la 6 iéme extinction

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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ni chaud ni froid
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Re: la 6 iéme extinction

Message par ni chaud ni froid » 27 sept. 2016, 10:30

Il ont oublié le traffic de drogue mondial :
En même temps la vente d'arme, c'est un peu à géométrie variable...
lock-out pending...

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energy_isere
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Re: la 6 iéme extinction

Message par energy_isere » 20 oct. 2016, 18:59

10.000 grenouilles retrouvées mortes dans le lac Titicaca, la pollution pointée du doigt

Le 20.10.2016

Hécatombe au Pérou où 10.000 grenouilles d'une espèce endémique ont été retrouvées mortes. Une enquête a été ouverte par le gouvernement

Image

Telmatobius culeus est une espèce de grenouilles endémiques du lac Titicaca, le plus grand lac d'Amérique du Sud. Ces animaux sont considérés par l'UICN comme étant "en danger critique d'extinction". En effet, leur population aurait diminué de 80 % ces 15 dernières années. Malheureusement, ce n'est pas durant ce mois d'octobre 2016 que ces amphibiens vont retrouver un peu de sérénité. En effet, selon le site américain Seeker, 10.000 de ces grenouilles seraient mortes dans le sud Pérou, plus précisément dans l'une des rivières qui alimentent le lac, le Rio Coata. La présence de corps de grenouilles, flottants à la surface de l'eau sur un rayon de 50 kilomètres, a poussé le Service national de la Nature et des Forêts (Serfor) à lancer une enquête. L'alerte aurait été donnée par le Comité de lutte contre la pollution du Rio Coata, un groupe d'écologistes qui auraient par la suite transporté 100 grenouilles mortes jusqu'à Puno, la capitale régionale, en signe de protestation contre l'absence de mesure de régulation de la pollution. Selon Maruja Inquilla, le leader du groupe "le gouvernement ne réalise pas comment ces grenouilles vivent. Ils n'ont aucune idée de la gravité de la pollution. Cette situation est exaspérante". Ce malheureux événement entraînera peut-être une prise de conscience de la part du gouvernement péruvien.
http://www.sciencesetavenir.fr/animaux/ ... igt_107558

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Re: la 6 iéme extinction

Message par mobar » 25 oct. 2016, 20:59

La 6eme extinction en 3 minutes 15 chrono
https://youtu.be/VASywEuqFd8
bon débarras!
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Re: la 6 iéme extinction

Message par energy_isere » 30 oct. 2016, 11:28

Plus de la moitié du vivant sur Terre a disparu ces 40 dernières années
Le rapport « Planète vivante » du WWF alerte sur la rapidité de disparition des populations d'animaux sur Terre...


27 oct 2016

Le constat fait peur : d’après le rapport « Planète vivante » du WWF, publié ce jeudi, plus de la moitié des populations de vertébrés (mammifères, oiseaux, poissons, amphibiens et reptiles) dans le monde a disparu ces 40 dernières années. Entre 1970 et 2012, leur effectif a diminué de 58 %, chiffre l’ONG, soit un déclin de 2 % en moyenne par an. A ce rythme, en 2020 les populations animales auront diminué de 67 % par rapport à 1970. « Ce seraient alors les deux tiers du vivant qui auront disparu, cela matérialise la 6e extinction des espèces », alerte Pascal Canfin, directeur général du WWF France.
Les zones humides asséchées

Les espèces les plus touchées sont celles qui vivent en eau douce, lacs, fleuves et rivières. Elles ont perdu 81 % de leurs effectifs depuis 1970 et pourraient bientôt disparaître à cause de la dégradation de leurs milieux naturels. « Ce sont principalement les zones humides, les marais, marécages ou prairies humides qui disparaissent, explique Arnaud Gauffier, responsable agriculture et alimentation au WWF France. Ces zones assez improductives du point de vue agricole, souvent encore associées à des maladies comme le paludisme, sont très souvent artificialisées dans les pays développés ou drainées et déboisées pour planter des cultures agricoles dans les pays en développement. » Exemple d’actualité : à Notre-Dame-des-Landes ou à Sivens, ce sont des zones humides qui sont menacées de disparaître pour laisser la place au béton, alerte le WWF.

