[Climat] Conférence de Doha Décembre 2012

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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[Climat] Conférence de Doha Décembre 2012

Message par energy_isere » 03 sept. 2012, 19:25

La grande conférence climatique internationale qui suit Durban 2011 est à Doha au Qatar cette année.

et comme ca ce prépare, il y des réunion préparatoires. Ici à Bangkock.
Reprise des négociations climatiques à Bangkok

03 Septembre 2012 Zegreenweb

La capitale thaïlandaise accueille jusqu’à la fin de la semaine une réunion préparatoire au sommet de Doha (Qatar), qui comme ses derniers prédécesseurs présage de tractations mouvementées…

Il s’est littéralement évaporé du débat politique avec l’aggravation de la crise économique, mais le réchauffement climatique n’en demeure pas moins une terrifiante réalité comme en ont témoigné, pour citer deux exemples récents, la sécheresse qui a frappé les États-Unis et l’accentuation de la fonte des glaces dans l’océan Arctique. La communauté internationale le sait, même si certains de ses membres éminents, exagérément attachés à la défense de leur pré carré et de leurs intérêts économiques à court terme, continuent de briller par leur inconséquence écologique : il faut agir. Vite. Faciliter l’accès à l’énergie durable aux pays dits du Sud, prendre des mesures fortes pour contenir la déforestation, en particulier en Amazonie, en Afrique noire et en Indonésie, et d’une façon générale réduire substantiellement les rejets de dioxyde de carbone.

Plus facile à dire qu’à faire vu les résultats décevants des derniers grands sommets internationaux sur le climat. De Copenhague (Danemark) fin 2009 à Rio de Janeiro (Brésil) au tout début de l’été, en passant par Cancun (Mexique) en décembre 2010 et Durban (Afrique du Sud) l’an passé, tous ont été synonymes d’avancées bien trop timides, les plus exigeants diront même d’échecs retentissants.

Dans ces conditions, rien ne justifie que populations et associations de protection de l’environnement attendent de la prochaine rencontre de Doha (Qatar), qui se tiendra du 26 novembre au 7 décembre prochains, qu’elle marque le coup d’envoi d’une révolution verte mondiale. Il reste que l’état de la planète est suffisamment déplorable pour que ladite rencontre soit préparée dans les meilleures conditions et, pourquoi pas, débouche sur des progrès (enfin) significatifs. Sur des engagements chiffrés et datés plutôt sur un énième catalogue de bonnes intentions…

Rassemblant les délégués des cent quatre-vingt-quinze parties de la CCNUCC (Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques), la réunion préparatoire à la dix-huitième Conférence des parties (COP 18) qui s’est ouverte jeudi à Bangkok (Thaïlande) et s’achèvera dimanche participe de cette logique. Elle consistera en effet à « négocier sur des points précis et cruciaux pour l’obtention d’un accord international ambitieux sur le climat », résume le ministère de l’Écologie sur son site Internet.

Et de spécifier les principaux sujets à l’ordre du jour de la conférence thaïlandaise, à savoir « relever l’ambition des objectifs déjà déclarés pour 2020, les règles de la seconde période d’engagement du Protocole de Kyoto, qui démarrera en 2013 et les financements à long terme des actions de déforestation évitée ». Un menu copieux, mais nettement moins que celui, gargantuesque, qui attend les participants au sommet de Doha, lesquels devront aussi négocier en ayant à l’esprit les grands périls auxquels doivent faire face les pays insulaires, dont certains pourraient être engloutis d’ici quelques années à peine. D’autant plus injustes qu’ils sont très loin d’être les premiers pollueurs de la planète, leurs malheurs n’ont jusqu’ici pas ému outre mesure les principales puissances diplomatiques.

Déléguée de l’île de Nauru, un petit État insulaire d’Océanie qui risque fort de ne pas survivre à l’inéluctable montée des eaux, Marlene Moses en sait quelque chose. Citée par nos confrères de l’AFP, il ne lui a pas non plus échappé que la rencontre de Bangkok s’est ouverte « après le typhon meurtrier en Corée du sud et l’ouragan qui a frappé la Nouvelle-Orléans pour le septième anniversaire de Katrina », « de puissants rappels de la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre » et , a-t-elle estimé.

