Cycle du carbone

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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Re: Cycle du carbone

Message par energy_isere » 30 oct. 2009, 20:12

L’Onu préconise un fonds «Carbone bleu»

30/10/2009

Dans le cadre du Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue), un rapport indique que la mise en place d’un fonds «Carbone bleu» destiné à l’entretien et la restauration des principaux écosystèmes marins serait un nouvel atout dans la lutte contre le changement climatique. «Les puits de carbone bleu et les estuaires piègent et séquestrent entre 235 et 450 terragrammes (Tg C, c'est-à-dire 870 à 1.650 millions de tonnes) de CO2 par an, soit l'équivalent de la moitié des émissions de l'ensemble du secteur mondial des transports, estimé à environ 1.000 Tg C/an», précise le rapport.

Or, au lieu de protéger ces puits de carbone naturels, l’humanité les détruits, jusqu’à 7% chaque année. D’après les auteurs de ce document, «une baisse de la déforestation terrestre combinée à une réhabilitation de la couverture et de l'état de ces écosystèmes marins permettrait une baisse de 25% de ces émissions, réduction nécessaire pour éviter un changement climatique ’dangereux’».
http://www.journaldelenvironnement.net/ ... &idThema=6

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Re: Cycle du carbone

Message par energy_isere » 31 mai 2010, 12:34

Le potentiel de l'océan Austral comme puits de carbone

Lors de la fonte des plus grandes couvertures glaciaires à la fin du dernier âge glaciaire, les concentrations en gaz carbonique dans l'atmosphère ont augmenté de près de 50 % et les scientifiques se demandaient depuis longtemps d'où venait tout ce gaz.

.............
http://www.enerzine.com/604/9770+le-pot ... bone+.html

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Re: Cycle du carbone

Message par energy_isere » 16 sept. 2010, 10:45

Les évènements climatiques extrêmes érodent les puits de carbone

Univers Nature 15 Sept 2001

Au niveau de la planète, les puits de carbone absorbent plus de la moitié du dioxyde de carbone (CO2) émis par les activités humaines. Les études actuelles montrent que les terres contribuent à ce recyclage pour 29 % et les océans pour 26 %.
Il apparaît que des évènements climatiques extrêmes, notamment les canicules, les sécheresses et les inondations, mettent à mal l’efficacité des puits de carbone. L’un des cas les plus spectaculaires est la période de forte canicule qui a touché l’Europe lors de l’été 2003. Les mesures indiquent que, lors de cet épisode extrême, les écosystèmes terrestres européens ont perdu l’équivalent de cinq années d’absorption de CO2.
C’est pour mieux analyser « la relation entre les évènements climatiques extrêmes et les changements dans le budget carbone des terres émergées européennes » qu’un projet, baptisé CARBO-EXTREME, a été lancé avec le concours de l’Union européenne. Selon les scientifiques du projet, les terres européennes seules absorbent entre 7 et 12% des émissions de combustibles fossiles. Actuellement, les scientifiques reconnaissent que la compréhension des impacts des évènements climatiques extrêmes sur les puits de carbone est très limitée. De fait, ils ne sont pas pris en compte dans les modèles climatiques. Si les résultats de l’étude démontrent que ces phénomènes ont un impact réel sur les puits de carbone, ils obligeraient à revoir à la hausse les objectifs de réduction des gaz à effet de serre.
http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=4379

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Message par energy_isere » 19 juil. 2011, 14:08

Première étude globale sur le rôle des forêts comme puits de carbone

Une étude internationale a compilé les mesures du carbone absorbé par les forêts, sur toute la planète, entre 1990 et 2007. Il s’agit d’une première référence globale chiffrée pour cette composante majeure du cycle du carbone. L’étude, à laquelle participent des chercheurs du LSCE (Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement), est publiée en ligne ce 14 juillet sur le site Internet Science Express.

Les forêts jouent un rôle important dans le cycle du carbone. Elles absorbent en effet, par photosynthèse, une part du CO2 atmosphérique pour le stocker sous forme de biomasse. Ce rôle de « puits de carbone » est important car il contribue à l’équilibre climatique et à limiter les conséquences du réchauffement de la planète.

