Changement climatique : role du soleil

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Changement climatique : role du soleil

Message par energy_isere » 27 oct. 2019, 22:08

La sonde Solar Orbiter en route pour son pas de tir
Par Joël Ignasse le 25.10.2019

Maintes fois décalé, le lancement de la sonde vers le Soleil est prévu pour février 2020.

À la fin du mois d'octobre 2019, la sonde Solar Orbiter quittera ses locaux en Allemagne pour être expédiée, à bord d'un avion cargo, vers le site de Cap Canaveral d'où elle sera lancée en février 2020, à destination du Soleil.

Prête pour un premier voyage

La sonde Solar Orbiter a été fabriquée par Airbus Stevenage, au Royaume-Uni. De là, elle a pris la route de Munich, en Allemagne, où elle subit ces trois dernières années une série de tests destinés à éprouver sa robustesse et sa fiabilité. Des épreuves couronnées de succès qui lui ont valu le feu vert pour son dernier transit avant son décollage : elle embarquera dans un avion cargo à la fin du mois à destination des États-Unis et du centre de tir de Cap Canaveral d'où elle sera lancée à partir du 6 février 2020.

La sonde sera mise en orbite par une fusée Atlas de la Nasa et elle passera ensuite plus de trois ans à voyager, en se servant de l'assistance gravitationnelle de la Terre et de Mercure, jusqu'au Soleil. Elle sera alors positionnée à 42 millions de kilomètres de ce dernier. Sa mission sera de réaliser des observations à haute résolution des régions polaires du Soleil (les premières de l'histoire), de son atmosphère ou encore d'effectuer des mesures sur les champs magnétiques et les particules émises.

Si proche du Soleil, Solar Orbiter affrontera des conditions dantesques : une température de 520°C et un rayonnement direct 13 fois plus puissant que celui qui frappe la Terre. Pour cela elle est munie d'un imposant bouclier de 3,1 sur 2,4 mètres, fabriqué par Thales Alenia Space. Il est composé de plusieurs couches de titane recouvertes par une matière noire obtenue à partir de poudre d'os carbonisés, un pigment que l'on retrouve dans les peintures rupestres de la grotte Chauvet. La sonde pèse près de 1.800 kilos pour une longueur de 12 mètres. Elle est équipée de dix instruments scientifiques dont neuf construits en Europe et un fourni par la Nasa. Sa mission durera au moins sept années et elle complètera les données recueillies par la sonde Parker Solar Probe qui est en orbite autour du Soleil depuis le mois d'août 2018.
https://www.sciencesetavenir.fr/espace/ ... tir_138463

La page wikipedia https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Solar_Orbiter

https://www.usinenouvelle.com/article/l ... il.N895864

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Changement climatique : role du soleil

Message par energy_isere » 05 déc. 2019, 10:39

Le Soleil vu de plus près: une cascade de surprises

AFP•04/12/2019

Sous le Soleil exactement... La sonde Parker, lancée en 2018 à l'assaut des mystères de notre étoile, s'est approchée de son ardente couronne, la couche la plus externe de son atmosphère, découvrant "un monde étonnamment chaotique".

"Nous avons trouvé des choses que nous n'attendions pas du tout!", s'enthousiasme Matthieu Berthomier, du laboratoire français de physique des plasmas, coauteur des travaux.

"Notamment que la vitesse du vent solaire n'est pas du tout régulière. Elle peut augmenter de façon très impulsive, parfois de 100/150 km par seconde. C'est très bizarre", détaille-t-il à l'AFP.

De la taille d'une voiture et protégée par un bouclier thermique très épais, la sonde Parker Solar Probe de la Nasa est la construction humaine qui s'est approchée le plus près du soleil.

"Nous attendions depuis des décennies et des décennies de comprendre ces mystères", s'est félicitée la cheffe de la Nasa pour les missions d'études du Soleil, Nicola Fox, lors d'une conférence téléphonique.

Les premières observations de la sonde nourrissent quatre études publiées mercredi dans la revue Nature et dévoilent un monde que l'université du Michigan qualifie d'"étonnamment chaotique".