« Les perspectives de développement, la viabilité et la survie » de certains pays sont en jeu, a-t-elle également rappelé. Certainement sans se faire beaucoup d’illusions elle non plus…
http://www.zegreenweb.com/sinformer/rep ... gkok,58786

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Re: [Climat] Conférence de Doha Décembre 2012

Message par energy_isere » 27 oct. 2012, 20:55

Il n’y aura pas de décision à la conférence sur le climat de Doha »

06 octobre 2012, par Audrey Garric

A deux mois de la prochaine conférence internationale sur le climat de l'ONU, qui se tiendra à Doha (Qatar), du 26 novembre au 7 décembre, Bettina Laville, avocate, ancienne haute-fonctionnaire et coordinatrice pour la France du sommet de Rio de 1992, porte un regard pessimiste sur l'état actuel des négociations climatiques.

...............
lire ici http://ecologie.blog.lemonde.fr/2012/10 ... a-virtuel/

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Re: [Climat] Conférence de Doha Décembre 2012

Message par GillesH38 » 28 oct. 2012, 05:09

oh si je suis sûr qu'il y en aura au moins une : dans quel coin sympa de la planète feront-ils la prochaine ? :-D
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: [Climat] Conférence de Doha Décembre 2012

Message par energy_isere » 25 nov. 2012, 11:35

La conférence de Doha commence demain.
Climat : les signaux d'alerte partout au rouge

25 Nov 2012 Le Figaro

Réunis pour deux semaines à Doha (Qatar), 194 pays vont tenter de jeter les bases d'un nouvel accord mondial.

«Nous ne voulons pas que nos enfants vivent dans un pays menacé par le pouvoir destructeur d'une planète qui se réchauffe.» Cette petite phrase de Barack Obama prononcée lors de sa première conférence de presse après sa réélection a mis un peu de baume au cœur des milliers de participants à la 18e conférence sur le climat qui ouvre ses portes lundi pour deux semaines à Doha, au Qatar. «C'est comme la première pluie après une longue sécheresse», commentait un journaliste de Reuters. Cela faisait des mois en effet que le sujet du changement climatique n'avait plus été abordé par le président américain: la terrible sécheresse qui a sévi durant l'été sur une partie des États-Unis et, surtout, l'ouragan Sandy ont contribué à le réinstaller dans l'agenda américain. Ce petit regain d'intérêt sera-t-il suffisant pour redonner du souffle à la négociation internationale?

Au niveau mondial, les signaux d'alerte continuent d'arriver de toute part: Europe, Banque mondiale, Programme des Nations unies pour l'environnement, scientifiques… Tous tirent la sonnette d'alarme pour rappeler que si l'on ne réduit pas drastiquement les émissions de gaz à effet de serre (GES), comme le gaz carbonique (CO2) ou le méthane, la hausse des températures, déjà constatée à l'échelle de la planète, va s'aggraver. Au rythme actuel (voir graphique), il n'y a pratiquement aucune chance de limiter le réchauffement aux alentours de 2 °C comme s'y est engagée la communauté internationale lors du sommet de Copenhague en 2009. «Il est nécessaire d'apporter une réponse plus rapide au changement climatique et c'est possible», déclarait il y a quelques jours Christiana Figueres, la responsable des questions climatiques à l'ONU. La réalité semble plus morose.

Le premier dossier à traiter à Doha est la mise en route d'une deuxième période pour le protocole de Kyoto qui s'achève à la fin de cette année. Jusqu'à présent, cet accord est le seul instrument international juridiquement contraignant en matière de réduction d'émissions de GES dans lequel s'étaient engagés l'Union européenne et quelques grands pays industrialisés. Mais pour ce deuxième round, le Japon, le Canada et la Russie ont d'ores et déjà fait savoir qu'ils ne résigneraient pas. Seuls l'UE, l'Australie, la Suisse et la Norvège ont pour le moment répondu présent. L'engagement, dès lors, paraît relativement symbolique: ces pays en effet ne représentent qu'environ 15 % des émissions de GES au niveau mondial. Prolonger Kyoto reste néanmoins important pour montrer aux pays émergents et en voie de développement que les pays industrialisés continuent d'assumer la responsabilité historique qui leur incombe dans le trop-plein de CO2 dans l'atmosphère.

La réussite de la conférence de Doha se lira aussi à l'aune des premières avancées faites en direction d'un accord mondial sur le climat dont le principe a également été inscrit l'an dernier dans l'accord de Durban (Afrique du Sud). Un groupe de travail a été mis en place. Il a trois ans (jusqu'en 2015) pour jeter les bases du futur traité censé entrer en vigueur en 2020.

