GIEC

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
GillesH38
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 27363
Inscription : 10 sept. 2005, 17:07
Localisation : Berceau de la Houille Blanche !
Contact :

Re: GIEC 2010

Message par GillesH38 » 11 mai 2010, 18:49

Il s'agit de mettre en place des règles de conduite dans le domaine de l'énergie qui ne sont pas uniquement gérées par l'argent comme c'est le cas aujourd'hui.
ben ça c'est quand même un probleme non? que tu taxes des produits de luxe, c'est une chose, mais décider de qui a le droit de faire quoi , c'en est une autre, sous réserve bien sur de choses légales.
Soit les avions sont considérés comme dangereux et interdits. Mais sinon, sur quel critère peux tu décider qui a le droit de les prendre ou pas ?
Comme par exemple le code de la route qui n'autorise pas n'importe qui à conduire une voiture même s'il peut se la payer, il faut d'abord passer un examen et ensuite respecter des règles pour le conserver, les sanctions ne sont pas uniquement pécuniaires. L'idée d'un quota de fossile par personne et par an dont une partie serait négociable me parait par exemple intéressante.
en quoi un quota de fossile est-il plus juste qu'un quota d'argent ? l'argent est là comme mesure globale de la quantité de ressource (en réalité selon moi de travail humain, avec eventuellement un "coefficient de valeur" si quelqu'un travaille mieux qu'un autre, par exemple pour une oeuvre d'art). Mais les fossiles n'ont aucun interet en soi, ils n'en ont que par la valeur qu'ils permettent de produire ( y compris et surtout en remplaçant le travail humain). Pourquoi en faire un étalon de valeur supérieur à ce qui est déjà mesuré par l'argent ?
D'autre part, je pense que le nombre de Mtep ou de TWh techniquement réalisables importe, ou plus exactement le service rendu correspondant. Il est beaucoup plus facile d'accepter de nouvelles règles si finalement ça ne bouleverse pas trop les habitudes. Si on laisse uniquement les prix agir, ce n'est pas ce qui se passera, on verra effectivement la décroissance de service rendu coller à la décroissance des fossiles car beaucoup de gens feront effectivement des choix de court terme (partir en vacances en avion plutot que partir moins loin et isoler avec l'argent économisé).
De toutes façons le point crucial c'est le manque d'information. Après c'est aux politiques de faire leur travail.
qu'on cherche à optimiser l'usage des fossiles, ça c'est normal , pour un service donné, et c'est raisonnable de dire que pour etre chauffé, il vaut mieux dépenser le moins d'énergie possible : avec toutefois un petit bémol qui n'est pas innocent, c'est que l'énergie économisée servant essentiellement à remplacer le travail humain, ce n'est pas intéressant de dépenser plus de travail pour isoler, que ce que l'énergie économisée remplace (ce qui va mettre une limite pratique à l'interet économique de l'isolation, çà ne sert plus a rien de dépenser des milliers d'euros pour gagner 100 kWh par an bien sur). La encore il y a forcément un optimum.

Mais je ne vois pas pourquoi (et comment) décider arbitrairement de la valeur relative des différents usages - qui se fait justement par la demande naturelle de la population. Qui est plus compétent que les gens eux-mêmes pour décider de la valeur qu'ils donnent aux choses ?
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89942
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: GIEC 2010

Message par energy_isere » 11 mai 2010, 19:50

Le titre du fil est le GIEC 2010. Je crois qu' on s' est un peu éloigné la .....

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89942
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: GIEC 2010

Message par energy_isere » 11 mai 2010, 21:43

Tiens, on avait pas relevé ceci :
Climat: une étude met en doute les travaux du Giec sur le Bangladesh

De Shafiq ALAM (AFP) – 21 avr. 2010

DACCA — Une nouvelle étude publiée jeudi au Bangladesh met en doute les travaux du Groupe intergouvernemental d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (Giec), affirmant que les prévisions alarmistes sur la hausse du niveau des eaux, dans son rapport 2007, sont exagérées.

Le Giec, déjà critiqué pour des erreurs dans son rapport 2007, estime qu'une hausse du niveau de la mer d'un mètre inonderait 17% du Bangladesh et créerait 20 millions de réfugiés d'ici 2050. Après la publication de cette prévision, le Bangladesh a été unanimement considéré comme l'un des Etats risquant d'être le plus exposé aux conséquences du réchauffement de la planète.

Mais, souligne une nouvelle étude financée par la Banque de développement asiatique, la prévision ne tient pas compte du rôle que pourraient jouer au moins un milliard de tonnes de sédiments, charriés par les rivières de l'Himalaya jusqu'au Bangladesh chaque année, pour contrer la hausse du niveau des eaux.

