Catastrophes naturelles et assurances

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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energy_isere
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Catastrophes naturelles et assurances

Message par energy_isere » 02 oct. 2023, 23:42

Les catastrophes naturelles resteront-elles assurables ?

LE CERCLE DES ÉCONOMISTES•02/10/2023

Lors de leur dernière et traditionnelle grande réunion annuelle de septembre à Monaco, les réassureurs ont clairement ouvert la porte à de nouvelles augmentations des primes d'assurances pour l'année prochaine. Selon Philippe Trainar, cette trajectoire est inéluctable. L'économiste explique pourquoi les contraintes qui y sont liées militent en faveur d'une liberté donnée au marché pour ajuster les tarifs.

Depuis quarante ans, les catastrophes naturelles ont tendance à croître rapidement dans le monde. Cette croissance est imputable à des facteurs économiques, comme la croissance de la population mondiale, la croissance de la richesse par tête (PIB par tête) et la concentration de la population mondiale dans les zones les plus exposées. Mais, elle est aussi imputable à l'action de l'homme et notamment au réchauffement climatique qui augmente la probabilité d'événements climatiques extrêmes, inondations – maritimes ou fluviales – et cyclones tropicaux.

De fait, la croissance des pertes économiques liées aux catastrophes naturelles tend typiquement à se concentrer sur les sinistres de taille extrême. Au total, corrigée de l'inflation, ces pertes augmentent en moyenne à un rythme supérieur de 1,2 point au taux de croissance annuel du PIB, selon les estimations du réassureur SwissRe. L'Europe, et la France plus particulièrement, n'échappent pas à cette tendance même si, géographiquement, les pertes économiques les plus importantes se concentrent aux Etats-Unis, où elles ont représenté l'équivalent de 0,64% du PIB en 2022, ainsi qu'en Amérique latine et en Afrique, où elles ont représenté environ 0,3% du PIB, contre seulement 0,1% du PIB en Europe (source : SwissRe). En termes de victimes, la hiérarchie des pertes est toutefois inversée.

47% des pertes seulement couvertes par l'assurance


Les assureurs et les réassureurs ont naturellement vocation à couvrir ces pertes économiques, pour autant que les populations concernées soient bien couvertes par l'assurance. En fait, au niveau mondial, seuls 47% de ces pertes sont aujourd'hui couvertes par l'assurance (source : SwissRe). Ce taux varie fortement d'une région à l'autre. Il monte jusqu'à 58% dans les économies développées (Etats-Unis et Europe) et chute à 20% en Afrique, voire 16% en Asie. En France le taux de couverture est plus élevé en raison du caractère obligatoire de la couverture des catastrophes naturelles dans le cadre des contrats d'assurance-habitation.

Toutefois, le secteur de l'assurance s'interroge sur la pérennité de ces couvertures au vu du coût croissant des sinistres et de la baisse de la profitabilité des couvertures, imputable à la modération des tarifs qui n'ont pas suivi le rythme de croissance des événements et de l'exposition des assurés. Certes, un changement de tendance est clairement perceptible en 2023, mais il ne sera pas suffisant pour compenser le décrochage passé et encore moins pour absorber les évolutions à venir prévues dans les projections du GIEC. L'ACPR estime ainsi qu'en France, le changement climatique impliquerait une hausse de la sinistralité liée aux catastrophes naturelles de 200 à 500 % pour les départements les plus touchés et un accroissement des primes de 130 à 200 % sur 30 ans pour couvrir ces pertes (source : avis du 13/04/2022 du Conseil Economique, Social et Environnemental).

Il est clair que, dans cette configuration, un accroissement du tarif des couvertures assurantielles des catastrophes climatiques s'impose, toutes choses égales par ailleurs, sauf à dégrader la solvabilité des compagnies d'assurance et de réassurance, et donc à dégrader leur capacité à indemniser les sinistres les plus extrêmes. A l'inverse, une modération des tarifs ne pourrait être interprétée que comme un signal de fragilité des assureurs et donc comme une incitation pour les assurés à se fier à leur épargne personnelle, plutôt qu'à la couverture proposée par les assureurs, ou à se tourner vers l'Etat qui est lui-même confronté à des problèmes de solvabilité aigus en raison de l'explosion de la dette publique. Naturellement, la hausse des tarifs d'assurance peut elle aussi induire une baisse de la demande de couverture mais cette baisse de la demande devrait normalement être plus que compensée par la hausse de la demande liée à la perception du risque accru de catastrophes naturelles. Ajoutons que l'augmentation du PIB par tête donne une marge de manœuvre pour absorber, au moins partiellement, ces hausses de tarif.

