Cycle du carbone

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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Message par mobar » 27 juil. 2007, 15:26

energy_isere a écrit : La formulation du début de l' article est mal foutue à mon avis. (A tel point que j' ai modifié le titre)

Bien évidement que le le carbone de la biomasse provient du CO2 atmosphérique. ce que l' article dit c'est que l' Ozone pertube et ralenti cette absorbtion de nos jours.
Il faut donc comprendre que sans l' Ozone les foréts auraient une capacité d' absorption plus forte du CO2.
;)
Une autre étude relatée dans Science et Vie de cette semaine fait état de "la fixation du carbone (par les écosystèmes forestiers) est améliorée (par la pollution atmosphérique azotée) vraisemblablement parce que l'azote stimule la croissance des arbres".Etude de l'Inra de Bordeaux chercheur cité par l'article : Denis Loustau.

Cela n'a bien sur rien à voir mais ...études contradictoires, conclusions sujettes à caution, Mais que fait la science! :D

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Message par energy_isere » 04 janv. 2008, 21:36

Le réchauffement provoque davantage d'émissions de gaz carbonique à l'automne

LE MONDE | 04.01.08

Les écosystèmes sont plutôt arrangeants : ils absorbent environ la moitié du dioxyde de carbone (CO2) issu de la combustion des ressources fossiles. Connaître leur réaction aux changements climatiques en cours et savoir s'ils seront plus ou moins efficaces dans ce rôle d'éponge à CO2 revêt donc une importance cruciale pour affiner les prévisions du réchauffement dans les prochaines décennies.

Certains écosystèmes terrestres, comme les forêts, sont réputés bénéficier de l'augmentation moyenne des températures et absorber globalement plus de carbone. Des travaux publiés jeudi 3 janvier, dans la revue Nature, viennent compliquer ce tableau. Sous l'effet du réchauffement, les forêts de l'hémisphère Nord ont ainsi tendance à émettre du CO2 de plus en plus tôt dans l'année.

Pour comprendre, il faut savoir qu'en fonction des saisons, ces écosystèmes émettent ou absorbent du carbone. Deux phénomènes entrent en effet en compétition : la photosynthèse, qui fixe le carbone, et la décomposition de la matière organique des sols, qui en relâche. Au cours du printemps, la forêt entre dans une période où elle absorbe du carbone. A l'automne, la transition inverse se produit, et l'écosystème dans son ensemble devient émetteur de CO2.


HÉMISPHÈRE NORD

Selon les chercheurs, cette transition intervient de plus en plus tôt, en raison du réchauffement de la saison automnale. Le décalage de la transition se fait "à un rythme d'environ un quart de jour par an depuis une quinzaine d'années", selon Philippe Ciais (Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement), coauteur de l'étude.

"Ce n'est pas un résultat très intuitif, poursuit le chercheur. En effet, lorsque les automnes sont chauds, les feuilles demeurent vertes plus longtemps et on aurait pu penser que la photosynthèse, renforcée, ait ainsi pu prendre plus longtemps le pas sur la décomposition de la matière organique." Ce n'est donc pas le cas.

Pour parvenir à ces résultats, les scientifiques ont utilisé les mesures des oscillations saisonnières de la concentration atmosphérique globale de CO2 dans l'hémisphère Nord sur une période de quinze années. Ils ont corrélé ces mesures à celles d'une vingtaine de "tours de flux", qui permettent d'estimer les échanges de gaz entre les forêts et l'atmosphère.

Selon Philippe Ciais, "le réchauffement d'automne étant plus marqué en Amérique du Nord qu'en Eurasie, on peut spéculer que d'ici une dizaine d'années, les régions nord-américaines seront parmi les plus vulnérables à des pertes de CO2".

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Re: Cycle du carbone

Message par Seiya » 12 sept. 2008, 11:10

Nouvelle étude sur le bilan carbone des forêts :
Les forêts primaires continuent à séquestrer le carbone pour de nombreux siècles… Il sera nécessaire de mieux caractériser les modèles chargés de déterminer les bilans carbone.
Source : http://oregonstate.edu/dept/ncs/newsarc ... arbon.html
Traduction : http://skyfal.free.fr/?p=260
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Re: Cycle du carbone

Message par Alturiak » 12 sept. 2008, 12:00

Dommage qu'il ne soit pas précisé où va tout ce carbone (celui qui continue - selon cette étude - à être absorbé après la croissance de la forêt)...

