Changement climatique : role du soleil

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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energy_isere
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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par energy_isere » 09 nov. 2013, 20:48

Le Soleil présente un maximum de taches

06 Nov 2013

Les astronomes ont noté que le Soleil présentait de plus en plus de taches depuis une dizaine d'années, ce qui les amène à penser que nous vivons actuellement un "maximum solaire". Si les conséquences des émanations sur les satellites et les astronautes peuvent être sérieuses, celles sur la planète Terre sont le plus souvent minimes, explique la doctorante Cassandra Bolduc durant un webinaire organisé par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada. "Tout au plus peut-on confirmer une variation de l'irradiation solaire lorsque des taches apparaissent plus nombreuses, ce qui ne se traduirait pas par une baisse de la luminosité au sol", a-t-elle dit aux 90 personnes inscrites à la formation À la découverte de l'Univers, qui avait lieu le 28 octobre.

Une hypothèse, contestée par la communauté scientifique, veut que les fluctuations du rayonnement solaire causent des dérèglements climatiques. "L'effet est possible mais négligeable comparativement aux répercussions des émissions de gaz à effet de serre", indique la jeune femme, qui en est à sa troisième année de recherche doctorale au Département de physique de l'Université de Montréal sous la direction de Paul Charbonneau. Les tempêtes géomagnétiques causées par les éruptions solaires peuvent avoir des incidences importantes, comme les pannes électriques, mais elles sont plutôt rares et font l'objet d'une surveillance constante.

L'activité solaire est observée depuis plusieurs siècles, notamment par des astronomes amateurs qui ont remarqué dès le 17e siècle que notre étoile présentait des taches sombres de grosseur variable à des endroits différents. Mises ensemble, ces observations provenant principalement d'Europe ont permis de tracer un tableau de variations relativement fiable. Une technique plus moderne, à partir du dépôt d'un isotope du béryllium dans les glaciers, a permis de remonter le temps jusqu'au 15e siècle. Toujours le même constat: selon des cycles d'environ 11 ans, le Soleil présente de plus en plus de taches jusqu'à un maximum solaire, au milieu du cycle, puis celles-ci déclinent pour s'estomper totalement ou presque. Entre 1650 et 1715, les taches solaires ont disparu, ce qui a donné lieu à diverses interprétations, des plus tordues aux plus savantes. "Il fut un temps, il y a quelques milliers d'années, en Chine, où l'on coupait la tête aux astrologues qui rapportaient une recrudescence de taches", signale la conférencière. Les autorités croyaient que c'était de mauvais augure.

Plus de taches, plus de brillance

On sait maintenant que les taches solaires sont des zones où le champ magnétique du Soleil est très concentré. La température y est moindre que dans les autres parties de l'étoile, mais il ne faut pas sauter trop vite à la conclusion que le Soleil est moins brillant lors des maximums. "Cela peut sembler contrintuitif, mais le Soleil est, au contraire, plus lumineux", lance l'astrophysicienne. Pourquoi? À cause des facules, des régions brillantes de petite dimension, très difficiles à apercevoir sans un télescope puissant. Elles semblent se multiplier autour des taches, compensant la perte de luminosité.

"Je suis toujours étonnée de constater que, bien que le Soleil soit l'étoile sur laquelle on possède de loin le plus d'information, nous ne le comprenons toujours pas complètement", précise Mme Bolduc en entretien avec Forum à la suite de sa présentation.

Son projet de doctorat consiste à "modéliser les variations de l'irradiance solaire dans l'ultraviolet" de façon à mieux comprendre le spectre solaire entre 1610 et aujourd'hui. Ces données permettront d'évaluer "l'action de la variabilité solaire sur la stratosphère terrestre, en particulier sur la concentration d'ozone". Elle travaille avec le Canadian Middle Atmosphere Model pour mieux saisir "les effets sur le chauffage et la dynamique de la stratosphère, en plus des réactions photochimiques".

Comme la plupart des étudiants au doctorat, poursuit-elle, elle éprouve un attachement particulier pour son sujet de recherche, en particulier le modèle qu'elle a contribué à améliorer ces dernières années. "Je ne sais pas si l'on peut vraiment parler d'attachement sentimental, mais le Soleil est certainement mon étoile favorite."

....................
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=12183

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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par energy_isere » 09 nov. 2013, 20:50

L'activité solaire joue un rôle mineur dans le réchauffement

Agence France-Presse 07 Nov 2013

Les variations dans l'activité solaire n'ont joué qu'un rôle mineur, pour moins de 10%, dans le réchauffement global de la planète observé au XXe siècle, contrairement à une hypothèse avancée par certains spécialistes, estime une étude publiée jeudi.