Pour la première fois, un énorme travail de compilation des inventaires de biomasse dans tous les pays permet d'établir la quantité de CO2 qui est séquestrée par les forêts. Grâce aux mesures réalisées par des inventaires nationaux sur des centaines de milliers de parcelles, avec malheureusement beaucoup moins de données dans les pays tropicaux, les chercheurs peuvent quantifier des gains ou des pertes de biomasse des forêts. Pour la période 1990-2007, ils ont estimé le puits de carbone forestier à 2.4 milliards de tonnes de carbone à l'échelle du globe, soit environ le tiers des rejets de CO2 fossile. Cette étude a confirmé que les forêts boréales et tempérées absorbent du carbone, ce qui était déjà connu. Dans les régions tropicales (Amérique centrale et Amérique du Sud, centre et sud de l'Afrique, nord de l'Australie et une partie de l'Indonésie), les résultats compilés sont plus surprenants : les forêts primaires intactes sont un puits de carbone annuel de 1.2 milliards de tonnes, contrebalancé par l'émission de 1.3 milliard de tonnes du fait de la déforestation, soit un bilan carbone presque nul sur l’ensemble des régions tropicales. Le processus de déforestation cause des pertes de CO2 qui sont ensuite en partie récupérées par la repousse de forets secondaires dans les zones où l'agriculture est abandonnée.

Cette étude est une première référence chiffrée de la contribution globale des forêts dans le cycle du carbone. Une priorité est désormais de collecter plus de mesures de biomasse dans les forêts tropicales pour réduire les incertitudes sur le bilan de carbone de cette région.

Le LSCE, unité mixte de recherche CEA - CNRS - Université de Versailles-St-Quentin a participé à cette étude qui a duré deux ans et mobilisé une vingtaine de chercheurs.
http://www.lsce.ipsl.fr/Phocea/Vie_des_ ... id_ast=312


la page plus détaillée avec les accés au lien de telechargement : http://www.globalcarbonproject.org/news/forestsink.html

le ppt de synthése : http://www.globalcarbonproject.org/glob ... cience.ppt

attention, ils utilisent une unité qui est le PgCY(-1) c'est PentaGramme de Carbone par an , ou encore Gigatone de Carbone par an.

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Message par energy_isere » 12 sept. 2011, 21:39

La tourbière : un réservoir de carbone et un atout économique

08-09-2011 Univers Nature

Située dans la région de Minsk, au Bélarus (ou Biélorussie), la tourbière de Bartenikha a pratiquement été réduite à l’état de désert il y a 15 ans. Dévastée par une décennie d’extraction de la tourbe (1) dans les années 1990, elle ne représentait plus qu’une étendue de terres asséchées, parsemées de touffes et d’herbes sèches.

En 2006, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) lancent un projet visant à rétablir les tourbières de l’ensemble du Bélarus, mises à mal par l’exploitation commerciale et agricole. En l’espace de 4 ans, 28 200 hectares de tourbières, soit 6,4 % des terres du pays, ont pu être restaurées.

A Bartenikha, la réhabilitation du marais a débuté par la construction de quelques barrages afin de contrer l’assèchement du sol qui avait détruit l’écosystème. D’un coût variant de 50 à 100 dollars par hectare, le projet initié à Bartenikha a été reproduit dans d’autres terres humides du Bélarus. Les techniques d’aménagement hydraulique, employées pour la remise en eau des tourbières dégradées, offrent de multiples bienfaits environnementaux et socioéconomiques. Les terres ainsi réhabilitées redeviennent propices à la chasse, à la pêche, à la cueillette de baies et à la collecte d’herbes médicinales pour les communautés locales. De plus, les régions affectées trouvent un nouvel attrait touristique.

Comptant comme l’un des grands réservoirs de carbone de la planète, les tourbières contiennent un tiers du carbone du sol. Or, leur drainage assèche le sol, générant des formations qui deviennent des foyers d’incendies naturels. Ces derniers rejettent, par une combustion lente, jusqu’à 235 000 tonnes de CO2 par an dans l’atmosphère. Or, grâce au programme de réhabilitation des tourbières, les feux de tourbe, qui coûtaient au Bélarus 1,5 million de dollars par an, ont ainsi été pratiquement éliminés.

