Qualité de l' air / particules fines

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

lavissan
Goudron
Goudron
Messages : 103
Inscription : 15 mars 2007, 06:17
Contact :

Qualité de l' air / particules fines

Message par lavissan » 20 mars 2007, 07:18

Je vous livre ces 2 articles parus dans le dernier Paris-Match (15/23-03-2007) sur la nocivité des particules diesel. Etant nouveau sur ce forum, j'ignore si il sa place dans cette rubrique ou plutôt dans la rubrique "presse". Si il le faut le modérateur le déplacera. J'apprécie le sérieux de ce forum et le fait qu'il soit bien modéré puisqu'un de mes sujets que j'avais posté un peu rapidement dans l'enthousiasme que m'avait procuré la découverte de ce site extraordinaire a été déplacé avec intelligence:

« Les particules plus fines augmentent les risques cardiovasculaires: La combustion du gazole génère des composés carbonés. Autrefois. ils formaient un panache noir bien visible, mais aujourd'hui la dimension de ces particules (les D.e.p.) a diminué en particulier avec les moteurs T.d.i. dont beaucoup de véhicules roulant au diesel sont équipés.

Ces particules actuelles, plus fines, peuvent pénétrer plus loin dans les poumons. Ainsi, en 2000, une équipe suédoise du Karolinska Institute avait révélé la nocivité des polluants au cours d'une étude ayant abouti à la conclusion que les D.e.p. augmentent le risque de cancer de 63%.

Une nouvelle étude (sur plus de 65 000 femmes citadines, dont l'âge moyen était autour de 63 ans en début d'essai et alors exemptes de toute maladie artérielle) révèle que les particules fines augmentent aussi le risque cardio-vasculaire. Ce travail. coordonné par le Dr Kristin Miller de l'Université de Washington a été récemment publié dans le New England Journal of medecine. Tous les polluants ayant pu affecter les 1816 femmes victimes d'un problème cardiovasculaire pendant les six ans d'observation ont été passés au crible. Résultat: le risque est apparu proportionnel à la concentration des particules fines dans l'air. Chaque augmentation de 10 microgrammes accroît le risque d'accident vasculaire de 24% et celui de décès associé à un risque cardio-vasculaire, de 76%! Le mécanisme en cause reste inexpliqué.

Le diesel, premier accusé. nuit gravement à la santé, mais il est aussi une source d'énergie très économique pour les quatre-roues.»

Dans le même numéro de ce magazine, on a eu droit à cette autre brève:

« Déficit respiratoire, le trafic routier en cause. Une étude américaine, menée en Caroline du Sud chez 3600 jeunes non asthmatiques, non fumeurs, âgés de 10 à 18 ans publiée dans la revue « The Lancet » révèle que les enfants vivant à proximité (500 mètres ou moins d'une route à fort trafic ont un développement pulmonnaire réduit. Celui-ci serait responsable d'un déficit respiratoire de 6% comparativement aux autres enfants.»
Les voies vertes en 06-ouest: http://www.lavissan.fr
Agonie du marché automobile français: http://agonieautomobile.blog.fr/

Avatar de l’utilisateur
jimfells
Brut léger
Brut léger
Messages : 463
Inscription : 21 juil. 2006, 08:41

Message par jimfells » 20 mars 2007, 08:42

Attention, Blackdress est en embuscade 8-[

.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 90056
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 11 déc. 2007, 20:11

L'Europe s'accorde un sursis pour limiter les particules fines


LE MONDE | 11.12.07

Le réalisme a manifestement été le principe qui a guidé les institutions européennes dans la négociation d'une directive sur la qualité de l'air, qui devrait être adoptée par le Parlement européen, mardi 12 décembre. Ce texte, qui a fait l'objet d'une négociation informelle entre les deux colégislateurs que sont le Conseil et le Parlement, donne aux Etats membres un nouveau sursis pour faire baisser les concentrations de particules fines pouvant se déposer sur les poumons, les PM10 (d'un diamètre inférieur à 10 microns, soit 1 centième de millimètre).