Si la hausse des températures observée depuis plus d'un siècle est principalement attribuée à la concentration croissante de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, certains avancent que la contribution de l'activité solaire dans le réchauffement est «sous-estimée», rappellent les deux chercheurs basés en Grande-Bretagne, dans la revue Environmental Research Letters.

La variation de l'activité solaire a été évoquée comme une cause du réchauffement, directement à travers la quantité d'énergie reçue du soleil soit indirectement via le rayonnement cosmique. Ces rayons influeraient sur la formation des nuages, lesquels jouent un rôle sur la quantité de chaleur qui arrive jusqu'à la Terre.

Selon cette hypothèse, en période d'intense activité solaire, moins de rayons cosmiques entreraient dans l'atmosphère, moins de nuages se formeraient et donc la température de la Terre augmenterait, exposent les chercheurs dans un communiqué.

Pour tenter de mieux quantifier l'impact réel des variations de l'activité solaire sur les températures en surface du globe, Terry Sloan (Université de Lancaster) et Arnold Wolfendale (Université de Durham), ont donc comparé le niveau de rayonnement entrant dans l'atmosphère avec les relevés de températures en remontant à 1955.

Bilan, selon eux : ni les variations de l'activité solaire ni son impact en termes de rayonnement cosmique ne peuvent avoir contribué significativement au réchauffement. Cette contribution a probablement été inférieure à 10% au XXe siècle, concluent-ils, dans une étude qui s'inscrit dans la ligne des récentes conclusions des scientifiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) publiées en septembre.
http://www.lapresse.ca/environnement/do ... fement.php

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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par Nicias » 10 nov. 2013, 16:55

"Cela peut sembler contrintuitif"

J'avoue que je suis resté perplexe jusqu'à la fin de l'article.

L'article de Sloan and Wolfendale est ici:

http://iopscience.iop.org/1748-9326/8/4/045022/article

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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par williams » 10 nov. 2013, 17:23

Je me demande comment on peut donner le pourcentage du rôle d'a jouer les variations dans l'activité solaire sur le réchauffement global alors qu'on en connait encore si peu sur tout les facteurs qui influencent le climat ainsi que le mécanisme de l'atmosphère.

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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par oleotax » 11 nov. 2013, 09:14

Nicias a écrit :"Cela peut sembler contrintuitif"

J'avoue que je suis resté perplexe jusqu'à la fin de l'article.

L'article de Sloan and Wolfendale est ici:

http://iopscience.iop.org/1748-9326/8/4/045022/article
Il faut juste entretenir le mythe du RCA en publiant de temps en temps
Je suis surpris que Haiyal n'ai pas encore fait le sujet d'un papier sur les catastrophes du réchauffement climatique en certifiant qu'il est la preuve de l'accumulation de chaleur dans l'océan et la stagnation des températures de l'atmosphère

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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par yvesT » 24 nov. 2013, 12:42

Edit : message déplacé dans l'autre fil (négateurs RC)

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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par energy_isere » 25 nov. 2013, 20:36

La somnolence inhabituelle du Soleil suscite la curiosité des scientifiques

Publié le 24-11-2013

La somnolence inhabituelle du Soleil, qui connaît sa période la moins active depuis plus d'un siècle, aiguise la curiosité des scientifiques qui se demandent combien de temps pourrait encore durer ce calme plat solaire.

Le nombre de taches décomptées depuis le début du cycle actuel, amorcé en décembre 2008, est très faible par rapport à la moyenne quotidienne observée ces 250 dernières années: moins de la moitié.

"Ce cycle, qui devrait très bientôt atteindre son maximum, est intéressant scientifiquement parlant. C'est de loin le moins actif de l'ère de la découverte spatiale, vieille de 50 ans", dit à l'AFP Doug Biesecker, un physicien de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), précisant qu'un cycle dure en moyenne onze ans.

................
................
http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/ ... iques.html

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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par oleotax » 27 nov. 2013, 13:17

energy_isere a écrit :
La somnolence inhabituelle du Soleil suscite la curiosité des scientifiques

Publié le 24-11-2013

La somnolence inhabituelle du Soleil, qui connaît sa période la moins active depuis plus d'un siècle, aiguise la curiosité des scientifiques qui se demandent combien de temps pourrait encore durer ce calme plat solaire.

