L' anthropocène

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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Re: L' anthropocène

Message par ni chaud ni froid » 01 sept. 2016, 21:36

En l'occurence je trouve les arguments pas débiles : modification de la biosphere, strates radioactives, microplastiques dans les sédiments marins...

Est-ce si idiot d'évoquer une série d'évenement marquant la géologie même de la planète ?
lock-out pending...

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Re: L' anthropocène

Message par energy_isere » 09 sept. 2016, 20:04

En vingt ans, la terre a perdu 10% de son espace sauvage

 le 09 septembre 2016

Les superficies perdues, où la nature était reine, représentaient deux fois la taille de l'Alaska et la moitié de l'Amazonie, selon une étude internationale.


Un dixième de l'étendue des écosystèmes sauvages de la planète ont disparu ces vingt dernières années, se sont alarmés des scientifiques dans un rapport publié au congrès de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui se tient cette semaine à Honolulu.

Deux fois l'Alaska.
Ces chercheurs plaident avec force pour des politiques internationales de protection des espaces naturels, jugés essentiels à la biodiversité et pour minimiser les effets néfastes du changement climatique. Ces superficies perdues où la nature était reine représentent ensemble deux fois la taille de l'Alaska et la moitié de l'Amazonie, précisent-ils. Cette recherche est également publiée dans la revue scientifique Current Biology.

"Un rôle essentiel".
"Les espaces sauvages, qui sont importants pour la planète, sont complètement ignorés dans les politiques environnementales", déplore James Watson de l'université de Queensland en Australie et membre de la Wildlife Conservation Society à New York. "Pourtant, fait-il valoir, ces espaces sont des sanctuaires de la biodiversité menacée et jouent un rôle essentiel pour réguler les climats régionaux et assurer l'existence de nombreuses communautés comptant parmi les plus marginalisées politiquement et économiquement", dans le monde.


Inverser la tendance.

"Sans mesures de protection de ces étendues naturelles, elles seront dévastées par les développements immobiliers et industriels sauvages", met en garde le professeur d'écologie. Il estime que le monde "dispose probablement d'une à deux décennies pour inverser ce phénomène" et préserver les espaces sauvages restants, insistant sur la nécessité pour la communauté internationale d'agir de concert. Ces experts relèvent que la plupart des politiques environnementales actuelles se concentrent sur la perte des espèces mais s'intéressent moins à la disparition à grande échelle d'écosystèmes entiers, surtout dans des espaces sauvages relativement peu étudiés.

3,3 millions de km2 disparus.
Pour combler cette lacune, ces scientifiques ont cartographié et répertorié les étendues sauvages autour du globe. Ils définissent l'état sauvage comme des zones biologiquement et écologiquement intactes, sans perturbations humaines notables. Les auteurs ont comparé cette carte à une précédente carte établie selon les mêmes méthodes au début des années 1990. Cela montre que 30,1 millions de km2, soit environ 20% de la superficie des sols terrestres, demeurent à l'état sauvage. La majorité de ces espaces encore préservés se trouvent en Amérique du Nord et le nord de l'Asie et du continent africain ainsi qu'en Australie. La comparaison des deux cartes révèle que 3,3 millions de km2, soit près de 10% des étendues sauvages, ont disparu depuis environ vingt ans.
http://www.europe1.fr/sciences/en-vingt ... ge-2842510

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Re: L' anthropocène

Message par energy_isere » 18 sept. 2016, 12:42

Initiative verte: la Suisse a rendez-vous avec l’Anthropocène
L’initiative «verte» prend implicitement acte de l’avènement de l’Anthropocène, ce temps géologique qui en deux siècles a altéré pour l’éternité ou presque le système Terre, estime Grégoire Gonin, historien


13 septembre 2016

Une votation historique au sens littéral attend le corps électoral helvétique le 25 septembre. L’initiative «verte» prend implicitement acte de l’avènement de l’Anthropocène, ce temps géologique devenu commensurable au temps de l’agir humain, qui en deux siècles a altéré pour l’éternité ou presque le système Terre. Récemment mis à jour, l’éblouissant ouvrage de Christophe Bonneuil et Jean-Baptiste Fressoz, L’événement Anthropocène, propose une histoire sociale et politique de l’environnement, et impose son indispensable épaisseur réflexive au texte soumis au vote.

