Je me suis interrogé sur le pourquoi le plastique ne peut pas être métabolisé par des être vivants comme tant d'autres molécules hydrocarbonés(j'ai pas trouvé d'explication et d'ailleurs j'aurai du mal à comprendre, vu que je suis pas très bon en chimie)
et sur la possibilité qu'il le soit.
Je suis tombé sur cet article
https://www.cnetfrance.fr/news/bacterie ... 942976.htm
sur un site curieusement qui semble dédié à tout autre chose (vente de matériel informatique).
Bon, pour cet article, on apprend quoi? Les bactéries mangeuses de plastique, elles arrivent, ouf!
ideonella sakaiensis ne « mange » pas directement du plastique : elle provoque avant tout sa dissolution. Elle le désagrège en brisant ses liaisons moléculaires, puis en dissociant ses composants initiaux, et enfin en le transformant en deux molécules qu’elle peut ensuite utiliser (manger) comme sources d’énergie et de carbone.
il fallait bien que par mutations des êtres vivants découvrissent une clef pour attaquer cette substance, si il y a matière à tirer de l'énergie et du carbone.
Il n'y a pas que les chercheurs qui cherchent des solutions! il y a aussi la nature par ses mutations. Recherche inconsciente, mais elle a le temps, elle n'est pas payée, comme les chercheurs.
Bref. C'est bien mais à mon avis il manque l'essentiel : savoir si ce genre de bactérie pourra être apte à métaboliser assez de plastique pour en faire disparaitre une part significative, en particulier dans les océans. à quel rythme? quelques décennies, quelques millénaires?
On les a trouvé sur terre, est-ce qu'on peut les trouver au milieu de grandes étendues d'eau salées?
L'article se termine encore avec les énervantes considérations sur le fait qu'il ne faudrait pas croire qu'on puisse se permettre de jetter du plastique n'importe comment maintenant qu'on sait qu'il y a des bactérie qui les décomposent, et que "il faut recycler le plastique" "mais c'est plus cher que de le balancer à la rivière"
Ben non, le plus important, c'est de le collecter, puis l'incinérer ou le regrouper dans des grandes alvéoles de centre d'enfouissement (il est dans la nature, mais concentré et pas prêt de se disperser), il est bien mieux comme ça que de s'agglutiner sur de la végétation, ou fragmenté dans l'océan. Et c'est vrai que c'est très compliqué de séparer les divers types de plastique pour les recycler.
"Eviter la diffusion dans la nature du plastique" ne veut pas forcément dire "recycler", c'est pas compliqué à comprendre.
Peut-être que les gens qui écrivent ce genre de considérations jettent leur plastique directement à la rivière ou au caniveau et pas à la poubelle, en s'imaginant que le devenir de leur poubelle est d'être déversé par les camion benne dans la rivière.
(en tout cas, plus de deux tiers des mégots, qui ne sont pas biodégradables, sont jetés au sol et non à la poubelle. Y'en a beaucoup qui ne comprennent encore pas qu'il polluent un peu partout, pour des décennies, avec des bouts de plastique jettés par-ci par là. Ah tiens ça y est, je suis énervé)