Il se contente de reprendre les normes en vigueur depuis le 1er janvier 2005 : interdiction de dépasser un plafond de concentration quotidienne de 50 microgrammes par mètre cube (mg/m3) plus de trente-cinq jours par an et un plafond annuel de 40 mg/m3. La Commission indique que seul un Etat, l'Irlande, respecte ces normes à l'heure actuelle. "Nous ne pouvons pas traduire 26 Etats sur 27 devant la Cour de justice, nous préférons retarder les échéances", explique un fonctionnaire.


DÉROGATION DE TROIS ANS

Le texte prévoit qu'à compter de l'entrée en vigueur de la directive, probablement en mai 2008, les Etats pourront demander une nouvelle dérogation de trois ans, soit jusqu'en mai 2011, pour ce qui concerne le plafond journalier. Pour le plafond annuel, la dérogation pourrait courir jusqu'en janvier 2012. C'est seulement à partir de ces dates que la Commission devrait lancer des poursuites contre les infractions.

Les dérogations pourront être demandées "en raison des caractéristiques de dispersion du site, de conditions climatiques défavorables ou de facteurs transfrontières".

Ces critères inquiètent le Bureau européen de l'environnement (BEE), ONG basée à Bruxelles, car ils pourraient concerner toutes les zones. "En principe, la dérogation ne sera pas automatique, mais tout dépendra de l'attitude de la Commission", indique Dragomira Raeva, conseillère au BEE. La dérogation serait accordée à condition que les Etats soumettent à la Commission un plan expliquant pourquoi les plafonds de particules ne peuvent pas être respectés.

Au Parlement européen, le résultat n'enthousiasme pas les Verts. La Suédoise Satu Hassi se dit toutefois "heureuse que le Conseil ait empêché le Parlement d'affaiblir le texte à l'excès". En effet, constate-t-elle, "bien que le rapporteur libéral, Holger Krahmer, et ses rapporteurs fictifs du PPE (droite) et du groupe socialiste aient prétendu vouloir renforcer la législation sur l'air, ils n'ont cessé de l'affaiblir".

Le texte introduit un plafond pour les particules les plus fines, les PM 2,5 (dont le diamètre est inférieur à 2,5 microns) : 25 mg/m3 en moyenne et 20 mg/m3 dans des stations de surveillance urbaine, et ce à partir de 2015. "Pourtant, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de ne pas dépasser un taux de 10 mg/m3", s'indigne le BEE. L'ensemble devra être revu en 2013 par la Commission.

jc
Kérogène
Kérogène
Messages : 78
Inscription : 24 mai 2006, 22:27
Localisation : Grenoble

Message par jc » 11 déc. 2007, 20:17

A se préoccuper des émanations particulaires des diesels (à juste titre), il ne faut pas pour autant oublier d'autres sources que bcp d'environnementalistes considèrent comme sans gros souci. Voir ce communiqué de presse tout juste émis par le CNRS :
Paris, 10 décembre 2007
L'origine surprenante de la pollution atmosphérique particulaire en composés carbonés


La combustion de biomasse (feux de cheminée, feux agricoles et feux de jardins) est responsable de 50 à 70% de la pollution carbonée hivernale en Europe. Tel est le verdict rendu par le programme européen CARBOSOL chargé d'étudier la pollution particulaire en composés carbonés en Europe, et coordonné par le Laboratoire de glaciologie et géophysique de l'environnement (LGGE, CNRS / Université Grenoble 1). Un résultat surprenant, à paraître le 15 décembre dans The Journal of Geophysical Research, qui a en outre le mérite de souligner les voies possibles de lutte contre cette pollution.


Dans les années 2000, des campagnes de mesure de la pollution particulaire globale, c'est-à-dire de tous les aérosols, ont été lancées. Elles étaient en partie motivées par la croissance de la motorisation diesel, forte émettrice d'aérosols carbonés, dont on pensait qu'ils jouaient un rôle notable dans la pollution particulaire.



C'est dans ce contexte qu'a été lancé, en 2001, le programme européen CARBOSOL(1) d'étude de la pollution particulaire en composés carbonés. Ses objectifs étaient de faire un état des lieux de la quantité et de la composition des aérosols carbonés à l'échelle de l'Europe mais également d'en déterminer les sources. Il s'agissait notamment de définir les parts respectives des combustibles fossiles (transport, industrie, chauffage au fioul et au gaz) et de la biomasse (chauffage au bois, feux de végétaux) à cette pollution. Les recherches développées par ce programme, coordonné par Michel Legrand, directeur de recherche CNRS au LGGE(2), ont été soutenues par l'INSU-CNRS.