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Re: Cycle du carbone

Message par Seiya » 12 sept. 2008, 12:01

Accumulation par création d'humus ?
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Re: Cycle du carbone

Message par Alturiak » 12 sept. 2008, 12:05

Seiya a écrit :Accumulation par création d'humus ?
Jusqu'à la canopée ? :-D

Sans rire, jusqu'où ? Sur plusieurs siècles, y'a de quoi en accumuler de l'humus... (Y'aurait pas du méthane qui s'en échapperait d'ailleurs ?) Il ne peut pourtant pas s'enfouir, disparaître ?

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Re: Cycle du carbone

Message par Seiya » 12 sept. 2008, 12:08

Oui, faut voir les quantités, ce n'est pas forcément significatif.
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Re: Cycle du carbone

Message par energy_isere » 22 sept. 2008, 13:05

je pensais que les vieilles foréts ne participaient pas à la sequestration du carbone , il semblerait que ce soit faux , Pierre M. Boriliens m' a evoyé en MP ce lien et je l' en remercie. (il ne savait pas ou le mettre)
http://www.notre-planete.info/actualite ... arbone.php
Les forêts anciennes ne doivent plus être ignorées dans les bilans carbone

Une étude internationale à laquelle a participé une équipe du LSCE (CNRS-CEA-UVSQ) révèle que les bilans carbone de la planète doivent prendre en compte les forêts anciennes qui accumulent de grandes quantités de carbone au fil des siècles. Or, les forêts anciennes n'avaient pas été incluses dans le protocole de Kyoto. Ces résultats sont publiés le 11 septembre 2008 dans la revue Nature.

Dans le cycle du carbone, les forêts contribuent à ralentir l'augmentation du CO2 atmosphérique en absorbant cet élément, modérant ainsi le changement climatique. Précisément, elles utilisent le CO2 pour synthétiser les molécules organiques stockées dans les arbres, puis dans la matière organique des sols et des feuilles mortes qui se décompose lentement. La capacité des forêts à fixer du CO2 dépend du bilan entre prélèvements associés à la photosynthèse et émissions liées à la respiration végétale.

A la fin des années 1960, le chercheur américain Eugène Odum a émis l'hypothèse d'un équilibre entre prélèvements et émissions pour les vieilles forêts, âgées de plus de 150 ans, et donc de leur neutralité pour le bilan du carbone. Bien que peu étayée par des observations, cette hypothèse fut acceptée par la grande majorité des écologistes comme des “non-écologistes”. Aussi, les vieilles forêts furent-elles ignorées par le protocole de Kyoto.

Une équipe internationale comprenant des chercheurs du Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE) a compilé une nouvelle base de données, à partir des mesures effectuées par les réseaux d'observatoires « CarboEurope » et « AmeriFlux », dans le but d'une évaluation précise de l'hypothèse d'Odum. « Les forêts anciennes peuvent continuer à accumuler du carbone, contrairement à l'hypothèse d'Odum qui prédit un équilibre, explique Philippe Ciais, directeur adjoint du LSCE, l'un des auteurs de l'étude. Plus de 30 % de la surface totale des forêts est constituée de forêts primaires non gérées par l'homme, la moitié étant dans des régions tempérées de l'hémisphère Nord. La base de données établie pour cette étude révèle que ces forêts anciennes séquestrent entre 0,8 et 1,8 milliard de tonnes de carbone par an, et que 15 % de la surface forestière totale jusqu'alors ignorée dans les bilans du carbone est responsable d'au moins 10% de la séquestration totale du carbone. »
Les forêts anciennes accumulent donc de grandes quantités de carbone au fil des siècles, qui pourront cependant être libérées en cas de perturbation accidentelle (feux, insectes, maladies, tempêtes, sécheresses extrêmes...). Conclusion, les bilans carbone doivent prendre en compte ces vieilles forêts.

