Climat : et les courants océaniques ?
Publié : 05 avr. 2010, 10:10
Qui aurais un document la dessus ? Merci.GillesH38 a écrit : ....... que le Gulf stream accélère au lieu de ralentir, etc, etc...
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Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
http://www.oleocene.org/phpBB3/
Qui aurais un document la dessus ? Merci.GillesH38 a écrit : ....... que le Gulf stream accélère au lieu de ralentir, etc, etc...
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merci.GillesH38 a écrit :tu as regardé la nouvelle de FS?
(non je ne suis pas rancunier !)
http://www.futura-sciences.com/fr/news/ ... ars_23202/
Dans la Recherche de Avril 2010 il est annoncé une campagne de mesure pour cet été.....Les données collectées contribueront à mieux comprendre l’impact de la variabilité océanique sur le climat de l'Europe.....
Ovide contribue depuis 2002 à l'observation des éléments de circulation et des propriétés des masses d'eau le long d'une section entre le Groenland et le Portugal. Des mesures complémentaires sont effectuées en Mer d'Irminger et Mer d'Islande (mouillages de courantométrie, contribution au programme Argo et mesures de surface sur des navires d'opportunité)
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=7870OVIDE 2010: l'océan Atlantique Nord livrera-t-il ses secrets ?
Mieux comprendre la variabilité naturelle de l'océan et son impact sur le climat européen, tel est le défi du programme OVIDE(1). Ce programme d'observation sur 10 ans des courants et des propriétés des masses d'eau du tourbillon subpolaire de l'Atlantique Nord réalise tous les 2 ans depuis 2002, une centaine de stations d'hydrographie le long d'une radiale allant du Portugal au Groenland.
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http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=4672Un courant océanique sud-africain pour l'Europe
07-05-2011 Univers Nature
Le courant océanique dit « Gulf Stream » a longtemps été au centre des préoccupations des océanographes et des climatologues, perçu comme la principale raison du climat tempéré de l'Europe. Partant du Golfe du Mexique, ce courant achemine une quantité d'eaux tropicales chaudes vers le Nord de l'Atlantique. Le scénario climatique le plus souvent évoqué estime que, sous l’influence du réchauffement planétaire, l'Atlantique Nord recevra davantage de précipitations. Parallèlement, les glaciers en fonte du Groenland entraîneront une réduction de la salinité des eaux océaniques. Dès lors, les effets du Gulf Stream seront affaiblis, renforçant la sécheresse dans la région méditerranéenne.
Toutefois, une étude, dirigée par une équipe internationale de chercheurs, vient de proposer une alternative à ce scénario. Parus dans la revue Nature, ces travaux se sont tout particulièrement intéressés à l’influence des eaux salées du courant des Aiguilles ou Agulhas. Ce courant se situe dans le Sud-Ouest de l’océan Indien et transporte de l’eau salée à l’extrémité Sud de l’Afrique. De là, une partie de ces eaux salines s’échappe de la pointe du courant et coule dans l’océan Atlantique Sud.
Sur la base de modèles informatiques climatiques, les chercheurs ont analysé les interactions entre le courant des Aiguilles et le Gulf Stream. Selon eux, l’apport d’eau saline via l’écoulement de l’Agulhas pourrait compenser la diminution de la salinité dans le Nord Atlantique, équilibrant ainsi le Gulf Stream et le climat européen.
Des mesures sont actuellement en cours afin de valider cette théorie. Mais les chercheurs sont confrontés à la difficulté de pratiquer un relevé quotidien de mesures directes de l’écoulement du courant, dans la mesure où celui-ci est intermittent et de nature variable. Aussi, le programme de recherche, dans le cadre duquel la présente étude a été menée, étudie de près la trajectoire du courant et de ses sources afin de différencier les effets dynamiques locaux, les effets des vents à grande échelle et la variabilité en amont.
Cécile Cassier
http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=5263Un courant marin susceptible de compenser la fonte des glaces
univers-nature 10 Juillet 2012
Due au réchauffement climatique, la fonte des glaces arctiques pourrait perturber la circulation océanique mondiale, régulateur du climat global de la Terre. Mais, selon une récente étude scientifique parue dans la revue Nature Climate Change (1), le « courant des Aiguilles », au large de l’Afrique du Sud, pourrait changer la donne. Situé à l’interface entre océans Indien et Atlantique, ce courant naît dans le Canal du Mozambique, puis longe les côtes sud-africaines, avant d’opérer un demi-tour au large du Cap de Bonne –Espérance. On appelle ce phénomène la « rétroflexion du courant des Aiguilles ».