Cécile Cassier

1- La tourbe était utilisée à des fins de combustible et de production d’engrais.
http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=4814

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Message par energy_isere » 10 oct. 2012, 17:53


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Message par energy_isere » 27 avr. 2014, 13:40

En 2100, les plantes pousseront deux semaines de plus à cause du CO2

Le réchauffement climatique risque d’avoir des effets sur la croissance des plantes. L’augmentation de température et le niveau de CO2 en lui-même peuvent pousser les plantes herbacées à survivre 14 jours de plus sur une année d’ici 2100 par rapport à aujourd’hui, bien que cela dépende des territoires.


Le 26/04/2014 Par Janlou Chaput, Futura-Sciences.
.............

Cette recherche a été menée dans les prairies du Wyoming sur une période de cinq ans, à partir de 2006. Au beau milieu de ces étendues herbacées, des parcelles d’environ 8,5 m2 ont été continuellement chauffées de 1,5 °C par rapport aux moyennes de saison le jour, et de 3 °C supplémentaires la nuit. D’autres fractions du terrain ont quant à elles bénéficié d’un niveau de CO2 supérieur de 50 % à celui qui règne actuellement. Enfin, certaines parcelles profitaient des deux paramètres, afin de mimer les conditions attendues en 2100.

Seules six espèces de graminées ou d’arbustes ont été suivies par les botanistes. Ont été notés les moments d’apparition des feuilles ou des fleurs, de la maturation des graines ou du jaunissement des feuilles. Difficile de donner une estimation correcte tant la variabilité était importante d’une année sur l’autre, et en fonction des espèces. Néanmoins, en calculant une moyenne, les chercheurs ont constaté que les plantes poussant dans les portions du terrain uniquement chauffées voyaient leur croissance s’allonger de 6,2 jours. Sur les parcelles combinant température élevée et excédent de CO2, la croissance végétale s’étalait sur 14,2 jours supplémentaires, peut-on lire dans la revue Nature.

Pour la première fois donc, on dispose d’une estimation de l’effet du dioxyde de carbone sur la flore de prairie. Cependant, ces observations peuvent se révéler différentes d’une région à l’autre, car elles dépendent de l’humidité des sols. En effet, lorsque le taux de CO2 s’élève, la plante ferme progressivement ses stomates, les pores par lesquels s’échangent les gaz. En contrepartie, l’eau contenue dans la plante s’évapore moins, donc le végétal en perd moins. En conséquence, il en prélève moins. La croissance se termine quand les sols se sont vidés de leur eau. Or, le liquide de la vie n’est pas systématiquement le facteur limitant.
.............
http://www.futura-sciences.com/magazine ... co2-53454/

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Re: Re:

Message par energy_isere » 03 mai 2014, 13:27

La bactérie Alteromonas, clé du cycle du carbone des océans ?

Les scientifiques pensaient que la décomposition du carbone organique dissous dans les océans était possible grâce à la complémentarité des espèces microbiennes. Pas forcément. Une seule bactérie, du genre Alteromonas, est capable de digérer le carbone sous toutes ses formes organiques, et contribue ainsi grandement à son cycle dans les océans, en libérant une partie sous forme de CO2 et en stockant le reste pour les autres maillons de la chaîne alimentaire.

...........
lire ici http://www.futura-sciences.com/magazine ... ans-53493/

ToTheEnd

Re: Cycle du carbone

Message par ToTheEnd » 06 mai 2014, 01:41

Pour la première fois dans l'humanité, le taux de dioxyde de carbone a dépassé sur un mois les 400ppm. Petit article sur ce "record" avec quelques chiffres et liens intéressants:

http://www.slate.com/blogs/bad_astronom ... _high.html

T

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Re: Cycle du carbone

Message par energy_isere » 31 janv. 2015, 20:08

Climat : comment l'océan Austral absorbe-t-il la moitié de nos émissions de CO2 ?