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Re: Cycle du carbone

Message par energy_isere » 10 nov. 2008, 20:40

La forêt européenne, un précieux "puits de carbone"
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html

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Re: Cycle du carbone

Message par energy_isere » 12 nov. 2008, 20:52

De nouvelles études dans le cycle du carbone :
Les montagnes stabilisent le carbone dans la croûte terrestre

Les modèles globaux de cycle du carbone (Table complète - Table étendue) reposent sur différentes hypothèses qui prennent rarement en compte le devenir du carbone des roches lors de l'érosion. Sur l'exemple himalayen, des chercheurs du CRPG-CNRS de Nancy et de l'ENS-CNRS de Paris (Paris est une ville française, capitale de la France et le chef-lieu de la région d’Île-de-France. Cette ville...) en collaboration avec Woods Hole Oceanographic Institution (USA) montrent qu'une fraction importante de ce carbone est préservée puis re-sédimentée, mettant ainsi en évidence une boucle fermée dans le cycle du carbone.
........
la suite : http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=5988

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Re: Cycle du carbone

Message par energy_isere » 10 mars 2009, 12:44

Le sol, un réservoir à CO2

(src :Commission)

Une étude européennes expose le rôle que jouent les sols dans l'atténuation du changement climatique.
Les sols renferment environ deux fois plus de carbone que l'atmosphère, et trois fois plus que la végétation, révèle l'étude publiée par la Commission européenne.

Ainsi les sols européens sont un gigantesque réservoir de carbone, puisqu'ils en contiennent quelque 75 milliards de tonnes. Une mauvaise gestion pourrait avoir des conséquences graves : ainsi, l'absence de protection des tourbières qui subsistent en Europe entraînerait des émissions de carbone équivalentes à celles que causerait la mise en circulation de 40 millions de voitures supplémentaires sur les routes européennes.

Le rapport reprend les informations disponibles sur les liens entre les sols et le changement climatique.Il insiste notamment sur la nécessité de «séquestrer»le carbone dans les sols.

..........
la suite : http://www.enerzine.com/604/7148+le-sol ... -co2+.html

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Re: Cycle du carbone

Message par kercoz » 10 mars 2009, 16:26

""puisque même une perte infime de 0,1 % du carbone des sols européens dans l'atmosphère équivaudrait, en termes d'émissions de carbone, à la mise en circulation de 100 millions de voitures supplémentaires sur nos routes - soit une augmentation de 50 % environ du parc automobile existant.

Inversement, aux prix actuels, une augmentation équivalente de la quantité de carbone contenue dans les sols représenterait un gain de quelque 200 millions EUR.

L'occupation des sols influe considérablement sur les réserves de carbone de ces derniers. La plupart des sols européens accumulent du carbone: les sols couverts d'herbages et de forêts servent de puits et peuvent piéger jusqu'à 100 millions de tonnes de carbone par an; les sols couverts de champs cultivés, en revanche, sont des émetteurs nets, et dégagent entre 10 et 40 millions de tonnes de carbone chaque année.

Les pertes de carbone des sols se produisent lorsque des herbages, des zones forestières gérées ou des écosystèmes autochtones sont mis en culture; ce processus de perte s'inverse, quoique lentement, en cas de retour à l'affectation initiale.

Certaines des conclusions du rapport sont préoccupantes. Du fait de la croissance démographique mondiale, les superficies d'herbages et de forêts mises en cultures augmentent constamment, et les sols qui sont actuellement des puits de carbone deviendront des émetteurs nets. La stratégie la plus efficace pour prévenir les pertes de carbone du sol au niveau mondial consisterait à mettre un terme à ces conversions - cette mesure risque cependant d'être incompatible avec la satisfaction de la demande mondiale de denrées alimentaires, qui ne cesse de croître."""


Les pertes de C en zones cultivéers proviennent essentiellement des labours . les techniques TCS /SD , BRF et couvertures constantes sont aussi positives que les forets ou prairies en captation de C.
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: Cycle du carbone

Message par energy_isere » 13 mai 2009, 21:56

Une illustration de la complexité, qui va plaire à Kercoz.
Emission/absorption, le casse-tête du CO2

Au mois d’avril dernier, la revue Nature a publié un article qui peut faire sourire ceux qui ont le sens de l’humour mais laisser circonspects quelques autres. En résumé, les mesures visant à limiter la pollution de l’air vont réduire la capacité des plantes à absorber le CO2. Paradoxe ou illustration de la complexité, nous sommes loin de maîtriser le cycle du carbone…

Les recherches scientifiques sur les gaz à effet de serre avancent et les modélisations intègrent sans cesse de nouveaux éléments pour mieux comprendre le couple émission/absorption qui régit les taux de CO2 dans l’atmosphère. On sait que l’océan, mais aussi les végétaux sont capables d’absorber une part importante du gaz carbonique émis par les activités humaines. Appelés puits de carbone, ils seraient des éléments clés pour stabiliser le climat. Mais, autant leurs compétences sont à l’heure actuelle difficiles à chiffrer, autant les facteurs qui les conditionnent sont multiples.

