la 6 iéme extinction

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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Re: la 6 iéme extinction

Message par energy_isere » 06 sept. 2016, 19:28

Espèces en danger : le gorille de l'Est est à un pas de l'extinction

Sciences et Avenir avec AFP le 06-09-2016

Les gorilles de l'Est sont au bord de l'extinction a déclaré l'UICN lors de son congrès international qui se tient à Honolulu.

CONGRÈS UICN 2016.
Le plus grand gorille du monde est au bord de l'extinction. Ce grand singe est victime d'une poussée de braconnage en République démocratique du Congo (RDC) qui l'a propulsé dimanche 4 septembre 2016 dans la sinistre catégorie des espèces "en danger critique" de disparition. Il ne reste plus que 5.000 spécimens de gorille de l'Est (Gorilla beringei), une espèce majestueuse qui se trouve désormais "à un pas de la disparition", ont annoncé les représentants de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), lors de son congrès international à Honolulu, qui se terminera le 10 septembre 2016. Quatre des six espèces de grands singes sont désormais classées "en danger critique" d'extinction dans la liste rouge des espèces menacées de l'UICN, l'inventaire le plus complet de la faune et de la flore mondiales, mise à jour dimanche : le gorille de l'Ouest, le gorille de l'Est, l'orang-outan de Bornéo et l'orang-outan de Sumatra. Il s'agit de la dernière catégorie avant l'extinction à l'état sauvage. Les chimpanzés et les bonobos sont eux classés "en danger" et également menacés de disparition. "C'est une triste journée car la liste rouge de l'UICN montre que nous sommes en train de faire disparaître certains de nos plus proches parents", a déclaré sa directrice générale Inger Andersen. La guerre, la chasse illégale et la perte d'une partie de son habitat ont mené "à un déclin catastrophique de sa population, réduite de plus de 70 % en vingt ans", souligne l'organisation internationale dans un communiqué.


Le génocide rwandais : élément déclencheur du déclin

Le gorille de l'Est compte deux sous-espèces. L'une d'elle, le gorille de Grauer ou gorille des plaines orientales (G. b. graueri), a été décimée depuis 1994 : on en dénombrait alors 16.900 spécimens, contre tout juste 3.800 en 2015. La seconde sous-espèce, le gorille de montagne (G. b. beringei), s'en tire mieux, avec une légère hausse de sa population, jusqu'à environ 880 individus. "Il est illégal de tuer ou de capturer des grands singes, cependant la chasse représente le danger le plus grave pour les gorilles des plaines orientales", souligne l'UICN. Le génocide rwandais a joué un rôle dans la réduction drastique de leur nombre, selon John Robinson, primatologue et l'un des responsables de la conservation des animaux de l'organisation américaine Wildlife Conservation Society. "Le génocide a poussé beaucoup de monde hors du Rwanda jusque dans l'est de la République démocratique du Congo, en des lieux qui avaient été peu occupés par l'homme", explique-t-il à l'AFP. Certains de ces nouveaux habitants ont chassé les gorilles pour se nourrir, tandis que les activités minières et les habitations envahissaient partie de l'habitat des grands singes, poursuit-il. "C'est véritablement scandaleux que nous soyons en train de perdre notre parent le plus proche sur cette planète", se désole John Robinson.
http://www.sciencesetavenir.fr/animaux/ ... ction.html

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Re: la 6 iéme extinction

Message par energy_isere » 06 sept. 2016, 19:29

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Re: la 6 iéme extinction

Message par EPE_bel » 07 sept. 2016, 14:14

Dans moins d'un siècle 95% des grands mammifères non domestiqués auront probablement disparu et c'est juste... normal. Avec une population humaine passée de un ou deux milliards à plus de sept en quelques siècles il ne peut en être autrement.

Par contre les rats, pigeons, cafards et autres bestioles qui se sont non seulement adaptées à la présence humaine mais souvent profitent de leurs activités, infrastructures et autres déchets se portent très bien, merci pour elles. C'est la règle de la nature, tu t'adaptes ou tu disparaîs.

