Ce que nous perdons (biodiversité)

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
marc0
Condensat
Condensat
Messages : 694
Inscription : 06 juil. 2007, 15:24

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par marc0 » 07 juin 2012, 14:30

energy_isere a écrit : Je ne vois pas le bateau de Greenpeace.
ca m'enerve ce genre de remarque a la |¢¬§°#@ : on attend que Greenpeace soit partout, prends ton bateau et vas y toi si ca t'exaspere... Greenpeace c'est pas credit illimite et personnel a volonte pour toutes les horreurs du monde... en fait ce qui m'enerve c'est que certains attendent tranquillou sur leur fauteuil que les autres se bougent en critiquant... marre. :evil:

Clarkie
Brut lourd
Brut lourd
Messages : 352
Inscription : 12 mai 2011, 22:58
Localisation : Belgique

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par Clarkie » 07 juin 2012, 15:07

energy_isere a écrit :On pense que les problémes ci dessus se passent loin de chez nous. Mais chez nous en Europe, on a encore ca : :-x

Rituel morbide. C'est une tradition des îles Féroé depuis le IXème siècle. Elle a lieu tous les ans, dans ce groupe d'îles appartenant au Danemark.
Je ne vois pas le bateau de Greenpeace.


C'est spectaculaire, ça a un côté barbare mais s'ils tuent quelques specimens une fois chaque année depuis plus de mille ans, ça ne doit pas menacer l'espèce. A comparer avec la pêche industrielle à grande échelle pour remplir nos assiettes.
Quant à l'aspect sanguinolant, il suffit d'aller visiter un abattoir pour en voir beaucoup plus. Pensez-y la prochaine fois que vous mangerez un steak.
Les deux meilleurs sites francophones sur le climat :
http://www.les-crises.fr/le-rechauffement-climatique/ par Olivier Berruyer
http://www.manicore.com/documentation/serre/index.html par Jean-Marc Jancovici

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 07 juin 2012, 15:16

Clarkie a écrit :
energy_isere a écrit :On pense que les problémes ci dessus se passent loin de chez nous. Mais chez nous en Europe, on a encore ca : :-x

Rituel morbide. C'est une tradition des îles Féroé depuis le IXème siècle. Elle a lieu tous les ans, dans ce groupe d'îles appartenant au Danemark.
Je ne vois pas le bateau de Greenpeace.


C'est spectaculaire, ça a un côté barbare mais s'ils tuent quelques specimens une fois chaque année depuis plus de mille ans, ça ne doit pas menacer l'espèce. A comparer avec la pêche industrielle à grande échelle pour remplir nos assiettes.
Quant à l'aspect sanguinolant, il suffit d'aller visiter un abattoir pour en voir beaucoup plus. Pensez-y la prochaine fois que vous mangerez un steak.


l' article parle de 1500 globicépahles !

Avatar de l’utilisateur
Glycogène
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 3478
Inscription : 05 oct. 2005, 00:06
Localisation : Grenoble

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par Glycogène » 10 juin 2012, 14:33

Clarkie a écrit :Quant à l'aspect sanguinolant, il suffit d'aller visiter un abattoir pour en voir beaucoup plus. Pensez-y la prochaine fois que vous mangerez un steak.
Est-ce que ces baleine sont toutes mangées au moins ?
1500 baleines d'un coup, ça fait beaucoup pour une fête, non ?

Avatar de l’utilisateur
GillesH38
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 27221
Inscription : 10 sept. 2005, 17:07
Localisation : Berceau de la Houille Blanche !
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par GillesH38 » 10 juin 2012, 17:04

Glycogène a écrit :
Clarkie a écrit :Quant à l'aspect sanguinolant, il suffit d'aller visiter un abattoir pour en voir beaucoup plus. Pensez-y la prochaine fois que vous mangerez un steak.
Est-ce que ces baleine sont toutes mangées au moins ?...
oui ... avec les polluants (mercure , PCB ..) qui vont avec !
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