Le Point - Publié le 30/01/2015

Par CHLOÉ DURAND-PARENTI

"Sans l'océan Austral, qui baigne l'Antarctique, la température moyenne à la surface du globe serait supérieure de 18 C°", lance l'océanographe Sabrina Speich. Cette phrase résume presque à elle seule l'importance de cet océan dans la régulation du climat terrestre. D'abord, parce que, par sa situation géographique, il refroidit d'environ 2 °C plus de la moitié du volume total des océans terrestres qu'il connecte entre eux. Ensuite, parce que ses eaux froides absorbent actuellement environ la moitié des émissions de CO2 d'origine humaine. Un impact qui n'est pourtant absolument pas proportionnel à sa taille...

Mais alors comment ? Les océans sont considérés comme un puits de carbone, autrement dit un réservoir naturel de stockage du CO2. Leurs eaux de surface sur environ 100 mètres absorbent naturellement ce gaz jusqu'à en être saturées. Cela arrive malheureusement relativement vite, à moins que ces eaux de surface ne plongent en profondeur, emportant avec elles leur CO2 et laissant place à des eaux capables d'en absorber à leur tour. Le hic, c'est que les eaux ne passent pas facilement de la surface aux grandes profondeurs. Il faut pour cela réunir des conditions bien particulières. Des conditions que l'on trouve justement dans l'océan Austral.

Sur les côtes de l'Antarctique, des eaux de surface plongent, avec leur CO2, à environ 4 000 mètres de profondeur, où elles peuvent ensuite rester piégées pendant plusieurs siècles. Et là où les eaux froides de l'océan Austral rencontrent des eaux plus légères venues des tropiques, celles-ci plongent aussi, mais un peu moins profondément, vers 1 000 mètres, pour plusieurs dizaines d'années. Face aux dérèglements climatiques, en grande partie attribués aux rejets exponentiels du CO2 lié aux activités humaines, ces mécanismes nous sont plus qu'utiles. Mais une question cruciale se pose : en quoi vont-ils être impactés par ces changements ? Vont-ils y résister ? Alors que, déjà, les scientifiques observent que les vents qui balayent la région sont plus forts qu'auparavant et intensifient les apports d'eaux profondes à la surface de l'océan qui libèrent alors le CO2 qu'elles avaient emmagasiné.

Des robots flotteurs pour sonder l'océan

Pour répondre à ces questions, les scientifiques doivent mieux comprendre l'ensemble des phénomènes qui affectent cet océan polaire. En effet, c'est bien loin d'être le cas. Glacé, venté, isolé, l'océan Austral est, au contraire, très mal connu. Les expéditions océanographiques traditionnelles y sont coûteuses, dangereuses et, en tout état de cause, limitées au printemps et à l'été. Pourtant, les scientifiques savent que des mécanismes, comme celui de la plongée des eaux de surface en profondeur, varient dans le temps. Pourquoi pas en fonction des saisons ? Mais, pour le savoir, il faut pouvoir récolter des données de manière continue.

C'est ce qu'une équipe de chercheurs français emmenée par Stéphane Blain (laboratoire d'océanographie microbienne de l'université Pierre-et-Marie-Curie - UPMC-CNRS), Hervé Claustre (laboratoire d'océanographie de Villefranche-sur-Mer - UPMC-CNRS) et Sabrina Speich (laboratoire de météorologie dynamique de l'Institut Pierre-Simon Laplace - ENS-CNRS-UMPC-Polytechnique) a entrepris de faire.

Leur programme, baptisé Soclim, va consister, sur trois ans, à récolter et à analyser des données fournies par des robots flotteurs bardés d'instruments. Des machines capables de plonger à une certaine profondeur, de s'y maintenir par forte houle, de remonter pour envoyer le résultat de leurs mesures, puis de redescendre travailler. Des sortes de sondes qui étudieront notamment les échanges de chaleur et de CO2 entre l'atmosphère et l'océan ainsi que les mécanismes de stockage du CO2. Depuis une semaine déjà, les données ont commencé à affluer. Il faudra maintenant attendre environ un an avant que les conclusions des premières analyses ne soient tirées et divulguées.