Braconnage et surpêche

Les animaux terrestres ne se portent pas beaucoup mieux : ils ont vu leur nombre diminuer de 38 % depuis 1970, principalement à cause de la perte d’habitats et de la surexploitation de certaines espèces. Ainsi, les éléphants d’Afrique ont vu leurs zones d’habitation diminuer sous la pression urbaine et sont victimes du braconnage, qui tue environ 30.000 éléphants chaque année. Mais la menace pèse aussi sur les rhinocéros, les tigres, les ours blancs, les pangolins qui sont les animaux les braconnés au monde. « Le koala est menacé par la disparition de l’espèce d’eucalyptus de laquelle il se nourrit, ajoute Arnaud Gauffier. La destruction des milieux naturels dans lesquels vivent les animaux est due soit directement à l’homme soit indirectement au changement climatique qui commence à avoir des effets dévastateurs sur toutes les espèces et pas seulement celles des pôles, qui ont été les premières touchées. »

Obligés de migrer rapidement pour trouver un climat qui leur convient, les animaux doivent déménager de 100km par an en moyenne, note le WWF. « A cette vitesse, et avec toutes les barrières qu’on leur a mises en rompant les connexions entre les milieux naturels par des villes ou des routes, on met en péril la capacité des espèces à s’adapter », alerte Arnaud Gauffier.
Enfin, les espèces marines ne sont pas à l’abri de la prédation humaine. 36 % des populations vivant dans les mers et océans ont disparu ces 40 dernières années, principalement à cause de la surexploitation des stocks de poissons. « Il suffirait que chacun fasse attention à n’acheter que du poisson pêché de manière soutenable pour que la situation s’améliore », note Pascal Canfin.

Urgence à agir

Pour le directeur du WWF France, cette situation alarmante n’est pas irréversible. « Il faut travailler sur les schémas mentaux et sur notre représentation du monde : l’espèce humaine se sent à part des autres espèces mais la réalité c’est que nous faisons partie de cet écosystème global. Si ce socle disparaît, cela nous impactera », avertit Pascal Canfin. Que se passera-t-il pour l’homme s’il dépense tout le capital naturel de la planète, comme on viderait un compte en banque sans se soucier de ce qui nous nourrira après ? Nul ne le sait, puisque lors de la dernière grande extinction, il y a 66 millions d’années, les dinosaures condamnés ne côtoyaient aucun être humain.

Une bonne nouvelle néanmoins : le rapport du WWF souligne que l’empreinte écologique des pays de l’OCDE a baissé de 5 % entre 1985 et 2012 en raison de la crise économique, qui a contraint à moins consommer, mais aussi grâce des améliorations structurelles : efficacité énergétique, développement des énergies renouvelables, tri des déchets, baisse de la consommation de viande… « Cela prouve que si des millions de personnes additionnent leurs petits gestes, nous avons ensemble une capacité de transformation immense, commente Pascal Canfin. L’alimentation est vraiment la porte d’entrée pour agir : réfléchir à ce que l’on consomme, ce que cela a impliqué en termes de déforestation ou de disparition d’espèces de poissons, c’est un levier puissant. »
http://www.20minutes.fr/planete/1949107 ... res-annees

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Message par energy_isere » 07 déc. 2016, 13:46

La moitié des requins et raies de Méditerranée menacés d'extinction

le 06 décembre 2016,

Aucune espèce n'a disparu de l'ensemble de la Méditerranée. Mais l'UICN constate de nombreuses extinctions locales d'espèces.