C’est au XVIIIe siècle que la réflexion commence

Contrairement à la pensée dominante, c’est dès le XVIIIe siècle et l’émergence de l’industrialisation, et non à partir des années 1970 et le Club de Rome, qu’un regard critique s’est développé face aux mutations technologiques et à l’interaction entre nature et société. Si le libéralisme économique a pu s’imposer au siècle suivant, c’est parce qu’une «grande alliance verte» n’a pu voir le jour, car trop disparate (intellectuels romantiques, ouvriers et artisans opposés au machinisme, villageois défendant l’autonomie communale, révolutionnaires utopistes). En invisibilisant les dégâts du «progrès», l’idéologie anglo-saxonne n’a fait que retarder une prise de conscience qui désormais, telle une bombe environnementale à retardement, menace toute la planète. En quelque sorte, la volonté affichée par les initiants de revenir à l’équilibre «naturel» (une empreinte écologique d’une planète) efface deux siècles d’imposture scientifique, et, prêchant la culture du suffisant, met fin à la démesure d’un train de vie occidental mené à crédit sur les ressources du Sud.

La Grande-Bretagne, un «parasite suceur de sang»

Dès 1745, l’économiste britannique Malachy Postlethwayt décrit l’Empire comme une «superstructure magnifique, faite de commerce américain, de puissance navale et reposant sur des fondations africaines»: libre-échangisme et mondialisation (force de travail négrière, coton nord-américain) en sont les ressorts, bien loin de la seule invention technique (la machine à vapeur). «Que ferons-nous quand les mines […] auront été épuisées?» s’interroge en 1754 l’écrivain Edward Moore. L’économiste Jean-Baptiste Say constate en 1828 qu’«heureusement que la nature a mis en réserve longtemps avant la formation de l’homme d’immenses provisions de combustibles […] comme si elle avait prévu que l’homme […] détruirait plus de matière à brûler qu’elle n’en pourrait reproduire». En 1862, le chimiste allemand Justus von Liebig dit de la Grande-Bretagne, tel un parasite, qu’elle suce le meilleur sang du monde. Dans Erewhon (1872), le romancier Samuel Butler (1872) met en scène une guerre civile entre partisans et opposants de l’industrie de masse. «Avons-nous le droit d’accaparer la Terre pour nous seuls et de détruire à notre profit, et au détriment des générations à venir, tout ce qu’elle a produit de plus beau […] par l’élaboration de plus de 50 millions d’années?» demande en 1912 le zoologiste français Edmond Perrier.

Historiens et politiques obligés à une lecture écologique des «révolutions»

En 2016, les faits sont pourtant là: multiplication par 50 de la consommation d’énergie entre 1800 et 2000, effondrement de la biodiversité (la «sixième extinction»), le rejet exponentiel de méthane, de protoxyde d’azote et de CO2 dans l’atmosphère oblige historiens et politiciens à une lecture des coûts écologiques des «révolutions» industrielles, longtemps abordées sous l’angle de la fascination technique et de l’augmentation de la productivité. Toutefois, les Indiens Yanomanis, qui exploitent la forêt amazonienne, ou le Kenyan moyen qui consomme 32 fois moins d’énergie qu’un Nord-Américain, doivent-ils se sentir responsables des statistiques d’ensemble?

La focalisation sur l’innovation technique «moderne», négligeant les rapports de force entre secteurs politico-économiques antagonistes, occulte notamment qu’à la fin du XIXe siècle 6 millions d’éoliennes à rotor tournaient dans le Midwest, ou qu’en 1950 encore 80% de l’énergie californienne provenaient du solaire. Le triomphe du pétrole sur le charbon, après 1945, s’explique en large partie parce que, plus intensif en capital qu’en travail, reposant sur des métiers dispersés géographiquement, l’or noir permet de briser la solidarité et les grèves des mineurs, qui vivent dans la promiscuité de conditions.

Le cynisme publicitaire et son gâchis

L’apparition successive de la marque, au début du XXe siècle, puis de la vente à crédit et à correspondance, le développement des supermarchés puis des self-services contribue à l’émergence d’un marché de masse. Un système que l’obsolescence programmée, dénoncée dès 1925 par Stuart Chase et sa Tragédie du gaspillage, et le cynisme publicitaire et son gâchis (Vance Packard, The Hidden Persuaders, 1957), propre aux Trente «Glorieuses» (pollueuses, plutôt), ne vont qu’amplifier. Quant au PIB, il fait dès son invention l’objet de critiques farouches, dès lors que ne sont pas défalqués les «coûts de civilisation», telle la pollution. Le succès de la Pax americana croissanciste, et ses conséquences écologiques dramatiques pour la périphérie, ainsi que le keynésianisme de la guerre froide donnent un sens moral au consumérisme, «en le reliant à la prospérité nationale […], à la compétition avec l’URSS et […] à la défense de la liberté», selon Bonneuil et Fressoz. Dans La guerre du nylon (1951), David Riesman narre l’initiative d’un colonel US bombardant les rouges de cigarettes et de collants, pour les convaincre d’embrasser le capitalisme. Moscou réplique avec du caviar et des manteaux de fourrure…