Avatar de l’utilisateur
kercoz
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 12951
Inscription : 18 nov. 2007, 21:46
Localisation : SUD GIRONDE GRAVE DE GRAVE

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par kercoz » 10 juin 2012, 17:38

pour revenir ds le fil :
Je n'ai pas retenu ni l' auteur ni le titre , mais un scientifique aurai pondu un livre ou il soutient que le nombre et la vitesse des extinctions d'especes correspond a une extinction "massive" et serait meme plus rapide que celles que l' on peut évaluer .
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 06 juil. 2012, 14:32

Les écosystèmes terrestres en voie d’effondrement

4 juillet 2012 thegreenweb

Une équipe de 18 chercheurs, dont un professeur de l’Université Simon Fraser (SFU) à Vancouver, prédit un effondrement imminent et irréversible des écosystèmes de la planète.

L’étude des écosystèmes par la SFU de Vancouver a été publiée le mois dernier dans Nature. L’article « Approaching a state-shift in Earth’s biosphere », fait en effet état de l’accélération de la perte de biodiversité, la dégradation générale de la nature, les fluctuations climatiques de plus en plus extrêmes, l’interconnexion grandissante des écosystèmes et le changement radical du bilan énergétique global.

Selon les chercheurs, à force, l’état planétaire pourrait subir un basculement entraînant par la suite un effondrement des écosystèmes de la Terre. « Le dernier point de basculement dans l’histoire de la Terre est apparu il y a 12 000 ans, lorsque notre planète est passée de l’âge de glace, qui a duré 100 000 ans, à un état interglaciaire », explique Arne Mooers, l’un des auteurs de l’article et professeur de biodiversité à la SFU. « A ce moment, des changements biologiques les plus extrêmes menant à notre état actuel sont apparus en seulement 1000 ans. C’est comme passer de l’état de bébé à l’âge adulte en moins d’une année », a-t-il ajouté. L’inconvénient est qu’actuellement, le changement se produit beaucoup plus rapidement.


« Lorsque le seuil sera atteint, ce sera un point de non-retour »

Un système ne peut pas passer d’un état à l’autre sans épuisement. « La planète ne possède pas la mémoire de son état précédent », explique le chercheur. Les activités humaines modifient le bilan radiatif de la Terre en émettant des gaz à effet de serre. Cette transformation présente un risque très élevé de basculement brutal du système climatique vers un nouvel état d’équilibre dans lequel la population devra s’adapter. D’après l’étude, une transformation de la Terre de plus de 50% de sa surface serait irréversible. Nous avons déjà atteint 43% de ces changements, en modifiant les paysages en zones agricoles et urbaines. Des conclusions plus qu’inquiétantes pour l’environnement et pour l’humanité.
http://www.zegreenweb.com/sinformer/les ... ment,57204

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 09 juil. 2012, 09:57

Chasse à la baleine : les pro-chasse face à une opposition croissante

L’année dernière, la Commission Baleinière Internationale (CBI) s’était soldée par un échec, le Japon et les autres pays favorables à la chasse à la baleine court-circuitant toute tentative de négociation. Si aucun pays n’a quitté la table des négociations cette année, la 64ème CBI, tenue fin juin et début juillet 2012, n’a pas permis de concrétiser le projet d’un sanctuaire baleinier de l’Atlantique sud. Proposé depuis 1999, ce projet était le principal point à débattre lors de cette réunion. Or, bien qu’il ait obtenu la majorité des Etats présents (38 voix pour, 21 voix contre et 2 abstentions), il n’a pas remporté la majorité des trois-quarts nécessaire à son adoption.