L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) tire la sonnette d'alarme. Plus de la moitié des espèces de requins et de raies de Méditerranée sont menacées d'extinction, notamment à cause de la surpêche.

39 espèces menacées sur 72. Des 72 espèces de requins et de raies recensées en mer Méditerranée, 39 sont menacées à l'échelle régionale, précise l'UICN dans son rapport consulté par l'AFP à Madrid. Vingt de ces espèces sont en danger "critique" de disparition, dont huit de raies et douze de requins. Le grand requin blanc, le requin à peau bleue et le requin-marteau font partie des sept espèces nouvellement classées en danger "critique" d'extinction. "Le statut de 11 espèces a empiré" depuis le dernier rapport de 2007 du centre méditerranéen de l'UICN, basé à Malaga (Espagne), souligne l'ONG connue pour sa "liste rouge" qui recense les espèces animales et végétales en danger d'extinction.

La pêche de plus en plus intensive en cause. Aucune espèce n'a disparu de l'ensemble de la Méditerranée. Mais l'UICN constate de nombreuses extinctions locales d'espèces, notamment dans le nord-ouest de la Méditerranée, au large de la France, de l'Espagne et de l'Italie ainsi que dans la mer Adriatique et au nord-ouest de l'Afrique. "Ce recul alarmant du nombre d'espèces, surtout constaté dans la partie nord-ouest de la Méditerranée, est lié à une activité de pêche plus intensive", assure l'UICN dans un communiqué.

Elle appelle les Etats méditerranéens à "urgemment" mettre en place des interdictions de pêcher certaines espèces. Parmi les trois espèces endémiques - présentes uniquement en Méditerranée - répertoriées dans le rapport, la raie de Malte est classée "en danger critique" d'extinction et la raie rape "en danger". La troisième, la raie tachetée, n'est pas en danger.
http://www.europe1.fr/sciences/la-moiti ... on-2919830

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Message par energy_isere » 08 déc. 2016, 19:59

La girafe devient à son tour une espèce menacée

08/12/2016

Jusqu'ici considérées comme peu menacées, les girafes figurent désormais sur la liste des animaux "vulnérables": leur population a baissé de 40% ces trente dernières années et il en reste aujourd'hui moins de 100.000 dans le monde.

Braconnée ou privée de son habitat, la girafe, longtemps préservée, vient rejoindre la longue liste rouge des espèces menacées, tout comme plusieurs dizaines d'espèces d'oiseaux pourtant tout juste découverts. Icône de l'Afrique, le plus grand animal terrestre a perdu 40% de son effectif ces trente dernières années, alerte jeudi l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

En 2015, sa population a chuté en dessous de 100.000 (environ 97.500, contre 155.000 en 1985): "Ces animaux majestueux sont confrontés à une extinction silencieuse", observe Julian Fennessy pour l'UICN, organisation de référence chargée de suivre l'état des espèces dans le monde.

Les girafes, jusqu'ici considérées comme peu menacées, figurent désormais sur la liste des animaux "vulnérables", premier niveau les classant ainsi à risque d'extinction.

Victimes du braconnage et de la perte de leur habitat

Sur neuf sous-espèces réparties dans 21 pays, trois se portent bien, l'une est stable, mais les cinq autres connaissent un net déclin, selon ce rapport publié au Mexique, en marge de la Conférence de l'ONU sur la biodiversité.

A l'origine de ce désastre, le braconnage et la destruction de l'habitat des girafes, menacé par l'agriculture et l'exploitation minière, ainsi que les poussées d'instabilité civile et sociale, explique l'UICN, qui a mis à jour ses bilans à l'occasion de la conférence réunie à Cancun jusqu'au 17 décembre.