Ramuz et son «paysan et la machine»

Dans un texte extraordinaire de 1942, «Le paysan et la machine», Ramuz louait l’attitude ancestrale des agriculteurs vis-à-vis d’une terre nourricière qu’ils considéraient encore avec respect. C’était avant l’agrochimie industrielle. Que des élus suisses actuels vitupèrent contre l’inanité d’une initiative menée au seul échelon suisse disqualifie le sens même et la noblesse de l’action politique. Ce n’est que parce que change le pensable que se modifient les possibles. Si on avait écouté leurs homologues français ou britanniques conservateurs par le passé, on débattrait encore de l’abolition de la traite négrière. La démocratie suisse vaut mieux que cela.
https://www.letemps.ch/opinions/2016/09 ... thropocene

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Re: L' anthropocène

Message par energy_isere » 31 oct. 2016, 21:04

"Avant le déluge". DiCaprio met gratuitement en ligne son documentaire

le 31/10/2016 Ouest-France avec agence

Image
Fisher Stevens, le réalisateur de "Avant le déluge", et l'acteur Leonardo DiCaprio. | EPA / MAXPPP

Leonardo DiCaprio a mis en ligne le documentaire « Avant le déluge ». L'acteur américain a sillonné la planète pendant trois ans pour rencontrer des scientifiques, décideurs politiques ou leaders d'opinion à la recherche de solutions contre le réchauffement climatique. Le documentaire est disponible gratuitement jusqu'au 5 novembre.

Leonardo DiCaprio fait partie des acteurs hollywoodiens engagés dans la cause environnementale. Après avoir été présenté dans plusieurs festivals, le documentaire « Avant le déluge », produit par l'acteur américain et le réalisateur Martin Scorsese vient d'être mis gratuitement en ligne.

Disponible gratuitement jusqu'au 5 novembre, en 45 langues


Il est disponible jusqu'au 5 novembre sur les comptes YouTube et Dailymotion de la chaîne National Geographic et disponible en 45 langues, rapporte RTL. Réalisé par Fisher Stevens, il met en scène Leonardo Dicaprio partant enquêter aux quatre coins du monde à la recherche de solutions contre le réchauffement climatique. L'acteur rencontre des scientifiques, des chefs d'État ou des leaders d'opinion : Barack Obama, Ban Ki-moon ou le Pape François font partie de ses interlocuteurs.

Le comédien, qui a présenté son « voyage incroyable de 3 ans » dans une salle parisienne, en a profité pour annoncer qu'il comptait dépoussiérer la série animée américaine Capitaine Planète, diffusée dans les années 1990. Il travaille en effet à la production d'une nouvelle version du défenseur de la planète.
http://www.ouest-france.fr/environnemen ... re-4587348
........
A l'image de "Demain", le film de Mélanie Laurent et de Cyril Dion sorti en 2015, "Avant le déluge" souhaite faire évoluer les mentalités.

Pour les besoins de ce documentaire, Leonardo DiCaprio est allé à la rencontre de personnalités comme Barack Obama, Ban Ki-Moon, le pape François ou le secrétaire d'Etat américain John Kerry. On le voit aussi interroger des scientifiques de renom, des chercheurs de la NASA et des militants écologistes.
......
http://lifestyle.boursorama.com/article ... io_a5133/1

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Re: L' anthropocène

Message par energy_isere » 14 nov. 2017, 10:13

Avertissement de plus de 15.000 scientifiques face à la dégradation de la planète

13 novembre 2017

Vingt-cinq ans après une première mise en garde, des scientifiques de 184 pays lancent lundi un avertissement face aux risques encourus par la planète.

Vingt-cinq ans après une première mise en garde d'une majorité de lauréats du prix Nobel, plus de 15.000 scientifiques de 184 pays lancent, dans une déclaration publiée lundi, un avertissement face aux risques de déstabilisation de la planète faute d'actions pour préserver l'environnement et les écosystèmes. En 1992, l'ONG "Union of Concerned Scientists" avec plus de 1.700 co-signataires, avait émis "L'avertissement des scientifiques du monde à l'humanité" dans lequel ils argumentaient que l'impact des activités de l'homme sur la nature allaient probablement aboutir "à de grandes souffrances humaines" et à "mutiler la planète de manière irrémédiable".