La biomasse, une importante source de pollution atmosphérique particulaire

Les principales méthodes utilisées dans ce programme faisaient appel à des traceurs chimiques et au carbone 14 (14C). Le levoglucosan, sucre produit lors de la combustion de la cellulose, s'est avéré un excellent traceur chimique permettant de relever sans ambiguïté les émissions dues à la combustion de biomasse. Le 14C, quant à lui, est un isotope radioactif du carbone qui se désintègre trop vite(3) pour se trouver dans les combustibles fossiles, mais qui est présent dans la biomasse. Les chercheurs ont ainsi établi qu'en hiver, 50 à 70% de la masse des aérosols carbonés provient de la combustion de biomasse, ceci partout en Europe et aussi bien pour les masses d'air étudiées près du sol qu'en altitude. Les sites de mesure allaient en effet de la côte portugaise à la Hongrie, en passant par les observatoires du puy de Dôme (1400 m) et du Mont Blanc (4300 m).



Des résultats corroborés par des observations locales

Bousculant les idées reçues, ces résultats confirment et généralisent des observations plus locales, comme celle réalisée en 2004 au centre de Zurich qui a montré que la combustion de biomasse est responsable d'au moins 40% de la pollution en particules carbonées. Par ailleurs, concernant les métropoles françaises, une première étude conduite au cours de l'hiver 2007 par l'INERIS(4), à la demande du ministère de l'Écologie et du développement durable, avec la participation du Laboratoire de chimie moléculaire et environnement (LCME, Université de Savoie), du LGGE et des Associations agréées de surveillance de la qualité de l'air (AASQA) de Paris, Lille, Strasbourg et Grenoble, a remis des résultats très similaires à ceux obtenus à Zurich.



Comment lutter efficacement contre la pollution particulaire carbonée?

Si de nombreux et coûteux efforts ont été faits et se poursuivent pour limiter la pollution particulaire carbonée, ces nouvelles études suggèrent que la manière la plus efficace de limiter cette pollution à l'échelle continentale, notamment en hiver, consisterait à s'attaquer principalement à la combustion de biomasse, par des évolutions technologiques et une réglementation sévère limitant ses modes d'utilisation. De telles mesures sont d'autant plus nécessaires, que de récentes études épidémiologiques ont souligné la similarité des effets sur la santé entre les fumées de combustion de biomasse et les produits pétroliers (diesel), tant dans la nature que dans la fréquence des troubles engendrés (affection respiratoire, cancer du poumon…). De nombreux États ont d'ailleurs interdit depuis longtemps les feux de cheminées ouvertes, les feux agricoles et ceux de jardins.
Lien

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 90056
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 11 déc. 2007, 20:23

@ jc

effectivement, la combustion de biomasse et en particulier de bois génere aussi des fines particules.

Il y a ce fil qui en parle : http://forums.oleocene.org/viewtopic.php?t=5583 "Fines particules dans la combustion du bois" dans la rubrique habitat.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 90056
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 11 déc. 2007, 20:55

un article qui avait été publié dans Le Figaro en Nov 2007 :
Les particules fines, une pollution aussi invisible que dangereuse

L'association Écologie sans frontière sonne l'alarme sur ce poison sournois.
PARTICULES fines, ozone, dioxyde de soufre... Autant de noms qui n'ont qu'un seul synonyme : pollution atmosphérique. Or, pour la première fois dans le dernier baromètre de l'Institut de radioprotection et de santé nucléaire (IRSN), ce type de pollution apparaît comme celle qui préoccupe le plus les Français.

Pour l'association Écologie sans frontière, c'est le moment d'enfoncer le clou. Après avoir dénoncé en juin dernier dans une première étude la sous-évaluation de la pollution de l'air ambiant, elle tire la sonnette d'alarme à l'appui d'études scientifiques qui s'inquiètent de ce danger sournois.

