Re: [RC/CC]Réchauffement Arctique(banquise/calotte du Groenl
Publié : 27 août 2012, 18:48
On chauffe un glaçon : il fond. Ca aussi c'est du niveau CP.
Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
http://www.oleocene.org/phpBB3/
Les lire est insuffisant, encore faut il les comprendre.rico a écrit :Non non gilles affirme clairement qu'il n'y a pas de réchauffement (du moins pour qui sait lire entre les lignes). Ah vous aussi vous ne lisez plus ses posts???
Concernant les modèles, ils ne sont pas parfaits. Est-ce une raison pour rejeter le réchauffement climatique anthropique ? Non. Les modèles ne sont d'ailleurs pas forcément utiles pour déterminer que le réchauffement climatique est anthropique.Ron Kwok et Norbert Untersteiner a écrit :The surplus heat needed to explain the loss of Arctic sea ice during the past few decades is on the order of 1 W/m2. Observing, attributing, and predicting such a small amount of energy remain daunting problems
100% d'accord avec Sceptique. Puisque l'on ne peut rien y faire pourquoi s'engueuler avec son voisin.sceptique a écrit :Je vais apporter ma petite dose ....
A court et moyen terme peut être. Mais à la fin du siècle?????? Remarque je suis comme toi je m'en tape je serai mort depuis longtemps. Ouais t'as raison nos descendants on s'en tape aussi hein.pour ce qui est des conséquences réelles du climat, je maintiens qu'elles restent bien inférieures aux avantages procurés par les fossiles.
longue présentation à lire ici : http://www.goodplanet.info/Contenu/Poin ... theme)/297Extraits du 4e rapport du GIEC, partie portant sur l'Arctique et l'Antarctique(2008)
26/08/2008 6:07 pm
Dans les deux régions polaires arctique et antarctique, il y a de solides preuves concernant les impacts continus du changement climatique sur les espèces terrestres et d’eau douce, les communautés et les écosystèmes (risque très important). De récentes études prévoient que ces changements continueront (risque fort), et auront des répercussions sur les ressources biologiques et sur les changements climatiques à l’échelle de la planète (risque moyen). [...]
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Bon, vous me direz, cet article ne nous dit pas grand chose sur la part des Gaz à effets de serre dans l' histoire du RC...........
Depuis plusieurs décennies, les températures de l’air à la surface de l’Arctique ont augmenté environ deux fois plus vite que la moyenne mondiale (McBean et al., 2005). Le réchauffement moyen par région au nord du 60°N a été de 1 à 2 °C avec un minimum de température dans les années 1960 et 1970. En Arctique, le record de température pour le XXe siècle est marqué par de fortes variations de faible fréquence et qui concernent plusieurs décennies (Polyakov et al., 2002). [...]
Le réchauffement le plus récent, de 1980 à nos jours, de la plupart du territoire Arctique est plus fort (environ 1 °C tous les 10 ans) en hiver et au printemps et plus faible en automne ; il est plus fort à l’intérieur des terres du nord de l’Asie et du nord-ouest de l’Amérique du nord (McBean et al., 2005). Ces dernières, de même que la péninsule antarctique, ont été les zones du globe qui se sont le plus réchauffées au cours des dernières décennies (Turner et al., 2007). Les mers sub-polaires de l’Atlantique nord se sont peu réchauffées au cours de la même période, probablement à cause de leur forte connexion avec les eaux profondes et froides. Les températures de la couche supérieure de la troposphère et de la stratosphère de l’Arctique se sont refroidies au cours des dernières décennies, à cause de l’augmentation des gaz à effet de serre et de la diminution de l’ozone stratosphérique depuis 1979 (Weatherhead et al., 2005).
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http://www.ujf-grenoble.fr/universite/m ... 223787.htmLa disparition de la banquise arctique avant la fin du siècle ?
Communiqué - Recherche Université Joseph Fourier (Grenoble)
le 13 octobre 2011
Pourquoi les modèles climatiques sous-estiment le déclin de la banquise arctique ? Des chercheurs grenoblois Laboratoire de glaciologie et géophysique de l’environnement (LGGE - CNRS/UJF) prévoient la disparition de la banquise bien avant la fin du siècle.