Pas d'évolution depuis 1992. Un quart de siècle plus tard, ces scientifiques revisitent la mise en garde initiale dans une tribune qu'ils qualifient de "deuxième avertissement". Disponibilité de l'eau potable, déforestation, baisse du nombre de mammifères, émissions de gaz à effet de serre: tous ces voyants sont dans le rouge et les réponses depuis 1992 sont décevantes, à l'exception des mesures internationales prises pour stabiliser la couche d'ozone dans la stratosphère, concluent ces scientifiques dont l'appel parait dans la revue BioScience.

"Bientôt, il sera trop tard pour inverser cette tendances dangereuse". "L'humanité ne fait pas ce qui devrait être entrepris de manière urgente pour sauvegarder la biosphère menacée", jugent les auteurs de cette déclaration. "Dans ce document, nous avons examiné l'évolution de la situation des deux dernières décennies et évalué les réponses humaines en analysant les données officielles existantes", explique Thomas Newsom, professeur à l'Université Deakin en Australie, co-auteur de la déclaration. "Bientôt, il sera trop tard pour inverser cette tendances dangereuse", insiste-t-il.

La quantité d'eau potable dans le monde a diminué de 26 %. Ces scientifiques estiment que la vaste majorité des menaces précédemment identifiées subsistent et que "la plupart s'aggravent", mais qu'il est encore possible d'inverser ces tendances pour permettre aux écosystèmes de retrouver leur durabilité. Depuis 25 ans, la quantité d'eau potable disponible dans le monde par personne a diminué de 26% et le nombre des zones mortes dans les océans a augmenté de 75%.

Les scientifiques pointent une réduction de 29 % des mammifères. L'appel cite également la perte de près de 120,4 millions d'hectares de forêts converties pour la plus grande partie en terres agricoles et un net accroissement des émissions de dioxyde de carbone (CO2) et des températures moyennes du globe. Ces scientifiques pointent aussi l'augmentation de 35% de la population mondiale et une réduction de 29% du nombre de mammifères, de reptiles, d'amphibiens, d'oiseaux et de poissons.

Renforcer les lois contre le braconnage. Parmi les mesures recommandées, les auteurs de l'appel suggèrent la création d'un plus grand nombre de réserves naturelles terrestres et marines et un renforcement des lois contre le braconnage et des restrictions plus sévères du commerce des produits de la vie sauvage. Pour freiner la croissance démographique dans les pays en développement, ils préconisent une plus grande généralisation du planning familial et des programmes d'éducation des femmes. Ces scientifiques plaident aussi pour des mesures encourageant un régime alimentaire plus à base de plantes et l'adoption à grande échelle des énergies renouvelables et d'autres technologies vertes.
http://www.europe1.fr/sciences/avertiss ... te-3491528

Dans l'article de Europe1 il y avait une pub Audi pour des véhicules à moteur thermique. ..... pof pof pof.

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Re: L' anthropocène

Message par kercoz » 14 nov. 2017, 17:37

Colloque touchant à ce thème. Plein de gens intéressant : Descola , Latour ( décevant à mon gout), ...
http://www.college-de-france.fr/site/co ... 7-2018.htm
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Re: L' anthropocène

Message par energy_isere » 17 nov. 2017, 22:15

Je reproduis ici le texte en entier trouvé sur le site econologie.

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https://www.econologie.com/forums/chang ... ml#p328720

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Re: L' anthropocène

Message par mobar » 24 mars 2021, 23:18

L’anthropocène le mal nommé devrait s'appeler le capitalocène
C'est le capitalisme qui détruit les écosystème, pollue la planète, fait se suicider des agriculteurs, policiers, forestiers ...