Accusées numéro un, les particules fines (PM). Des poussières microscopiques qui s'inhalent trop facilement. Il y a tout d'abord les PM 10 (inférieure à 10 µm) soit « six à huit fois plus petites que l'épaisseur d'un cheveu ou de la taille d'une cellule », explique Airparif dans sa revue de septembre consacrée à cette question. Pire, les PM 2,5, de la taille d'une bactérie, « peuvent se loger dans les ramifications les plus profondes des voies respiratoires ».

En France, rappelle Écologie sans frontière, « les inventaires d'émissions de particules fines dans l'atmosphère sont non seulement anciens, incomplets et incertains mais sous-évalués ». Et l'association de citer le Citepa, Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique, qui estime à 40 % les incertitudes liées aux évaluations des PM 10 et à plus de 60 % pour les PM 2,5. Selon l'ONG (Organisations non gouvernementales), « les déclenchements d'alerte lors des pics de pollution n'utilisent pas les mêmes références d'une région à l'autre. Parfois, elles sont carrément inexistantes, notamment en Ile-de-France, ce qui est scandaleux ! »

386 000 décès prématurés par an
Pourtant, les études nationales et internationales vont toutes dans le même sens. Ainsi, l'OMS (Organisation mondiale de la santé) souligne qu'une augmentation de la concentration des PM 2,5 entraînerait à long terme une hausse de 6 % de la mortalité générale et de 12 à 14 % de la mortalité associée aux maladies cardio-vasculaires et au cancer du poumon. Sans parler de « l'apparition de cas sévères de bronchiolites aiguës ».

Sylvia Medina, épidémiologiste à l'Institut de veille sanitaire (InVS), compare, elle, « l'exposition aux particules au tabagisme passif ». Enfin la Commission européenne évalue à 386 000 le nombre de décès prématurés par an et à 110 000 le nombre d'hospitalisation graves liées aux particules fines (PM 2,5).

Autant de constats qui, selon les experts, rendent difficilement compréhensibles les normes que l'Europe est en train d'adopter pour le niveau de particules dans l'air : en ce qui concerne les plus insidieuses (PM 2,5), les seuils proposés pour la future directive varient entre 20 et 25 µg/m3 alors même que l'OMS émet des recommandations de 10 µg/m3.

Écologie sans frontière espère que le « Grenelle de l'environnement » va officialiser l'idée d'un projet de loi sur l'air, sur lequel travaille d'arrache-pied le sénateur du Bas-Rhin, Philippe Richert (UMP). Une nouvelle étape, onze ans après la première loi sur l'air.

Blackdress
Condensat
Condensat
Messages : 652
Inscription : 21 oct. 2006, 00:15

Message par Blackdress » 11 déc. 2007, 21:32

jimfells a écrit :Attention, Blackdress est en embuscade 8-[

.
Bien vu, j'ai déjà mon masque à gaz avec la cartouche appropriée :-D

De toute façon, ce n'est que la conséquence du choix du diesel roi et des trains de camions sur nos belles (?) autoroutes (devenues irrespirables pour ceux qui ne les fréquentent plus).

Les Chamoniards et les urbains (entre autres) en savent aussi quelque chose.

Il n'y a certes pas QUE le diesel, mais disons que ce serait une source facile à traiter.

Maintenant vu l'imminence de la mégacrise annoncée sur ce Forum à grand renfort de trompettes bibliques (ou pas), mourir de ça ou d'autre chose, finalement... ;)
Rouler mieux : (moins, plus propre et plus sobre)
Lien (désactivé pour cause de suspicion publicitaire infondée)

Lo
Condensat
Condensat
Messages : 556
Inscription : 05 juil. 2005, 12:24
Localisation : Marseille

Message par Lo » 11 déc. 2007, 22:00

Blackdress a écrit : Il n'y a certes pas QUE le diesel, mais disons que ce serait une source facile à traiter.
Effectivement !
Sciences et Avenir a écrit :Pour diminuer la pollution par certains aérosols dans l’atmosphère, va-t-il falloir limiter les feux de cheminées et les feux de feuilles séchées dans les jardins ? Telle est la conclusion d’une étude européenne, à laquelle participent des chercheurs français du CNRS, qui vise à mieux connaître l’origine des aérosols carbonés présents en hiver dans l’atmosphère. La méthode la plus efficace pour réduire cette pollution à l’échelle du continent européen serait de s’attaquer aux feux de biomasse, selon les chercheurs du CNRS.

