et comme ca ce prépare, il y des réunion préparatoires. Ici à Bangkock.
http://www.zegreenweb.com/sinformer/rep ... gkok,58786Reprise des négociations climatiques à Bangkok
03 Septembre 2012 Zegreenweb
La capitale thaïlandaise accueille jusqu’à la fin de la semaine une réunion préparatoire au sommet de Doha (Qatar), qui comme ses derniers prédécesseurs présage de tractations mouvementées…
Il s’est littéralement évaporé du débat politique avec l’aggravation de la crise économique, mais le réchauffement climatique n’en demeure pas moins une terrifiante réalité comme en ont témoigné, pour citer deux exemples récents, la sécheresse qui a frappé les États-Unis et l’accentuation de la fonte des glaces dans l’océan Arctique. La communauté internationale le sait, même si certains de ses membres éminents, exagérément attachés à la défense de leur pré carré et de leurs intérêts économiques à court terme, continuent de briller par leur inconséquence écologique : il faut agir. Vite. Faciliter l’accès à l’énergie durable aux pays dits du Sud, prendre des mesures fortes pour contenir la déforestation, en particulier en Amazonie, en Afrique noire et en Indonésie, et d’une façon générale réduire substantiellement les rejets de dioxyde de carbone.
Plus facile à dire qu’à faire vu les résultats décevants des derniers grands sommets internationaux sur le climat. De Copenhague (Danemark) fin 2009 à Rio de Janeiro (Brésil) au tout début de l’été, en passant par Cancun (Mexique) en décembre 2010 et Durban (Afrique du Sud) l’an passé, tous ont été synonymes d’avancées bien trop timides, les plus exigeants diront même d’échecs retentissants.
Dans ces conditions, rien ne justifie que populations et associations de protection de l’environnement attendent de la prochaine rencontre de Doha (Qatar), qui se tiendra du 26 novembre au 7 décembre prochains, qu’elle marque le coup d’envoi d’une révolution verte mondiale. Il reste que l’état de la planète est suffisamment déplorable pour que ladite rencontre soit préparée dans les meilleures conditions et, pourquoi pas, débouche sur des progrès (enfin) significatifs. Sur des engagements chiffrés et datés plutôt sur un énième catalogue de bonnes intentions…
Rassemblant les délégués des cent quatre-vingt-quinze parties de la CCNUCC (Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques), la réunion préparatoire à la dix-huitième Conférence des parties (COP 18) qui s’est ouverte jeudi à Bangkok (Thaïlande) et s’achèvera dimanche participe de cette logique. Elle consistera en effet à « négocier sur des points précis et cruciaux pour l’obtention d’un accord international ambitieux sur le climat », résume le ministère de l’Écologie sur son site Internet.
Et de spécifier les principaux sujets à l’ordre du jour de la conférence thaïlandaise, à savoir « relever l’ambition des objectifs déjà déclarés pour 2020, les règles de la seconde période d’engagement du Protocole de Kyoto, qui démarrera en 2013 et les financements à long terme des actions de déforestation évitée ». Un menu copieux, mais nettement moins que celui, gargantuesque, qui attend les participants au sommet de Doha, lesquels devront aussi négocier en ayant à l’esprit les grands périls auxquels doivent faire face les pays insulaires, dont certains pourraient être engloutis d’ici quelques années à peine. D’autant plus injustes qu’ils sont très loin d’être les premiers pollueurs de la planète, leurs malheurs n’ont jusqu’ici pas ému outre mesure les principales puissances diplomatiques.
Déléguée de l’île de Nauru, un petit État insulaire d’Océanie qui risque fort de ne pas survivre à l’inéluctable montée des eaux, Marlene Moses en sait quelque chose. Citée par nos confrères de l’AFP, il ne lui a pas non plus échappé que la rencontre de Bangkok s’est ouverte « après le typhon meurtrier en Corée du sud et l’ouragan qui a frappé la Nouvelle-Orléans pour le septième anniversaire de Katrina », « de puissants rappels de la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre » et , a-t-elle estimé.
« Les perspectives de développement, la viabilité et la survie » de certains pays sont en jeu, a-t-elle également rappelé. Certainement sans se faire beaucoup d’illusions elle non plus…