Les hommes en tant que tels ne sont dangereux pour leur environnement, la planète et leurs semblables que parce qu'il ont adhéré au capitalisme débridé

Lordon Théry : https://www.youtube.com/watch?v=sBLwC6BQX-s
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: L' anthropocène

Message par GillesH38 » 25 mars 2021, 06:29

mobar a écrit :
24 mars 2021, 23:18
L’anthropocène le mal nommé devrait s'appeler le capitalocène
C'est le capitalisme qui détruit les écosystème, pollue la planète, fait se suicider des agriculteurs, policiers, forestiers ...
bah le système soviétique était bien plus polluant pour un confort de vie général bien moindre ...
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: L' anthropocène

Message par mobar » 25 mars 2021, 10:32

Le systeme sovietique a disparu, il ne fera pas de nouveau degats, le capitalisme lui est en pleine forme et il est en passe de gagner la bataille de la destruction de l’ecosysteme

Ca a tout l’air de te rejouir, #-o
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: L' anthropocène

Message par GillesH38 » 25 mars 2021, 11:07

mobar a écrit :
25 mars 2021, 10:32
Le systeme sovietique a disparu, il ne fera pas de nouveau degats, le capitalisme lui est en pleine forme et il est en passe de gagner la bataille de la destruction de l’ecosysteme

Ca a tout l’air de te rejouir, #-o
où tu as vu que ça me réjouissait? j'ai juste dit que les systèmes non capitalistes étaient au moins aussi efficace pour détruire l'environnement , et souvent plus. Le problème n'est pas le capitalisme qui est juste un système économique et financier, mais le mode de vie industriel. Mais effectivement le capitalisme s'est finalement avéré le plus efficace pour développer ce système industriel.
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Re: L' anthropocène

Message par batista » 25 mars 2021, 12:26

Le communisme de l'union soviétique peut aussi être considéré comme un capitalisme. Un capitalisme d'Etat où les capitaux sont détenu par l'administration publique, à la différence d'un capitalisme ultra-libéral, voir libertarien où les capitaux sont détenus par n'importe quel individu. Il y a aussi tout les systèmes intermédiaires comme en France où l'Etat détient une part de grandes entreprises privés.
Finalement le communisme peut être capitaliste ou pas et le capitalisme peut être communiste ou pas.

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Re: L' anthropocène

Message par GillesH38 » 25 mars 2021, 13:30

batista a écrit :
25 mars 2021, 12:26
Le communisme de l'union soviétique peut aussi être considéré comme un capitalisme.
du coup si tu considères que c'est aussi un capitalisme, tu as un exemple de société industrielle non capitaliste ?

parce que pour construire des infrastructures, usines, centrales électriques, routes, etc ... va falloir m'expliquer comment faire sans réunir des capitaux, privés ou publics.
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: L' anthropocène

Message par kercoz » 25 mars 2021, 14:15

GillesH38 a écrit :
25 mars 2021, 13:30
batista a écrit :
25 mars 2021, 12:26
Le communisme de l'union soviétique peut aussi être considéré comme un capitalisme.
du coup si tu considères que c'est aussi un capitalisme, tu as un exemple de société industrielle non capitaliste ?
Le dualisme que l' on pose habituellement en tant que modèle: Capitalismes / socialismes n'est pas un vrai dualisme. Le vrai dualisme serait : modèle productivisme-consumérisme / modèle non productiviste.
Capitalisme et socialisme sont du même type : Productivistes.

Pour réfléchir à un modèle non productiviste, il faut remonter ds le temps et accepter une moindre fluidité des objets et des personnes. Il me semble aussi que le productivisme se base sur le fait de faire précéder l' offre à la demande.
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Re: L' anthropocène

Message par mobar » 25 mars 2021, 14:16

GillesH38 a écrit :
25 mars 2021, 13:30
batista a écrit :
25 mars 2021, 12:26
Le communisme de l'union soviétique peut aussi être considéré comme un capitalisme.
du coup si tu considères que c'est aussi un capitalisme, tu as un exemple de société industrielle non capitaliste ?

parce que pour construire des infrastructures, usines, centrales électriques, routes, etc ... va falloir m'expliquer comment faire sans réunir des capitaux, privés ou publics.
L'essence du capitalisme et ses raisons d'être, ce sont la croissance continue à l'infini, l'accumulation du capital entre les mains d'une minorité, l'exploitation industrialisée et sans limites des ressources naturelles et humaines ... ça ne peut qu'amener à la disparition et à la destruction de tout ce qui fait que la vie se développe

Les capitaux publics ou privés ne sont pas en cause, ils ne sont qu'un instrument, au même titre que l'industrie ou la recherche du confort, au service d'une idéologie aussi mortifère que celles qui ont disparu au XXeme siècle

La recherche du toujours plus et l'absence de limites sont les clés et lorsque ces clés sont institutionnalisées dans les structures et les esprits on a ce que l'on voit se développer : les pollutions généralisées, le pillage des océans, la disparition des habitats des espèces sauvages, la propagation et la mutation de virus animaux, l'explosion de la natalité, la compétition de tous contre tous ...
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