Alors que le moratoire sur la chasse à la baleine commerciale a été adopté il y a près de 30 ans, le Japon, la Norvège et l’Islande continuent à pratiquer la chasse à la baleine sous couvert de recherche scientifique. Cette pratique n’est toutefois pas la seule menace qui pèse sur les cétacés. Les captures accidentelles et l’exploration pétrolière et gazière affectent également les populations de cétacés.
.........
http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=5254

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 19 juil. 2012, 10:31

20 nouvelles réserves de biosphères UNESCO dont la Dordogne

17 Juillet Univers-Nature

Lors de sa 24ème session tenue à Paris du 9 au 13 juillet 2012, le Conseil international de coordination du programme MAB (Man and the Biosphere) de l’UNESCO a ajouté 20 nouveaux sites, dont deux transfrontaliers, au réseau mondial de réserves de biosphère. Dans ces lieux choisis par le MAB, appelés « réserves de biosphère », seront expérimentées des pratiques de gestion intégrée de la biodiversité, respectueuses des ressources terrestres, marines et en eau douce. Désormais, le réseau compte 598 réserves de biosphères, réparties dans 117 pays.

Cette année, pour la première fois, des sites situés à Haïti, au Kazakhstan et à São Tomé-et-Principe (1) ont été inscrits en tant que réserves de biosphère. En France, la réserve retenue comprend tout le bassin de la Dordogne, soit un hydro-système de 24 000 km². Considéré comme l’un des plus grands estuaires européens, ce site est l’une des trois principales zones fournisseuses d’énergie électrique de France, ce qui l’expose à une forte pression sur les ressources en eau et les écosystèmes qui en dépendent.

Cécile Cassier

1- L’un des plus petits pays d’Afrique, situé dans le golfe de Guinée.
http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=5276

Avatar de l’utilisateur
kercoz
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 12951
Inscription : 18 nov. 2007, 21:46
Localisation : SUD GIRONDE GRAVE DE GRAVE

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par kercoz » 19 juil. 2012, 14:04

5 cours sur la bio-diversité sur Fr Cult.......le dernier prone la "gouvernance mondiale" en disant que ça n' a rien a voir avec le gouvernement mondial ....pas trop d'accors perso , ..Mais les cors sont de bon niveau ..le 14er :
http://www.franceculture.fr/culture-ac- ... se-14.html
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 23 juil. 2012, 11:32

Séoul se résigne à abandonner la chasse à la baleine

20 Juillet 2012 thegreenweb

La Corée du Sud a décidé de renoncer à son projet controversé de reprise de chasse à la baleine, affirme mardi l’agence sud-coréenne Yonhap qui cite un haut responsable du gouvernement.

Un responsable sud-coréen a donc confirmé, en début de semaine, l’abandon du projet très controversé de reprendre la chasse à la baleine. «Les discussions entre les ministres se sont conclues d’une manière qui signifie l’abandon du projet de pêche à la baleine dans les eaux territoriales », a déclaré à Yonhap ce haut responsable, sous couvert d’anonymat. La semaine dernière, un haut responsable du ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche, Kang Joon-Suk, avait déjà évoqué l’a fait que le projet avait de bonnes chances d’être abandonné.

Levée de boucliers pour la préservation de la biodiversité

Emblématiques de la biodiversité marine, les baleines font l’objet de recherches scientifiques pour leur préservation à travers les eaux de la planète. Ainsi, l’annonce de Séoul début juillet d’une reprise prochaine de ses campagnes de chasse à la baleine le long de ses côtes avait suscité l’indignation des écologistes. Ce pays a profité de la 64ème Conférence annuelle de la Commission baleinière internationale (CBI), le 5 juillet dernier, pour annoncer la reprise de la chasse à la baleine, après 26 ans d’arrêt, dans ses eaux territoriales.

Suivant l’exemple de son voisin, le Japon, la Corée avait justifié la reprise des campagnes de chasse en expliquant que celles-ci s’effectueraient dans le cadre de la «recherche scientifique». Un prétexte qui vise bien évidemment une exploitation commerciale de la viande de baleines.

A l’heure actuelle, trois pays chassent encore officiellement la baleine. Le Japon s’acharne pour des raisons supposées scientifiques malgré une diminution importante de la demande intérieure, et la Norvège et l’Islande, ne se soumettent pas à l’interdiction ne prenant pas au sérieux les inquiétudes qui pèsent sur les espèces. Il reste du pain sur la planche aux associations de protection de la nature telles que Sea Shepherd…
http://www.zegreenweb.com/sinformer/seo ... eine,57702

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 27 juil. 2012, 12:50

Approaching a state-shift in Earth's biosphere

La fin du monde en 2100 ?