Reste à savoir si l'homme s'adaptera à l'homme...
Autrefois EPE http://www.oleocene.org/phpBB3/memberli ... file&u=110 Accès au compte perdu

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Re: la 6 iéme extinction

Message par kercoz » 07 sept. 2016, 19:33

EPE_bel a écrit :

Reste à savoir si l'homme s'adaptera à l'homme...
Sur le site du Collège de france, ( allez sue professeurs invités), il y a des cours de JJ Hublin sur l'espèce humaine. Il y dit des trucs intéressants ( pour ceux que çà intéresse bien sur), comme le fait que depuis assez peu de temps nous sommes "solitaires". Nous n' avons plus de "taxons" voisins avec lesquels s' hybrider.
Je défends une thèse qui, pour vous la faire en court, dit que l' altérité ( hybridation) est nécessaire pour pouvoir s'adapter aux variations exogènes diverses. N' ayant plus d'altérité "spécifique" ( entre espèces voisines compatibles) , nous avons boosté un caractère latent chez les espèces sociales .....et fait émerger une altérité culturelle qui se voudrait se substituer à l' altérité spécifique défaillante. Il semble que cette raréfaction d'altérité spécifique soit une caractéristique des espèces en haut de l' échelle des boucles trophiques ' éléphants , lions etc ..).
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: la 6 iéme extinction

Message par EPE_bel » 07 sept. 2016, 20:26

kercoz a écrit : que l' altérité ( hybridation) est nécessaire pour pouvoir s'adapter aux variations exogènes diverses
Certes homo sapiens est le seul descendant vivant du genre homo et la dernière hybridation connue est celle de Sapiens avec Neandertal qui a donné toutes les ethnies de peau claire (européens/asiatiques) mais Neandertal ne nous a pas légué grand chose. Cela dit il existe un autre moyen que l'hybridation pour rétablir la diversité génétique qui est l'isolement de groupes et la sélection de mutations génétiques par la pression de l'environnement local. Mais l'homme migre trop facilement de par sa capacité d'adaptation à divers climats et régimes alimentaires et les groupes humains ne sont jamais restés isolés assez longtemps. Malgré le nombre d'humains sur terre, la diversité génétique humaine est très faible, ce qui le fragilise par exemple en cas d'épidémies.

Mais le principal danger qui guette l'homme est d'une part sa prolifération qui provoque de fortes pression sur son environnement, d'autre part sa maîtrise des armes et encore plus des armes létales à distance, maîtrise récente au regard du rythme de l'évolution et qui n'a pas été de pair avec une diminution de l'agressivité intra-espèce. Tuer un semblable à mains nues ou même à l'arme blanche demande de franchir une barrière psychologique innée dont n'est capable qu'une très faible partie de la population, sauf conditionnement. Par contre larguer un missile depuis un drône sur un cible désignée n'est limité que par les barrières morales acquises et plus par l'inné. Mais les conditionnements culturels en sens inverse ont autant sinon plus de poids. C'est là par exemple toute l’ambiguïté du religieux qui considère la vie comme sacrée mais pousse en même temps à massacrer l'autre qui n'est plus considéré comme un semblable.
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Re: la 6 iéme extinction