"Nous avons été choqués de voir à quel point la couronne est différente quand on l'observe de près", avoue Justin Kasper, de l'université du Michigan, coauteur des travaux.

Depuis son lancement, le 12 août 2018, Solar Probe fonce à toute allure vers le Soleil (la sonde détient le record de la plus grande vitesse par unité de masse). Son objectif est de tenter de résoudre un vieux mystère: qu'est-ce qui chauffe sa couronne solaire?

La partie la plus externe de l'atmosphère solaire est curieusement 200 fois plus chaude que la surface de l'astre. Cette chaleur extrême (plus d'un million de degrés Kelvin) ne peut donc pas être générée par notre étoile puisque, selon les lois de la nature, plus on s'éloigne de la source de chaleur, plus la température baisse.

"La couronne trouve donc un moyen de se chauffer par elle-même. Nous cherchons à déterminer les processus physiques qui le permettent", explique à l'AFP Alexis Rouillard, chercheur CNRS à l'Institut de recherche en astrophysique et planétologie, également coauteur.

- Petits orages solaires -

Si ce mystère n'est pas encore résolu (il reste encore six ans à la sonde qui sera au plus près du Soleil en 2024), certaines des observations reçues permettent d'en apprendre un peu plus, notamment sur l'énigmatique vent solaire.

Ce flux de particules ionisées libérées par le Soleil prend naissance dans les couches hautes de son atmosphère. Il peut être senti jusque sur Terre, où ses tempêtes peuvent perturber le réseau électrique ou provoquer des pannes de satellites.

"Les réseaux de communication et électrique sur Terre sont maintenant très complexes, du coup les perturbations engendrées par le Soleil pourraient être très graves", explique Stuart Bale, de l'université de Berkeley en Californie. Les comprendre permettrait de les prévoir.

D'après les observations de Parker, "le vent ne serait pas un écoulement laminaire continu, non perturbé, mais serait, en grande partie, constitué de petits jets de matières chaotiques, comme des petits orages", explique Alexis Rouillard. Une surprise pour les astrophysiciens.

"Nous ne nous attendions également pas du tout à ce que ces augmentations très soudaines de la vitesse du vent solaire s'accompagnent d'une augmentation considérable de la densité des particules du plasma, elle peut doubler", ajoute Matthieu Berthomier.

Autre découverte inattendue: le comportement du champ magnétique (qui joue surement un rôle dans le mystère du chauffage de la couronne). Par moment, le champ magnétique s'inverse soudainement de 180 degrés, puis, quelques secondes ou quelques heures plus tard, se retourne, rapporte un communiqué de l'université de Berkeley.

Et ce n'est pas tout: "le vent solaire était par moment dévié de manière assez significative", la couronne solaire tournait plus vite que prévu...

"Ces observations changeront fondamentalement notre compréhension du Soleil et du vent solaire et donc notre capacité à prévoir les événements météorologiques spatiaux", juge Justin Kasper, de l'université du Michigan, coauteur des travaux.

D'autant que le bolide spatial envoie "des données tous les 150 jours", précise Matthieu Berthomier. Et ce encore pendant près de six ans.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... fc48b68867

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Changement climatique : role du soleil

Message par energy_isere » 01 janv. 2020, 20:57

Image

2020, année de minimum d'activité solaire. (devrait être atteint en Avril).

Voir https://www.spaceweatherlive.com/en/new ... ast-update
The NOAA/NASA Solar Cycle prediction panel has issued an official statement yesterday with news about the upcoming Solar Cycle 25.

The most notable bit of information is that we likely haven't passed solar minimum yet. The panel predicts solar minimum to occur in April, 2020 with an uncertainty range of +/- 6 months. The panel agreed that Cycle 25 will be average in intensity and similar to Cycle 24 with a peak in July, 2025 (+/- 8 months), with a smoothed sunspot number (SSN) of 115 which would make Solar Cycle 25 very similar to Solar Cycle 24.

