GIEC 2011 - 2012 - 2013 - 2014

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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energy_isere
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GIEC 2011 - 2012 - 2013 - 2014

Message par energy_isere » 20 juil. 2011, 13:12

GIEC : les spécialistes du climat sont réunis à Brest

Près de 200 scientifiques spécialistes du climat se retrouvent cette semaine à Brest pour une réunion de travail préparatoire à la rédaction du prochain rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), l'organe international de référence sur le changement climatique, attendu pour 2014.
Le rapport du Giec est le document qui, tous les six ou sept ans depuis 1988, fait le point sur les connaissances et les impacts avérés ou envisageables de l'élévation de la température globale. Le quatrième et dernier rapport date de 2007.

Le rapport du groupe scientifique est attendu pour 2013, soit un an avant la publication du rapport de synthèse final.

"Le rapport du groupe scientifique est publié un peu en avance de façon à ce que les scientifiques qui étudient les impacts du changement climatique et les aspects socio-économiques puissent s'appuyer sur ce qui est dans ce rapport", a indiqué Jean Jouzel membre du bureau du Giec.

La rédaction de ce rapport doit durer plus de deux ans, a-t-il souligné, Brest accueillant la deuxième réunion de rédaction, après une première en Chine à l'automne dernier et une prochaine programmée au printemps 2012 au Maroc.

Pour le cinquième rapport dans son ensemble, 831 auteurs ont été retenus du monde entier, dont "60% de nouveaux auteurs", a souligné Rajendra Pachauri (en photo), président du Giec avec notamment "plus d'auteurs des pays en développement et plus de l'ex-Union soviétique".
http://www.enerzine.com/604/12393+giec- ... rest+.html

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Re: GIEC 2011

Message par Alter Egaux » 20 juil. 2011, 13:23

Faut espérer qu'ils aient pris en compte la théorie de l'obscurcissement planétaire, majorant leur prévision maintenant plus qu'obsolète.
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett

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Re: GIEC 2011

Message par mahiahi » 20 juil. 2011, 14:20

Dommage, le plan national de préparation au Réchauffement Climatique est déjà sorti :roll:
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux

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Re: GIEC 2011

Message par energy_isere » 18 oct. 2011, 11:26

Nouvelles simulations climatiques en vue du 5e rapport du GIEC

15-10-2011 Univers Nature

Une équipe de chercheurs internationale, incluant le CNRS, (1) a amélioré les estimations des émissions des principaux gaz à effet de serre (GES), comme les oxydes d’azote, le monoxyde de carbone et les particules de l’atmosphère terrestre, pour la période 1850-2300. Sur la base de ces travaux, les chercheurs ont dégagé quatre nouveaux scénarios, modélisant les possibles évolutions à venir des principaux moteurs du changement climatique. Sont considérés comme tels les GES, les polluants atmosphériques et l’utilisation des sols. Destinées à servir de base pour la réalisation de simulations climatiques, ces données seront mises à profit pour la rédaction du 5ème rapport du GIEC (2), attendu pour 2013. Ces recherches apporteront également des éléments de réponse quant à l’évaluation des coûts et des bénéfices des politiques climatiques actuelles.

Cécile Cassier

1- Centre National de la Recherche Scientifique.
2- Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution sur le Climat (ou en anglais IPCC Intergovernemental Panel on Climate Change).

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Re: GIEC 2011

Message par GillesH38 » 18 oct. 2011, 12:26

le titre de l'article est bizarre, le contenu ne parle pas de nouvelles simulations climatiques, mais de nouveaux scénarios d'émission. Ce qui est une manière d'avouer que les anciens ne recouvraient pas du tout l'ensemble des possibles, contrairement à ce qu'on serinait. Mais bon, la mémoire du public est assez faible pour qu'on puisse affirmer le contraire de ce qu'on disait il y a quelques années sans que ça ne choque personne ....
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: GIEC 2011

Message par energy_isere » 11 févr. 2012, 18:26


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Re: GIEC 2011 -2012 -2013

Message par energy_isere » 21 janv. 2013, 11:26

Le cinquième rapport du Giec sera publié en septembre 2013.

source : http://www.enerzine.com/604/15148+nobel ... uzel+.html

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Re: GIEC 2011 -2012 -2013

Message par oleotax » 21 janv. 2013, 20:23

energy_isere a écrit :Le cinquième rapport du Giec sera publié en septembre 2013.

source : http://www.enerzine.com/604/15148+nobel ... uzel+.html
Ca va être du réchauffé :lol: :lol:

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Re: GIEC 2011 -2012 -2013

Message par energy_isere » 14 mai 2013, 18:00

Image

source rapport de l' organisation mondiale de la météo.
http://www.wmo.int/pages/mediacentre/fa ... 136_fr.pdf voir derniére page.