Message par kercoz » 07 sept. 2016, 23:05

EPE_bel a écrit : Cela dit il existe un autre moyen que l'hybridation pour rétablir la diversité génétique qui est l'isolement de groupes et la sélection de mutations génétiques par la pression de l'environnement local. Mais l'homme migre trop facilement de par sa capacité d'adaptation à divers climats et régimes alimentaires et les groupes humains ne sont jamais restés isolés assez longtemps.
L' épigénétique est entièrement réversible. Il faut des temps énorme pour fixer ces mutations.
La thèse se base sur le fait que la sélection/évolution se fait par spécialisations successives. Mais ces spécialisations ne sont pas réversibles. La nature procède par empilement de caractères acquis ...d' oupar ex pour les insectes des tas d' outils qui ne servent plus à rien.
Si tu prends l' exemple du renard blanc, la spécialisation de couleur lui a permis de s'adapter et de survivre au climat polaire. Si la neige disparait sa seule chance de survie , le "Joker" c'est l' hybridation avec les renards fauves voisins. Le végétal montre que l' hybridation donne peu de réussite et un tas de déchets, de résultats peu pertinents. Faudrait voir pour les animaux. Chaque spécialisation peut etre considérée comme une bifurcation salvatrice , mais aussi comme une perte de "vies" potentielles , d'autres choix de bifurcations. En cas de grosse galère ce sont les especes ou "taxons" les moins spécialisés qui survivent : l' élephant et pas le mamouth bien trop "évolué-spécialisé".
à l' échelle géologique l'altérité spécifique doit être nécessaire à la survie.
Pour le caractère "latent" que notre espèce aurait boosté, je pense que c'est le fait d' une moindre rigidité comportementale entre individu ( intra-spécifique).
En effet les espèces sociales utilisent toutes de la cognition pour adapter des processus et comportements différents selon l' environnement , ....mais TOUTES sont strictement rigides en ce qui concerne leur comportement entre individus ...sauf l' humain qui , bien qu'ayant une forte rigidité dans ces comportements intra-spé , accepte un certain jeu "JE" dans les chaines de ce déterminisme.
Par itérations successives ( voir Lévi Strauss) ces bifurcations peuvent induire des "cultures" différentes et autonomes.
Ces cultures étant des altérités adaptatives.
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Re: la 6 iéme extinction

Message par energy_isere » 09 sept. 2016, 19:55

En fait, il n'existe pas une mais quatre espèces de girafes

Le Figaro le 09 sept 2016

Contrairement à ce que croyaient les biologistes jusqu'ici, les disparités génétiques entre les quatre espèces identifiées aussi grandes que celles qui séparent les ours polaires des ours bruns.


Du haut de ses 5,5 mètres de haut, l'impressionnant herbivore au long cou peut encore nous surprendre. En effet, il n'y aurait pas une seule espèce de girafe, la «giraffa camelopardalis», comme le pensaient jusqu'ici les biologistes, mais bien quatre. C'est la conclusion d'une étude des chercheurs allemands Axel Janke (Université Goethe) et Julian Fennessy (Fondation de conservation des girafes) publiée le 8 septembre dans la revue Current Biology, qui ont observé les séquences génétiques de plusieurs girafes. Selon leurs conclusions, les disparités génétiques par leur entre les populations de girafes dans les différentes régions d'Afrique seraient aussi grandes que celles qui séparent les ours polaires des ours bruns. Les girafes ne peuvent donc plus être uniquement classées en sous-espèces comme c'était le cas jusqu'à présent.

«Au vu des résultats, on a compris que l'histoire de l'évolution de la girafe était plus complexe que ce qu'on pensait, s'est réjoui Julian Fennessy. Les espèces ont divergé il y a un ou deux millions d'années. Une découverte de cette ampleur avec un animal aussi emblématique est plutôt rare.»

Le nombre de girafes a chuté drastiquement en 20 ans

Un géant emblématique mais quelque peu négligé par les chercheurs. Axel Janke estime à «plus de dix fois supérieur» le nombre de rapports sur certains autres grands mammifères comme les éléphants, les rhinocéros, les gorilles ou les lions. «Nous avons toujours été étonnés du peu de recherches effectuées sur l'animal le plus grand du monde» explique-t-il.

Outre l'intérêt scientifique, cette découverte pourrait avoir des conséquences directes sur la protection à long-terme des espèces. Car les populations de girafes décroissent. En vingt ans, le nombre d'individus a chuté de 140.000 à moins de 80.000, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Mais les quatre espèces identifiées - la girafe de Nubie ou «giraffa camelopardalis», la girafe réticulée ou «giraffa reticulata», la girafe masaï ou «giraffa tippelskirchi» et la girafe du Nord ou «giraffa giraffa» - ne sont pas logées à la même enseigne.