REGARDEZ cette vidéo qui explique, en français, comment fonctionnent les flotteurs du projet Soclim :


http://www.lepoint.fr/environnement/cli ... 5_1927.php

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Re: Cycle du carbone

Message par energy_isere » 13 févr. 2016, 12:55

Le réchauffement climatique risque d'empêcher les forêts tropicales de stocker le carbone
Le "Journal of Ecology" estime que le réchauffement affecte la capacité des forêts tropicales à stocker le CO2. Un effet qui est oublié dans les prévisions classiques.


12 fev 2016

Selon une étude du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), le réchauffement climatique diminuera significativement la capacité des forêts tropicales à stocker le dioxyde de carbone (CO2) présent dans l'atmosphère.
La hausse attendue des températures, associée à des pluies moins abondantes et à des saisons végétatives plus courtes, « pourrait conduire à une diminution de 17 % du stock de carbone forestier d'ici à 2080 », d'après une étude réalisée à Madagascar, publiée dans le Journal of Ecology, a précisé le Cirad vendredi dans un communiqué.

« Contribuer à l'accélération du changement climatique »

Ces travaux remettent en cause « l'effet de fertilisation du CO2 » servant de base à d'autres prévisions, qui estiment que les forêts tropicales devraient « continuer à être des puits de carbone jusqu'en 2100 ».
Plus inquiétant encore, « ces résultats révèlent aussi que les forêts pourraient devenir émettrices de CO2 et contribuer ainsi à l'accélération du changement climatique », ajoute le Cirad.
« Il y a un risque que les forêts tropicales humides que nous connaissons aujourd'hui finissent par ressembler davantage à des savanes arborées », prédit Ghislain Vieilledent, coordinateur de l'étude, cité dans le communiqué.
http://www.lepoint.fr/environnement/le- ... 7_1927.php

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Re: Cycle du carbone

Message par mobar » 13 févr. 2016, 17:42

energy_isere a écrit :
Le réchauffement climatique risque d'empêcher les forêts tropicales de stocker le carbone
Le "Journal of Ecology" estime que le réchauffement affecte la capacité des forêts tropicales à stocker le CO2. Un effet qui est oublié dans les prévisions classiques.


12 fev 2016

Selon une étude du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), le réchauffement climatique diminuera significativement la capacité des forêts tropicales à stocker le dioxyde de carbone (CO2) présent dans l'atmosphère.
La hausse attendue des températures, associée à des pluies moins abondantes et à des saisons végétatives plus courtes, « pourrait conduire à une diminution de 17 % du stock de carbone forestier d'ici à 2080 », d'après une étude réalisée à Madagascar, publiée dans le Journal of Ecology, a précisé le Cirad vendredi dans un communiqué.

« Contribuer à l'accélération du changement climatique »

Ces travaux remettent en cause « l'effet de fertilisation du CO2 » servant de base à d'autres prévisions, qui estiment que les forêts tropicales devraient « continuer à être des puits de carbone jusqu'en 2100 ».
Plus inquiétant encore, « ces résultats révèlent aussi que les forêts pourraient devenir émettrices de CO2 et contribuer ainsi à l'accélération du changement climatique », ajoute le Cirad.
« Il y a un risque que les forêts tropicales humides que nous connaissons aujourd'hui finissent par ressembler davantage à des savanes arborées », prédit Ghislain Vieilledent, coordinateur de l'étude, cité dans le communiqué.
http://www.lepoint.fr/environnement/le- ... 7_1927.php
Encore un chercheur catastrophiste qui a perdu de vue les ordres de grandeurs ou a besoin de crédits pour continuer à enfumer!

Il a 50 fois plus de carbone dans les océans que dans les forêts, ce n'est pas le puits de carbone forestier qui pèsera significativement sur les teneurs en CO2 de l'atmosphère si les températures montent et que les océans se mettent à dégazer
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Re: Cycle du carbone

Message par williams » 13 févr. 2016, 23:46

energy_isere a écrit :
Le réchauffement climatique risque d'empêcher les forêts tropicales de stocker le carbone
Le "Journal of Ecology" estime que le réchauffement affecte la capacité des forêts tropicales à stocker le CO2. Un effet qui est oublié dans les prévisions classiques.


