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Moins de méthane avec le kangourou

Publié : 15 janv. 2008, 14:20
par Environnement2100
Le kangourou: une aide contre le changement climatique

Une bactérie propre aux kangourous pourrait enrayer les flatulences des ruminants responsables de 14 % des gaz à effet de serre émis par l’Australie.
Les kangourous pourraient bientôt contribuer à la lutte contre le changement climatique. En effet, d’après certains scientifiques australiens, une de leurs bactéries pourrait être la solution aux problèmes de flatulences de certains ruminants, à l’origine d’importantes émissions de méthane, un gaz à effet de serre 23 fois plus actif pour le réchauffement de la planète que le CO².

Les Australiens travaillent depuis quelques années sur la réduction des pets et rots de certains animaux comme la vache et le mouton. C’est que le problème est de taille. Les flatulences des ruminants seraient à l’origine de 14% des gaz à effet de serre émis par l’Australie. La problématique risque de s’aggraver puisque la consommation de viande ne cesse d’augmenter à cause de la demande croissante des pays en développement comme la Chine. C’est pourquoi plusieurs scientifiques ont commencé à s’intéresser à cette problématique.

Selon les experts, une réduction des deux tiers des émissions de méthane du secteur de l’élevage planétaire pourrait donc avoir un effet non négligeable sur les émissions de gaz à effet de serre mondiales.
http://www2.canoe.com/techno/nouvelles/ ... 54336.html

Re: Moins de méthane avec le kangourou

Publié : 15 janv. 2008, 14:40
par SuperCarotte
Miam, miam, bientôt des vaches et des moutons OGM avec des bouts de kangourou dedans :-&

Re: Moins de méthane avec le kangourou

Publié : 15 janv. 2008, 14:53
par Yves
Avec une taxe de 100% sur le prix de la viande de ruminant, on pourait sans doute viser une diminution par 2 de leur rejet de méthane (dépend de l'elasticité, mais comme y a des solution de substitution(viandes blanches )...

Re: Moins de méthane avec le kangourou

Publié : 15 janv. 2008, 15:11
par sylva
enrayer les flatulences des ruminants responsables de 14 % des gaz à effet de serre émis par l’Australie.
mais qui est responsable de la présence de si nombreux troupeaux de ruminants ?
les habitudes alimentaires trop carnivores et lactivores... qui tendent à s'étendre à la Chine, par exemple, ce qui n'est pas une bonne nouvelle...

Re: Moins de méthane avec le kangourou

Publié : 15 janv. 2008, 17:45
par Krom
Yves a écrit :Avec une taxe de 100% sur le prix de la viande de ruminant, on pourait sans doute viser une diminution par 2 de leur rejet de méthane (dépend de l'elasticité, mais comme y a des solution de substitution(viandes blanches )...
Ca y est, encore un qui veut priver les pauvres!

(Blague incluse, sur le mode des types qui râlent contre les péages urbains, mais n'empêche : cette mesure est anti-sociale, aux riches la viande, aux pauvres les pâtes.)

Re: Moins de méthane avec le kangourou

Publié : 15 janv. 2008, 18:08
par Tiennel
Le ruminant n'est-il pas parfois la seule façon de valoriser des terres agricoles tellement pauvres qu'aucune production vivrière n'y soit envisageable ?

Les landes d'Irlande et d'Ecosse, honnêtement, que peut-on y faire pousser, à part des moutons ?

Re: Moins de méthane avec le kangourou

Publié : 15 janv. 2008, 18:31
par fuste23
Trop fort! Les vaches aussi vont pouvoir jouer à saute moutons...
Elles ne "pèteront" plus du méthane, elles vont péter la forme!! :-D

Re: Moins de méthane avec le kangourou

Publié : 16 janv. 2008, 21:50
par mahiahi
Les Australiens feraient mieux de manger du kangourou (monogastrique, bien intégré dans l'environnement insulaire), mais des associations écologistes s'insurgent contre la consommation de cette viande, ce qui favorise la ruine de leur écosystème...

Re: Moins de méthane avec le kangourou

Publié : 16 janv. 2008, 22:07
par Krom
Ils pourraient manger du koala, aussi.

Image

(Je trouve pas d'images de koala qui n'ait pas l'air d'un ours en peluche. C'est énervant comme animal.)

Re: Moins de méthane avec le kangourou

Publié : 02 févr. 2008, 09:59
par Turanil
A propos de bactéries et de méthane, un article en anglais: Using Microbes to Fight Climate Change
Using Microbes to Fight Climate Change

We might think we control the climate but unless we harness the powers of our microbial co-habitants on this planet we might be fighting a losing battle, according to an article in the February 2008 issue of Microbiology Today.

Humans are continually altering the atmosphere. “Arrogant organisms that we are, it is easy to view this as something entirely novel in Earth’s history,” says Dr Dave Reay from the University of Edinburgh. “In truth of course, micro-organisms have been at it for billions of years.”

Humans affect the atmosphere indirectly by their activities. Most human-induced methane comes from livestock, rice fields and landfill: in all of these places, microbes are actually responsible for producing the methane, 150 million tonnes a year. Microbes in wetlands produce an additional 100 million tonnes and those that live inside termites release 20 million tonnes of methane annually.

90 billion tonnes of carbon a year is absorbed from the atmosphere by the oceans, and almost as much is released; microbes play a key role in both. On land, a combination of primary production, respiration and microbial decomposition leads to the uptake of 120 billion tonnes of carbon every year and the release of 119 billion tonnes.

“The impact of these microbially-controlled cycles on future climate warming is potentially huge,” says Dr Reay. By better understanding these processes we could take more carbon out of the atmosphere using microbes on land and in the sea. Methane-eating bacteria can be used to catch methane that is released from landfill, Cyanobacteria could provide hydrogen fuel, and plankton have already become a feedstock for some biofuels.

“Microbes will continue as climate engineers long after humans have burned that final barrel of oil. Whether they help us to avoid dangerous climate change in the 21st century or push us even faster towards it depends on just how well we understand them.”