Depuis quelques décennies, la banquise arctique subit un déclin spectaculaire, bien au-delà des projections des modèles climatiques. La rapidité inattendue de cette disparition vient d’être expliquée par des chercheurs du CNRS, de l’université Joseph Fourier et du Massachusetts Institute of Technology. Selon eux, les modèles climatiques sous-estiment la vitesse d’amincissement de la banquise. Celle-ci est en réalité près de quatre fois plus rapide que celle calculée par les modèles. A l’origine de ce biais, une « mauvaise » représentation de la dérive des glaces de mer, et donc de leur évacuation vers le sud, à travers le détroit de Fram, hors du bassin arctique. Permettant de corriger l’écart entre simulations et observations, une meilleure prise en compte de ce mécanisme suggère la disparition de la banquise arctique estivale, bien avant la fin du siècle. Ces travaux ont été publiés dans la revue Journal of Geophysical Research le 29 septembre 2011.
L'Arctique perd environ 10% de sa couche de glace permanente tous les dix ans depuis 1980. De plus, la fonte de la banquise arctique atteint des records : mi-septembre 2007, lors de leur minimum annuel d’extension, les glaces pérennes couvraient une surface de 4,14 millions de km² (1). Une triste performance qui a été frôlée de nouveau ce mois de septembre 2011 (4,34 millions de km²). Les simulations climatiques réalisées dans le cadre du GIEC (2) reproduisent effectivement un déclin des glaces de mer arctiques sous l’effet du réchauffement climatique. Elles prédisent la disparition de la banquise estivale à la fin de ce siècle. Toutefois, comparés à 30 ans d’observations détaillées par satellite, ces modèles paraissent optimistes : la banquise arctique s’est amincie sur la période 1979-2008 en moyenne quatre fois plus vite que dans les simulations climatiques. Les observations ne sont donc pas correctement reproduites par les modèles climatiques qui sont calés essentiellement sur des variables globales, comme la température moyenne du globe, et non « régionales ».
D’où provient cet écart ? L’explication, selon une équipe franco-américaine impliquant notamment le Laboratoire de glaciologie et géophysique de l’environnement (LGGE), serait une mauvaise représentation, dans les modèles, du comportement mécanique de la banquise et de la dérive des glaces de mer. Pour le démontrer, les chercheurs se sont intéressés aux mécanismes de dérive des glaces de mer en regard de leur état (épaisseur et concentration), puis ont analysé les prédictions des modèles, en lien avec les données sur le terrain. En 2009, ces mêmes scientifiques avaient mis en évidence une accélération significative de la dérive de la banquise au cours de ces dernières décennies. Ils l’expliquent désormais par l’amincissement, devenu plus rapide, de cette glace de mer : une banquise moins épaisse, plus fragile donc, se fragmente plus aisément. Ce qui la rend plus mobile, favorisant son évacuation vers le sud du détroit de Fram, entre le Groenland et l’archipel du Svalbard, en dehors de l’océan Arctique, où elle fondra. Ce mécanisme renforce probablement aujourd’hui le déclin des glaces de mer arctiques.
La dérive des glaces de mer est un processus mal décrit par les modèles. Dans ces derniers, aucune accélération de la dérive et de l’évacuation de la banquise vers le sud n’a lieu : les glaces de mer « modélisées » se comportent comme étant en dérive libre, c’est-à-dire sans interaction mécanique entre les fragments de glace, et ce quelque soit la saison, la période considérée ou encore l’épaisseur des glaces. Ainsi, il n’y aucun lien, dans les modèles, entre amincissement de la banquise et accélération supplémentaire de sa dérive.
Pour corriger l’écart entre simulations et observations en termes de vitesse d’amincissement et de déclin de la banquise arctique, il faudrait imposer une accélération de l’évacuation des glaces à travers le détroit de Fram. La prise en compte de ce mécanisme suggère un océan Arctique dépourvu de glace à la fin de l’été, bien avant la fin du siècle. La disparition de la banquise arctique interviendrait plus vraisemblablement d’ici les prochaines décennies, ce qui ne sera pas sans conséquence sur les écosystèmes, l’exploitation de ressources off-shores, ou les routes maritimes.
Bibliographie
IPCC climate models do not capture Arctic sea ice drift acceleration: Consequences in terms of projected sea ice thinning and decline, P. Rampal, J. Weiss, C. Dubois, J.M. Campin. J. Geophys. Res. 29 Septembre 2011.
Notes
(1) Contre 7,5 millions de km² en moyenne il y a 30 ans.
(2) Simulations établies pour le rapport du GIEC de 2007.
Contact :
Jérôme Weiss, Directeur de recherche CNRS au LGGE
ca me rend triste de lire que finalement tout le travail des scientifiques du climat lui semble inutile.La solution ? Espérer que le GIEC se trompe et que le RC actuel est dû à des fluctuations "naturelles" qui vont tôt où tard s'inverser.