Le chauffage au bois, les combustions agricoles ou les feux de jardins sont responsables de 50 à 70% de la pollution en particules carbonées en hiver, expliquent Michel Legrand et ses collègues du Laboratoire de glaciologie et de géophysique de l’environnement (LGGE) de Grenoble, associé à l’étude CARBOSOL lancée en 2001. Grâce à des traceurs chimiques, les chercheurs européens ont traqué l’origine des aérosols carbonés en Europe de l’Ouest et de l’Est dans l’atmosphère, aussi bien en altitude (avec des stations de montagne) qu’au niveau de la mer.

En hiver, la part des aérosols carbonés issus de la combustion de biomasse est très importante par rapport à celle des particules issues de la combustion d’énergies fossiles liée au transport, au chauffage et à l’industrie, soulignent les chercheurs, qui publient leurs résultats le 15 décembre dans le Journal of Geophysical Research.

Les aérosols carbonés comprennent à la fois le ‘’carbone-suie’’, produit par la combustion, et le carbone organique qui est soit issu de la combustion soit issu d’une réaction photochimique dans l’atmosphère.

Dans les grandes villes, où des études sont en cours, les premiers résultats indiquent que la combustion de biomasse est à l’origine d’au moins 40% des aérosols carbonés de l’atmosphère hivernale. Le diesel serait donc loin d’être le seul responsable de cette pollution qui a des effets néfastes sur la santé.
Ceci dit le diesel est une sacrée saloperie que l'on aurait dû interdire (avec les deux temps) en ville.

Avatar de l’utilisateur
tolosa
Modérateur
Modérateur
Messages : 865
Inscription : 16 oct. 2005, 22:24
Localisation : Je suis la où mon nom l'indique

Message par tolosa » 11 déc. 2007, 22:22

Mince si on ne peut plus se chauffer au bois et que le chauffage électrique, au gaz, fioul est trop cher, on va tous finir par adopter la méthode rurbain http://pagesperso-orange.fr/pic-petrole/oleocene.html :-D
Un changement radical de nos modes de vie et un renoncement au « progrès » est le prix à payer pour éviter le désastre. Comme cela paraît irréalisable, l’occultation du mal s’ensuit inévitablement (jean-Pierre Dupuy).

jc
Kérogène
Kérogène
Messages : 78
Inscription : 24 mai 2006, 22:27
Localisation : Grenoble

Message par jc » 12 déc. 2007, 02:35

Blackdress a écrit : Les Chamoniards et les urbains (entre autres) en savent aussi quelque chose.
Les Chamoniards s'auto-polluent avec leur chauffage au bois, ça a été démontré avec les mêmes outils de traceurs chimiques que ceux utilisés par l'étude européenne dont je viens de mettre le communiqué de presse. Les camions ont bon dos à Cham...

Avatar de l’utilisateur
phyvette
Modérateur
Modérateur
Messages : 12357
Inscription : 19 janv. 2006, 03:34

Message par phyvette » 12 déc. 2007, 02:52

jimfells a écrit :Attention, Blackdress est en embuscade 8-[ .
Image
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

Ferdi
Goudron
Goudron
Messages : 114
Inscription : 27 juin 2005, 15:24
Localisation : Ramillies - Belgique

Message par Ferdi » 12 déc. 2007, 09:09

jc a écrit :Les Chamoniards s'auto-polluent avec leur chauffage au bois, ça a été démontré avec les mêmes outils de traceurs chimiques que ceux utilisés par l'étude européenne dont je viens de mettre le communiqué de presse. Les camions ont bon dos à Cham...
Est-ce que ce ne serait pas dû à la mauvaise qualité de leur poëles ou inserts? Je crois qu'aujourd'hui on arrive à fabriquer des poële à bois qui évitent de poluer un max, non?
Entre un poële à 150€ vendu chez brico et un autre à 3000€ chez un spécialiste, je pense qu'il n'y a pas photo au niveau des émissions de polluants.

sceptique
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 6617
Inscription : 21 nov. 2005, 17:42
Localisation : versailles

Message par sceptique » 12 déc. 2007, 17:04

phyvette a écrit :
jimfells a écrit :Attention, Blackdress est en embuscade 8-[ .
Image
Toujours un vrai régal !