Selon les scientifiques, la Terre connaît une nouvelle extinction de masse, la sixième seulement en 500 millions d'années. Aujourd'hui, seulement, les espèces disparaissent 1.000 à 10.000 fois plus vite qu'il y a un siècle ou deux. La liste de l'UICN inclut à ce jour 85.604 espèces animales et végétales (une fraction seulement du total), dont 24.307 sont menacées d'extinction.
http://vous.bfmtv.com/animaux/la-girafe ... 68489.html

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Re: la 6 iéme extinction

Message par energy_isere » 17 déc. 2016, 12:31

Image
Toutes dents dehors, ce macaque noir d'Indonésie démontre l'expressivité des mimiques dont son espèce est capable. Un sourire nettement plus sincère, en prime, que celui des autres macaques, argentés ou dorés, tous plus agressifs et dangereux que lui. Réputé pour sa sociabilité, le macaque noir n'est pourtant pas moins menacé par l'homme que les autres. En plus du braconnage et du vol de ses petits (enlevés pour leur chair autant que pour leur aptitude à amuser les enfants), ce primate doit en effet affronter les ravages de la déforestation. Et, même dans une réserve aussi protégée que le parc de Tangkoko, sur l'île des Célèbes, où cette photo a été prise, sa population a diminué de 80 % depuis quarante ans.

le 24h photo du Figaro

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Re: la 6 iéme extinction

Message par energy_isere » 27 déc. 2016, 20:22

Le guépard court droit vers son extinction: il en reste 7100 à l'état sauvage

Par LEXPRESS.fr , publié le 27/12/2016

Selon un rapport publié lundi, le guépard est en voie d'extinction si on n'en fait pas davantage pour le protéger, car il est chassé de son habitat naturel et vit majoritairement en dehors des réserves.

Le guépard se meurt. Selon une étude de la Zoological Society of London publiée lundi, l'espèce est sérieusement menacée. Il ne reste plus que 7100 individus en liberté dans le monde. Leurs populations se répartissent entre l'Afrique, majoritairement, et l'Iran où il reste une cinquantaine de specimens.

Le guépard a perdu 91% de son habitat naturel

Ce grand félin a été chassé de 91% des territoires de son habitat par les activités humaines, selon cette étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences. En plus de voir son espace vital se réduire comme peau de chagrin, le prédateur est menacé par la chasse, la raréfaction des antilopes et des autres animaux constituant son garde-manger, le braconnage, le commerce de bébés guépards (prisés dans les pays du Golfe, où ils se négocient 10 000 dollars au marché noir) et le trafic automobile. Le guépard est tué pour ses peaux, ou parce qu'il menace les élevages.

Le guépard vit en Namibie, au Botswana, au Zimbabwe, en Angola, au Kenya, en Tanzanie, mais il a quasiment disparu d'Asie. Selon l'étude, à laquelle ont collaboré l'ONG Panthera et la Wildlife Conservation Society, 77% de l'abitat des guépards se trouve hors des réserves naturelles, ce qui complique la sauvegarde de l'espèce. Au Zimbabwe par exemple, le nombre d'individus a chuté de 1200 à 170 en 16 ans.

"Adopter une nouvelle approche de la conservation animale"

Sarah Durant, de la Zoological Society of London, qui a supervisé le rapport, explique la "nature secrète de ce félin insaisissable complique le rassemblement d'information sur l'espèce, ce qui amène à négliger son sort". "Nos conclusions montrent que la taille du territoire nécessaire à la survie du guépard, couplée à la large gamme de menaces qui pèsent sur l'espèce dans la nature, font que celle-ci est certainement largement plus menacée d'extinction que ce que l'on pensait", ajoute-t-elle, citée par la BBC.

Sarh Durant recommande d'adopter une nouvelle approche de la conservation animale, en allant au-delà de la mise en place de zones protégées et en mettant en place des incitations financières à destination des communautés humaines des régions où vivent les animaux, y compris hors des réserves. Sinon, "la disparition des guépards est inévitable", affirme Kim Young-Overton de l'organisation Panthera.