Le nombre de taches décomptées depuis le début du cycle actuel, amorcé en décembre 2008, est très faible par rapport à la moyenne quotidienne observée ces 250 dernières années: moins de la moitié.

"Ce cycle, qui devrait très bientôt atteindre son maximum, est intéressant scientifiquement parlant. C'est de loin le moins actif de l'ère de la découverte spatiale, vieille de 50 ans", dit à l'AFP Doug Biesecker, un physicien de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), précisant qu'un cycle dure en moyenne onze ans.

................
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http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/ ... iques.html
Moi, je serais scientifique du climat , ce titre ne me plairait pas ; parce qu'en fait , la curiosité n'est suscité que par des observations , alors que ces mêmes scientifiques suscitent notre curiosité par des prédictions à 100 ans ; cela montre bien que l'observation et l'expérimentation dans le domaine scientifique climatologique est passé au rang des oubliettes , laissant libre cours au bidouillage des modélisateurs

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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par energy_isere » 06 janv. 2014, 19:48

Inversion du champ magnétique du Soleil : qu'est ce que ça change ?

Publié par Benoît Dubos le Jeudi 02 Janvier 2014

Le soleil, poursuivant inlassablement sa rotation appelée cycle 24, vient d’observer un phénomène qui, bien que récurrent et régulier, n’en est pas moins aussi étrange qu’impressionnant. En effet, la Nasa a annoncé qu’au terme d’un tournoiement de onze ans, l’étoile s’est "retournée de haut en bas", inversant par là-même ses pôles ainsi que sa polarité magnétique. A titre indicatif, il s’agirait de comparer le soleil à un aimant que l’on ferait lentement tournoyer sur lui-même.

"L’inversion du champ magnétique du Soleil est, littéralement, un événement majeur", indique le docteur Tony Phillips de la Nasa. Un événement majeur autant que spectaculaire, puisque pour ce faire, la boule de feu géante verra sa polarité magnétique s’affaiblir, puis devenir nulle, avant de progressivement réapparaître. Ce processus lent de onze ans s’apparente, selon le physicien solaire Todd Hoeksama, à une "marée qui monte ou qui descend. Chaque petite vague apporte un peu plus d’eau et, finalement, vous obtenez une inversion complète."

Peu de conséquences sur la Terre

Tony Phillips indique que "le domaine d’influence du champ magnétique du Soleil aussi connu sous le nom d’héliosphère, s’étend à des milliards de kilomètres au-delà de Pluton. Les changements de polérité du champ magnétique se propagent jusqu’à la sonde Voyager, aux portes de l’espace interstellaire". Ainsi, "à l’apogée de cette inversion magnétique, l’activité solaire augmente, les taches solaires sont de plus en plus présentes, et les éruptions solaires comme les éjections de masse coronales plus fréquentes", a déclaré Karen C. Fox de la Nasa. Un changement drastique s’il en est.

Cependant, bien que spectaculaire, celui-ci n’altèrera en rien la vie sur Terre. Tony Phillips ajoute en effet que "Les rayons cosmiques sont dangereux pour les astronautes et les sondes spatiales. Et en cas de changement de polarité, ils sont affectés. Ce sont alors des particules d'énergie accélérées pratiquement à la vitesse de la lumière grâce à des supernovas et d'autres événements violents de la galaxie. Certains chercheurs pensent que cela pourrait affecter le climat sur la Terre ou encore favoriser la présence de nuages". Par ailleurs, les aurores boréales et australes pourraient se voir plus nombreuses et plus intenses.
http://www.planet.fr/technologies-inver ... 29339.html

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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par energy_isere » 12 janv. 2014, 13:11

En vidéo : l'énorme éruption solaire du 7 janvier

L’une des plus grosses taches sombres de l’actuel cycle d’activité du Soleil, AR 1944, est visible depuis les premiers jours de 2014. Longue de 200.000 kilomètres, elle a été le théâtre d’une violente éruption le 7 janvier. Une partie des particules solaires éjectées déferlent en ce moment sur la magnétosphère terrestre et provoquent des aurores observables aux hautes latitudes.

Le 11/01/2014 Futura-Sciences

Notre étoile inaugure la nouvelle année 2014 en arborant un énorme groupe de taches sombres. Une région active au nom de AR1944, qui s’étend sur plus de 200.000 kilomètres à la surface du Soleil.