Plutot que de s'acharner sur un état figé, il est préférable de voir les tendances. Par exemple, comparer les petits diesels actuels (pour voiture) avec ceux des années 60,70,80. Idem avec les gros pour camions et autres engins de chantier.
Cela me rappelle le nuage de fumée noire émis par un char lors d'un défilé du 14 juillet. :shock:
En tout état de cause, on est de plus empoisonné pas les particules, les pesticides, la bouffe empoisonnée, les composés chimiques et j'en passe (amiante, alcool, cigarettes et autres drogues licites ou non). Certes. Mais pas assez apparemment : on vit de plus en plus en vieux ce qui pénalise les caisses de retraite.
Paradoxe, quand tu nous tiens !

Sinon, pour les pessimistes, un petit rappel : la vie est très dangereuse, particules ou pas, et se termine toujours mal ! On peut ausi dire :
"La vie est une maladie mortelle, sexuellement transmissible".
"Quand un bébé naît, son avenir à long terme est sombre".
...

Blackdress
Condensat
Condensat
Messages : 652
Inscription : 21 oct. 2006, 00:15

Message par Blackdress » 12 déc. 2007, 19:16

Lo a écrit : Ceci dit le diesel est une sacrée saloperie que l'on aurait dû interdire (avec les deux temps) en ville.
Et même ailleurs dans les deux cas :-D
jc a écrit :Les camions ont bon dos à Cham...
C'est vrai qu'ils n'y sont pour rien, les pauvres petits, d'ailleurs lors de l'incident du tunnel ayant entrainé la fermeture on n'a vu qu'une "légère" différence :roll:
sceptique a écrit : En tout état de cause, on est de plus empoisonné pas les particules, les pesticides, la bouffe empoisonnée, les composés chimiques et j'en passe (amiante, alcool, cigarettes et autres drogues licites ou non). Certes. Mais pas assez apparemment : on vit de plus en plus en vieux ce qui pénalise les caisses de retraite.
Paradoxe, quand tu nous tiens !
Non : ceux qui sont nés avant guerre vivent actuellement plus vieux, nuance.

Pour les plus jeunes, il faudra attendre d'être plus vieux pour le vérifier.

En attendant c'est seulement notre espérance de vie à la naissance qui est censée rester en augmentation, ce qui est déjà pas mal.

Je dis censée, parce que cela me parait difficilement longtemps compatible avec l'explosion des cancers, même si on en guérit aussi beaucoup plus.

Certaines études circulent plus ou moins officieusement dans les milieux hospitaliers et universitaires, qui laissent présager la possibilité d'une prochaine régression de l'espérance de vie.

Mais bon, on va mettre cela sur le compte du pessimisme ambiant...
Rouler mieux : (moins, plus propre et plus sobre)
Lien (désactivé pour cause de suspicion publicitaire infondée)

jc
Kérogène
Kérogène
Messages : 78
Inscription : 24 mai 2006, 22:27
Localisation : Grenoble

Message par jc » 12 déc. 2007, 20:09

Blackdress a écrit :
jc a écrit :Les camions ont bon dos à Cham...
C'est vrai qu'ils n'y sont pour rien, les pauvres petits, d'ailleurs lors de l'incident du tunnel ayant entrainé la fermeture on n'a vu qu'une "légère" différence :roll:
Y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. As-tu lu les études faites sur le site ? Avant et après ouverture du tunnel ? De toute évidence non.

J'aime pas les camions, mais au moins je regarde objectivement les choses quand des études sérieuses sont conduites.

Pour ta gouverne personnelle, un peu de lecture : Etude de la fraction carbonée de l'aérosol atmosphérique à Chamonix et St Jean de Maurienne : évolutions saisonnières, sources et caractéristiques chimiques

Ca t'aidera à alller un peu au-delà de l'affectif.

Répondre