Répartition des efforts
L'idée cette fois-ci est d'impliquer tout le monde y compris les États-Unis (qui n'ont jamais ratifié Kyoto), mais également les grands pays dits émergents que sont la Chine (désormais le plus gros émetteur mondial de GES), l'Inde, le Brésil… Le cadre juridique du traité et la répartition des efforts entre les États seront deux des grandes questions au cœur de la négociation. «Beaucoup de pays en voie de développement voudraient d'ores et déjà obtenir des engagements chiffrés de réduction de GES, mais à Doha ce n'est pas réaliste. Nous allons d'abord continuer de mobiliser», commente un négociateur européen. D'autant que cette négociation intervient dans un contexte économique mondial particulièrement difficile.

«La réduction des émissions offre des opportunités de croissance formidables. La transition vers une économie sobre en carbone a tout pour enclencher une phase de révolution industrielle de créativité et d'innovation qui contribuera fortement au développement des pays pauvres», martèle Nicholas Stern, désormais enseignant à la London School of Economics dans un livre (Deux économistes face aux enjeux climatiques) cosigné avec Roger Guesnerie, qui préside de son côté l'École d'économie de Paris.

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Re: [Climat] Conférence de Doha Décembre 2012

Message par energy_isere » 25 nov. 2012, 11:35

La conférence de Doha commence demain.
Climat : les signaux d'alerte partout au rouge

25 Nov 2012 Le Figaro

Réunis pour deux semaines à Doha (Qatar), 194 pays vont tenter de jeter les bases d'un nouvel accord mondial.

«Nous ne voulons pas que nos enfants vivent dans un pays menacé par le pouvoir destructeur d'une planète qui se réchauffe.» Cette petite phrase de Barack Obama prononcée lors de sa première conférence de presse après sa réélection a mis un peu de baume au cœur des milliers de participants à la 18e conférence sur le climat qui ouvre ses portes lundi pour deux semaines à Doha, au Qatar. «C'est comme la première pluie après une longue sécheresse», commentait un journaliste de Reuters. Cela faisait des mois en effet que le sujet du changement climatique n'avait plus été abordé par le président américain: la terrible sécheresse qui a sévi durant l'été sur une partie des États-Unis et, surtout, l'ouragan Sandy ont contribué à le réinstaller dans l'agenda américain. Ce petit regain d'intérêt sera-t-il suffisant pour redonner du souffle à la négociation internationale?

Au niveau mondial, les signaux d'alerte continuent d'arriver de toute part: Europe, Banque mondiale, Programme des Nations unies pour l'environnement, scientifiques… Tous tirent la sonnette d'alarme pour rappeler que si l'on ne réduit pas drastiquement les émissions de gaz à effet de serre (GES), comme le gaz carbonique (CO2) ou le méthane, la hausse des températures, déjà constatée à l'échelle de la planète, va s'aggraver. Au rythme actuel (voir graphique), il n'y a pratiquement aucune chance de limiter le réchauffement aux alentours de 2 °C comme s'y est engagée la communauté internationale lors du sommet de Copenhague en 2009. «Il est nécessaire d'apporter une réponse plus rapide au changement climatique et c'est possible», déclarait il y a quelques jours Christiana Figueres, la responsable des questions climatiques à l'ONU. La réalité semble plus morose.

Le premier dossier à traiter à Doha est la mise en route d'une deuxième période pour le protocole de Kyoto qui s'achève à la fin de cette année. Jusqu'à présent, cet accord est le seul instrument international juridiquement contraignant en matière de réduction d'émissions de GES dans lequel s'étaient engagés l'Union européenne et quelques grands pays industrialisés. Mais pour ce deuxième round, le Japon, le Canada et la Russie ont d'ores et déjà fait savoir qu'ils ne résigneraient pas. Seuls l'UE, l'Australie, la Suisse et la Norvège ont pour le moment répondu présent. L'engagement, dès lors, paraît relativement symbolique: ces pays en effet ne représentent qu'environ 15 % des émissions de GES au niveau mondial. Prolonger Kyoto reste néanmoins important pour montrer aux pays émergents et en voie de développement que les pays industrialisés continuent d'assumer la responsabilité historique qui leur incombe dans le trop-plein de CO2 dans l'atmosphère.

La réussite de la conférence de Doha se lira aussi à l'aune des premières avancées faites en direction d'un accord mondial sur le climat dont le principe a également été inscrit l'an dernier dans l'accord de Durban (Afrique du Sud). Un groupe de travail a été mis en place. Il a trois ans (jusqu'en 2015) pour jeter les bases du futur traité censé entrer en vigueur en 2020.

