[RC/CC] Gaz à effet de serre : le CH4 (méthane)

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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energy_isere
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Re: La concentration en gaz a effet de serre toujours en hau

Message par energy_isere » 13 déc. 2016, 08:55

INFOGRAPHIE - Depuis 2014, le gaz naturel s'accumule dans l'air près de vingt fois plus vite qu'au début des années 2000, sans que les scientifiques comprennent tout à fait pourquoi.

Pour la deuxième fois, après une publication en 2013 dans Nature Geoscience, des chercheurs du monde entier ont effectué un bilan du cycle du méthane, un puissant gaz à effet de serre qui contribue à lui seul à 20 % du réchauffement climatique lié aux activités humaines. Publié ce lundi 12 février à la fois dans «Earth System Science Data» et «Environmental Research Letters», l'étude coordonnée par Marielle Saunois, chercheuse au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE) et enseignante à l'Université Versailles Saint-Quentin (UVSQ), a «regroupé 83 chercheurs de plus de 50 institutions réparties dans 15 pays», précise-t-elle.

Deux fois plus qu'au début de l'ère industrielle

À partir des données d'un réseau mondial de près de 200 stations de mesures du méthane dans le monde, les auteurs ont déterminé avec précision la concentration de ce gaz dans l'atmosphère. Après avoir été quasiment stable de 2000 à 2006, elle a augmenté au rythme annuel de 5 à 6 parties par milliards de molécules d'air (ppb) entre 2007 à 2013. Puis une brusque hausse est intervenue, avec une progression du méthane de 12 ppb en 2014 et de 10 en 2015. «Sur la période septembre 2015 à septembre 2016, la hausse reste soutenue, autour de 8 ppb», ajoute Marielle Saunois. Ce gaz s'accumule ainsi dans l'air presque vingt fois plus vite qu'au début des années 2000, pour atteindre une concentration de 1834 parties par milliards en 2015. C'est plus du double qu'au début de l'ère industrielle, où sa concentration était autour de 730 ppb.

Cette forte progression depuis la révolution industrielle est due aux activités humaines. Mais les variations plus récentes, depuis 2000, sont nettement moins bien comprises. Toutefois des hypothèses sont avancées pour le gaz naturel, dont 60% des émissions annuelles restent liées aux activités humaines. «Il se pourrait que cette hausse résulte d'une augmentation des émissions liées à l'agriculture et à la gestion des déchets. Cependant une augmentation des émissions associées à l'exploitation des énergies fossiles ne peut pas être exclue pour le moment», avance Philippe Bousquet, professeur à l'UVSQ et coauteur de l'étude.

Élevages, riz et traitement des déchets

Les régions tropicales en Amérique du Sud, en Asie du Sud-Est et en Chine, ont contribué à elles seules à 50% des émissions sur la période 2003-2012. De plus, la production de riz et l'élevage de bovins et d'ovins sont de forts contributeurs. Mais la taille du cheptel mondial a progressé de moins de 10 % entre 1994 et 2014, et dans les mêmes proportions pour les surfaces de rizières cultivées en Asie sur la même période, selon la FAO (Organisations des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture).

D'autres facteurs devraient être en jeu, notamment le traitement des déchets qui peut être fortement émetteur. Une dernière hypothèse est émise. Le principal puits du méthane est sa dégradation par réaction chimique dans l'atmosphère. Or, une stagnation de ce puits face à des émissions en augmentation pourrait contribuer à l'accroissement de la concentration de méthane dans l'atmosphère.

Impact rapide

Ces récents résultats indiquent, par ailleurs, que les scénarios du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) devront être mis à jour pour tenir compte de l'importante contribution du gaz naturel observée depuis 2013. De plus, cela montre que le méthane suit une évolution différente de celle du dioxyde de carbone, dont les émissions stagnent depuis trois ans. Comme le méthane a une plus courte vie dans l'atmosphère que le CO2 et une forte contribution à l'effet de serre, réduire ses émissions aurait un impact rapide sur l'atténuation du réchauffement.