Donc en septembre c' est la base scientifique qui sort.

Ensuite en 2014 ça sera les rapports
Adaptation and Vulnerability;
Mitigation of Climate Change;
and the Synthesis

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Re: GIEC 2011 - 2012 - 2013

Message par ABC » 14 mai 2013, 19:58

J'attends avec curiosité le nouveau coup que nous préparent les climato-s(c)eptiques à l'occasion de la sortie de ce rapport. Nouveau rebondissement du "climategate"? La deuxième salve a fait un peu long feu. Sans doute ils vont tenter quelque chose d'autre.

Prenons les paris.

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Re: GIEC 2011 -2012 -2013

Message par energy_isere » 22 août 2013, 16:52

ActualitéEnvironnement RSSLe dernier rapport du Giec sur le climat est toujours plus alarmiste

L' express 22 Aout 2013

Les experts du Giec doivent publier à la fin du mois de septembre leur cinquième rapport sur le réchauffement climatique. Certains extraits d'un document de travail ont déjà fuités.


Comme en 2007, le pré-rapport du Groupe d'experts international sur l'évolution du climat (Giec) a filtré dans les médias américains hier. Le document insiste sur la part anthropique du réchauffement climatique: "Il est hautement probable que l'influence humaine sur le climat soit responsable de plus de la moitié de la montée des températures à la surface du globe entre 1951 et 2010", peut-on lire dans ce texte dont le New York Times s'est procuré une version.

Par ailleurs, les scientifiques se montrent plus précis sur les conséquences du réchauffement estimant que celui-ci a "engendré le réchauffement des eaux océaniques, fait fondre la glace et la neige, augmenté le niveau global de la mer et a eu une influence sur les phénomènes extrêmes observés dans la seconde moitié du XXe siècle."

New York, Londres et Shangai en danger

Pour l'avenir, les experts du Giec estiment que l'augmentation du dioxyde de carbone dans l'atmosphère (+41% depuis les débuts de l'ère industrielle) se poursuivant à un rythme élevé provoquera une fonte généralisée des glaces terrestres, la multiplication des vagues de chaleurs, des difficultés alimentaires croissantes ainsi que des changements massifs dans la vie végétale et animales (ils n'hésitent pas à parler de possibles vagues d'extinctions).

Enfin, la hausse inéluctable du niveau de la mer qu'ils estiment à 90 centimètres (hypothèse haute) avant 2100 aura des conséquences pour l'ensemble de l'humanité mettant en danger certaines villes comme New-York, Londres, Shanghai, Sydney, Venise ou encore Miami. Ces conclusions provisoires plus alarmantes que celles du précédent rapport remontant à 2007 pourraient être largement amendées fin septembre après la réunion du groupe et des responsables politiques qui doit se tenir avant la fin du mois de septembre. A l'issue des discussions, le cinquième rapport final pourra alors être publié.
http://www.lexpress.fr/actualite/societ ... 74924.html

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Re: GIEC 2011 - 2012 - 2013

Message par energy_isere » 21 sept. 2013, 13:15

Le GIEC rappelle l'influence humaine sur le réchauffement climatique

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 21.09.2013

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) se réunit à partir de lundi 23 septembre, à Stockholm, pour valider son dernier rapport sur le réchauffement climatique. Six ans après son précédent diagnostic, le groupement d'experts doit corroborer plusieurs avis scientifiques récemment émis.
Le document, rédigé par deux cent cinquante spécialistes de l'atmosphère, des océanographes et des glaciologues, sera rendu public vendredi 27 septembre, mais plusieurs pistes sont déjà connues. Sur le fond, le GIEC synthétise seulement les connaissances déjà publiées et ne fera donc que confirmer le réchauffement déjà connu, soit plus de 0,8 °C d'augmentation en moyenne depuis le début du XXe siècle.

