Conséquences de l'exploitation des sables bitumeux au Canada
Modérateurs : Rod, Modérateurs
-
- Kérogène
- Messages : 14
- Inscription : 12 juil. 2005, 21:59
- Localisation : Les Herbiers ( Vendée )
Conséquences de l'exploitation des sables bitumeux au Canada
Si vous n'êtes pas encore convaincu des méfaits de l'exploitation des sables bitumeux, allez donc voir ce lien
http://www.notre-planete.info/actualite ... Canada.php
http://www.notre-planete.info/actualite ... Canada.php
- GillesH38
- Hydrogène
- Messages : 30055
- Inscription : 10 sept. 2005, 17:07
- Localisation : Berceau de la Houille Blanche !
- Contact :
-
- Brut léger
- Messages : 423
- Inscription : 01 déc. 2005, 00:53
- Localisation : Lyon
Il y a quelques mois, un de mes anciens clients est rentré de cette région et m'a raconté la KATA !
Il a travaillé dans le reboisement des zones après exploitation, vaste utopie !
Sans parler des dégâts sur la forêt primaire littéralement massacrée.
Comme on dit :
Du pétrole, ya a tout plein partout !
+ + + + +
Dans un autre style, les petits Pékinois ont subis la plus forte tempête de sable.
Le désert de Gobie est à 80 km des porte de Pékin, il avance et on arrive pas à l'arrêter.
Cause invoquée :
Développement monstrueux de l'automobile.
On va regretter le pousse-pousse pour les J.O.2008.
Il a travaillé dans le reboisement des zones après exploitation, vaste utopie !
Sans parler des dégâts sur la forêt primaire littéralement massacrée.
Comme on dit :
Du pétrole, ya a tout plein partout !
+ + + + +
Dans un autre style, les petits Pékinois ont subis la plus forte tempête de sable.
Le désert de Gobie est à 80 km des porte de Pékin, il avance et on arrive pas à l'arrêter.
Cause invoquée :
Développement monstrueux de l'automobile.
On va regretter le pousse-pousse pour les J.O.2008.

- greenchris
- Gaz naturel
- Messages : 1231
- Inscription : 02 août 2005, 12:00
- Localisation : 91 Essonne
- Contact :
L'environnement ne se dégrade pas
L'environnement ne se dégrade pas
L'environnement ne se dégrade pas
L'environnement ne se dégrade pas

L'environnement ne se dégrade pas
L'environnement ne se dégrade pas
L'environnement ne se dégrade pas



Le charbon et le gaz prendront sa place (temporairement).
Dans l'ordre, Sobriété, Efficacité et enfin Renouvelables (negawatt).
Attention aux utopies techniques (Global Chance)
Dans l'ordre, Sobriété, Efficacité et enfin Renouvelables (negawatt).
Attention aux utopies techniques (Global Chance)
Dès qu'on commence à avoir quelques notions concernant les forêts, on se rend compte de la difficulté et de l'illusion de reboiser. Une forêt naturelle est composée de dizaines d'essences différentes, dans des proportions variables, qui on su trouver un équilibre au fil des millénaires, et la capacité de résister aux aléas climatiques.
On replante avec une ou deux essences, des forêts qui seront incapables de survivre à la moindre sécheresse, à la richesse écologique limitée, juste pour qu'il y ait quelque chose sur le sol. Sol qui ne retrouvera jamais sa richesse initiale, qui s'érodera.
On replante avec une ou deux essences, des forêts qui seront incapables de survivre à la moindre sécheresse, à la richesse écologique limitée, juste pour qu'il y ait quelque chose sur le sol. Sol qui ne retrouvera jamais sa richesse initiale, qui s'érodera.
-
- Gaz naturel
- Messages : 869
- Inscription : 23 mars 2005, 17:17
- Localisation : Neuchatel (Suisse)
-
- Brut léger
- Messages : 423
- Inscription : 01 déc. 2005, 00:53
- Localisation : Lyon
Il fallait voir la tronche des arbres que les chinois ont essayé de planter pour arrêter le sésert de Goby !On replante avec une ou deux essences, des forêts qui seront incapables de survivre à la moindre sécheresse, à la richesse écologique limitée, juste pour qu'il y ait quelque chose sur le sol. Sol qui ne retrouvera jamais sa richesse initiale, qui s'érodera.
Ils ont eux-même constaté leur allure minable !
Les Algériens ont essayé de faire la même chose il y a plus de 15 ans, mais j'ai pas d'infos sur les résultats obtenus.
Les israéliens n'ont-ils pas des réalisations de ce type ?
La diversité de la forêt se réalise par la suite naturellement.
Les plantations se font au départ avec des éléments robustes, ayant une grande facilité d'adaptation au milieu et pouvant être préparés en grande quantité dans des pépinières.
Heureusement ! Les bébètes n'y sont pour rien !La vie sur terre survivra a l'homme...