Une première étape consiste, pour les auteurs du rapport, à inscrire le guépard, l'animal le plus rapide du monde, dans la catégorie "en danger" sur la liste rouge des espèces menacées de l'UICN (l'Union internationale pour la conservation de la nature). Elle appartient actuellement à la catégorie "vulnérable".
http://www.lexpress.fr/actualite/societ ... 63771.html

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Re: la 6 iéme extinction

Message par energy_isere » 19 janv. 2017, 19:32

60 % des espèces de primates sont menacées

Le 19.01.2017

Selon une étude alarmante signée par 31 chercheurs, environ 60 % des espèces de primates seraient menacées d'extinction.

ALARME. Qu'ils soient petits ou grands, tous les primates subissent la dévastation de leur habitat par les activités humaines. Selon une recherche parue le 18 janvier 2017 dans la revue américaine Science Advances, 60 % des espèces de primates seraient désormais menacées d'extinction. Ce sont les travaux de pas moins de 31 primatologues qui font état de cette découverte alarmante. "La vérité, c'est que nous sommes à un moment critique pour un grand nombre de ces créatures", juge Paul Garber, professeur d'anthropologie à l'Université d'Illinois, principal co-auteur avec Alejandro Estrada, de l'université nationale autonome de Mexico. En plus des espèces menacées d'extinction, les chercheurs ont constaté que 75% des espèces voyaient leur population décliner.

Des populations de quelques individus

Plusieurs espèces comme les lémurs à queue annelée (Lemur catta), les colobes rouges (Piliocolobus badius), les singes à nez retroussé (Rinopithecus roxellana), les semnopithèques à tête blanche (Trachypithecus vetulus) et les gorilles de Grauer (Gorilla beringei graueri), ont des populations très réduites de seulement quelques milliers d'individus. Malheureusement, ces espèces sont loin d'être les moins bien loties. En effet, selon cette étude, il ne resterait par exemple plus que trente gibbons d'Hainan (Nomascus hainanus). Les orangs-outangs de Sumatra (Pongo abelii) sont quant à eux en danger extrême de disparition après avoir perdu 60 % de leur habitat entre 1985 et 2007. "Ces espèces sont confrontées à un ensemble de menaces dont la chasse, le commerce illégal d'animaux de compagnie et la perte de leur habitat, les humains continuant de couper des arbres dans les forêts tropicales, de construire des routes et d'exploiter des mines", déplore le professeur Garber. Des activités menées "d'une manière inutilement destructrice et non-durable". "Tristement, au cours des 25 prochaines années, un grand nombre de ces espèces de primates disparaîtront à moins que nous ne fassions de leur préservation, une priorité mondiale", plaide le primatologue. Seulement quatre pays (le Brésil, l'Indonésie, Madagascar et la RDC) abritent les deux-tiers de toutes les espèces de primates que compte la planète. Ils constituent donc de manière évidente les zones à cibler pour mettre en œuvre des mesures afin d'arrêter, voire peut-être même d'inverser le phénomène d'extinction des primates.

Agriculture, exploitation minière et forages pétroliers

La perte d'habitat de ces animaux est souvent liée à des taux élevés de croissance démographique et à la pauvreté des populations vivant à proximité. Alors pour le professeur Garber, il est évident que "s'attaquer à la pauvreté locale et réduire la croissance de la population sont indispensables pour la préservation des primates"."Développer des économies fondées sur la conservation des forêts et des primates qui y vivent tout en augmentant les possibilités d'éducation des femmes des populations locales seraient des mesures qui commenceraient à répondre à certaines des plus grandes menaces à la survie des primates", estime-t-il. Pour le moment, l'agriculture construit la plus grande menace pour ces animaux. En effet, selon l'étude, entre 1990 et 2010, l'expansion des zones agricoles dans des régions abritant des primates a été de 1,5 millions de km2, soit une aire égale à trois fois la superficie de la France. "Les pratiques agricoles sont perturbatrices et détruisent des habitats vitaux de 76 % de toutes les espèces de primates sur la Terre", poursuit le chercheur. Il cite en particulier la production d'huile de palme, de soja et de caoutchouc ainsi que l'exploitation forestière et l'élevage qui ont entraîné la destruction de plusieurs millions d'hectares de forêts. En outre, l'exploitation minière et le forage pétrolier contribuent aussi largement à la destruction des forêts qui abritent les primates. Les chercheurs demandent une mobilisation collective pour protéger ces animaux rappelant que "les primates sont terriblement importants pour l'humanité".
http://www.sciencesetavenir.fr/animaux/ ... ees_109884