Apparu sur le limbe solaire le 3 janvier, l’archipel n’a cessé de se développer au fur et à mesure de la rotation de l’astre du jour. Actuellement, l’élément le plus grand pourrait contenir trois fois la Terre ! De l’avis des spécialistes, c’est l’une des plus grandes taches solaires de ce 24e cycle d’activité (depuis les premières observations en 1761). Rappelons que tous les 11 ans en moyenne, le Soleil est animé d’une hausse croissante d’activité en relation avec l’inversion de son champ magnétique. Celle-ci n’a pas encore eu lieu, mais tout indique que c’est imminent.

Image
La région active AR1944 s'étend sur environ 200.000 km à la surface du Soleil. La tâche la plus grande mesure trois fois la taille de la Terre ! © Nasa, SDO

Violente éruption solaire et éjection de masse coronale

Le 7 janvier à 18 h 32 TU (soit 19 h 32, heure métropolitaine), l’immense région active fut le théâtre d’une puissante éruption solaire classée X1 (la plus élevée) par les physiciens solaires. Dans la foulée, une éjection de masse coronale fut observée. Dans l’espace, Soho essuya une tempête de protons qui, comme on peut le voir sur les images du coronographe Lasco C3 du satellite, n’a pas manqué de brouiller sa vision.

Au centre de la face du Soleil orientée vers notre planète, une partie du flux en route depuis plus de 24 heures a atteint le champ magnétique terrestre jeudi 9 janvier vers 20 h 00 TU. Plus faibles que prévu, les aurores polaires pourraient toutefois s’intensifier dans les prochaines heures au profit des observateurs situés dans le cercle arctique. Nombre d’astrophotographes ont d’ores et déjà immortalisé celles qui ont dansé au cœur de ces longues nuits d’hiver.

Image
Aurore boréale au-dessus de la Norvège dans la nuit du 10 janvier 2014. Les aurores polaires pourraient s’intensifier avec la récente et violente éruption solaire. © Harald Albrigsten

.................
http://www.futura-sciences.com/magazine ... ier-51519/

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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par energy_isere » 14 févr. 2014, 10:29

Pour fêter le quatrième anniversaire de la mise en orbite de son observatoire solaire SDO (Solar Dynamics Observatory), la NASA vient de réunir dans une vidéo quelques-unes des éruptions les plus spectaculaires observées l’année dernière sur notre étoile. Ces images, obtenues à différentes longueurs d’onde et colorisées, révèlent le bouillonnement agité de soubresauts de l’atmosphère du Soleil.

Image
L’activité solaire sur les douze derniers mois. Vingt-cinq images individuelles prises par l’observatoire solaire SDO ont été additionnées ici pour mettre en évidence les régions les plus turbulentes de notre étoile.
© NASA/GSFC/SDO/S. Wiessinger

http://autourduciel.blog.lemonde.fr/201 ... le-soleil/

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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par williams » 16 févr. 2014, 23:15

Malgré ces éruptions solaires qu'ils nous montrent il faut voir que lors de ce cycle solaire N°24 l'activité solaire est très faible, un des cycles solaires les plus faibles montrant que l'activité baisse car le Soleil se dirige vers une activité solaire qui va être calme un bon moment (2 à 3 cycles solaires de 11 ans environs) comme c'est le cas tout les 180 ans.

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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par energy_isere » 17 févr. 2014, 10:29

williams a écrit : comme c'est le cas tout les 180 ans.
qu' est ce qui vous permet d' étre aussi affirmatif alors que cette observation n' a été faite que sur un ou deux ''cycle'' de 180 ans ?

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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par williams » 17 févr. 2014, 14:20

energy_isere a écrit :
williams a écrit : comme c'est le cas tout les 180 ans.
qu' est ce qui vous permet d' étre aussi affirmatif alors que cette observation n' a été faite que sur un ou deux ''cycle'' de 180 ans ?
Ce cycle de 180 ans a été analysé sur 1000 ans soit 5 cycles et un 6ème qui commence depuis ce cycle solaire de 11 ans. Il est connu sous le nom du cycle de Suess ou Vries voir ici http://la.climatologie.free.fr/soleil/soleil.htm

C'est depuis 400 ans qu'on le suis directement en observant les taches solaires et donc que 2 cycle de Suess ont été observés (le minimum de Maunder et de Dalton) et pour les autres ils ont été découvert suite aux analyses de la concentration en carbone 14 dans les carottes de glace voir d'autres indices qui correspondent aux 2 cycles solaires de Suess observés et dont tout s'explique scientifiquement.