-
- Hydrogène
- Messages : 6428
- Inscription : 21 nov. 2005, 17:42
- Localisation : versailles
Il ya un autre fil dans Energie sur les sables bitumeux qui fait doublon , Pas grave .. J'ai fait un résumé d'une séance au Senat de l'Alberta. En gros le pétrolier de service parle beaucoup de minimiser l'impact écologique :
http://www.oleocene.org/phpBB2/viewtopi ... 9326#49326
Une conséquence indirecte :
1 Mb/j produit et vendu 60$ (euh ... 70$) prix de revient 20$. Bénéf 30-40 M$/jour.
Les habitants de l'Alberta voient les dollars leur tomber dessus. Du coup, leur fiscalité devient des plus attrayantes. Seulement, les problèmes écologiques dues à l'exploitation sont énormes. La solution ? Limiter les dégats écologiques et surtout ne pas augmenter la production. La manne financière actuelle suffisant largement à leurs besoins.
Olivier Appert, directeur de l'IFP, n'est pas du tout d'accord. Avec sa calculette il sort ceci (en fait j'imagine !):
Réserves immédiatemment exploitables 185 Gb. En 20 ans cela fait 185 000 / (20 * 365) = 25 Mb/j. A peu près ce qui va manquer pour couvrir la demande de 110 Mb/j en 2020 !
Et puis les réserves ultimes sont au moins de 1000 Gb. Donc, en doublant la production à 50 Mb/j on en a pour plus de 50 ans ! Idem pour l'Orénoque au Vénézuela. Et autant en Sibérie !
Olivier Appert vous le répète, pas de peakoil en vue.
Oui mais, les habitants de l'Alberta vont plutot produire 1 Mb/j pendant 500 ans avec leurs 185 Gb . Certains pensent même plutot réduire de moitié quand le pétrole aura doublé pour garantir les même rentrées financières et diminuer la pression écologique.
Un scandale, une hooooonte ! Prochaine étape : Olivier Appert va mettre au pas ces put... d'habitants de l'Alberta avec l'aide de ... mais qui est donc le grand méchant loup juste au Sud de l'Alberta ? Non mais enfin !
http://www.oleocene.org/phpBB2/viewtopi ... 9326#49326
Une conséquence indirecte :
1 Mb/j produit et vendu 60$ (euh ... 70$) prix de revient 20$. Bénéf 30-40 M$/jour.
Les habitants de l'Alberta voient les dollars leur tomber dessus. Du coup, leur fiscalité devient des plus attrayantes. Seulement, les problèmes écologiques dues à l'exploitation sont énormes. La solution ? Limiter les dégats écologiques et surtout ne pas augmenter la production. La manne financière actuelle suffisant largement à leurs besoins.
Olivier Appert, directeur de l'IFP, n'est pas du tout d'accord. Avec sa calculette il sort ceci (en fait j'imagine !):
Réserves immédiatemment exploitables 185 Gb. En 20 ans cela fait 185 000 / (20 * 365) = 25 Mb/j. A peu près ce qui va manquer pour couvrir la demande de 110 Mb/j en 2020 !
Et puis les réserves ultimes sont au moins de 1000 Gb. Donc, en doublant la production à 50 Mb/j on en a pour plus de 50 ans ! Idem pour l'Orénoque au Vénézuela. Et autant en Sibérie !
Olivier Appert vous le répète, pas de peakoil en vue.
Oui mais, les habitants de l'Alberta vont plutot produire 1 Mb/j pendant 500 ans avec leurs 185 Gb . Certains pensent même plutot réduire de moitié quand le pétrole aura doublé pour garantir les même rentrées financières et diminuer la pression écologique.
Un scandale, une hooooonte ! Prochaine étape : Olivier Appert va mettre au pas ces put... d'habitants de l'Alberta avec l'aide de ... mais qui est donc le grand méchant loup juste au Sud de l'Alberta ? Non mais enfin !
-
- Gaz naturel
- Messages : 869
- Inscription : 23 mars 2005, 17:17
- Localisation : Neuchatel (Suisse)
-
- Hydrogène
- Messages : 6428
- Inscription : 21 nov. 2005, 17:42
- Localisation : versailles
Il me semble qu'il ya confusion (déjà vu dans l'autre fil, dommage d'en ouvrir un autre pour répéter) entre cout marginal, investissement initial et amortissement.
Je reprends :
rapport du Senat de l'Alberta
Délibérations du comité sénatorial permanent de l'Énergie
petit extrait :
Ma première question porte sur le coût de production du baril de pétrole. Y a-t-il une différence entre les coûts d'exploitation à ciel ouvert et les coûts de forage? Quel est le coût actuel?
M. Zahary : J'utiliserai des chiffres ronds pour l'exploitation à ciel ouvert. Aujourd'hui, les coûts d'exploitation d'une extraction à ciel ouvert, je parle des opérations de Syncrude ou de Suncor, se situent entre 17 et 20 $ le baril.
Pour ce qui est d'un projet in situ, où l'on utilise la chaleur du sol, le baril est environ de 8 $ en chiffre rond.