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Re: la 6 iéme extinction

Message par mobar » 19 janv. 2017, 20:08

La nouvelle arnaque des catastrophistes qui se gardent bien de parler des solutions
http://www.liberation.fr/chroniques/201 ... on_1373882
Ceux que le sujet intéresse devraient lire un article publié au printemps sur l’excellent magazine en ligne Aeon (2). Son auteur est Stewart Brand, vieux briscard de l’écologisme américain. Articles scientifiques à l’appui, il affirme : «L’idée que nous nous dirigeons vers une extinction massive n’est pas seulement fausse, c’est une recette pour la panique et la paralysie.» Le problème n’est pas la disparition d’espèces entières, mais «le déclin des populations animales sauvages», qui porte atteinte à la santé des écosystèmes. Il montre l’incertitude dans laquelle sont les scientifiques à propos de la sixième extinction. Il se moque d’une synthèse récente de Nature où l’on peut lire : «La sixième extinction pourrait survenir dans deux siècles ou quelques millénaires.» Nous ne connaissons aucun exemple d’espèce marine qui se soit éteinte ces cinquante dernières années.

Brand évoque aussi le nombre croissant de spécialistes pour qui les efforts de conservation et de restauration menés en divers endroits du monde ont d’ores et déjà supprimé le risque d’extinction pour de nombreuses espèces. C’est le cas pour plus de 800 îles, dont la Nouvelle-Zélande. L’écologiste Stuart Pimm à l’université Duke estime que le taux d’extinction global a déjà été réduit de 75 %. Un autre paradoxe de la situation actuelle est que le rythme de découverte de nouvelles espèces serait trois fois supérieur au rythme d’extinction. Steward Brand s’indigne des simplifications véhiculées par les médias. Mais ceux-ci ne sont que partiellement responsables, car les simplifications sont souvent générées et entretenues par les scientifiques eux-mêmes.
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: la 6 iéme extinction

Message par energy_isere » 20 janv. 2017, 09:53

VIDEO. Inde : cinq paysans tués par des éléphants sauvages

Les victimes ont été écrasées par les pachydermes rendus furieux par les jets de pierres des habitants qui tentaient de les faire fuir.

le 21/03/2016

Quatre éléphants sauvages ont semé le chaos et tué cinq personnes, dimanche 20 mars, dans un village de l'est de l'Inde. Les pachydermes sont entrés dans la matinée dans le village de Bhatar, après avoir apparemment quitté le reste de leur troupeau. Ils ont blessé gravement un cinquième homme.

La charge des éléphants sur les villageois et des ouvriers d'une plantation de riz a été filmée. Francetv info a choisi de ne pas diffuser certains passages très violents de la scène dans la vidéo ci-dessus. Les victimes ont été écrasées par les pachydermes rendus furieux par les jets de pierres de ceux qui tentaient de les faire fuir, selon un ministre local.

Un des éléphants, un mâle, a été tué par une fléchette imprégnée d'un sédatif tirée par le personnel forestier tandis que les trois autres, une femelle et deux éléphanteaux, ont pris la fuite. Les éléphants s'approchent de plus en plus des zones habitées, dans ces contrées rurales en Inde en raison du rapetissement des zones forestières où vivent ces animaux.
http://www.francetvinfo.fr/monde/inde/v ... 69155.html

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Message par williams » 20 janv. 2017, 10:45

On pourrait se demander à par l'homme quelle espèce n'est pas menacée :?