Répartition des efforts
L'idée cette fois-ci est d'impliquer tout le monde y compris les États-Unis (qui n'ont jamais ratifié Kyoto), mais également les grands pays dits émergents que sont la Chine (désormais le plus gros émetteur mondial de GES), l'Inde, le Brésil… Le cadre juridique du traité et la répartition des efforts entre les États seront deux des grandes questions au cœur de la négociation. «Beaucoup de pays en voie de développement voudraient d'ores et déjà obtenir des engagements chiffrés de réduction de GES, mais à Doha ce n'est pas réaliste. Nous allons d'abord continuer de mobiliser», commente un négociateur européen. D'autant que cette négociation intervient dans un contexte économique mondial particulièrement difficile.

«La réduction des émissions offre des opportunités de croissance formidables. La transition vers une économie sobre en carbone a tout pour enclencher une phase de révolution industrielle de créativité et d'innovation qui contribuera fortement au développement des pays pauvres», martèle Nicholas Stern, désormais enseignant à la London School of Economics dans un livre (Deux économistes face aux enjeux climatiques) cosigné avec Roger Guesnerie, qui préside de son côté l'École d'économie de Paris.

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Message par williams » 27 nov. 2012, 17:43

On peut voir que depuis 2000 l'emission du CO2 aurait malheureusement augmenté de 10 PPM. Pourtant la température n'a pas augmenté lors de cette dernière décennie où l'émission du CO2 a augmenté par rapport à la décennie 90 où à cette dernière on a eu un réchauffement de 0,2°C contrairement au 12 dernières années.

Etonnant si le CO2 est la cause principale du réchauffement de la Terre.

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Re: [Climat] Conférence de Doha Décembre 2012

Message par GillesH38 » 27 nov. 2012, 17:52

contraindre l'ensemble de la courbe du XXI siecle par ce qu'il se passe avant 2020, ça parait juste idiot non ?
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: [Climat] Conférence de Doha Décembre 2012

Message par energy_isere » 27 nov. 2012, 20:40

Le dégel du permafrost pourrait accentuer le réchauffement climatique

DOHA (Reuters) 26 Nov 2012

La fonte du pergélisol (permafrost en anglais), ces sols gelés quasiment en permanence dans les régions arctiques d'Amérique du Nord et de Sibérie, pourrait accentuer le réchauffement climatique et cette menace n'a pas encore été vraiment prise en compte dans les projections de hausse de température d'ici 2100, a mis en garde l'Onu mardi.

Dans un rapport rendu public lors de la conférence des Nations unies sur le changement climatique à Doha, le Programme de l'Onu pour l'environnement (PNUE) souligne qu'une accélération de la fonte du pergélisol libérerait dans l'atmosphère d'énormes quantités de dioxyde de carbone et de méthane stockées dans les sols parfois depuis des millénaires.

On estime que le pergélisol, qui couvre près d'un quart de l'hémisphère Nord, contient 1.700 milliards de tonnes de dioxyde de carbone, soit le double de la quantité actuellement présente dans l'atmosphère.

"Le pergélisol a commencé à fondre", a déclaré le responsable de cette étude, Kevin Schaefer, de l'Université du Colorado, lors d'une conférence de presse à Doha.

Or cette fonte signifie que les projections de l'Onu sur la hausse des températures d'ici 2100 "pourraient être trop basses", a-t-il ajouté.

Dans un rapport publié la semaine dernière, le PNUE a estimé que le rythme de l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre devrait entraîner une hausse des températures mondiales comprise entre 3° et 5° Celsius d'ici la fin du siècle.

Les experts de l'Onu jugent qu'une hausse supérieure à 2° provoquera des bouleversements climatiques tels que sécheresses, inondations ou encore élévation du niveau de la mer et que ces phénomènes provoqueront eux-mêmes des crises humanitaires et diplomatiques.

NOUVEAU TRAITÉ

Le rapport de la semaine dernière ne prend toutefois pas pleinement en compte les effets d'une fonte du pergélisol, souligne le PNUE, qui craint un cercle vicieux par lequel cette fonte aggraverait le réchauffement climatique qui alimenterait lui-même le dégel.

"Le pergélisol est l'une des clés pour l'avenir de la planète car il contient une quantité importante de matière organique gelée qui, une fois décongelée et libérée dans l'atmosphère, devrait amplifier le réchauffement actuel de la planète", prévient Achim Steiner, directeur exécutif du PNUE.

"L'impact potentiel de la fonte du pergélisol sur le climat, les écosystèmes et les infrastructures a été négligé pendant trop longtemps", ajoute-t-il.

Les représentants de près de 200 pays réunis à Doha sont censés entamer une réflexion sur la rédaction d'un nouveau traité international sur la limitation des émissions de gaz à effet de serre. Ce traité est censé être conclu en 2015 pour une entrée en vigueur en 2020.