Une protection mieux adaptée à chacune des espèces

Selon les résultats obtenus, si les quatres espèces de girafe sont acceptées par l'UICN, au moins trois devraient ainsi être listées dans la catégorie «espèce menacée» de la Liste rouge des animaux en voie d'extinction. La girafe du Nord, par exemple, compte moins de 4750 individus, et la girafe réticulée moins de 8700. Elles font désormais partie des grands mammifères les plus menacés au monde.

«Il est incohérent de continuer d'utiliser les mêmes moyens de conservation pour la girafe masaï, qui a décliné de 50% en 30 ans, et pour la girafe de Nubie, qui voit son nombre d'individus augmenter chaque année», expliquent les deux chercheurs. «Avec le déclin rapide du nombre de girafes à travers l'Afrique, il est important de comprendre les différences entre chaque espèce», précise Julian Fennessy.

Pour lui, il reste donc beaucoup à faire. «On commence juste à comprendre la génétique de la girafe. De nouvelles recherches sont nécessaires pour mieux décrypter sa biodiversité avant que celle-ci ne disparaisse devant nos yeux.» prévient-il.

Image
Girafes dans le parc national de Nairobi, au Kenya. Crédits photo : SIMON MAINA/AFP
http://www.lefigaro.fr/sciences/2016/09 ... irafes.php

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Re: la 6 iéme extinction

Message par energy_isere » 16 sept. 2016, 20:52

La sixième grande extinction de la planète est engagée et elle est due à l'homme

Sciences et Avenir avec AFP le 16-09-2016

A cause de la surpêche, les humains bouleversent toute la chaîne alimentaire de la faune aquatique.

Les humains risquent de provoquer une extinction sans précédent sur Terre en chassant de manière excessive les grands animaux marins, tout en laissant proliférer les petits et donc de bouleverser durablement les écosystèmes océaniques, ont mis en garde des scientifiques. Pour leur étude publiée mercredi 14 septembre 2016 par la revue américaine Science, ils ont analysé les cinq grandes extinctions survenues sur la planète. Cette "sixième extinction", déjà engagée, est sans pareil à cause de la propension à chasser et à pêcher les plus grandes espèces marines comme la baleine bleue, le thon rouge ou le grand requin blanc. La disparition progressive de ces prédateurs situés au sommet de la chaîne alimentaire est dévastatrice pour l'écologie des océans, ont prévenu ces scientifiques de l'université Stanford en Californie (Etats-Unis). "Nous avons constaté que la menace d'extinction dans les océans aujourd'hui est fortement liée aux animaux de grande taille", a indiqué Jonathan Payne, un paléobiologiste de la faculté des sciences de la Terre de cette université. "Cela s'explique très probablement par le fait que l'industrie de la pêche cible en priorité les plus grandes espèces pour la consommation" car c'est plus rentable, a-t-il ajouté. Si ce phénomène n'est pas surveillé étroitement, "un grand nombre d'espèces des plus grands animaux marins finiront par disparaître", a relevé M. Payne.

Les chercheurs ont examiné 2.497 groupes de vertébrés et de mollusques marins des 500 dernières années, et les ont comparés à ceux d'une période remontant jusqu'à 445 millions d'années. En se concentrant particulièrement sur les 66 derniers millions d'années. "Nous avons analysé les collections de fossiles qui montrent clairement que ce qu'il se passe actuellement dans les océans est vraiment différent que dans le passé", a souligné Noel Heim, un chercheur membre de l'équipe du professeur Payne. "Notre analyse indique que plus un animal est grand, plus son risque d'extinction est élevé", a précisé ce dernier. "Les études sur les fossiles indiquent que ce phénomène n'existait pas auparavant", a ajouté Judy Skog, directrice du programme des sciences de la Terre à la National Science Foundation, qui a financé cette étude.

