La concentration en gaz a effet de serre toujours en hausse

[energy_isere]

un article un peu plus détaillé sur la perte du satellite OCO :

L'étude du climat ralentiepar la perte d'un satellite

Le satellite américain OCO, qui s'est abîmé en mer mardi peu après son lancement, devait mesurer le gaz carbonique à l'échelle planétaire.

Le satellite de la Nasa qui devait surveiller les émissions de gaz carbonique - principal gaz à effet de serre - dans l'atmosphère terrestre, est retombé mardi dans l'océan Antarctique, non loin du continent blanc. Lancé depuis la base militaire de Vandenberg (Californie), à bord d'une fusée Taurus XL de la société Orbital Science Corporation, le satellite OCO (Orbiting Carbon Observatory) n'a pas pu être placé en orbite à la suite d'un dysfonctionnement de la coiffe de protection, qui ne s'est pas détachée de la fusée trois minutes après le décollage.

D'un coût estimé à 278 millions de dollars, OCO devait détecter, mesurer et cartographier pendant au moins deux ans le CO2 généré par les activités humaines ou émanant de sources naturelles (volcans, incendies…) ainsi que les «puits» d'absorption de ce gaz (forêts, océans…). Les données recueillies devaient permettre aux scientifiques d'affiner leurs modèles de prédiction climatique. «Avec le satellite japonais Ibuki lancé en janvier dernier, on avait la chance de disposer de deux instruments mesurant simultanément le CO2 atmosphérique, se désole Jean Jouzel, l'un des représentants de la France au Giec (Groupe intergouvernemental d'étude sur le climat). Même si les données satellitaires sont moins précises que celles obtenues avec les stations au sol, elles ont l'avantage de donner une image globale de la distribution du CO2 et de suivre son évolution au cours du temps.»


Reconstruire ou non

De fait, des zones entières, comme l'océan Austral ou l'Afrique tropicale, sont dépourvues d'instruments de mesure de surface. «Ibuki permettra de pallier le manque mais il est moins performant qu'OCO et sa couverture du globe est plus réduite», explique Peter Rayner du Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (CNRS-CEA).

Mercredi, la Nasa n'était pas en mesure de dire si elle allait reconstruire ou non un nouveau satellite. «L'une des questions est de savoir s'il faut refaire OCO à l'identique, ou s'il est préférable d'attendre quelques années pour disposer d'un instrument plus performant tant du point de vue de la précision que de la couverture du globe», souligne Peter Rayner, qui ne cache pas sa préférence pour la première solution.

LeFigaro

[energy_isere]

Les scientifiques français mesurent le CO2 dans l' atmosphére en plusieurs endroits de France et du Globe (observatoires RAMCES).

Un article du CEA : http://www.cea.fr/content/download/1959 ... 857p25.pdf

Le suivi à long terme du CO2 atmosphérique

Les modèles en général, et ceux de l’atmosphère en particulier, valent par la quantité et
la qualité des mesures qui les alimentent. Cela s’avère d’autant plus vrai pour le suivi à long
terme de la concentration en gaz carbonique qu’interviennent de multiples facteurs parasites.
D’où le développement de réseaux toujours plus performants au niveau international

Article

Le taux de CO2 a une composante locale, et trés variable prés des villes.


C' est pour ca que les mesures faites à Hawai sont suivie également (voir dans le fil, plus haut).

[energy_isere]

Des déserts, des cyclones géants et... un ciel vert.

ben... la teneur en CO2 etait plusieurs (5? 10?) fois plus importante que maintenant au Crétacé, au moment de la splendeur des dinosaures, qui étaient de loin les plus gros animaux terrestres que la Terre ait porté !

et bien justement, dans le La Recherche de Sept 2009 (le dernier donc) il y a un article ou il est rapporté qu' il y a 34 millions d' année l' atmosphére était en équilibre à 1400 ppm de CO2.

Cet équilibre est fonction aussi du volcanisme tré fort à cette époque, de l' érosion (et donc des montagnes et des foréts). Et puis les montagnes de l' Himalaya existaient pas encore .....