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Re: la 6 iéme extinction

Message par oleotax » 20 janv. 2017, 21:30

@isère
Les éléphants s'approchent de plus en plus des zones habitées, dans ces contrées rurales en Inde en raison du rapetissement des zones forestières où vivent ces animaux.
je ne sais pas , mais j'aurais plutôt écrit que les zones habitées se rapprochent de plus en plus des zones forestières où vivaient ces animaux

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Re: la 6 iéme extinction

Message par energy_isere » 21 janv. 2017, 11:25

Pour répondre à Oleotax :
À l'origine, l'Inde était presque entièrement couverte de forêts, passant de 6 milliards d'hectares à moins de 3,5 milliards de nos jours2.

........
Après une diminution de près de la moitié de la surface et des mesures de préservation et de reboisement, la forêt représente à présent environ 20% de la superficie totale du pays. Des efforts particuliers ont été réalisés à partir des années 2000, et le taux est repassé de 19 à 21% en une dizaine d'années.
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9fo ... on_en_Inde

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Re: la 6 iéme extinction

Message par energy_isere » 21 janv. 2017, 11:42

Extinction prochaine des singes : à qui la faute ?

Par Guillaume Reuge — 20 janvier 2017 Libération

De vingt-cinq à cinquante ans. C’est le temps qu’il reste à l’humanité pour sauver ses plus proches cousins : les singes. D’après une étude de l’université autonome du Mexique parue jeudi dans Science Advances, les primates sont menacés de disparaître. Codirigée par l’anthropologue américain Paul Graber, l’étude menée sur quinze années révèle que 60% des espèces sont actuellement en péril, risquant l’extinction, et 75% des populations de singes accusent déjà un déclin. L’ensemble des 16 grandes familles de singes sont concernées. Une situation alarmante, tristement connue de toute la communauté des primatologues. «N’importe quelle personne qui travaille dans ce domaine est consciente du risque de disparition de ces espèces, c’est pourquoi tous les primatologues, en plus des leurs recherches, sont obligés de faire de la conservation», confirme Audrey Maille, primatologue et maître de conférences au Museum d’histoire naturelle de Paris.

98,5% de l’ADN humain est commun avec celui du chimpanzé. Malheureusement pour lui, le 1,5% restant a permis d’inventer la déforestation, le braconnage et l’huile de palme. Autant de raisons qui détruisent l’habitat naturel des primates, cause principale de leur disparition. D’autres facteurs viennent s’ajouter à cette liste comme le trafic d’animaux et de viande, l’exploitation des sous-sols et l’extension de l’agriculture dans les zones où les singes sont les plus nombreux : en Amérique latine (Brésil surtout), Afrique et Asie du sud-est (notamment l’Indonésie et sa forêt Boréale, où 60% de l’habitat naturel des orangs-outans a disparu en quarante ans).

A ce sujet, l’Union internationale pour la conservation de la nature, dont les travaux ont largement nourri l’étude, précise que l’agriculture menace 76% des espèces. Dans une moindre mesure, la chasse et le braconnage impactent à 60% les primates, avec des différences notables en fonction du continent. En Afrique, et particulièrement à Madagascar qui accueille une des populations de primates et de lémuriens parmi les plus importantes et variées du monde, le pourcentage atteint parfois 90% des espèces. Un cumul des facteurs qui conduisent au drame écologique. «Tout est lié quand on parle des primates. C’est évidemment la perte et la dégradation de l’habitat qui est le facteur le plus important, et ensuite, c’est parce qu’il y a cette dégradation de l’habitat qu’on a une contamination des singes par les pathogènes humains. C’est parce que les hommes pénètrent l’habitat naturel qu’il y a du trafic…» constate Audrey Maille.
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