Les nouvelles technologies ont permis la pêche industrielle

Selon elle, ces résultats devraient être pris en compte dans les décisions sur la gestion des ressources océaniques comme la pêche. La tendance à cibler les plus gros animaux a déjà été constatée pour les espèces terrestres. Ainsi, des éléments montrent que les hommes préhistoriques sont responsables de l'extinction des mammouths et d'autres espèces de la mégafaune. Les écosystèmes marins avaient été épargnés jusqu'à relativement récemment car les humains ne pouvaient chasser et pêcher qu'au large des côtes, faute d'avoir la technologie nécessaire pour une pêche au grand large à l'échelle industrielle. Mais il n'est pas trop tard pour inverser la tendance si des mesures de conservation sont mises en oeuvre, ont jugé les scientifiques. "On ne peut pas faire grand chose pour rapidement inverser le réchauffement ou l'acidification des océans, de graves menaces auxquelles il faut faire face, mais on peut modifier les traités internationaux sur la chasse et la pêche", a estimé M. Payne. "Les populations de poissons peuvent récupérer beaucoup plus rapidement que le climat", a-t-il fait valoir.

Au cours des cinq dernières années, la communauté internationale a commencé à prendre des mesures agressives de conservation des écosystèmes marins en établissant des zones protégées pouvant contribuer à la préservation des espèces menacées. Le président américain Barack Obama vient par exemple de créer la plus grande réserve marine au monde, dans le Pacifique, qui abrite quelque 7.000 espèces parmi lesquelles les baleines bleues, albatros à queue courte, ou encore des phoques moines endémiques de Hawaï. On trouve également à Papahanaumokuakea, autour de l'atoll de Midway (Hawaï) du corail noir, qui peut vivre plus de 4.500 ans, record absolu pour une espèce marine.
http://www.sciencesetavenir.fr/animaux/ ... homme.html

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Re: la 6 iéme extinction

Message par energy_isere » 20 sept. 2016, 16:03

Nesophontes : ce mammifère au nom étrange vivait au temps des dinosaures

le 20-09-2016 à 10h29

Ce petit animal vivait dans les Antilles jusqu'à l'arrivée des humains. Son ADN a pu être reconstitué grâce à des restes retrouvés dans une pelote de régurgitation d'un hibou.

Les Nesophontes étaient de petits mammifères endémiques des Caraïbes dont on retrouvé des traces à Cuba, Hispaniola, Porto Rico et dans les îles Caïmans. Malgré leur nom qui signifie "tueurs des îles", ils pesaient entre 10 et 125 grammes et n'étaient vraiment menaçants que pour les insectes, leur nourriture favorite. Les Nesophontes se sont éteints durant le 16e siècle, au moment où les premiers conquistadors atteignaient toutes ces îles. Ils ont vraisemblablement subi la concurrence des rats européens qui ont débarqué des navires avec les humains, selon les scientifiques. "Ils font partie des dizaines de mammifères qui ont disparu ces dernières années et siècles dans cette zone " rappelle Ian Barnes, chef de recherche au Natural History Museum de Londres. Au final ces animaux sont en fait très mal connus d'autant plus que sus les tropiques les fossiles se préservent très mal. Mais la chance a souri : le chercheur a déniché une pelote de régurgitation fossilisée, vieille de 750 ans, et contenant des restes osseux avec de l'ADN exploitable.
.................
http://www.sciencesetavenir.fr/archeo-p ... aures.html

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Re: la 6 iéme extinction

Message par marocain » 20 sept. 2016, 22:44

une émission du jour sur le sujet (france culture)

http://media.radiofrance-podcast.net/po ... 1137-3.mp3

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Re: la 6 iéme extinction

Message par energy_isere » 24 sept. 2016, 14:10

VIDÉO. Le commerce illégal du pangolin aura-t-il raison de ce petit mammifère ?

le 23-09-2016 sciencesetavenir.fr

Au Vietnam, le trafic illégal des pangolins fait des ravages, et le mammifère à écailles est menacé d’extinction.