Cela peut constituer une opportunité, «la situation n'est certainement pas sans espoir», estime Robert Jackson, coauteur de l'étude et professeur à l'université Stanford (Californie). Différents régimes alimentaires pour les bovins, par exemple, contribuent à réduire leurs émissions de méthane.
http://www.lefigaro.fr/sciences/2016/12 ... sphere.php

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Message par energy_isere » 29 juil. 2017, 13:22

La hausse rapide du méthane alarme les climatologues

9 mai 2017 / Claire Lecoeuvre (Reporterre)

Alors que la conférence sur le climat s’est ouverte à Bonn lundi 8 mai, les scientifiques s’alarment : le taux de méthane, le deuxième gaz à effet de serre après le CO2, augmente à toute vitesse dans l’atmosphère.

La quantité de méthane dans l’atmosphère augmente de façon extrêmement rapide. Bien plus que prévu par les scientifiques. Un article publié en avril dans le journal Atmospheric Chemistry and Physics par un comité de 72 chercheurs fait état de cette augmentation inquiétante et de ses causes. Cette publication fait suite à deux articles publiés coup sur coup en décembre 2016 par la même équipe : l’un dressait l’inventaire mondial du méthane sur la période 2000-2012 tandis que le deuxième s’inquiétait du rôle croissant du méthane dans le changement climatique.

Après une stagnation entre 2000 et 2007, la concentration atmosphérique de ce gaz a crû chaque année de 5 partie par milliard (ppb/an). Les dernières données issues du réseau de référence de l’Agence américaine des océans et de l’atmosphère (NOAA) indiquent que ce chiffre est passé à 12.7 ppb/an en 2014 pour redescendre jusqu’à 9.45 ppb/an en 2016.
« Au cours des années 2014 et 2015, la concentration de méthane (CH4) a augmenté à une vitesse inégalée depuis les années 1980, explique Marielle Saunois, du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE) et coordinatrice de l’inventaire mondial du méthane. La concentration de méthane dans l’atmosphère est actuellement plus de 2,5 fois plus importante qu’en 1750, avec 1.842 ppb (parties par milliards) en 2016. »

Des chiffres inquiétants : ils signifient que nous suivons le pire scénario du Giec (Groupement intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) qui prévoit une augmentation de 3,3°C à 5,5°C d’ici 2100. En effet, le méthane est le deuxième gaz à effet de serre en importance après le dioxyde de carbone (CO2), mais il est 28 fois plus réchauffant que ce dernier sur une période de 100 ans. Alors que la Cop23 aura lieu du 8 au 18 mai 2017 à Bonn, en Allemagne, les négociations oublient quasiment de prendre en compte ce gaz.

Il est vrai que l’une des grandes problématiques du méthane est qu’il n’est pas aisé de mesurer précisément ses émissions. Ni même de savoir d’où elles proviennent. Il existe en effet de nombreuses sources de ce gaz, et de nombreux puits de stockage. La première cause de sa production est la dégradation de la matière organique dans un milieu sans oxygène, un phénomène naturel. « Le méthane provient en partie de processus microbiens, diffus et donc difficiles à estimer », dit Marielle Saunois.

D’après les études du Global Carbon Project qui a publié le dernier inventaire mondial du méthane, 34 % de ses émissions proviendrait de l’agriculture et de la gestion des déchets, tandis que 36 % sont naturelles, dues en majorité aux zones humides puis aux lacs, océans et permafrost.

« L’autre source de méthane est lié à des fuites lors du dégazage naturel des sols et lors de l’usage de combustibles fossiles », poursuit la chercheuse. Rien que l’exploitation de combustibles fossiles comme par exemple le gaz de schiste causerait 19 % des émissions. Les données recueillies sur la période entre 2002 et 2012 montrent une augmentation continue des sources anthropogéniques. Et entre 2008 et 2012, les émissions proviendraient en majorité des tropiques et en particulier d’Amérique du Sud et de l’Asie du Sud et de l’Est.

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L'origine planétaire du méthane.

Alors quelle est la cause de la brusque et récente croissance des émissions de méthane ? Les scientifiques ne le savent pas encore. L’année la plus forte, 2007, a été marquée par un pic d’émission provenant d’Arctique. Ce phénomène marginal serait dû à des températures anormalement élevées. Pour la période qui a suivi, plusieurs hypothèses se développent. La plus importante, qui considère les nombreux scenarii déjà élaborés par d’autres scientifiques, suggère que ces émissions proviennent en majorité de l’agriculture et des déchets. L’équipe de Marielle Saunois estime dans l’article publié en avril que l’agriculture et les déchets contribuent ensemble à émettre 16 Teragrammes (soit 16 milliard de kg) par an, tandis que les émissions liées aux combustibles fossiles atteindraient environ 7 Tg/an.