Un scénario possible de baisse du taux de couverture

Pour autant, on ne peut exclure un scénario pessimiste où l'ampleur de la montée prévisible des sinistres liés aux catastrophes naturelles et des tarifs des couvertures correspondantes dissuaderait les agents économiques de substituer de l'assurance plus coûteuse à leurs autres consommations.

Un tel comportement entraînerait une baisse significative du taux de couverture des catastrophes naturelles par l'assurance et une pression accrue sur l'Etat pour que la redistribution compense la détérioration de la couverture des ménages. Des signaux, même faibles, de la part de l'Etat, montrant qu'il est disposé à entrer dans cette logique redistributive, auraient toute chance de rendre ce scénario auto-réalisateur… aux dépens de l'Etat, des contribuables et des assureurs.

Si l'on veut éviter ce scénario alternatif, et il faut absolument l'éviter car il est sous-optimal en termes de bien-être économique collectif, il faut donc laisser le marché ajuster les tarifs de ses couvertures « catastrophes naturelles » à la hausse de façon à accumuler suffisamment de capital dans l'assurance et la réassurance pour garantir leur résilience face aux événements climatiques extrêmes à venir.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... c3b8a8b43b

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Message par energy_isere » 04 nov. 2023, 01:03

Axa recule en Bourse, l'impact des catastrophes naturelles inquiète
Axa accuse vendredi la plus forte baisse du CAC 40, pénalisé par des inquiétudes sur le coût des récentes catastrophes naturelles qui éclipsent une publication de chiffre d'affaires à neuf mois jugée globalement positive.

REUTERS 03 novembre 2023

A 13h28, l'action de l'assureur français reculait de 1,77% à 28,015 euros, après avoir perdu jusqu'à 4,4% plus tôt en séance.


L'assureur français a fait état jeudi soir d'un chiffre d'affaires (primes brutes émises et autres revenus) conforme aux attentes pour les neuf premiers mois de l'année et a dit être en bonne voie pour atteindre son objectif de résultat pour l’année.

Il a toutefois averti d'un niveau élevé de sinistralité liée aux catastrophes naturelles au troisième trimestre et estimé à 200 millions d'euros le montant préliminaire des dommages provoqués par l’ouragan Otis, qui a touché le Mexique en octobre.

"Cette perte due à l'ouragan Otis pourrait en inquiéter certains mais elle est gérable à l'échelle du groupe", ont commenté dans une note les analystes de BofA Global Research.

Toutefois, lors d'une conférence avec les analystes, la direction d'Axa s'est montrée plus prudente encore sur la sinistralité liée aux catastrophes naturelles après le passage de la tempête Ciaran sur l'Europe de l'Ouest.https://www.usinenouvelle.com/article/a ... e.N2190858

"Nous sommes confrontés à une tempête en Europe, à la fois en France, au Royaume-Uni et maintenant en Italie. Nous devons voir comment cela se passe", a déclaré le directeur financier, Alban de Mailly Nesle.

Sur la base de ces commentaires, les analystes d'AlphaValue s'attendent désormais à un impact des catastrophes naturelles plus important pour 2023, le ton "assez pessimiste" suggérant que les attentes initiales "ont peut-être été sous estimées".

Le secteur européen de l'assurance souffre dans son ensemble et perd 0,83%.
https://www.usinenouvelle.com/article/a ... e.N2190858

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Message par energy_isere » 04 nov. 2023, 15:24

France: le coût de la tempête Ciaran pourrait avoisiner les 500 millions d'euros

Article de RFI 4nov 2023
https://www.msn.com/fr-fr/finance/econo ... 2f7&ei=173

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Message par energy_isere » 14 nov. 2023, 00:19

Les tempêtes Ciaran et Domingos ont fait 1,3 milliard d’euros de dégâts

Article de Maxime Gayraud LeParisien 14 nov 2023

Le bilan est lourd, plus lourd que ne l’avaient laissé présager les premières modélisations. Les tempêtes Ciaran et Domingos ont provoqué au total 517 000 sinistres et plus de 1,3 milliard d’euros de dégâts selon le premier chiffrage donné par France Assureurs ce lundi 13 novembre.
Ciaran et Domingos se classent ainsi déjà en cinquième position des tempêtes les plus dévastatrices en métropole, après Lothar et Martin en 1999 (13,8 milliards d’euros), Daria, Herta et Vivian en 1990 (3,4 milliards d’euros), Klaus et Quinten en 2009 (2,6 milliards d’euros) et Xynthia en 2010 (2,0 milliards d’euros).