ALARMANT. Les huit espèces existantes de pangolins sont sur la liste rouge des espèces menacées d’extinction. Cet animal est chassé en raison des vertus médicinales qui sont attribuées à plusieurs parties de son corps. Les pangolins sont une famille de mammifères insectivores recouverts d’écailles vivant en Afrique et en Asie du Sud-Est. Bien que le commerce de cet animal soit interdit depuis 2000, les asiatiques sont friands de sa viande, supposée augmenter la virilité ou favoriser la santé des femmes allaitantes. Ses écailles sont également réputées guérir des maladies comme le psoriasis, l’asthme ou certains cancers, sans qu'aucune étude scientifique n'ait pu le démontrer. En 3 ans, plus de 2600 pangolins vivants et 30 tonnes de viande et d’écailles de pangolins congelés ont été interceptés par les autorités vietnamiennes. Sur le marché noir ils sont vendus 300 dollars le kilo (soit environ 270 euros), pour des individus pesant en moyenne 5 à 12 kilogrammes. Ce braconnage intensif a élevé le pangolin au rang de première victime du trafic illégal de mammifères depuis 2014. Par ailleurs, la femelle ne donne naissance qu’à un petit à la fois et l’espèce est quasiment impossible à élever en captivité. L’heure est grave pour les pangolins dont le nombre de spécimens vivants demeure inconnu.

Image
http://www.sciencesetavenir.fr/animaux/ ... ifere.html

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Re: la 6 iéme extinction

Message par energy_isere » 25 sept. 2016, 12:44

L’esturgeon de Chine en passe de disparaître

24 sept 2016

Acipenser sinensis, l’esturgeon de Chine, va très mal et pourrait passer du statut d’“espèce en danger critique d’extinction” à celui d’“éteint”. Le dernier lâcher d’eau par les barrages du fleuve Yangzi a entraîné dans les eaux du fleuve les cages d’une ferme piscicole. 9800 tonnes d’esturgeons d’élevage, des espèces exogènes, vont vraisemblablement déséquilibrer l’écosystème déjà fragilisé du fleuve, explique le quotidien hongkongais The South China Morning Post. Selon le zoologiste chinois Xie Yan, le sort de l’esturgeon était de toute façon scellé depuis les années 1970, avec la construction du barrage de Gezhouba, vingt-cinq ans avant celle de l'ouvrage géant des Trois-Gorges. Mais c’est peut-être une ferme piscicole en perdition qui aura raison de 140 millions d’années de présence d’Acipenser sinensis dans ces eaux.
http://www.sciencesetavenir.fr/animaux/ ... aitre.html

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Re: la 6 iéme extinction

Message par phyvette » 25 sept. 2016, 13:36

energy_isere a écrit :
L’esturgeon de Chine en passe de disparaître
Voila une info qui risque d'être caviardée
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: la 6 iéme extinction

Message par energy_isere » 26 sept. 2016, 16:24

Les chats, responsables d’un désastre écologique

Morgane Sciences et Avenir le 25-09-2016

Les félins font partie de ces nombreuses espèces invasives à avoir affaibli la biodiversité de ses terres d’accueil.

Pour quantifier l’impact des espèces invasives sur leur environnement, le Docteur Tim Doherty du Center for Integrative Ecology of Deakin University (Australie) a compilé une base de données de plus de 1000 références à partir de la liste rouge des espèces menacées de l’IUCN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). L’introduction de prédateurs aux quatre coins du monde a causé de grands dégâts écologiques : 87 espèces d’oiseaux, 45 espèces de mammifères et 10 espèces de reptiles ont été exterminées. (Le faible nombre de reptiles n’est pas forcément représentatif car ces animaux n’ont pas été assez étudiés ni répertoriés.) Les premiers sur la liste d’exterminateurs sont les rongeurs, avec le rat noir, qui est responsable de la disparition de 75 espèces : 52 oiseaux, 21 mammifères et 2 reptiles. Les seconds sont les chats, suivis par les renards, les chiens, les cochons, puis les petites mangoustes indiennes. La prédation est l'une des cause principale de cette perte de biodiversité mais elle n'est pas la seule : la compétition inter-espèces, la transmission de maladies et enfin l’association avec les autres espèces invasives sont également des facteurs importants. Les prédateurs de la famille des mammifères sont les plus dangereux : les chats sont responsables de l’extinction de 63 espèces de mammifères, oiseaux et reptiles depuis 500 ans.