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Re: Changement climatique : role du soleil

Message par energy_isere » 21 mars 2014, 13:03

Tempête solaire : en juillet 2012 la Terre a échappé de peu à un black-out global à 2600 milliards de $

Publié le 21 mars 2014.

Une étude publiée cette semaine dans le journal Nature Communications nous apprend en juillet 2012, la Terre a échappé de peu à une catastrophe de premier ordre. En effet, une nouvelle analyse des données du Solar Terrestrial Relations Observatory (STEREO) par des experts chinois et américains a révélé qu'une tempête solaire gigantesque est passée tout proche de notre planète manquant de peu de provoquer un black-out électrique et électronique planétaire.


Selon des chercheurs américains et chinois, en juillet 2012, plusieurs éjections de masse coronale (CME) faisant suite à d'intenses éruptions solaires se sont succédé rapidement. Ces nuages de particules magnétiques ont été projetés dans l'espace vers les autres planètes dont la Terre, du moins presque. En effet, d'après les scientifiques, ces éjections ont manqué notre planète de peu. Si l'évènement s'était produit à peine neuf jours plus tôt, la tempête solaire aurait frappé la Terre de plein fouet, perturbant probablement le réseau électrique, rendant les satellites et GPS aveugles et interrompant les vies extrêmement électroniques de millions de personnes. Les scientifiques pensent que ces explosions solaires auraient enveloppé la Terre de feux d'artifices magnétiques. Un scénario semblable à celui qui s'est produit lors de l'éruption solaire la plus importante de l'Histoire, observé par l'astronome Richard Carrington en 1859.


Les données solaires de STEREO, les satellites jumeaux, ont montré que, le 23 juillet 2012, une énorme éjection de masse coronale a jailli d'un côté du Soleil à une vitesse de 2.896 à 3.540 km par seconde, soit quatre fois la vitesse d'une tempête magnétique classique. STEREO-A, situé à quelque 143 millions de kilomètres du Soleil, a enregistré une vitesse de 1.200 km par seconde lorsque l'orage solaire est passé près du satellite avant de continuer dans l'espace. Il a ainsi franchi l'orbite de la Terre mais, heureusement, aucune des planètes ne se trouvait sur son chemin. Si la tempête avait frappé la Terre, cela aurait été probablement comme en 1859, mais les effets, aujourd'hui avec nos technologies modernes, auraient été démultipliés. Selon une étude récente, le coût des conséquences de l'évènement aurait pu s'élever à 2.600 milliards de dollars (1.870 milliards d'euros).

Un super-orage solaire est un événement peu probable mais avec de graves conséquences qui posent de sévères menaces pour les infrastructures de la société moderne. Un tel événement solaire extrême nécessiterait 4 à 10 ans de reconstruction. Cet orage magnétique serait en fait le résultat de deux éjections de masse coronale séparées d'à peine 10 à 15 minutes, relâchant l'équivalent en énergie d'un milliard de bombes à hydrogène. Leur très grande vitesse aurait, elle, été acquise grâce à une autre CME qui est apparue quatre jours auparavant. En effet, celle-ci aurait éliminé tous les matériaux susceptibles de les ralentir. Ces sinueux lacets d'énergie magnétique, issus de l'éjection de masse coronale, explosent depuis le Soleil vers le reste du système solaire, empilant les matériaux devant eux. Et, lorsque ce "double marteau" frappe la Terre, il déforme le champ magnétique de la Terre dans toutes les directions, relâchant son énergie à tous les coins de la planète impactant celle-ci à l'échelle globale contrairement aux éruptions solaires normales qui n'impactent que les hautes latitudes.

Considérés par la majorité comme des événements assez rares, ce genre de tempête magnétique se produit constamment dans le système solaire, bien qu'elles ne soient pas toujours observées. Or, ce type de risques exogènes à notre planète est un peu comme les séismes : il est difficile de sensibiliser avec efficacité la population, à moins qu'ils ne soient confrontés à un séisme de magnitude 9.

Grâce à STEREO et aux autres satellites, les chercheurs espèrent comprendre comment et pourquoi ces larges tempêtes solaires sont relâchées. Ils espèrent également pouvoir les prédire, notamment durant le cycle solaire qui dure 11 ans. Dans ce cas, cet orage magnétique très intense n'aurait pas pu être observé si STEREO-A ne précédait pas la Terre sur son orbite, tandis que STEREO-B surveillait les arrières de notre planète.
http://www.catnat.net/gestion-des-risqu ... liards-de-$

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