Avatar de l’utilisateur
Remundo
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 10702
Inscription : 16 févr. 2008, 19:26
Localisation : Clermont Ferrand
Contact :

Re: Changement climatique : role du soleil

Message par Remundo » 02 janv. 2020, 08:35

de brillantes prédictions :)

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Changement climatique : role du soleil

Message par energy_isere » 02 janv. 2020, 08:43

Une extrapolation somme toute assez simple du cycle de 11 ans.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Changement climatique : role du soleil

Message par energy_isere » 31 janv. 2020, 20:58

Le Soleil en gros plan, et bientôt sa couronne

AFP•31/01/2020

Un énorme télescope américain au sommet d'une île volcanique du Pacifique a photographié le Soleil avec une résolution inédite, permettant de voir des bulles de plasma de la taille de la France. "Ce n'est que le début", se réjouit son directeur.

Le Soleil est une boule de plasma (gaz porté à très haute température), observée depuis des siècles depuis la Terre et des décennies avec des satellites. Mais la résolution des images était limitée: un télescope spatial japonais, Hinotori, avait par exemple une ouverture de 50 cm. Le nouveau télescope solaire Daniel K. Inouye, sur l'île hawaïenne de Maui, a une ouverture de quatre mètres, le plus grand miroir du monde pour un télescope solaire.

"Ces images ont la plus haute résolution jamais obtenue", dit à l'AFP Thomas Rimmele, le directeur du télescope de 344 millions de dollars, depuis Boulder, où est basé le National Solar Observatory, une institution publique américaine.

"On peut désormais voir des structures dont on soupçonnait l'existence, sur la base de modèles informatiques, mais qu'on ne pouvait pas voir car nous n'avions pas assez de résolution", dit cet astronome allemand de bientôt 60 ans, arrivé aux Etats-Unis comme post-doctorant et qui a rejoint le projet il y a 25 ans, avant d'en devenir le directeur.

Sur les images et les vidéos publiées mercredi, on voit comme des bulles grossir et monter à la surface avant de changer de couleur. Ce sont des bulles de plasma en train de chauffer et de refroidir. Chaque cellule, sur l'image, est environ de la taille de la France. Le plus gros plan publié représente une partie du Soleil de 8.200 km sur 8.200 km.

Après neuf ans de construction, le télescope a été allumé le 10 décembre, se souvient le directeur. "C'était très émouvant, j'étais très heureux".

"C'est le travail de ma vie", raconte Thomas Rimmele.

Puisque le télescope concentre la lumière du Soleil sur une petite surface sous son dôme, la température monte à des niveaux extrêmes. "Si on y mettait du métal, il fondrait très vite", selon lui. Un bâtiment entier a été construit pour des équipements de refroidissement, dont une "piscine de glace".

- Couronne et taches -

Il reste six mois de construction pour installer des instruments supplémentaires. Le véritable Graal scientifique: mesurer les champs magnétiques dans l'atmosphère du Soleil, et notamment dans la couronne solaire, sa partie la plus externe qu'on distingue pendant une éclipse.

Thomas Rimmele explique: les champs magnétiques gouvernent les éruptions solaires, des libérations soudaines d'énergie et de particules qui peuvent atteindre la Terre et créer des pannes du réseau électrique, d'équipements électroniques ou de satellites GPS. Cela arrive régulièrement.

Les observations en haute définition du télescope aideront à établir la physique fondamentale de ces champs magnétiques, afin de créer des modèles de prédiction: une "météo spatiale", qui permettrait d'anticiper les tempêtes solaires afin d'éteindre les équipements vulnérables.

Le télescope est inauguré à un moment passionnant pour les astronomes: le Soleil s'apprête à entrer dans un nouveau cycle de 11 ans, et commencer à produire de nouvelles taches solaires.

Actuellement, le cycle est à son minimum donc aucune tache n'est visible.

"L'objectif est de publier le gros plan d'une tache solaire de la plus haute résolution jamais réalisée", dit Thomas Rimmele.