Les espèces endémiques sont particulièrement touchées par cette extinction

Les régions du monde les plus touchées sont l’Amérique centrale et les Caraïbes (33 espèces), l’Australie (21 espèces), Madagascar (20 espèces) et la Nouvelle-Zélande (15 espèces). "L’impact des prédateurs est particulièrement important sur les îles car les espèces n’y ont, en général, pas évolué en compagnie de ces derniers ; ils sont donc naïfs face à l’attitude de nouvelles espèces" explique le Docteur Doherty. Anke Franck de l’Université de Tasmanie s’est penché sur le cas du bandicoot et a publiée le 7 septembre 2016 une étude présentant le comportement du marsupial australien face à ses nouveaux prédateurs. Ainsi, sur le territoire australien, le bandicoot a cohabité avec le dingo pendant 4000 ans. Du coup il a fini par assimiler ce prédateur aux chats et aux chiens domestiques, introduits depuis deux siècles. À l’inverse, le bandicoot de l’île de Tasmanie n’a jamais connu le dingo compte tenu de son isolement. Il ne sait donc pas comment réagir face aux chats et aux chiens domestiques et devient bien vite leur repas. Les chiffres soulignent ce comportement : 87% des espèces décimées sont des espèces endémiques.

La diversité de la flore en pâti également : les sols ne sont plus retournées par les petits animaux ce qui réduit la quantité de nutriments et empêche le développement de certaines graines. "En Australie, de nombreux chats et renards ont causé, depuis 200 ans, le déclin ou l’extinction de deux tiers des mammifères creusant la terre" déclare Tim Doherty. Pour conclure, 58% des espèces disparues durant les 500 dernières années ont été décimées par les mammifères importuns et 596 espèces sont encore menacées. Ces données pourront permettre d’atténuer l’impact des prédateurs envahissants et réduire la perte de diversité. En été 2016, la Nouvelle-Zélande a déjà annoncée qu’elle voulait faire disparaître toutes les espèces introduites sur son territoire avant 2050.
http://www.sciencesetavenir.fr/animaux/ ... gique.html

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Re: la 6 iéme extinction

Message par energy_isere » 26 sept. 2016, 16:52

Ouverture d'une conférence mondiale sur les espèces menacées à Johannesburg

Sciences et Avenir avec AFP

le 26-09-2016

Le samedi 24 septembre 2016 s'est ouverte la 17e Convention des Parties (CoP17) de la Cites permettant la mise en place de restrictions commerciales concernant les animaux.

La Convention internationale sur le commerce d'espèces sauvages menacées d'extinction (Cites) s'est ouverte samedi 24 septembre 2016 à Johannesburg en présence de milliers de défenseurs de l'environnement et de représentants de gouvernements, pour débattre des restrictions commerciales visant quelque 500 espèces. La lutte contre le trafic des éléphants, rhinocéros et autres pangolins, menacés par un braconnage vorace largement nourri par la demande de l'Asie, dominera les débats de cette conférence mondiale, organisée tous les trois ans pour réglementer le commerce des animaux et des plantes. Environ 3.500 délégués sont attendus lors de cette rencontre qui s'achèvera le 5 octobre 2016. Les débats ont été ouverts par le président sud-africain Jacob Zuma. Plusieurs centaines de manifestants ont déjà défilé près du centre de conférences pour demander "la protection la plus stricte" pour les espèces en danger.