L'ÉLÉVATION DES OCÉANS REVUE À LA HAUSSE

Le GIEC devrait notamment réaffirmer dans son rapport la responsabilité de l'activité humaine dans le réchauffement climatique, avec 95 % de certitude, contre 90 % lors du précédent rapport.

Il doit également entériner le lien entre le réchauffement et les phénomènes météorologiques extrêmes sur la planète en 2012, comme les sécheresses et l'ouragan Sandy aux Etats-Unis, la fonte record des glaces arctiques ou les pluies diluviennes en Grande-Bretagne, en Australie, dans le nord de la Chine et au Japon.

Le document devrait aussi rappeler que l'élévation du niveau des océans s'est accélérée lors des vingt dernières années et qu'elle va se poursuivre au cours du XXIe siècle. Son diagnostic d'une augmentation de 18 à 59 cm du niveau de l'eau en 2100 pourrait être réévalué à la hausse.

L'OBJECTIF D'UN RÉCHAUFFEMENT CONTENU S'ÉLOIGNE

Dans son rapport, le GIEC présente quatre scénarios possibles pour la fin du siècle, plus ou moins "réchauffant" en fonction des gaz à effet de serre qui seront émis dans l’atmosphère. Un seul permettrait de tenir la cible des 2 °C de réchauffement par rapport aux températures de l'ère pré-industrielle, un objectif adopté par les cent quatre-vingt-quinze pays négociant sous l'égide de l'ONU. Les trois autres scénarios ratent cette cible avec, pour le pire d'entre eux, un réchauffement possible de 2,6 °C à 4,8 °C.

Deux autres volets de ce cinquième rapport, sur les impacts attendus et les moyens de les atténuer, sont attendus au printemps 2014, avant une synthèse globale qui sera validée en octobre 2014.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html

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Re: GIEC 2011 - 2012 - 2013

Message par energy_isere » 27 sept. 2013, 12:29

Réchauffement climatique : les experts du GIEC durcissent leur diagnostic

Le Monde | 27.09.2013

Par Stéphane Foucart (Stockholm, envoyé spécial)

Les experts du climat aggravent leur diagnostic. Au terme d'une négociation-marathon qui s'est achevée à Stockholm (Suède), vendredi 27 septembre au petit matin, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a adopté le premier volet de son cinquième rapport. Sur plusieurs points cette édition apparaît bien plus alarmante que la précédente, publiée en 2007.
Le texte le plus attendu n'est cependant pas le rapport lui-même, qui sera publié en janvier, mais son Résumé à l'intention des décideurs, bref document d'une vingtaine de pages qui servira de base aux éventuelles actions politiques menées sur le front climatique.

Adopté ligne à ligne par les délégués et les scientifiques de l'ensemble des pays membres du GIEC, il présente l'état des connaissances scientifiques sur le réchauffement en cours de la manière la plus consensuelle possible. Celles-ci n'en dessinent pas moins un tableau assez sombre. "C'est une confirmation mais aussi un renforcement des diagnostics précédents", résume Jean-Pascal van Ypersele (université catholique de Louvain), vice-président du GIEC.

TEMPÉRATURES

Les experts du climat estiment désormais "extrêmement probable" – c'est-à-dire, dans le jargon du GIEC, avec une probabilité supérieure à 95 % – que l'élévation de la température terrestre relevée depuis le milieu du XXe siècle est bel et bien le fait de l'accumulation des gaz à effet de serre d'origine humaine. Cette probabilité était évaluée à 90 % dans le précédent rapport, rendu en 2007. Le réchauffement moyen depuis 1880 est désormais de 0,85 °C et les trois dernières décennies sont "probablement" les plus chaudes depuis au moins mille quatre cents ans.*

Lire aussi (zone Abonnés) : La vraie-fausse "pause" du réchauffement climatique

En fonction des scénarios de développement (du plus sobre au plus émetteur), les modèles climatiques prévoient une élévation de température comprise entre 0,3 °C et 4,8 °C pour la période 2081-2100, par rapport à la période 1986-2005. Seul le scénario le plus sobre – et aussi le plus improbable – a une probabilité supérieure à 50 % d'éviter de dépasser le seuil de 2 °C au dessus des températures pré-industrielles. Seule note d'espoir : les experts ont légèrement élargi la fourchette donnant l'élévation de température en cas de doublement du CO2 : de 2 °C à 4,5 °C en 2007, ils sont passés à 1,5 °C à 4,5 °C.