Et comme le télescope enregistre 30 images par seconde, pendant des heures, il y aura aussi des films de ces taches.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... f78cedcca4

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Changement climatique : role du soleil

Message par energy_isere » 07 févr. 2020, 12:34

Solar Orbiter: voyage aux sources des turbulences du Soleil

AFP•07/02/2020

Le Soleil ne nous envoie pas seulement sa chaleur et sa lumière, il émet aussi des tempêtes chargées de particules, potentiellement néfastes pour nos télécommunications. Pour mieux comprendre ces turbulences, et mieux s'en protéger, la mission Solar Orbiter va partir explorer notre étoile.

La sonde de l'Agence spatiale européenne (ESA) s'élancera dimanche soir de Cape Canaveral en Floride, en collaboration avec la Nasa. A son bord: dix instruments scientifiques (209 kilos de charge utile).

Image

Après un passage par l'orbite de Vénus puis celle de Mercure, le satellite, dont la vitesse maximale atteindra 245.000 km/h, pourra s'approcher à 42 millions de kilomètres du Soleil, soit moins d'un tiers de la distance Soleil-Terre.

Via cette trajectoire, Solar Orbiter "aura la capacité de regarder le Soleil directement", explique à l'AFP Matthieu Berthomier, chercheur CNRS au laboratoire de physique des plasmas de l'école Polytechnique.

Les nouvelles données recueillies viendront compléter celles de la sonde Parker de la Nasa, lancée en 2018, qui s'est approchée bien davantage de la surface de l'astre (7 à 8 millions de kilomètres) mais sans technologie d'observation directe, la chaleur étant trop intense.

Avec six instruments imageurs (télédétection), la sonde européenne, pourra, elle, capter les images de notre Soleil à une distance encore jamais égalée. Et donner à voir, pour la toute première fois, les pôles du Soleil, dont on ne connaît actuellement que les régions équatoriales.

Quatre autres instruments de mesures "in situ" serviront à sonder l'environnement autour du Soleil.

Objectif principal de la mission: "comprendre comment le Soleil crée et contrôle l'héliosphère", la bulle de matière entourant tout le système solaire, résume Anne Pacros, responsable mission et charge utile de l'ESA.

- Météo de l'espace -

Cette bulle baigne dans un flot permanent de particules, appelé vents solaires.

Ces vents "peuvent être lents ou rapides, et on ignore d'où vient cette variabilité. Est-ce le même vent qui varie d'une région solaire à une autre de façon continue, ou y a-t-il des sources différentes de vents ? C'est un des mystères qu'on espère résoudre", analyse Miho Janvier, de l'Institut d'astrophysique spatiale, impliquée dans deux des instruments de la mission.

Les vents sont parfois perturbés par des tempêtes, provoquées par des éruptions qui éjectent un nuage de champ magnétique et de particules chargées se propageant dans l'espace.

Ces tempêtes sont difficiles à prévoir. Elles ont pourtant un impact direct sur notre planète: lorsque qu'elles viennent frapper la magnétosphère de la Terre, cela provoque de jolies et inoffensives aurores boréales, mais peut s'avérer plus dangereux.

"Cela perturbe notre environnement électromagnétique. C'est ce qu'on appelle la météorologie de l'espace, qui peut affecter notre vie quotidienne", décrypte Matthieu Berthomier.

La plus grande tempête solaire connue de l'humanité, dite "événement de Carrington", survint en 1859: le réseau des télégraphes aux Etats-Unis fut détruit, des agents reçurent des décharges, du papier brûla dans les stations, et la lumière boréale fut visible à des latitudes inédites (jusqu'en Amérique centrale).

En 1989 au Québec, la modification du champ magnétique de la Terre créa un courant électrique à très grande échelle qui, par effet domino, fit disjoncter les circuits électriques, provoquant un gigantesque black-out.

Les éruptions peuvent également perturber les radars dans l'espace aérien (comme en 2015 dans le ciel scandinave), les fréquences radio, et endommager des satellites.

Ces événements sont assez rares. Mais "notre société reposant de plus de plus sur le spatial, elle est davantage dépendante de l'activité du Soleil, car plus on s'éloigne de la Terre, moins la magnétosphère nous protège", relève Etienne Pariat, chercheur CNRS à l'Observatoire de Paris.