Mais -34 millions d' années n' est pas le Crétacé dont parle Gilles (dans l' ex secondaire).
C' est entre l' Oligocéne et l' eocéne (dans l' ex tertiaire) http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89chel ... 9ologiques

[energy_isere]

Part du CO2 largué par les humains :

un peu plus de 31 milliards de tonnes pour la planéte en 2008 ( soit 4.6 tonnes pour chacun des 6.7 milliards d' humain en moyenne)



http://www.leblogenergie.com/2009/09/eo ... harbo.html

[Alturiak]

Qu'est-ce qui les a pris, aux Chinois, en 2002 ? Leur PIB ne connaît pas une telle rupture de pente en 2002 (ni quelques années avant ou après d'ailleurs)... Report (très massif) du pétrole au charbon, ou croissance de la conso intérieure en élec... ?

[energy_isere]

Bon article dans le blog energie sur la hausse de concentration des Gaz à effet de serre.

http://www.leblogenergie.com/2009/09/qu ... .html#more



On va atteindre les 400 ppm de CO2 vers 2015-2016 en fonction de la croissance de l' économie d' ici la.

Voir aussi les données de la NOAA

THE NOAA ANNUAL GREENHOUSE GAS INDEX (AGGI)

http://www.esrl.noaa.gov/gmd/aggi/

[GillesH38]

Bon article dans le blog energie sur la hausse de concentration des Gaz à effet de serre.

http://www.leblogenergie.com/2009/09/qu ... .html#more

"Qui est ce qui pourrait arrêter la croissance parabolique avec le temps de la teneur en CO2 de l'atmosphère?"

réponse simple : l'arrêt de la croissance linéaire de la consommation de fossiles

ce qui en bon français se dit aussi : l'arrivée du pic fossiles. les paris sont ouverts sur la date !

[energy_isere]

@GillesH38

concernant le passage des 400 ppm CO2, il n' a aucun doute qu' on y arrive vers 2015-2016, méme avec une stabilisation de la production de pétrole à la valeur d' aujourdhui. (il y a toujours croissance pour Gaz et Charbon).
Et si c' est pas 2016 parce que la production de pétrole aura un peu baissé (comme je le pense) , ca sera 2017.

[GillesH38]

mais de toutes façons le CO2 est l'intégrale de la courbe de consommation, donc il croit linéairement meme avec une consommation constante, et quadratiquement avec une consommation augmentant linéairement !!!

le pic de conso ne correspondra pas à un maximum de CO2 mais à un point d'inflexion (la pente arretera d'augmenter pour se mettre à diminuer, mais elle restera toujours positive). Je répondais à la question de l'article : la croissance arretera d'etre quadratique quand la consommation arretera de croitre linéairement, au pic, la croissance ne sera plus que linéaire (mais toujours positive bien sur).

Il n'y a effectivement aucun espoir que le CO2 rediminue, tout ce qui peut se passer c'est un point d'inflexion proche.

[energy_isere]

@GillesH38,

n' oublie pas que le GIEC étudie divers scenario de consomation de fossiles en GigaTonnes de Carbone / an.

La population est aussi dans les scénario (voir page 24 par exemple).

dans ce rapport de l' IPCC qui malheureusement date déjà de l' an 2000.
http://www.ipcc.ch/pdf/special-reports/spm/sres-en.pdf




et dans ces datas assez récents
http://www.ipcc-data.org/ddc_co2.html
un zoom temporel 1990 - 2015

[energy_isere]

Nouvel article sur l' accroissement de CO2 dans l' atmosphére sur le BlogEnergie :

http://www.leblogenergie.com/2009/09/st ... cules.html

Stabiliser la croissance de la teneur en CO2 de l'atmosphère: un vrai travail d'Hercules

[energy_isere]

Salut Alturiak,

ouaip mais quel pourcentage dans la contribution à l'effet de serre anthropique ? Je pense que vu les tonnages, CO2 écrase tout (même si 1 molécule CH4 est plus puissant que CO2 en GES).

