Re: L'eau en France
Publié : 27 août 2022, 14:33
lire : https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 6c88a20355La Garonne, malmenée par la sècheresse, sous perfusion des barrages des Pyrénées
AFP•27/08/2022
lire : https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 6c88a20355La Garonne, malmenée par la sècheresse, sous perfusion des barrages des Pyrénées
AFP•27/08/2022
Le commentaire (bien marqué idéologique)...est intéressant:energy_isere a écrit : ↑27 août 2022, 14:33lire : https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 6c88a20355La Garonne, malmenée par la sècheresse, sous perfusion des barrages des Pyrénées
AFP•27/08/2022
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 29923cfd09Présence de pesticides dans l'eau du robinet : 105 communes des Hauts-de-France risquent des mesures de restriction
BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•16/09/2022
Dans 45 communes des Hauts-de-France, l'eau du robinet a été mise sous surveillance renforcée afin d'analyser la présence éventuelle d'un pesticide, et 60 autres le seront à l'automne, selon l'ARS jeudi 15 septembre.
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https://www.msn.com/fr-fr/actualite/fra ... 5a3fea0af4Sécheresse dans les Alpes-Maritimes : Un lac devient une vaste « étendue caillouteuse » avec quelques parcelles d’eau
3 oct 2022
Au nord ouest de Nice, le lac artificiel du Broc a vu son niveau baisser drastiquement consécutivement à un « manque de précipitations depuis l’hiver dernier et après un été particulièrement chaud »
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https://www.usinenouvelle.com/article/a ... s.N2047677A Gruissan, les eaux usées traitées permettent d'irriguer des vignes
Plus de 80 hectares de vignes du massif de la Clape sont irriguées depuis juin 2022 par des eaux traitées issues de la station d’épuration de Narbonne-Plage (Aude). Cet investissement de 1,3 million d’euros a été validé par dix ans de recherche.
Sylvie Brouillet 06 Octobre 2022 \
Dans le massif de la Clape, près de Narbonne (Aude), 81 hectares de vignes sont irrigués depuis juin 2022 par des eaux traitées issues de la station d’épuration (step) de Narbonne-Plage, de l’agglomération du Grand Narbonne. Inauguré jeudi 22 septembre, le dispositif baptisé IrriAlt'Eau 2.0 a nécessité un investissement de 1,3 million d’euros. Le Grand Narbonne a bâti en 2021 en sortie de sa step une unité de traitement tertiaire de l’eau comprenant des unités de pompage, de filtration et de désinfection par UV et par chlore, ainsi que de stockage. Elle peut traiter 61 000 m3 d’eau de qualité sanitaire C (l’échelle allant de A à D) par an, soit 20% de la capacité de la step.
Pour assurer la distribution de l’eau jusqu’aux parcelles, l’association syndicale autorisée (ASA) de Gruissan, montée en 2019 par dix adhérents dont l’Inrae Pech Rouge, et la cave coopérative de Gruissan, a bâti une station de surpression collée à la step, un réseau d’irrigation collectif de 7,6 kilomètres et 13 mini-bornes d’irrigation. Les allocations d’eau sont gérées par le logiciel Andromède de la PME héraultaise Aquadoc. À la demande, le système ouvre les vannes pour l’alimentation des plants en goutte-à-goutte. «Cela devenait indispensable pour nous», relève le directeur de la cave coopérative de Gruissan, Frédéric Vrinat. A noter: cette eau traitée n’est pas concernée par les arrêtés préfectoraux de restriction d’eau et d’irrigation liés à la sécheresse.
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https://www.usinenouvelle.com/article/l ... n.N2051457La «brigade canine anti-fuites» de Veolia, une équipe qui a du chien
Pour repérer les fuites, Veolia utilise une brigade de cinq chiens formés à repérer le chlore avec lequel l’eau est traitée. Une méthode qui a fait ses preuves en milieu rural, où les canalisations sont parfois difficilement accessibles.
Louis de Briant 07 Octobre 2022 Usine Nouvelle
C’est ce qui s’appelle avoir du flair. En plus de ses capteurs acoustiques, intelligents ou connectés directement chez les particuliers, Veolia emploie une «brigade canine anti-fuites» composée de cinq chiens: des bergers allemands, un malinois et un croisé border collie-papillon, nous apprend Ouest-France. «En milieu rural, pour de grosses canalisations ou des réseaux avec peu d’accès, on avait besoin d’une autre approche», explique David Maisonneuve, responsable technique des réseaux d’eau chez Veolia.