"Imaginez la moitié des satellites en orbite détruits, ce serait une catastrophe pour l'humanité !" selon Matthieu Berthomier. D'où un besoin accru de prédiction météorologique.

En observant les régions solaires qui sont directement liées aux sources des vents, les mesures de Solar Orbiter "vont permettre d'élaborer des modèles pour affiner les prédictions", espère Anne Pacros. "Une tempête solaire peut nous arriver dessus en un jour ou deux: on aurait alors le temps de se protéger en coupant les systèmes électriques des satellites", anticipe Matthieu Berthomier.

La mission dirigée par l'ESA, d'un coût global de 1,5 milliard euros, doit décoller à bord d'une fusée Atlas V 411 depuis le Kennedy Space Center, à 23 heures locales.

Son voyage doit durer deux ans, sa mission scientifique entre 5 et 9 ans.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 3c1ca1aed0

la page wikipedia la dessus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Solar_Orbiter
Le Soleil, une étoile encore bien mystérieuse
AFP•07/02/2020
Scruté depuis Galilée, le Soleil n'en reste pas moins un astre mystérieux: de nombreux phénomènes physiques qui s'y déroulent, comme les tempêtes solaires, et leur impact sur la Terre, intriguent toujours les scientifiques.
Voici un tour d'horizon des grandes énigmes que la mission Solar Orbiter vise à élucider.
.............
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 2ebe3ac016

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89516
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Changement climatique : role du soleil

Message par energy_isere » 10 févr. 2020, 08:40

La sonde Solar Orbiter à bien décollé cette nuit avec un lanceur Atlas V depuis Cape Canaveral.
ESA Solar Orbiter mission rides on ULA Atlas V to study the Sun
written by Chris Gebhardt
February 9, 2020
https://www.nasaspaceflight.com/2020/02 ... study-sun/

https://www.boursorama.com/actualite-ec ... bb20e62b78

Avatar de l’utilisateur
williams
Condensat
Condensat
Messages : 706
Inscription : 03 janv. 2010, 15:45
Contact :

Re: Changement climatique : role du soleil

Message par williams » 26 févr. 2020, 18:45

energy_isere a écrit :
01 janv. 2020, 20:57
Image

2020, année de minimum d'activité solaire. (devrait être atteint en Avril).

Voir https://www.spaceweatherlive.com/en/new ... ast-update
The NOAA/NASA Solar Cycle prediction panel has issued an official statement yesterday with news about the upcoming Solar Cycle 25.

The most notable bit of information is that we likely haven't passed solar minimum yet. The panel predicts solar minimum to occur in April, 2020 with an uncertainty range of +/- 6 months. The panel agreed that Cycle 25 will be average in intensity and similar to Cycle 24 with a peak in July, 2025 (+/- 8 months), with a smoothed sunspot number (SSN) of 115 which would make Solar Cycle 25 very similar to Solar Cycle 24.
En 2020 le cycle solaire N°25 commence, avec le minimum dont cela va atteindre.

Une chose par contre que la NOAA doit se tromper, c'est que le cycle solaire N°25 va être plus faible que le précédent suite à la violation de la loi G.O. pour une question d'astronomie.

Williams

Avatar de l’utilisateur
williams
Condensat
Condensat
Messages : 706
Inscription : 03 janv. 2010, 15:45
Contact :

Re: Changement climatique : role du soleil

Message par williams » 27 févr. 2020, 13:58

Si le cycle solaire N°25 serra le plus faible des cycles solaires de ces 100 dernières années c'est à cause du du cycle solaire de Suess (180 ans) certainement lié à l'influence du mouvement des planètes gazeuses influençant la rotation du Soleil autour du barycentre du Système-Solaire qui influence l'activité solaire à long terme. Ce fut ainsi pour tout les minimums (Minimum de Dalton, de Maunder, de Sporer, de Wolf et d'Oort) ces 1000 dernières années !