L’efficacité de l’absorption par les plantes tient dans la photosynthèse, l’utilisation de l’énergie solaire pour synthétiser de la matière organique à partir du carbone minéral (le CO2). Or les particules polluantes présentes dans l’air, type aérosols sulfatés, d’un côté reflètent les rayonnements solaires et les renvoient dans l’espace, mais de l’autre, participent dans l’air à une meilleure diffusion de la lumière. Les végétaux tirent parti de cette diffusion pour activer leur photosynthèse. Il y a donc une relation entre présence de polluants et captage du CO2.
La revue Nature explique que les émissions de particules sulfatées, particulièrement importantes durant la période 1950-1980, avaient déjà été prises en compte dans les modèles scientifiques, mais seulement pour leur effet de réflexion qui, réduisant les rayonnements solaires directs, diminue de 14 % l’absorption de CO2 par la photosynthèse. Intégrant ce phénomène dans leurs calculs mais, ensuite, prenant en compte la diffusion lumineuse favorisée par les aérosols, les nouveaux travaux publiés en avril (1) montrent qu’en fait, durant la même période, les taux d’absorption du carbone ont augmenté de près de 10 %. D’après les chercheurs responsables de cet « ajustement » de modèle, si les émissions de SO2, le principal aérosol sulfaté considéré, continuent à diminuer suite aux mesures prises par les gouvernements, la diffusion des rayonnements sera moindre et les plantes absorberont moins de CO2. Y aurait-il un choix à faire entre réduction de la pollution atmosphérique et la lutte contre le changement climatique ? Une bonne blague non ?

Elisabeth Leciak

1- Mercado, LM et al. (2009) Impact of changes in diffuse radiation on the global land carbon sink. Nature 458
http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=3746

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Re: Cycle du carbone

Message par energy_isere » 03 juil. 2009, 18:43

Le permafrost contient beaucoup plus de carbone organique qu'annoncé jusque là

Par Raymond Bonnaterre | LeBlogEnergie Le 2 Juillet 2009


Une équipe multinationale, animée par le Canadien C.Torcanai et l'Australien J.G.Canadell, vient de publier dans Global Geochemical Cycles les résultats d'une grande étude d'évaluation de la taille du permafrost et de ses teneurs en carbone organique. Cette étude a été menée de façon analytique à partir d'un découpage en zones de cette immense région autour du Cercle Polaire, de l'identification du type de sol et de caractérisation des nombreux types par des prélèvements. Cette étude considère que le permafrost représente une surface de 18,8 millions de km2 soit 16% de la surface des sols dans le monde. Les tourbières les plus riches en carbone organique, occupent 3,6 millions de km2, soit 20% de l'aire du Permafrost. Les auteurs considèrent que la quantité totale de carbone organique emprisonnée dans ces sols totalement ou partiellement gelés représente dans les 1672 milliards de tonnes de carbone organique, ce qui devrait représenter la moitié du carbone enfoui dans les sols, grossièrement estimé dans le monde aux environs de 3000 milliards de tonnes. Cette énorme quantité comprend plus de 1000 milliards de tonnes de carbone enfoui jusqu'à trois mètres de profondeur, le restant étant enfoui plus profondément dans des estuaires par exemple. Leur estimation sur le premier mètre de profondeur à 500 milliards de tonnes de carbone organique représente le double de ce qui était admis jusqu'à présent affirment les auteurs de l'étude.

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http://www.leblogenergie.com/2009/07/le ... C3%A0.html

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Re: Cycle du carbone

Message par energy_isere » 06 oct. 2009, 19:31

respiration annuelle de la Terre met en jeu des milliards de tonnes de CO2

Par Raymond Bonnaterre LeBogEnergie 06 Oct 2009
http://www.leblogenergie.com/2009/10/la ... .html#more

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