GLACES

Neiges et glaces de toutes sortes se rétractent rapidement. La banquise arctique estivale a perdu, en surface, entre 9,4 % et 13,6 % depuis 1979. Les experts n'excluent pas qu'elle ait totalement disparu au milieu du siècle, dans le cas du scénario le plus noir.

Les glaciers de montagne ont perdu en moyenne environ 275 milliards de tonnes (Gt) de glaces par an entre 1993 et 2009. Relevée au mois de juin, la couverture neigeuse de l'hémisphère nord a perdu en moyenne 11,7 % par décennie entre 1967 et 2012. Les experts estiment "très probable" que la calotte de glace du Groenland ait perdu en moyenne 34 Gt par an entre 1992 et 2001. Ce taux est depuis passé à 215 Gt de perte par an entre 1993 et 2009. L'Antarctique est soumis à une accélération comparable. La perte de glace des deux inlandsis contribue fortement à faire monter les océans.

NIVEAU DE LA MER

En 2007, le précédent rapport prévoyait une élévation moyenne du niveau de la mer comprise entre 18 cm et 59 cm d'ici à la fin du siècle. Cette estimation avait été critiquée dès sa publication : elle ne tenait pas compte des pertes de glace du Groenland et de l'Antarctique.

En intégrant ces deux contributeurs importants, les simulations donnent des chiffres plus conséquents : en fonction des émissions à venir, la mer pourrait être plus haute 26 cm à 82 cm dans la période 2081-2100 qu'entre 1986-2005. Mais dans le scénario le plus noir, les experts donnent comme fourchette haute le chiffre de 98 cm d'élévation moyenne.

Avec un rythme de hausse qui pourrait atteindre 0,8 cm à 1,6 cm par an au cours des deux dernières décennies du siècle. Ce rythme est aujourd'hui de 3,2 mm par an. D'autres simulations, dites semi-empiriques, donnent des valeurs beaucoup plus importantes ("jusqu'au double", précise le GIEC dans le Résumé) mais ne font pas consensus dans la communauté scientifique. Entre 1901 et 2010, les océans se sont en moyenne élevés de 19 cm. Cependant, préviennent les experts, cette élévation n'est pas uniforme : certaines régions seront plus rapidement affectées que d'autres.

ÉVÉNEMENTS EXTRÊMES

Les experts estiment "très probable" que l'influence humaine a contribué aux changements de fréquence et d'intensité des températures extrême notés depuis le milieu du XXe siècle. "Les vagues de chaleur vont très probablement se produire plus fréquemment et durer plus longtemps, a déclaré le climatologue Thomas Stocker (université de Berne), co-président du groupe de travail du GIEC. Avec le réchauffement, nous nous attendons à voir les régions humides recevoir plus de pluies et les régions les plus sèches à en recevoir moins."

GÉO-INGÉNIERIE

Pour la première fois, la géo-ingénierie est mentionnée dans le Résumé à l'intention des décideurs. Ce terme désigne des dispositifs de manipulation du climat comme, par exemple, la dispersion massive de particules dans la stratosphère, qui réfléchiraient une part du rayonnement solaire, contribuant ainsi à refroidir le climat. "C'était une demande des gouvernements de se pencher sur cette question", précise M. van Ypersele. Une brèche n'est-elle pas ouverte, ouvrant la voie à des méthodes de lutte contre le réchauffement ne passant pas une réduction des émissions ? "Nous soulignons tous les risques et les incertitudes liés à la géo-ingénierie, répond-il. Ne pas traiter cette question dans le rapport du GIEC ouvrirait la porte à ce qu'on puisse en dire n'importe quoi."
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html

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Re: GIEC 2011 - 2012 - 2013

Message par energy_isere » 27 sept. 2013, 12:56

version Les Echos avec des infos pas dans la version du Monde.
Réchauffement climatique : le scenario « optimiste » est déjà alarmant

Les Echos 27/09/2013|

La température du globe devrait croître entre 0,3 degré et 4,8 degrés d’ici 2100, selon le scenario le plus optimiste du Giec. Le réchauffement sera plus marqué en mer, dont le niveau va fortement monter, et surtout en Arctique.