Les chiens ont été formés à l’aide d’une balle imprégnée de chlore, qu’ils ont appris à reconnaître. «S’il y a une fuite, l’eau peut s’écouler en profondeur, tandis que le chlore va vouloir remonter», décrit Guillaume Thibault, directeur Veolia pour la Seine-Maritime, interrogé par le journal Paris-Normandie. L’eau étant traitée au chlore, ils repèrent les fuites sans même s’en rendre compte.
Aujourd’hui encore, quand ils partent en mission détecter une fuite, c’est cette balle qu’ils pensent retrouver. «Cela ne doit pas être une contrainte pour l’animal, mais un amusement. On est beaucoup dans le jeu et la récompense», souligne Nathalie Delon, maître-chien ou «cynotechnicienne» selon le terme approprié, désormais employée par Veolia. Lors de leur entraînement, sur des terrains où les fuites étaient déjà connues, les animaux parvenaient à repérer 92% d'entre elles.
450 fuites d’eau repérées depuis deux ans
La formation se fait très vite, parfois en six mois à peine. Une fois le chlore repéré, le chien s’arrête et déambule dans un espace de trois à quatre mètres, tout autour de l’odeur. Cela permet aux traqueurs de fuites d’inspecter la zone avec leurs instruments habituels : des capteurs acoustiques sont posés entre deux canalisations, et la résonance permet d’identifier l’origine précise de la fuite.
Cette brigade, utilisée depuis deux ans par Veolia dans toute la France, est plus difficilement transposable dans un environnement urbain. «En ville, il y a beaucoup plus de points d’écoute, ce qui permet au chercheur de trouver la fuite plus aisément. En secteur rural, les points sont moins présents», note Nathalie Delon auprès du quotidien normand. La chaleur qui dissipe le chlore et fatigue la brigade est, elle, une difficulté en toutes circonstances.
Depuis sa création, les cinq chiens ont permis de mettre au jour 450 fuites, soit une économie de dix piscines olympiques, rapporte Ouest-France. Si la brigade est intervenue dans plusieurs coins de France, et même jusqu’au Maroc, les maîtres-chiens veillent à éviter tout trajet superflu. «Il faut que ça reste du plaisir pour eux», sourit David Maisonneuve.
Rigolo, mais la rentabilité de la chose (10 piscines économisées par 5 chiens en deux ans) me laisse perplexe. Peut-être en activité accessoire pour occuper des chiens dans le secteur associatif.energy_isere a écrit : ↑07 oct. 2022, 11:58https://www.usinenouvelle.com/article/l ... n.N2051457Pour repérer les fuites, Veolia utilise une brigade de cinq chiens formés à repérer le chlore avec lequel l’eau est traitée. Une méthode qui a fait ses preuves en milieu rural, où les canalisations sont parfois difficilement accessibles.
Louis de Briant 07 Octobre 2022 Usine Nouvelle
Le constat n’est pas nouveau, mais il interroge d’autant que les conséquences du dérèglement climatique sont chaque année plus concrètes dans la vie de chacun et compromettent la disponibilité en eau potable, même en France. En moyenne, 20 % de l’eau potable produite en France – un peu moins en Alsace – est perdue quelque part sur le réseau et n’arrive jamais au robinet, à cause de fuites.
Par Un dossier de Cécile FELLMANN - 03 oct. 2022 à 19:00 - Temps de lecture : 5 min
En Alsace, le taux de fuite sur le réseau d’eau potable est, selon les derniers chiffres disponibles, de 17,6 % dans le Haut-Rhin et 16,3 % dans le Bas-Rhin. Enjeu environnemental, enjeu économique, la question des fuites sur les canalisations est au cœur d’un « débat sans fin » pour les acteurs de l’eau. Photo L’Alsace /Hervé KIELWASSER
Pendant que cet été chacun était appelé à compter chaque goutte d’eau utilisée, alors que la carte de France de la sécheresse virait au rouge un peu partout, que pour la première fois de très nombreuses communes alsaciennes basculaient au stade de crise , le dernier des quatre stades de sécheresse, et que les arrêtés limitant les usages de l’eau se multipliaient dans la région , une goutte d’eau potable sur cinq en moyenne en France (20 %) était invariablement perdue quelque part sur le réseau et n’arrivait jamais au robinet, soit près d’un milliard de mètres cubes par an, représentant la consommation annuelle d’environ 18 millions d’habitants, quasi un quart de la population française… En cause ? Des fuites qui minent le réseau d’eau potable. En Alsace, il court sur quelque 14 200 km, soit 1,4 % de l’ensemble du réseau français : 7 000 km dans le Haut-Rhin et 7 200 km dans le Bas-Rhin.
Ah bon. Alors toi qui maitrise mieux le domaine des fuites, c’est combien de piscines qui ont vraiment été économisées par cette escouade?