12 fev 2016

Selon une étude du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), le réchauffement climatique diminuera significativement la capacité des forêts tropicales à stocker le dioxyde de carbone (CO2) présent dans l'atmosphère.
La hausse attendue des températures, associée à des pluies moins abondantes et à des saisons végétatives plus courtes, « pourrait conduire à une diminution de 17 % du stock de carbone forestier d'ici à 2080 », d'après une étude réalisée à Madagascar, publiée dans le Journal of Ecology, a précisé le Cirad vendredi dans un communiqué.

« Contribuer à l'accélération du changement climatique »

Ces travaux remettent en cause « l'effet de fertilisation du CO2 » servant de base à d'autres prévisions, qui estiment que les forêts tropicales devraient « continuer à être des puits de carbone jusqu'en 2100 ».
Plus inquiétant encore, « ces résultats révèlent aussi que les forêts pourraient devenir émettrices de CO2 et contribuer ainsi à l'accélération du changement climatique », ajoute le Cirad.
« Il y a un risque que les forêts tropicales humides que nous connaissons aujourd'hui finissent par ressembler davantage à des savanes arborées », prédit Ghislain Vieilledent, coordinateur de l'étude, cité dans le communiqué.
http://www.lepoint.fr/environnement/le- ... 7_1927.php
Cette info qui circule doit être abusive d'après moi car déjà car un scientifique affirme des choses il serrait logique de donner des explications comme preuves. Ce qu'ici cela n'est pas le cas comme bien souvent.

Puis je ne vois pas pourquoi les arbres consommeraient moins de CO2 qui est leur sources avec des températures plus élevées. Car sous l'effet des rayons du soleil, un arbre transforme le CO2 de l'air et l'eau du sol en bois, en écorce, en racines et en feuilles. Donc rien à voir avec le réchauffement du fait que le rayonnement solaire et les précipitations ne vont pas diminuer dans les forêts tropicales ( Amazonie,...).

Donc leur(s) explication(S) serrai(ent) la ou les quelle(s) ??

Williams

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Re: Cycle du carbone

Message par mobar » 14 févr. 2016, 08:56

williams a écrit : Cette info qui circule doit être abusive d'après moi car déjà car un scientifique affirme des choses il serrait logique de donner des explications comme preuves. Ce qu'ici cela n'est pas le cas comme bien souvent.

Puis je ne vois pas pourquoi les arbres consommeraient moins de CO2 qui est leur sources avec des températures plus élevées. Car sous l'effet des rayons du soleil, un arbre transforme le CO2 de l'air et l'eau du sol en bois, en écorce, en racines et en feuilles. Donc rien à voir avec le réchauffement du fait que le rayonnement solaire et les précipitations ne vont pas diminuer dans les forêts tropicales ( Amazonie,...).

Donc leur(s) explication(S) serrai(ent) la ou les quelle(s) ??

Williams
A qui profite cette polémique sans intérêt?
Pourquoi des médias investissent pour propager ces inepties?
Pourquoi des demeurés se font t'ils les supplétifs des enfumeurs en les relayant?

Voila les bonnes questions à se poser, plutôt que de tomber dans le piège du confusionisme, raillons les manipulateurs et moquons nous de tous ces connards, des vrais cons ceux là, qui les entretiennent
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: Cycle du carbone

Message par energy_isere » 16 févr. 2016, 18:12

autre article plus détaillé dans enerzine :
"Le changement climatique altère les capacités de stockage du CO2"

La plupart des modèles actuels prédisent un impact limité du changement climatique sur les capacités de stockage du carbone des forêts tropicales. Toutefois, de nouveaux résultats obtenus par des chercheurs du Cirad contredisent ces prédictions optimistes.
http://www.enerzine.com/604/19080+le-ch ... -co2+.html

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