Williams

Avatar de l’utilisateur
mobar
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 18141
Inscription : 02 mai 2006, 12:10
Localisation : PR des Vosges du Nord

Re: Changement climatique : role du soleil

Message par mobar » 27 févr. 2020, 15:15

williams a écrit :
27 févr. 2020, 13:58
Si le cycle solaire N°25 serra le plus faible des cycles solaires de ces 100 dernières années c'est à cause du du cycle solaire de Suess (180 ans) certainement lié à l'influence du mouvement des planètes gazeuses influençant la rotation du Soleil autour du barycentre du Système-Solaire qui influence l'activité solaire à long terme. Ce fut ainsi pour tout les minimums (Minimum de Dalton, de Maunder, de Sporer, de Wolf et d'Oort) ces 1000 dernières années !

Williams
Des éléments qui devraient convaincre les catastrophés de ne pas trop prêter foi aux arguments des catastrophistes climatiques et les engager dans la voie de l'adaptation plutôt que de céder à la désolation ;)
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

Avatar de l’utilisateur
mobar
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 18141
Inscription : 02 mai 2006, 12:10
Localisation : PR des Vosges du Nord

Re: Changement climatique : role du soleil

Message par mobar » 27 févr. 2020, 23:25

Le climat présente-t-il lui-même une signature chaotique ? On peut très aisément le prouver mathématiquement à partir des relevés de température, mais aussi le comprendre intuitivement en énonçant simplement les caractéristiques des phénomènes qui l’affectent.

Le système climatique terrestre est lié à une source (le Soleil) dont l’intensité présente une signature chaotique. Cette source s’applique à la Terre dont l’inclinaison, et donc l’exposition au Soleil, varie de façon chaotique. L’intensité du rayonnement solaire incident est aussi modulée par les nuages jouant le rôle de thermostat. La couverture nuageuse dépend quant à elle de la présence de rayons cosmiques dans l’atmosphère, selon les dernières recherches en la matière. L’abondance de ces rayons est elle-même modulée par les champs magnétiques terrestre et solaire, qui constituent en fin de compte le véritable organe de régulation du système, et dont les intensités présentent également une signature chaotique.

Et on voudrait que la résultante (le changement de l’anomalie de température moyenne globale) des divers phénomènes cités soit déterministe et donc prédictible? Toutes les fluctuations évoquées ci-dessus seraient-elles trop faibles que pour affecter significativement le signal de sortie (l’anomalie de température moyenne) comme le prétend le GIEC? Que de non ! Car, précisément suite à l’ensemble des interactions mentionnées ci-dessus, le système climatique terrestre est hautement non linéaire et chaotique et donc hypersensible aux conditions initiales et à la valeur des trop nombreux paramètres qui le pilotent. Croyez-vous encore que la température moyenne globale serait déterministe et donc prédictible ?

Le GIEC et quelques hommes politiques influents (Obama, Al Gore, Hollande, etc.) en sont toujours persuadés et vous font les poches, sous forme de taxes carbone, d’augmentation de votre facture d’électricité, j’en passe et des meilleures, pour pousser plus loin leur utopie… à vos dépens.
http://images.math.cnrs.fr/Le-moulin-a- ... orenz.html
Des probabilités et des statistiques dans un contexte déterministe ?

Au risque de nous répéter, le mouvement du moulin est déterministe. Si on connaissait exactement les positions et les vitesses à un certain moment, on pourrait en déduire les positions et les vitesses à tout instant futur. Mais les conditionnels de la phrase précédente sont bien dignes des mathématiciens et n’intéressent absolument pas le physicien qui, lui, ne connaît jamais rien exactement. Alors, comment dire quand même quelque chose sur le futur ? Eh bien, en parlant de probabilité. Ne voyons-nous pas les prévisions météorologiques assorties « d’indices de confiance » ? Tout cela mérite quelques explications :

Lorsqu’on n’a pas de certitude sur l’avenir, on parle de probabilités... Prenons notre moulin et faisons le tourner. Supposons qu’on l’observe par exemple 25 fois par seconde (comme au cinéma), pendant 5 000 secondes, donc 125 000 observations. A chaque observation, notons la vitesse de rotation de la roue (en radians par seconde mais ceci n’a bien sûr aucune importance, positive si la roue tourne dans un sens et négative si elle tourne dans l’autre). Nous obtenons donc une longue liste de 125 000 nombres que nous épargnerons au lecteur. On peut penser à la liste des mesures météorologiques dont on dispose depuis très longtemps.