"ecraser" est peu etre pas le mot. Disons que CO2 est dominant, mais CH4 est pas négligeable :



source : http://planet-terre.ens-lyon.fr/planett ... -g-e-s.xml

on peut voir aussi les chiffres de JM.Jancovici : http://www.manicore.com/documentation/serre/gaz.html

Répartition des émissions humaines de gaz à effet de serre par gaz en 2004, en milliards de tonnes équivalent carbone. Source : GIEC, 2007

[Remundo]

merci Energy pour ces chiffres instructifs.

[energy_isere]

La pollution au CO2 augmente malgré la récession :

Associated Press le 23/11/2009

Généralement, la pollution diminue pendant les périodes de récession. Mais l'an dernier, malgré la crise économique internationale, la pollution au dioxyde de carbone (CO2) a augmenté de 2%, essentiellement à cause de la Chine, selon une nouvelle étude.

"L'augmentation des émissions depuis 2000 est presque entièrement liée à la croissance en Chine", a expliqué la principale auteure de l'étude, Corinne Le Quéré, qui travaille à l'université britannique d'East Anglia. "C'est la Chine et l'Inde et tous les pays en développement", a-t-elle précisé.

Les émissions de dioxyde de carbone, gaz contribuant fortement à l'effet de serre, proviennent de la combustion du charbon, du pétrole, du gaz naturel, et aussi de la production du ciment, facteur important de pollution en Chine. Au niveau mondial, de 2007 à 2008, les émissions de CO2 ont augmenté de 671 millions de tonnes. Près des trois quarts de cette augmentation provenait de Chine.

Ces chiffres ont été fournis par le Laboratoire national d'Oak Ridge, qui dépend du ministère américain de l'Energie, et ont été publiés dans le journal "Nature Geoscience".

D'après l'étude, l'augmentation des émissions de CO2 en 2008 a toutefois été moins élevée que la normale pour cette décennie. La croissance annuelle de la pollution, à l'échelle mondiale, a été en moyenne de 3,6% pendant cette période. Cette année, les scientifiques tablent sur une réduction de près de 3%, malgré la Chine, en raison du ralentissement économique dans la plupart des pays, et notamment aux Etats-Unis.

Les Etats-Unis restent le plus gros pays émetteur de gaz à effet de serre (dû à l'activité humaine) par habitant, dégageant annuellement environ 20 tonnes de dioxyde de carbone par personne. La moyenne mondiale est de 5,3 tonnes, et celle de Chine de 5,8 tonnes.

L'an dernier, les émissions ont diminué de 3% aux Etats-Unis, soit près de 192 millions de tonnes de dioxyde de carbone en moins. Dans l'Union européenne, les émissions ont diminué de 1%. Les Etats-Unis restent le deuxième plus gros pollueur de la planète, émettant plus à eux seuls que les troisième, quatrième, cinquième et sixième plus gros pollueurs réunis: l'Inde, la Russie, le Japon et l'Allemagne. La Chine a ravi leur première place aux Etats-Unis en 2006.

Le monde reste sur une pente dangereuse, malgré la récession, estiment les scientifiques. "Il y a un fossé entre le chemin que nous prenons et le chemin que nous devrions prendre si l'objectif est de limiter le réchauffement de la planète à 1,3 degré Celsius", a affirmé Corinne Le Quéré, qui travaille aussi pour le "British Antarctic Survey" (BAS).

Outre la Chine, les autres pays qui ont augmenté de plus de cinq millions de tonnes leurs émissions de dioxyde de carbone en 2008 étaient l'Inde, la Russie, l'Arabie Saoudite, le Brésil, l'Afrique du Sud, la Corée du Sud, l'Indonésie, l'Iran, la Pologne, le Mexique, le Canada et les Pays-Bas.

http://www.boursorama.com/international ... 489352fc2c

[energy_isere]

Europe : l'agriculture émet trop de gaz à effet de serre

En Europe, les émissions d'oxyde nitreux (Né0) et de méthane (CH4) -deux puissants gaz à effet de serre- produites par les cultures et l'élevage dépassent les captures de CO2 opérées par les forêts et les prairies.
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Lire dans le Figaro : http://www.lefigaro.fr/environnement/20 ... serre-.php