Il est certain qu’une politique ciblant l’agriculture et la gestion des déchets aurait des conséquences positives. « Des actions auraient un effet rapide car le méthane ne reste pas longtemps dans l’atmosphère, dit Marielle Saunois, il a une durée de demi-vie de 10 ans environ » , c’est-à-dire que la moitié de sa quantité disparait en dix ans, beaucoup plus rapidement que ce n’est le cas pour le dioxyde de carbone.

Selon le rapport du 3e groupe de travail du Giec en 2014, l’agriculture et la foresterie représentent la première source d’émissions de gaz à effet de serre avec environ 24 % de l’ensemble. Derrière les nombreux articles sur les pets des vaches, aucune remise en cause ou modification de notre système agricole n’a vu le jour. Plusieurs propositions ont pourtant été étudiées par des associations ou par le Giec dans ses mesures d’atténuation. Ainsi l’institut Solagro a imaginé un scénario écologique d’utilisation des terres : Afterres 2050. Ce document préconise de réduire la taille des élevages, de favoriser le pâturage en plein air, et de nourrir les animaux à l’herbe. Cela réduirait en effet le temps de pré-digestion dans l’estomac des ruminants, et ainsi la fermentation qui produit des gaz comme le méthane. Pour la gestion des déchets, la méthanisation à petite échelle permettrait de récupérer et de transformer le méthane. Reste à voir si ces solutions seront mises en œuvre.
https://reporterre.net/La-hausse-rapide ... matologues

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Re: [RC/CC] Gaz à effet de serre : le CH4 (méthane)

Message par energy_isere » 06 mai 2018, 12:46

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Re: [RC/CC] Gaz à effet de serre : le CH4 (méthane)

Message par energy_isere » 23 juin 2018, 12:53

États-Unis: des fuites de méthane 60% plus importantes qu'estimé dans l'industrie pétrolière et gazière

AFP parue le 21 juin 2018

Les fuites de méthane dans l'industrie gazière et pétrolière américaine sont 60% plus élevées qu'estimé par le gouvernement, selon un rapport publié jeudi, s'alarmant des effets de ce puissant gaz à effet de serre sur l'environnement.

Ces fuites générées par l'industrie américaine représentent 13 millions de tonnes de méthane chaque année, bien plus que les estimations de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA), selon ce rapport paru dans la revue Science. Les chercheurs ont indiqué que ces fuites, qui s'élevant à 2,3% de la production brute de gaz américain, bien plus que le taux de 1,4% estimé par l'EPA, représentent assez de gaz naturel pour alimenter 10 millions de maisons.

Le gaz naturel ainsi perdu en raison des fuites équivaut à une somme de 2 milliards de dollars, toujours selon ce rapport compilé par plus de 140 chercheurs, en coopération avec 50 compagnies pétrolières et gazières, qui ont donné accès à leur site de production et fourni des conseils techniques.

"Les scientifiques ont découvert un problème énorme, mais aussi une opportunité énorme", a déclaré Steven Hamburg, scientifique à l'ONG Environnemental Defense Fund et co-auteur du rapport. "Réduire les émissions de méthane du secteur pétrolier et gazier est la manière la plus rapide, la plus rentable dont nous disposons pour ralentir le taux de réchauffement aujourd'hui, même au moment où une transition plus vaste vers des énergies à faible teneur en carbone se poursuit", ajoute-t-il.

Le méthane est le composant principal du gaz naturel, et sur une durée de 20 ans son impact sur le réchauffement climatique est 80 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone, selon les experts.

Le gaz naturel est une énergie fossile qui émet moins de dioxyde de carbone que le pétrole ou le charbon, mais son efficacité dépend en grande partie de la capacité à minimiser les fuites de méthane. Certains géants de l'industrie pétrolière ont déjà commencé à reconnaître le problème et à agir. BP a fixé ses premiers objectifs sur le méthane en avril, et ExxonMobil s'est engagé en mai à réduire ses émissions de méthane. Shell et Qatar Petroleum se sont engagés à la même chose.