27 Juillet Les Echos

Après l'incrédulité, la panique. Les prévisions alarmistes d'une équipe internationale de chercheurs publiées en juin dans la revue « Nature » commencent maintenant à enflammer la Toile : « La fin du monde est pour 2100 », relaient nombre de blogs, sites et forums. Sous l'intitulé « Approaching a state-shift in Earth's biosphere » (un état de décalage dans la biosphère terrestre), l'étude cosignée par une vingtaine de chercheurs appartenant à une quinzaine d'institutions scientifiques internationales n'est, il est vrai, pas optimiste. Elle pointe « l'imminence d'un effondrement irréversible des écosystèmes terrestres ».

Pour poser leur diagnostic, les auteurs ont analysé les travaux décrivant les bouleversements biologiques intervenus lors de sept grandes crises planétaires : l'explosion cambrienne, il y a 540 millions d'années, les cinq extinctions massives qui ont anéanti pour certaines jusqu'à 90 % de la vie sur terre et le passage de la dernière période glaciaire à notre époque, il y a 12.000 ans. « Toutes ces transitions ont coïncidé avec des contraintes qui ont modifié l'atmosphère, l'océan et le climat à l'échelle mondiale », résument les auteurs.

Le même phénomène se produit actuellement : selon les chercheurs, presque la moitié des climats rencontrés aujourd'hui sur la Terre pourraient avoir bientôt disparu, laissant place à des conditions qui n'ont jamais été rencontrées par les organismes vivants sur 12 % à 39 % de la surface du globe. Surtout, cette transition radicale pourrait se faire avec une brutalité jamais vue. « Le dernier bouleversement planétaire a fait apparaître des changements biologiques extrêmes en seulement mille ans, souligne un des coauteurs de l'étude, Arne Moers, professeur en biodiversité à la Simon Fraser University de Vancouver. A l'échelle géologique, c'est comme passer du stade de la tendre enfance à l'âge adulte en moins d'une année. Or ce qui se produit aujourd'hui va encore plus vite. »

Pis : l'inertie pourrait très rapidement emballer le système. « La planète n'a pas de mémoire de son état précédent, soulignent les auteurs. Nous prenons un énorme risque à modifier le bilan radiatif de la Terre : faire basculer brutalement le système climatique vers un nouvel état d'équilibre auquel les écosystèmes et nos sociétés seront incapables de s'adapter. »

Les émissions massives de gaz à effet de serre ne sont pas les seules responsables. Les pressions exercées par l'espèce humaine vont de la « fragmentation des habitats naturels » à « la croissance démographique » et « la consommation à outrance des ressources », listent les chercheurs. Déjà 43 % des écosystèmes terrestres sont utilisés pour subvenir aux besoins de 7 milliards d'habitants sur la Terre. Le seuil qui peut saturer les capacités d'endurance et d'adaptation de l'espèce humaine, voire la précipiter dans le vide est proche : « 7 % de plus et nous aurons atteint un point de non-retour », pensent les scientifiques.

Les travaux de la plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité et les services éco-systémiques (Ipbes), le « GIEC de la biodiversité » qui devrait tenir sa première réunion en 2013, ne les contrediront pas. Ils constatent déjà qu'une espèce disparaît de la planète toutes les vingt minutes, et que le rythme s'accélère. Ces deux cents dernières années, depuis le début de l'ère industrielle, il a déjà été, selon les espèces, de 10 à 100 fois au rythme naturel d'extinction constaté par les scientifiques sur une période de 500 millions d'années (en gros, une espèce sur un million chaque année). Il pourrait être bientôt 10.000 fois supérieur. Considéré à l'échelle géologique, c'est une disparition quasi instantanée.

