La part anthropique se partage les miettes qui restent...
GillesH38 a écrit :la question cruciale est plutot de savoir si il peut y avoir des cycles plus long et de combien.
Oui, c'est un autre sujet.
GillesH38 a écrit :A noter que l'accord est d'ailleurs surtout du à la composante principale à 60 ans, et beaucoup des autres pics semblent des simples harmoniques qui apparaissent des que la courbe n'est pas sinusoidale : 30, 20, 15, 10 ans. Donc en gros ça confirme une modulation sur environ 60 ans, non sinusoidales, ce qui a été deja noté. Mais bon y a que deux oscillations encore, donc je pense qu'il faut rester prudent....
Les harmoniques à 20, 30 et 60 ans sont quand même nettement semblables dans les 2 spectres. On a du mal à les retrouver dans les courbes temporelles à cause du bruit (d'où l'utilité de regarder le spectre), mais on voit bien qu'en gros, la température monte et descend en même temps que le modèle, sur des segments de seulement 20 ans. Prend un signal au hasard et bonne chance pour obtenir à la fois des raies et des creux aux mêmes endroits...
Tiens faudrait essayer sérieusement : faire un simulateur de système solaire, créer au pif deux ou trois grosses planètes de paramètres variables et calculer les raies pour 10000 exemples aléatoires. Vérifier si on obtient souvent ce genre de spectre ou si c'est un cas unique clairement dû à Jupiter et Saturne.