Les chercheurs estiment que la différence entre les estimations du gouvernement américain et les émissions réelles "est probablement le résultat des méthodes d'inventaire actuelles qui ne prennent pas en compte les émissions de méthane survenant dans des conditions anormales, comme les pannes".
https://www.connaissancedesenergies.org ... ude-180621

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Re: [RC/CC] Gaz à effet de serre : le CH4 (méthane)

Message par energy_isere » 30 janv. 2019, 00:14

Climat: la Chine ne parvient pas à réduire ses émissions de méthane

AFP le 29 janv. 2019

La Chine a continué à émettre toujours plus de méthane, gaz à effet de serre très dommageable pour le climat, en dépit des réglementations imposées aux mines de charbon, indique une étude publiée mardi.

L'extraction de charbon est la première source d'émission de méthane dans ce pays, premier émetteur global de GES, soulignent ces recherches parues dans Nature Communications. Accumulé dans les veines de charbon au fil des temps géologiques, ce gaz est relâché quand le minerai est extrait.

Le 12e plan quinquennal chinois, adopté en 2010, imposait aux mines de le recycler dans la production d'électricité ou de chauffage, ou bien de le brûler ("torcher") pour le transformer en CO2, plus persistant mais moins puissant. Le but: en capter 5,6 téragrammes (8,4 milliards de m3) d'ici à 2015, et plus du double d'ici à 2020. Or, dans les faits, le captage reste très en dessous de l'objectif, et au final les émissions ont crû de 1,1 téragramme par an entre 2010 et 2015.

Selon l'étude qui pointe "l'inefficacité" des régulations, les émissions en 2015 étaient ainsi de 50% supérieures à celles de 2000. Ces travaux se basent sur les observations du satellite japonais Gosat (Greenhouse gases observing), lancé en 2009, dont les données sont utilisées pour la première fois pour étudier le méthane chinois.

"Les efforts de la Chine pour réguler ses GES et devenir un leader climatique ont été abondamment couverts par la presse ces dernières années, mais les chiffres montrent que ses réglementations en matière de méthane n'ont pas eu d'impact mesurable", souligne l'auteur principal Scot Miller, de l'université John Hopkins (Baltimore). "Sur le méthane, le gouvernement chinois parle mais ne fait pas", ajoute-t-il.

En cause notamment, l'usage de technologies ne pouvant recueillir ce gaz à un niveau de qualité suffisant, ou encore le manque de pipelines pour le convoyer vers des centrales de production électrique, notent les auteurs, se référant notamment à des rapports de l'Agence internationale de l'énergie.

La Chine est le premier producteur et premier consommateur mondial de charbon, qui lui fournit environ 72% de son électricité.

Des chercheurs de John-Hopkins étudient désormais la façon dont Pékin pourrait faire mieux appliquer ses mesures, notamment en permettant un meilleur usage du méthane dans la production d'électricité et le chauffage des habitations. "La Chine pourrait ainsi réduire à la fois ses émissions de GES et la pollution de l'air en utilisant ce méthane plutôt que ses centrales électriques actuelles, tellement plus sales", relève Scot Miller.

Mondialement, le méthane est le 2e grand GES à l'origine du dérèglement climatique, après le CO2. S'il persiste moins longtemps dans l'atmosphère, il est beaucoup plus réchauffant. Les scientifiques ont constaté un boom des émissions de méthane dans le monde depuis les années 2000, résultat notamment de l'exploitation des énergies fossiles et des activités agricoles.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ude-190129

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Et si beaucoup plus que +2°C de réchauffement ?

Message par marc0 » 07 mars 2019, 12:27

le méthane en forte augmentation dans l'atmosphère ces 4 dernières années : https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com ... 18GB006009

les causes ne sont pas connues
Atmospheric methane grew very rapidly in 2014 (12.7±0.5 ppb/yr), 2015 (10.1±0.7 ppb/yr), 2016 (7.0± 0.7 ppb/yr) and 2017 (7.7±0.7 ppb/yr), at rates not observed since the 1980s.

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Re: [RC/CC] Gaz à effet de serre : le CH4 (méthane)

Message par Remundo » 07 mars 2019, 13:09

au doigt mouillé : dégazage des hydrates océaniques ?