Toutefois, une partie du flux ne retourne pas dans l’océan Indien et s’échappe vers l’ouest, apportant en discontinu des eaux chaudes et très salées dans l’Atlantique. Se créent de gigantesques tourbillons pouvant atteindre 500 km de diamètre. Baptisés les « anneaux des Aiguilles », ils alimentent la circulation thermohaline mondiale (2) et l’arrivée d’eaux chaudes et salées au nord de l’Europe. Sous l’action de changements de vents au-dessus de l’océan Indien, le courant des Aiguilles accélère depuis 17 ans, entraînant une intensification des tourbillons océaniques dans l’Atlantique.
Or, en modifiant la circulation thermohaline mondiale, ces flux d’eaux plus salées en direction du nord permettraient de compenser en partie les effets de la fonte des glaces et, à terme, contribueraient à réguler le réchauffement global. Influant sur la productivité des eaux, l’accélération du courant des Aiguilles pourrait aussi avoir un impact sur la pêche au sud de l’Afrique.
Cécile Cassier
1- Ces travaux ont réuni des chercheurs de l'Université de Cape Town et du Nansen/Tutu Center en Afrique du Sud, et des chercheurs de l’Institut de recherche pour le Développement (IRD) et du laboratoire mixte international IRD ICEMASA.
2- Circulation très lente de l’océan à l’échelle mondiale liée aux écarts de température et de salinité entre les masses d'eau. (Source IRD).
Panorama simplifié des différents courants se produisant entre la surface et les couches plus ou moins profondes de l'océan, avec les durées de cycle (c'est à dire le temps approximatif qu'il faut à une molécule d'eau pour se retrouver au même endroit, après avoir fait un tour complet). "Zone Photique" est la zone qui est traversés par la lumière (à peu près les 100 premiers mètres d'épaisseur). Source : GIEC, 1996
[/quote]Clarkie a écrit :La page de Jancovici à ce sujet est la meilleure que j'aie pu trouver sur internet, à moins de se plonger dans des documents beaucoup plus longs et en anglais : http://www.manicore.com/documentation/s ... rants.html
Jancovici est au climat, ce que Monbiot est au climat: ils ont tous deux besoin de sensationnel pour faire leur beurre[/quote]oleotax a écrit :Clarkie a écrit :La page de Jancovici à ce sujet est la meilleure que j'aie pu trouver sur internet, à moins de se plonger dans des documents beaucoup plus longs et en anglais : http://www.manicore.com/documentation/s ... rants.html
https://www.ledevoir.com/environnement/ ... atlantique?Des scientifiques tirent l’alarme sur l’effondrement plus rapide qu’anticipé d’un système complexe de courants océaniques dans l’Atlantique, susceptible d’avoir des conséquences « catastrophiques » pour les pays nordiques plongés dans le froid tandis que le reste de la planète se réchauffe.
Dans une lettre ouverte aux dirigeants du Conseil nordique qui se réunissent lundi à Reykjavik, une quarantaine de chercheurs internationaux soulignent que les effets seraient « probablement » ressentis partout dans le monde.
La « circulation méridienne de retournement atlantique » (AMOC) est un système complexe de courants océaniques, y compris le Gulf Stream, qui permettent de réguler la chaleur entre tropiques et hémisphère nord et sont donc déterminants pour les conditions de vie dans l’Arctique.
L’effondrement de ce système, déjà affaibli au cours des deux dernières décennies, est l’un des points de basculement qui inquiètent les scientifiques en raison de la cascade de catastrophes qu’ils pourraient déclencher.
Mais la date à laquelle il devrait survenir ne fait pas consensus.
Dans leur 6e rapport d’évaluation publié en 2023, les experts du climat mandatés par l’ONU (GIEC) expriment « un niveau de confiance moyen dans le fait que la circulation méridienne de retournement atlantique ne s’effondrera pas avant 2100 ».
Cependant, affirment les signataires de la lettre ouverte, des travaux récents « suggèrent que le GIEC a sous-estimé ce risque et que le franchissement de ce point de basculement est une possibilité sérieuse dès les prochaines décennies ».
« Les impacts, en particulier sur les pays nordiques, seraient probablement catastrophiques, incluant un refroidissement majeur de la région tandis que les régions environnantes se réchauffent », notent-ils.
« Cela représenterait une amplification et une intensification du “cold blob” [zone anormalement froide] qui s’est déjà formée au-dessus de l’Atlantique subpolaire, et conduirait probablement à des phénomènes météorologiques extrêmes sans précédent », ajoutent-ils.
Cela pourrait « potentiellement » menacer la viabilité de l’agriculture dans le nord-ouest de l’Europe, font-ils valoir.
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