Ciaran, les 1er et 2 novembre, puis Domingos, les 4 et 5 novembre, ont particulièrement touché la Bretagne, la Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, la Nouvelle-Aquitaine mais aussi la Corse. Signe de l’intensité du phénomène, le vent a atteint les 207 km/h à la pointe du Raz (Finistère). Et, au plus fort de l’épisode, quelque 1,2 million de foyers ont été privés d’électricité. 8 000 restent encore sans courant en Bretagne onze jours après le passage de Ciaran.
Selon France Assureurs 91 % de ces sinistres concernent des logements de particuliers, 5 % des biens professionnels, agricoles et de collectivités locales et enfin 4 % des automobiles. Pour les centaines de milliers de sinistrés particuliers, cela se traduit par des toitures arrachées, des voitures endommagées ou encore des infiltrations d’eau dans les maisons. En termes de coût, sur le 1,3 milliard d’euros de dégâts indemnisables constatés, 84 % de cette somme concerne des logements des particuliers, 12 % des biens professionnels, agricoles et de collectivités locales et 4 % des automobiles. Jusqu’au 1er décembre pour déclarer les dégâts à son assureur Tous les particuliers bénéficient de la garantie tempête présente dans tous les contrats multirisques habitation. Alors qu’ils ont normalement 5 jours pour déclarer les dégâts constatés, les assureurs ont décidé de laisser jusqu’au 1er décembre pour remplir ces formalités.

Attention, ce bilan ne tient pas compte des inondations qui paralysent des centaines de communes du Pas-de-Calais et du Nord depuis plus d’une semaine, conséquence indirecte des deux tempêtes et des énormes précipitations qui s’en sont suivies. Ces collectivités feront l’objet d’un classement en catastrophes naturelles et les victimes d’un remboursement des dégâts conjoint par les assureurs et la Caisse centrale de réassurance (CCR).
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/ins ... bb58&ei=17

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Message par energy_isere » 15 nov. 2023, 00:24

Tempêtes, sécheresse, inondations... : vers une hausse du tarif de l'assurance habitation ?

BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•14/11/2023

Pour la présidente de France Assureurs, la succession des tempêtes, sécheresses et inondations devrait amener l'Etat à augmenter la surprime "catastrophes naturelles" comprise dans la prime habitation.

Après le passage successif des tempêtes Ciaran et Domingos et les pluies diluviennes qui ont touché le Pas-de-Calais, Emmanuel Macron a annoncé mardi 14 novembre de nouvelles aides aux sinistrés . "Il y a une tendance qui est l'aggravation des événements naturels en terme de fréquence et d'intensité", constatait un peu plus tôt dans la matinée la présidente de France Assureurs. "Pour n'importe quel type de risque, à partir du moment où les risques augmentent, le taux de la couverture du risque a tendance à augmenter", a souligné sur RTL Florence Lustman,

La représentante de la profession plaide pour que l'Etat augmente la surprime qui finance le régime des catastrophes naturelles, qui est "extrêmement protecteur" pour les assurés et "que le monde entier nous envie" . Ce régime, qui coûte environ 25 euros par an aux assurés, est déficitaire depuis 2015, si bien qu'"il va falloir le remettre à flots", a-t-elle indiqué.

"Vraisemblablement, il va falloir augmenter un peu" la surprime de 12% sur les contrats d'assurance habitation "pour financer le régime de catastrophes naturelles". "On pourrait passer de 12% à 18% ", a avancé la présidente de l'association des assureurs français, notant que "c'est à l'Etat d'en décider". "Franchement, pour pérenniser ce régime, ça vaut le coup" , a-t-elle lancé.

Florence Lustman n'a toutefois pas voulu se prononcer sur d'éventuelles hausses de tarifs des assureurs.

Il est par ailleurs, selon elle, "vraiment beaucoup trop tôt" pour estimer les dommages engendrés par les crues dans le Pas-de-Calais. France Assureurs avait estimé lundi à 1,3 milliard d'euros le coût des tempêtes Ciaran et Domingos , qui ont balayé une partie du pays début novembre.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... dda3bc177f

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Re: Catastrophes naturelles et assurances

Message par energy_isere » 28 déc. 2023, 16:02

CATASTROPHES NATURELLES : LES ASSURANCES VONT AUGMENTER LEURS TARIFS EN 2025

Par CNEWS avec AFP Publié le 28/12/2023

Un arrêté du ministère de l’Économie acte la hausse de la part des primes d’assurance dédiée au financement du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles. Une hausse applicable dès 2025.