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Re: [RC/CC] Gaz à effet de serre : le CH4 (méthane)

Message par phyvette » 07 mars 2019, 15:24

Meuh non voyons !!
Le mec qui murmure à l'oreille des multiplications a écrit : .
Meme si tous les clathrates dégazaient , ça ne rajouterait que 250 ppm de plus, très loin encore des 2000. Mais personne n'a dit que tous les clathrates allaient dégazer avec 2°C de plus Phyvette, à part dans tous les films d'horreur que tu te passes en boucle ...
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Re: [RC/CC] Gaz à effet de serre : le CH4 (méthane)

Message par Rod » 07 mars 2019, 15:36

"Le mec qui murmure à l'oreille des multiplications a écrit "
:smt082 :smt082 :smt082
moins vite, moins loin, moins souvent: le transport post PO
Des couches lavables
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Re: [RC/CC] Gaz à effet de serre : le CH4 (méthane)

Message par Remundo » 07 mars 2019, 15:38

certes :-o

l'article dit qu'il y a un changement dans la composition isotopique du méthane, ainsi qu'un brusque accroissement depuis 2014

je ne suis pas spécialiste, mais les activités humaines n'ont pas brusquement changé ces dernières années...

c'est comme si une nouvelle source s'était déclenchée. ça peut aussi venir de permafrosts... Affaire à suivre... 8-[

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Re: [RC/CC] Gaz à effet de serre : le CH4 (méthane)

Message par GillesH38 » 07 mars 2019, 15:42

j'adore ta logique Phyvette :lol: !

absolument rien ne dit que l'augmentation est due au dégazage des clathrates, à part l'imagination fertile de Remundo, et en plus il n'y aurait rien de contradictoire avec ce que j'ai dit !

a noter que l'article parait en 2019 mais que la nouvelle avait déjà été annoncée il y a 2 ans, c'est pas un scoop ... les taux ont monté plus fortement dans les années 80, puis ils ont relativement stagné, et maintenant ils repartent à la hausse - ça n'a pas grand chose à voir avec un "emballement" qui devrait accélérer de plus en plus .

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Re: [RC/CC] Gaz à effet de serre : le CH4 (méthane)

Message par phyvette » 07 mars 2019, 16:13

Bon là Gilles, faudrait savoir !!

Si je dis que les clathrates vont dégazaient, tu dis que je me fait des films en fumant la moquette.
Si je dis que les clathrates ne vont pas dégazaient, tu dis que j'ai une logique risible.

Si tu te compostes comme ça avec tes multiplications, elles vont te foutre des coups de pieds au derrière.
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Re: [RC/CC] Gaz à effet de serre : le CH4 (méthane)

Message par GillesH38 » 07 mars 2019, 16:19

phyvette a écrit :
07 mars 2019, 16:13
Bon là Gilles, faudrait savoir !!

Si je dis que les clathrates vont dégazaient, tu dis que je me fait des films en fumant la moquette.
Si je dis que les clathrates ne vont pas dégazaient, tu dis que j'ai une logique risible.

Si tu te compostes comme ça avec tes multiplications, elles vont te foutre des coups de pieds au derrière.
bon, je ne suis manifestement pas capable de comprendre la logique boulangère c'est tout ...
j'ai pas dit que tu te faisais des films en disant que les clathrates vont dégazer, j'ai dit que tu te faisais des films en disant que ça allait provoquer un emballement catastrophique du climat.

Et ensuite je te dis que rien ne dit non plus que la récente remontée du méthane soit due au dégazage des clathrates.

Ce sont deux assertions qui n'ont aucun lien direct l'une avec l'autre, donc je ne vois pas ce qui te dérange là dedans de dire ces deux choses là en même temps.
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Re: [RC/CC] Gaz à effet de serre : le CH4 (méthane)

Message par phyvette » 07 mars 2019, 16:36

Bon, pour ma bonne compréhension, alors on peut dire quoi ?
Les clathrates dégazent ou pas, mais on s'en fout. Si toutefois les clathrates venaient a dégazaient ce ne serait pas grave puisque rien ne prouve que ce le soit. Mais si les clathrates dégazaient il n'est pas évident que se soit non plus catastrophique, il se pourrait même que se soit une chance pour l'humanité. Donc tout va bien il n'y a que de continuer comme on le fait sans s'inquiéter, la vie est belle...

J'ai bon là ?
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Re: [RC/CC] Gaz à effet de serre : le CH4 (méthane)

Message par Remundo » 07 mars 2019, 16:41

On peut dire que Gilles danse des claquettes,

Que Remundo possède une "imagination fertile"

Et que Phyvette pose des questions auxquelles personne ne peut répondre sur ce forum. ;-)

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