Ces négociateurs "doivent prendre en compte ces émissions (liées à la fonte du pergélisol) ou nous risquons de pulvériser le seuil maximal de réchauffement de 2°", a dit Kevin Schaefer.
http://www.boursorama.com/actualites/le ... 33ccb22f12

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Re: [Climat] Conférence de Doha Décembre 2012

Message par GillesH38 » 28 nov. 2012, 07:27

c'est quoi le PNUE ? un laboratoire scientifique ? un concurrent du GIEC ? comment savent-ils ce qui va se passer pour le pergélisol mieux que les scientifiques ?
et où est ce que les experts de l'ONU ont montré qu'une hausse supérieure à 2°C provoquerait des crises humanitaires et diplomatiques ?
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: [Climat] Conférence de Doha Décembre 2012

Message par WizardOfLinn » 28 nov. 2012, 08:24

...
«La réduction des émissions offre des opportunités de croissance formidables. La transition vers une économie sobre en carbone a tout pour enclencher une phase de révolution industrielle de créativité et d'innovation qui contribuera fortement au développement des pays pauvres», martèle Nicholas Stern, désormais enseignant à la London School of Economics dans un livre (Deux économistes face aux enjeux climatiques) cosigné avec Roger Guesnerie, qui préside de son côté l'École d'économie de Paris.
...
Il y a dans les cartons 1200 projets de centrales au charbon dans le monde, surtout en Chine et en Inde, et pas des petites (puissance totale de 1400 GW).
On dirait plutôt que :
«L'augmentation des émissions offre des opportunités de croissance formidables. La transition vers une économie riche en carbone a tout pour enclencher une phase de révolution industrielle de créativité et d'innovation qui contribuera fortement au développement des pays pauvres»,

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Re: [Climat] Conférence de Doha Décembre 2012

Message par energy_isere » 28 nov. 2012, 09:50

GillesH38 a écrit :c'est quoi le PNUE ? un laboratoire scientifique ? un concurrent du GIEC ? comment savent-ils ce qui va se passer pour le pergélisol mieux que les scientifiques ?
et où est ce que les experts de l'ONU ont montré qu'une hausse supérieure à 2°C provoquerait des crises humanitaires et diplomatiques ?
En cherchant un peu ca doit pas étre difficile de trouver sur quelle études scientifiques externe ils se basent. :)

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Re: [Climat] Conférence de Doha Décembre 2012

Message par oleotax » 28 nov. 2012, 12:57

Ben oui , on va atteindre le tipping point; ça va être horrible , c'est pas moi qui le dit ; la cause , le méthane augmente; mais personne ne pense au gaz de schiste et aux mines de charbon à ciel presque ouvert (ukraine , chine etc)
Le pétrole était quand même une source d’énergie propre!

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Re: [Climat] Conférence de Doha Décembre 2012

Message par GillesH38 » 28 nov. 2012, 13:37

energy_isere a écrit :
GillesH38 a écrit :c'est quoi le PNUE ? un laboratoire scientifique ? un concurrent du GIEC ? comment savent-ils ce qui va se passer pour le pergélisol mieux que les scientifiques ?
et où est ce que les experts de l'ONU ont montré qu'une hausse supérieure à 2°C provoquerait des crises humanitaires et diplomatiques ?
En cherchant un peu ca doit pas étre difficile de trouver sur quelle études scientifiques externe ils se basent. :)
ah voui ben j'aimerais quand même bien savoir, parce que si la Banque Mondiale s'est plutot polarisée sur 4°C, c'est probablement parce que 2°C, ça devait pas être assez "chaud" ...
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Re: [Climat] Conférence de Doha Décembre 2012

Message par GillesH38 » 28 nov. 2012, 13:39

oleotax a écrit :Ben oui , on va atteindre le tipping point; ça va être horrible , c'est pas moi qui le dit ; la cause , le méthane augmente; mais personne ne pense au gaz de schiste et aux mines de charbon à ciel presque ouvert (ukraine , chine etc)
Le pétrole était quand même une source d’énergie propre!
c'est bizarre quand même, tous ces trucs qui dégazent de partout sans que ça se traduise par une accélération sur les courbes ...

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Re: [Climat] Conférence de Doha Décembre 2012

Message par oleotax » 28 nov. 2012, 19:23

Gilles, quand même , tu ne vas pas imiter les réchauffistes à mettre des graphiques avec des échelles qui cachent la vérité; tout augmente et c'est normal ; la vie c'est cela: cela transpire , cela fume , cela pète tout cela à base de gaz à effet de serre et pourtant la température stagne depuis 15 ans; allez comprendre quelquechose ](*,)

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