Un accord signé par plus de 182 pays

La Cites est un accord international destiné à protéger la faune et la flore menacées par la surexploitation commerciale. Ce traité, signé par 182 pays plus l'Union européenne, est entré en vigueur en 1975. Il protège, à des degrés divers, 5.600 espèces animales et 30.000 plantes. "Nous entamons la rencontre la plus large des 43 ans d'histoire de la Cites", a souligné le 24 septembre 2016 son secrétaire général John Scanlon. "Nous allons étudier les restrictions commerciales d'environ 500 espèces d'animaux sauvages et de plantes" en particulier "l'éléphant africain, le rhinocéros, le pangolin", a-t-il ajouté. D'âpres débats sont aussi attendus autour de la protection du bois de rose et des requins. L'enjeu de cette nouvelle réunion est capital, selon les ONG. "Au moment où tant d'espèces sont gravement menacées par un braconnage insatiable et le commerce, la réunion aura un pouvoir de vie ou de mort sur des animaux emblématiques comme les éléphants, les rhinocéros, les lions et les pangolins", a prévenu Teresa Telecky, de la Humane Society International. Soit les 182 pays de la Cites "s'entendent pour les protéger au maximum", soit "ils risquent de disparaître", met-elle en garde. Ce trafic de faune sauvage est "perpétré à un stade industriel, alimenté par des groupes criminels transnationaux organisés", avait dénoncé plus tôt M. Scanlon. Samedi 24 septembre, le directeur du Programme des Nations unies pour l'environnement, Erik Solheim, a appelé les pays signataires à en faire plus pour protéger les espèces menacées. "Les défis sont énormes et c'est pourquoi cette conférence est si importante. Nous devons en faire plus pour protéger les éléphants, les rhinocéros, les orangs-outans", a-t-il déclaré.

4e commerce illégal sur la planète

Le braconnage alimente un trafic extrêmement lucratif évalué à 20 milliards de dollars par an, selon la Cites, ce qui en fait le quatrième commerce illégal sur la planète après celui des armes, de la contrefaçon et des êtres humains. Rhinocéros et éléphants, prisés respectivement pour leurs cornes et leur ivoire, paient le prix fort. Trois rhinocéros sont tués chaque jour pour leurs cornes, selon l'organisation mondiale de protection de la nature WWF. Ces huit dernières années, plus de 5.000 d'entre eux, soit le quart de leur population mondiale, ont été tués en Afrique du Sud, qui abrite à elle seule 80 % de ces mammifères encore en vie. Leurs cornes sont très recherchées en Asie, où la médecine traditionnelle leur prête des vertus thérapeutiques et aphrodisiaques. Sur le marché noir, le kilo se monnaie plus cher que l'or. De son côté, la population des éléphants vivant dans les savanes d'Afrique a décliné de 30 % entre 2007 et 2014, elle aussi victime pour l'essentiel du braconnage, selon un recensement récent.

Le commerce international de cornes de rhinocéros et d'ivoire est officiellement interdit depuis respectivement 1977 et 1989. Mais ces mesures n'ont pas réussi à enrayer les massacres. Au point que certains envisagent désormais de légaliser certains commerces, seule façon selon eux de réduire le braconnage. Le petit royaume du Swaziland va ainsi proposer de lever l'interdiction du commerce de corne de "ses" rhinocéros, mais cette proposition est fermement combattue par les ONG. Le Zimbabwe et la Namibie doivent de leur côté demander la levée de l'interdiction du commerce de l'ivoire pour pouvoir vendre sur le marché leur stock d'ivoire confisqué ou provenant d'éléphants décédés de mort naturelle. La Chine, souvent montrée du doigt pour le commerce de l'ivoire, "a fait d'importants progrès pour lutter contre le trafic", a noté John Scanlon, citant les poursuites engagées contre les trafiquants et la fermeture de marchés spécialisés.
http://www.sciencesetavenir.fr/animaux/ ... sburg.html

le quatrième commerce illégal sur la planète après celui des armes, de la contrefaçon et des êtres humains

Il ont oublié le traffic de drogue mondial :
243 milliards d’euros. Telle est la somme estimée par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) que rapporte le trafic de drogues chaque année. Ce business génère ainsi pas moins de 7.700€ par seconde. Si le pétrole blanc était un état, les trafiquants seraient à la tête d’un pays dont le PIB le classerait au 21ème rang mondial.
http://www.20minutes.fr/magazine/narcos ... onde-8585/

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