L'arbitrage était attendu depuis des mois par les assureurs. La surprime qui finance le régime des catastrophes naturelles des assureurs français sera augmentée à partir du 1er janvier 2025, passant de 12% à 20% pour les habitations, selon un arrêté paru jeudi au Journal officiel.

Cette hausse générale, qui sera donc applicable au 1er janvier 2025, vise à remettre à flot un système en déficit depuis 2015. Elle fera également passer la surprime de 12% à 20% pour les contrats d'assurance professionnelle, de 6% à 9% celle sur les contrats vol et incendie, constituant ainsi une manne supplémentaire de 1,2 milliard d'euros par an, selon le ministère de l'Économie.

Ce régime, qui coûte en moyenne environ 25 euros par an et par foyer, passera «à 41 euros» selon les calculs de Franck Levallois, directeur général de France Assureur, pour qui cette augmentation «remettra à l'équilibre» le dispositif.

LE DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE EN CAUSE
La hausse des primes était demandée par les professionnels depuis plusieurs mois. Face à l'augmentation de la fréquence des tempêtes, sécheresses et inondations due au dérèglement climatique, le régime des catastrophes naturelles est déficitaire depuis 2015.

En accordant une augmentation à 20% sur la majorité des contrats en 2025, Bercy s'aligne à peu près sur les recommandations de France Assureurs comme de la Caisse centrale de réassurance (CCR) qui prônaient respectivement 18% et 19% dès 2024, la CCR en prévision d'une hausse à 22% dans le futur.
https://www.cnews.fr/conso/2023-12-28/c ... 25-1434941

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Re: Catastrophes naturelles et assurances

Message par GillesH38 » 28 déc. 2023, 16:58

ah ben voila, on a une estimation du surcout des catastrophes naturelles en France depuis 2015 : 16 euros de plus par an et par foyer.

C'est vrai que c'est énorme; à coté, supprimer les fossiles, c'est de la gnognote ....
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: Catastrophes naturelles et assurances

Message par energy_isere » 28 déc. 2023, 19:35

GillesH38 a écrit :
28 déc. 2023, 16:58
ah ben voila, on a une estimation du surcout des catastrophes naturelles en France depuis 2015 : 16 euros de plus par an et par foyer.

C'est vrai que c'est énorme; à coté, supprimer les fossiles, c'est de la gnognote ....
:roll:
ca c'est juste ce qui peut étre rangé dans les catastrophes naturelles. Il y a tous les inconvénients et dommages qui ne rentrent pas la dedans.
Genre la maison de retraite ou l'ehpad qui arrive pas à maintenir une température convenable l'été ......ou le paysan qui fait que la moitié de sa récolte.

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Re: Catastrophes naturelles et assurances

Message par GillesH38 » 28 déc. 2023, 19:45

ah oui, ok.

deux questions alors :
a) ça se monte à quel coût par habitant et par an ça ?
b) sans fossiles, est ce que ces problèmes n'existeraient plus ?
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: Catastrophes naturelles et assurances

Message par phyvette » 28 déc. 2023, 20:32

Energy, ce n'est pas raisonnable, t'as remis 2 thunes dans le gillophone.
Laisse, avec lui faut attendre qu'il s'épuise, et surtout pas moufter, si tu dis un mot un seul, ça repart en boucle.
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: Catastrophes naturelles et assurances

Message par GillesH38 » 28 déc. 2023, 20:36

bien d'accord, il n'y a rien à rajouter : 16 € par an et par habitant, y a pas besoin d'en dire plus.
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: Catastrophes naturelles et assurances

Message par energy_isere » 28 déc. 2023, 22:50

GillesH38 a écrit :
28 déc. 2023, 20:36
bien d'accord, il n'y a rien à rajouter : 16 € par an et par habitant, y a pas besoin d'en dire plus.
ben non, bien plus. T' as pas une seule personne autour de toi qui dépensé au moins 100 à 200 kWh d'electricté l'été pour sa clim ? Allez fait un effort.

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Re: Catastrophes naturelles et assurances

Message par GillesH38 » 28 déc. 2023, 23:55

euh, parce que tu crois que sans RC personne n'aurait de clim ????
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: Catastrophes naturelles et assurances

Message par energy_isere » 29 févr. 2024, 00:15

Climat: les risques métérologiques coûtent déjà 0,4% de PIB aux Etats-Unis, selon Swiss Re

BOURSORAMA AVEC AFP•28/02/2024

Le coût des ouragans, orages, inondations et tempêtes hivernales aux Etats-Unis représentent déjà près de 0,4% du produit intérieur brut du pays, selon une étude de Swiss Re, qui réaffirme que le changement climatique pourrait réduire le PIB mondial de 7 à 10% d'ici 2050.

