Le modèle de Bern est résumé par une formule composée d'une somme d'exponentielles décroissantes.en bonne approximation, les puits de carbones sont représentés par une absorption LINEAIRE, la formule de Bern : ça implique que l'absorption de 1 tonne de CO2 est indépendante de la répartition temporelle de cette émission.
En supposant que les émissions une année sont égales à la décroissance de la concentration en CO2 selon la formule, alors le taux de CO2 reste constant et cela, aussi longtemps qu'on veut. Autrement dit des émissions faibles pourraient maintenir la concentration, ce qui signifie bien que le paramètres consommations totale n'est pas si pertinent.
Là, je ne te suis plus: de quoi parle-t-on: de la consommation totale de carburants fossiles ou bien de la consommation jusqu'en 2100?Il y a peut etre des non-linéarités, mais elles sont non mesurables actuellement, et ne jouent que sur le second ordre. Les différents scénarios du GIEC différent entre eux essentiellement par l'intégrale de fossiles consommées en 100 ans - c"est marrant que tu doutes de ça alors que c'est évident quand tu regardes les courbes d'émission !
Certes, mais l'argument de Parisse reste valable: ce qui est absorbé à un moment donné dépend de la masse dans l'atmosphère et n'est pa proportionnel aux émissions à un instant t.il me semble qu'on en a déjà parlé plein de fois : le modèle de Bern modélise l'absorption par plusieurs compartiments couplés, ce qui fait qu'il n'existe aucune équation différentielle simple reliant l'absorption à la concentration ou aux émissions instantanées à l'instant t