Nos enfants pourront-ils échapper à cette « supernova écologique » ? Depuis l'appel poignant de la jeune Severn Cullis-Suzuki, qui enjoignait aux adultes de « cesser de casser ce qu'ils ne savent pas réparer » il y a vingt ans lors du premier sommet de la Terre à Rio, l'« écodiplomatie » marque certes quelques discrètes avancées. Mais le rythme lent de sa musique s'accommodera-t-il du tempo prestissimo de l'effondrement biologique ? Saura-t-elle aussi sortir de la zone d'influence gravitationnelle des lobbys qui dispersent son efficacité ?

Pas moins de 500 conventions internationales et multilatérales sur l'environnement sont nées des petites et grand-messes politiques de la biodiversité, du climat et des sciences de la vie : sur les zones humides (Ramsar, 1971), la conservation de la vie sauvage, le commerce des espèces de faune et de flore menacées d'extinction (Cites, 1973), la protection du patrimoine mondial (Unesco, 1972), la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel en Europe (Berne, 1979), les espèces migratrices, les cétacés, les couloirs écologiques, les zones d'exclusion de chasse, la diversité biologique, la lutte contre la désertification, les bois tropicaux... Mais faute d'une organisation mondiale pour les chapeauter, leur efficacité se dilue.

Alors que faire ? Les scientifiques, qui ne s'embarrassent généralement pas de politique, suggèrent des réponses tranchées pour sauver ce qui peut l'être, comme associer les paradoxes « décroissance » (aligner les niveaux de vie planétaires sur des modes de consommation plus raisonnés des ressources) et « innovation » (développer de nouvelles technologies permettant de produire et de distribuer de nouvelles richesses alimentaires et énergétiques sans consommer davantage de territoires).

Un courant plus radical suggère de forcer l'humilité de l'espèce humaine. Les signataires de l'article anxiogène de « Nature », qui se disent non pas inquiets mais « terrifiés à la vue de leurs propres résultats », estiment que l'homme n'a désormais plus d'autre choix que d'opérer une vraie révolution dans son style de vie : il doit réduire sa pression démographique, repenser ses structures sociales et concentrer ses populations dans les zones déjà denses pour donner à la Terre les moyens de retrouver ses équilibres naturels.
http://www.lesechos.fr/opinions/analyse ... 347602.php

Avatar de l’utilisateur
marc0
Condensat
Condensat
Messages : 694
Inscription : 06 juil. 2007, 15:24

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par marc0 » 07 août 2012, 12:42

la France fait pale figure dans la protection de la biodiversité :

1/ on peut même trouver des écolos (Bove) pour vouloir éradiquer les loups http://www.lexpress.fr/actualite/politi ... 46826.html

2/ des requins seront tues a des fins scientifiques pour protéger les Brice de Nice et surtout le tourisme sur l'île de la Reunion http://www.liberation.fr/depeches/2012/ ... ins_838079... on n'a rien a envier au Japon de ce cote... (dommage que les requins ne bouffent pas les jet-skis)

tout ce qui est un frein a la croissance devra disparaitre... :evil:

Avatar de l’utilisateur
mahiahi
Modérateur
Modérateur
Messages : 6950
Inscription : 14 sept. 2004, 14:01
Localisation : île de France

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par mahiahi » 07 août 2012, 13:11

energy_isere a écrit :Sous l'intitulé « Approaching a state-shift in Earth's biosphere » (un état de décalage dans la biosphère terrestre)
On traduirait mot à mot plutôt par "un décalage d'état (d'équilibre) dans la biosphère terrestre", et dans un Français intelligible, par "un basculement de l'équilibre naturel terrestre"
On paie encore pour lire des copies de textes traduits par une machine? Après on s'étonne que les gens vont directement lire de l'Anglais et ne savent plus parler leur langue...
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Ce que nous perdons (biodiversité)

Message par energy_isere » 07 août 2012, 13:42

state-shift c'est changement d'état.

Le journaliste est visiblement ou mauvais en Anglais, ou un stagiaire.

Répondre