La différence, c'est que le pétrole des projets in situ est de qualité inférieure. La qualité du pétrole de 17 à 20 $ de Syncrude ou Suncor est meilleure, il y a donc un bénéfice de 4 à 6 $. C'est un peu comme si l'on comparaît des pommes et des oranges. Le pétrole de 8 $ est de qualité inférieure et se vend à rabais.
Les redevances, les impôts, les frais généraux et administratifs et les coûts en capital pour développer ces ressources ne sont pas inclus.
En simplifiant, il parle du cout marginal d'extraction. Le "bénéfice" une fois impots, frais et taxes déduits servant à rembourser le capital. Une fois celui-ci remboursé, c'est le jackpot !
Maintenant tu dois faire reference à cet article de Shell Canada :
point sur les activités et les plans d'expansion des Sables bitumineux
extrait :
Shell estime pour l'heure que le coût du premier projet d'expansion, qui comprend l'infrastructure commune pour les projets ultérieurs, pourrait s'élever à quelque 200 $ par baril de production annuelle. Les projets d'expansion ultérieurs utiliseront cette infrastructure déjà établie, ce qui réduira le montant des dépenses en immobilisations prévues.
200$ représente le cout initial d'investissement.
Par exemple 100 000 b/j donne 36 500 000 barils/an.
cout initial d'investissement 200$ * 36 500 000 = 7.3 G$
Marge brute par année de production
(prix de vente - cout marginal extraction) * production
en prenant 25$ pour tenir compte des frais, impots :
(60 - 25) * 36 500 000 = 1.3 G$
l'investissement initial est remboursé en 6 ans. Tous les investisseurs se précipitent avec ce ratio ...
Je reprends :
rapport du Senat de l'Alberta
Délibérations du comité sénatorial permanent de l'Énergie
petit extrait :
Ma première question porte sur le coût de production du baril de pétrole. Y a-t-il une différence entre les coûts d'exploitation à ciel ouvert et les coûts de forage? Quel est le coût actuel?
M. Zahary : J'utiliserai des chiffres ronds pour l'exploitation à ciel ouvert. Aujourd'hui, les coûts d'exploitation d'une extraction à ciel ouvert, je parle des opérations de Syncrude ou de Suncor, se situent entre 17 et 20 $ le baril.
Pour ce qui est d'un projet in situ, où l'on utilise la chaleur du sol, le baril est environ de 8 $ en chiffre rond.
La différence, c'est que le pétrole des projets in situ est de qualité inférieure. La qualité du pétrole de 17 à 20 $ de Syncrude ou Suncor est meilleure, il y a donc un bénéfice de 4 à 6 $. C'est un peu comme si l'on comparaît des pommes et des oranges. Le pétrole de 8 $ est de qualité inférieure et se vend à rabais.
Les redevances, les impôts, les frais généraux et administratifs et les coûts en capital pour développer ces ressources ne sont pas inclus.
En simplifiant, il parle du cout marginal d'extraction. Le "bénéfice" une fois impots, frais et taxes déduits servant à rembourser le capital. Une fois celui-ci remboursé, c'est le jackpot !
Maintenant tu dois faire reference à cet article de Shell Canada :
point sur les activités et les plans d'expansion des Sables bitumineux
extrait :
Shell estime pour l'heure que le coût du premier projet d'expansion, qui comprend l'infrastructure commune pour les projets ultérieurs, pourrait s'élever à quelque 200 $ par baril de production annuelle. Les projets d'expansion ultérieurs utiliseront cette infrastructure déjà établie, ce qui réduira le montant des dépenses en immobilisations prévues.
200$ représente le cout initial d'investissement.
Par exemple 100 000 b/j donne 36 500 000 barils/an.
cout initial d'investissement 200$ * 36 500 000 = 7.3 G$
Marge brute par année de production
(prix de vente - cout marginal extraction) * production
en prenant 25$ pour tenir compte des frais, impots :
(60 - 25) * 36 500 000 = 1.3 G$
l'investissement initial est remboursé en 6 ans. Tous les investisseurs se précipitent avec ce ratio ...
- GillesH38
- Hydrogène
- Messages : 30055
- Inscription : 10 sept. 2005, 17:07
- Localisation : Berceau de la Houille Blanche !
- Contact :
Mais le cout dépend de petits détails comme les constructions de ces énormes trucks, le caoutchouc pour les pneus, les réserves en eau pratiquement saturées...aucune chance qu'ils restent à ce niveau là dans les années qui viennent, ni qu'on puisse extrapoler la production par un facteur 20 sans changement du prix de revient !
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".
-
- Hydrogène
- Messages : 6428
- Inscription : 21 nov. 2005, 17:42
- Localisation : versailles
- GillesH38
- Hydrogène
- Messages : 30055
- Inscription : 10 sept. 2005, 17:07
- Localisation : Berceau de la Houille Blanche !
- Contact :
Un article récent du New York Times sur lapénurie des énormes pneusnécessaires au trucks utilisés par les mines, en particulier des schistes bitumineux. Ca confirme la quasi-impossibilité d'accroitre énormément la production actuelle (même problème pour l'eau).
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".