Le verdict rendu par le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) est sans appel : l’homme est bien le coupable. Les scientifiques qui ont travaillé sur le cinquième « rapport climat » de cet organisme placé sous l’autorité des Nations unies, dont la première partie a été dévoilée ce vendredi matin à Stockholm, lui imputent plus de la moitié de la hausse des températures, estimée entre 0,5 et 1,3 degré en moyenne de 1951 à 2010. Une mise en cause dont ils sont sûrs à 95 %, soit un taux de certitude 5 points plus élevé qu’en 2007, lorsque le Giec avait publié son quatrième rapport.


Entre 1901 et 2012, le mercure est monté en moyenne de 0,9 degré sur toute la planète. Dans les mers, le réchauffement a gagné les profondeurs. En dessous de 3.000 mètres, il est qualifié de « probable ». Un qualificatif, qui, comme tous les autres employés dans ce projet de résumé, pouvait encore changer jusqu’à aujourd’hui. En revanche, les chiffres que ce document renferme ne devraient pas bouger.

Ce réchauffement des fonds marins est lourd de conséquences car les grands courants océaniques agissent comme des régulateurs du climat. Autre constat : le niveau des eaux salées s’est élevé de 19 centimètres entre 1901 et 2010, rythme jugé « anormalement élevé ».

Confirmation de l’ampleur des dégâts causés par l’homme à l’atmosphère, la concentration de CO2 dans l’air s’est accrue de plus de 20 % depuis 1958, année où ont démarré les relevés systématiques. Par rapport à 1750, la hausse est encore plus impressionnante : + 40 %. Et l’avenir se présente mal. Ce taux de gaz carbonique, qui était de 280 parties par million (ppm) au début de l’ère industrielle, atteindrait 421 ppm en 2100, selon l’un des quatre scénarios établis par le Giec. Encore s’agit-il du cas de figure le plus « soft » puisqu’il tient compte des mesures d’atténuation prises par les Etats.

Océans acides
En revanche, si rien ne bouge, la concentration de CO2 aura explosé avec 936 ppm à la fin de ce siècle. Dans tous les cas, son taux sera plus élevé en 2100 par rapport à ce qu’il est aujourd’hui (400 ppm) en raison de l’effet cumulatif des émissions de carbone. Il est pratiquement certain, selon le Giec, que le stockage du carbone par l’océan augmentera son acidité. Une très mauvaise nouvelle car l’acidification accélérée des mers revient à mettre en péril la vie corallienne et la faune marine.

Côté températures, le « meilleur » scénario envisagé est celui d’une hausse d’environ 1 degré centigrade du thermomètre sur la planète au cours du XXIe siècle. Si cette trajectoire se confirme, la terre aura alors pris 2 degrés de plus par rapport aux prémices de l’ère industrielle. Dans la pire des situations, qui n’est pas à exclure si la mobilisation des Etats n’est pas au rendez-vous, la hausse du mercure sera d’environ 4 degrés. Une évolution dramatique qui situera cette fois la température de la planète à un niveau supérieur de 5 degrés à ce qu’il était avant que ne se mettent à fleurir les usines. Le réchauffement se fera moins sentir sur terre qu’en mer et surtout en Arctique, où il sera le plus rapide.

S’agissant de la hausse du niveau des océans, le degré de confiance à l’égard des projections figurant dans le quatrième rapport, lui aussi, a augmenté. Le moins grave, si l’on peut dire, correspond à une élévation de 40 centimètres (entre 26 et 45) au cours de ce siècle. Le scénario le plus inquiétant est celui d’une hausse de 62 centimètres (entre 45 et 81).

De ces données et projections, le Giec tire déjà un certain nombre de conséquences. Il est ainsi très probable, selon eux, que la banquise en Arctique continue à diminuer et à perdre en épaisseur. Selon ces chercheurs, «  le contraste des précipitations saisonnières moyennes entre les régions sèches et les régions humides va augmenter sur la majeure partie du globe ». Une prévision établie avec un degré de confiance élevé. Tout comme l’accélération du contraste entre les saisons sèches et les saisons humides. Enfin, sous les latitudes élevées et sur le Pacifique, il pleuvra très probablement plus.
http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 610407.php

yvesT
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Re: GIEC 2011 - 2012 - 2013

Message par yvesT » 27 sept. 2013, 14:06

Le résumé "décideurs" en anglais ci dessous :

http://www.climatechange2013.org/images ... ep2013.pdf

(les figures sont à la fin du doc)

Trouvé à travers :

http://sciences.blogs.liberation.fr/hom ... fique.html

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