Actuellement, les Philippines sont toutefois le pays où l'impact des catastrophes naturelles est le plus élevé. Les dommages économiques représentent ainsi l'équivalent de 3% du PIB, selon cette étude publiée mercredi qui se base sur des données de 2022.

"Le changement climatique conduit à des événements climatiques plus sévères, ce qui se traduit par un impact croissant sur les économies", a déclaré Jérôme Jean Haegel, le chef économiste de Swiss Re, cité dans le communiqué accompagnant l'étude.

Pour comprendre comment les assureurs peuvent évaluer les risques, cette étude a cherché à dresser un état des lieux des répercussions des catastrophes naturelles les plus fréquentes sur le produit intérieur d'un échantillon de 36 pays.

Les économistes de ce groupe qui sert d'assureur aux assureurs ont pris en compte les inondations, les tempêtes hivernales, les cyclones tropicaux et les tempêtes de type convectif sévères (orages), qui sont les quatre types d'incidents météorologiques les plus fréquents et les plus coûteux.

A cette aune, les Philippines ressortent comme le pays qui est déjà aujourd'hui le plus touché, suivi à la seconde place par les Etats-Unis, puis par la Thaïlande avec un impact de 0,36% sur le PIB, l'Autriche (0,25% de PIB) et la Chine (0,22% de PIB).

En France, l'impact sur le PIB se chiffre à 0,14%, au même niveau qu'en Belgique et en Allemagne.

Cette évaluation donne un aperçu des implications économiques si les incidents météorologiques continuent de s'intensifier mais ne reflète pas tous les risques, avertissent les économistes de Swiss Re, l'ampleur réelle du changement climatique "restant difficile à prédire", insistent-ils.

Elle ne tient pas compte, par exemple, des épisodes de canicule, expliquent les économistes de Swiss Re, qui se sont limités aux incidents météorologiques les plus coûteux pour pouvoir réaliser des calculs.

Au niveau mondial, ces quatre risques représentent, à eux seuls, environ 200 milliards de dollars (184 milliards d'euros) de pertes économiques chaque année.

Si la réduction des émissions de gaz à effets de serre est "essentielle", souligne les économistes de Swiss Re, il est également "impératif", selon eux, de prendre des mesures aidant à endiguer les pertes économiques, comme de revoir les codes et règlements de construction, construire des systèmes de défense contre les inondations et décourager le développement de bâtiments dans les zones les plus exposées au changement climatique.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... e83d3a9169

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Re: Catastrophes naturelles et assurances

Message par GillesH38 » 29 févr. 2024, 07:07

Attendez ... ça c'est le coût de toutes les catastrophes, mais pas du réchauffement climatique, puisque des catastrophes il y en a toujours eu. Le RC ne peut etre responsable que de l'AUGMENTATION de ce cout, donc que d'une partie de ces 0,4 % . Et en fait (cf le document que j'ai posté ), l'augmentation constatée a aussi d'autres causes, donc le RC n'est responsable que d'une fraction de l'augmentation. Combien exactement on ne sait pas mais ça doit tourner autour de 0,1 % du PIB max, raisonnablement.

Donc 0,1 % du PIB pour un RC qui atteint déjà presque 1,5°C, à raison de 0,15 °C par décennie, ça fait que 0,4 °C de plus d'ici 2050, et on passerait de 0,1% du PIB à 7 à 10 % en 2050 ? SOIT GENRE UNE MULTIPLICATION PAR 100 QUAND LE RC AUGMENTERAIT DE 30 %???
Et du coup avec 30 % de plus ça ferait quoi ? 1000 % du PIB ?

qui peut avaler une connerie pareille ?

Et par ailleurs, il y a vraiment des gens qui pensent que supprimer les fossiles couterait moins de 0,4 % du PIB :shock: :shock: ? SERIEUSEMENT ?

tous ces gens très sérieux, ces économistes, ces climatologues, ces hommes politiques, et même des gens sérieux comme Jeudi, Phyvette, Tita, Energy, Jeuf, vous croyez SERIEUSEMENT à tout ça ? en vrai de vrai ?

Quand j'étais jeune, je pensais que j'étais né dans un monde où la rationalité s'était largement imposée grâce aux lumières et à l'esprit scientifique, qu'on s'était écarté des superstitions, des religions, de l'irrationnel. Je le pense de moins en moins.
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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