JPEGY aurait-il un sens à dire que cette suite est « aléatoire » ? Une idée très simple est de faire ce que font les statisticiens : un diagramme en bâtons pour illustrer la distribution. Nous avons découpé l’intervalle allant de -1,8 à +1,8 en 35 intervalles de même longueur et nous avons compté le nombre de fois où la mesure de la vitesse donnait un résultat dans chacun de ces intervalles. Voici le résultat. Certains des intervalles semblent plus visités que d’autres. Si vous lanciez au hasard 125 000 objets dans 35 tiroirs, vous vous attendriez à ce qu’à peu près 125 000/35, soit environ 3 571 objets tombent dans chaque tiroir. Bien sûr, si vous trouviez 3 582 objets dans un tiroir, vous vous diriez que c’est comme ça, que c’est le hasard. Mais si vous ne trouviez que 5 objets dans un tiroir, vous vous demanderiez si vous avez bien lancé au hasard. Quelle est la limite acceptable ? Il y a un résultat de probabilité qui donne l’estimation suivante : si vous lancez N objets dans 35 tiroirs, vous devriez voir N/35 objets dans chaque tiroir avec un écart « raisonnable » de 2(135)(1−135)N−−−−−−−−−−−−√ autour de ces valeurs. Que veut dire « raisonnable » ici ? Cela signifie que c’est ce qui se passe dans 95 % des cas. Voir par exemple l’article de Images des Mathématiques sur la fourchette d’un sondage. Pour N=125000, on trouve un écart « raisonnable » d’environ 118 autrement dit, on devrait trouver dans chaque tiroir entre 3 571 - 118 et 3 571 + 118 objets. Ce n’est pas ce qu’on constate sur notre diagramme en bâtons, et il s’en faut de beaucoup. Il n’est donc pas crédible de penser que la vitesse de rotation est aléatoire dans un sens aussi primitif...

L’idée principale de Lorenz, bien plus novatrice que celle de la dépendance sensible aux conditions initiales, est que l’aléa du mouvement, qui est bien réel, est insensible aux conditions initiales. Expliquons cela. Prenons le même moulin, modifions très légèrement les conditions initiales comme nous l’avons fait précédemment, et observons à nouveau la roue 25 fois par seconde, en notant sa vitesse de rotation. On obtient une autre longue suite de données, bien différente de la première puisqu’il y a dépendance sensible aux conditions initiales. Mais l’observation est que les deux suites de données, bien que différentes, sont statistiquement identiques. Là encore, il faut expliquer... Dessinons le nouveau diagramme en bâtons correspondant à cette nouvelle condition initiale en le plaçant à côté du premier. Les diagrammes sont différents mais ils se ressemblent beaucoup. On pourrait demander à un statisticien s’il lui semble raisonnable que les deux diagrammes pourraient être considérés comme deux échantillons d’une même population ? Là encore, il faut nous faire confiance : en effet, tous les tests statistiques montrent que les différences entre les deux diagrammes peuvent sans problème s’expliquer par les probabilités. Si on avait pris un échantillon encore plus grand, les différences entre ces fréquences seraient plus faibles. Et bien sûr, la même chose serait vraie si on mesurait autre chose que la vitesse de rotation.

Alors, il est temps de reprendre la phrase énigmatique et visionnaire de Lorenz.

« J’avance l’idée qu’au fil des années les petites perturbations ne modifient pas la fréquence d’apparition des événements tels que les ouragans : la seule chose qu’ils peuvent faire, c’est de modifier l’ordre dans lequel ces événements se produisent. »

Qu’est-ce qu’un ouragan dans le contexte de notre moulin ? C’est une circonstance particulière, heureusement rare, où certaines circonstances précises se présentent. Les auteurs ne connaissent rien en météorologie, mais ils peuvent imaginer qu’un ouragan est peut-être la conjonction de certaines pressions atmosphériques, températures, vitesse du vent etc. En termes de moulin, peut-être qu’un ouragan correspondrait à une valeur extrême de la vitesse de rotation du moulin, disons supérieure à une certaine valeur, disons par exemple 1,7 avec notre roue ; une circonstance très rare. Ce que nous venons de voir, c’est que si on change très peu la condition initiale, la liste des valeurs des vitesses sera très différente, mais sur de très longues périodes, la fréquence d’apparition de ces conditions extrêmes ne change pas. Le nombre moyen de jours d’ouragans par an, ou par décennie par exemple, est insensible aux conditions initiales. Si par exemple une belle journée ensoleillée « correspond » à une valeur de la vitesse dans un certain intervalle disons « modéré », la proportion des belles journées ensoleillées est elle aussi insensible aux conditions initiales mais il ne sera pas vrai que les belles journées ensoleillées alternent toujours de la même manière avec les ouragans. L’ordre d’apparition dépend des conditions initiales. La phrase de Lorenz s’éclaire donc et on comprend toute sa portée à la fois scientifique et philosophique. Il devient possible pour le physicien de faire des prévisions, météorologiques par exemple, mais ces prévisions seront d’une nature très différente. Il ne s’agit pas de déterminer s’il fera beau à Lyon le jour de Pâques 2010, mais il s’agira de prédire le nombre de jours de pluie en avril 2010... Pas tout à fait la même chose, mais souvent tout aussi utile pour l’agriculteur. [3]
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

Avatar de l’utilisateur
mobar
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 18141
Inscription : 02 mai 2006, 12:10
Localisation : PR des Vosges du Nord

Re: Changement climatique : role du soleil

Message par mobar » 27 févr. 2020, 23:30

https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

emmort
Gaz naturel
Gaz naturel
Messages : 964
Inscription : 25 févr. 2009, 21:48
Localisation : Ans (Belgique)
Contact :

Re: Changement climatique : role du soleil

Message par emmort » 28 févr. 2020, 13:09

Mais il y a quand même un soucis:
- les dernières années ont été globalement parmi les plus chaudes alors que l'activité solaire n'était "pas terrible".
- A-t-on une corrélation entre ces cycles et une température moyenne? et dans ce cas, la situation actuelle ne montre-t-elle pas une divergence? Ce qui prouverait que la composition de l'atmosphère joue une rôle majeur (Mobar ne va pas aimer)
- On peut comprendre qu'il y ait un "effet retard" entre l'insolation et la température mais cela aurait dû être présent aux cycles précédents.

Les variations d'activités solaires jouent sans doute un rôle marginal dans le réchauffement actuel.
Le contraire de la vérité, ce n'est pas le mensonge, c'est la certitude !! (Emmanuel Carrére)

J'utilise LINUX, il y a moins bien, mais c'est plus cher!!

Avatar de l’utilisateur
mobar
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 18141
Inscription : 02 mai 2006, 12:10
Localisation : PR des Vosges du Nord

Re: Changement climatique : role du soleil

Message par mobar » 28 févr. 2020, 13:51

emmort a écrit :
28 févr. 2020, 13:09
Les variations d'activités solaires jouent sans doute un rôle marginal dans le réchauffement actuel.
Chacun se rassure comme il peut! :lol: :lol:

Le "sans doute" n'est pas de trop!

C'est le soleil qui fait que la vie existe sur cette terre, si son irradiation diminue de 10% tu es propulsé dans une ère glaciaire, si elle augmente de 10% tu te retrouves au maximum thermique du Paléocène-Éocène, il y a 56 millions d'années, au cours de laquelle les températures mondiales ont augmenté de 4 à 7° C

Une forêt tropicale à Dunkerque, je prends, c'est mieux que 1 000 mètres de banquise
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

Répondre