............
la suite : http://www.google.com/hostednews/afp/ar ... iQEt9oMQxw

Spiritatus
Brut lourd
Brut lourd
Messages : 347
Inscription : 21 mars 2007, 23:39
Localisation : Sources du Rhône

Re: GIEC 2010

Message par Spiritatus » 11 mai 2010, 23:30

Et moi je doute que Shafiq ALAM aie bien compris l'étude en question

Pour que des sédiments puissent faire monter le niveau de la terre ferme,il faut qu'ils se déposent sur celle ci avant d'arriver à la mer, c'est ce qui se passe parfois en période crue.

En temps normal les sédiment arrivent jusque dans la mer vont faire monter le fond marin à proximité de l'embouchure. Ça va donc compenser une partie de l'élévation du niveau de la mer mais ca va pas faire diminuer les surfaces inondées...

Avatar de l’utilisateur
GillesH38
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 27363
Inscription : 10 sept. 2005, 17:07
Localisation : Berceau de la Houille Blanche !
Contact :

Re: GIEC 2010

Message par GillesH38 » 12 mai 2010, 06:39

ce qui en est dit semble pourtant assez clair
"Selon les découvertes de l'étude, il apparaît que la plupart du littoral, notamment l'estuaire de Meghna, l'un des plus grands au monde, s'élèvera au même rythme que celui du niveau de la mer", a-t-il ajouté.
Selon lui, l'étude montre que les phénomènes d'inondations vont changer en raison de la hausse de la montée des eaux "mais ils seront moins importants que ce qui a été prédit" par le Giec et d'autres études.
il y a toujours eu des inondations régulièrement au Bengladesh, le moindre typhon fait monter la mer de plusieurs mètres. Le plus probable est que chaque inondation apporte sa couche de sédiments qui régulent en permanence le niveau du sol au niveau de la mer, et cela depuis des millénaires, non ? c'est un genre de système auto-régulé, et je ne vois pas de raison fondamentale pour laquelle il cesserait de l'etre.
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

Spiritatus
Brut lourd
Brut lourd
Messages : 347
Inscription : 21 mars 2007, 23:39
Localisation : Sources du Rhône

Re: GIEC 2010

Message par Spiritatus » 12 mai 2010, 21:36

non c'est pas clair, l'article est qqpart entre de la désinformation ou du journaliste qui n'a rien compris

Primo on parle des sédiments apporté par un fleuve ca va de la terre vers la mer. Ça implique de l'érosion et un niveau du sol qui à baissé qqpart en amont. il n'est pas question d'inondation du aux typhons.

Secundo quand je dis que l'effet des sédiments fait monter le niveau du fond de de la mer pas celui de la terre ferme ca n'entre pas en contradiction avec
la plupart du littoral, notamment l'estuaire de Meghna, l'un des plus grands au monde, s'élèvera au même rythme que celui du niveau de la mer
seulement là faut commencer à parler définition:
un estuaire est une zone qui, à marée haute, est sous de l'eau salée. Donc à marrée haute le fond de la mer monte et à marée basse tu constates que le sol à monté. De plus comme ca se situe a l'embouchure d'un fleuve c'est là que le maximum de sédiments se déposeront. Remarque que si tu as ta maison en pilotis a cet endroit la tu constatera que ta maison s'enfonce.

pour le littoral c'est moins clair mais d'après wiki
Le littoral est la bande de terre ou la zone comprise entre une étendue maritime et le continent, ou l'arrière-pays. Selon les échelles retenues, le littoral peut s'étendre de quelques centaines de mètres à plusieurs kilomètres de part et d'autre de la limite terre-eau ou au sens strict, correspondre à l'estran.
au vue de l'étude en question c'est la limite terre eau qui me semble pertinente.


OU j'ai un gros problème c'est qu'avec une étude qui dit "dans les zones aujourd'hui inondées à marée haute, pour autant que ces zones continuent à recevoir la même quantité de sédiments qu'aujourd'hui,(ce qui ne serra pas le cas car comme la surface des zones inondées s'accroitra, les sédiment se déposeront plus tôt) l'effet d'une hausse du niveau de la mer ne se ferra pas sentir car le fond de la mer montera aussi rapidement que le niveau de la mer"


on en déduit
DACCA — Une nouvelle étude publiée jeudi au Bangladesh met en doute les travaux du Groupe intergouvernemental d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (Giec), affirmant que les prévisions alarmistes sur la hausse du niveau des eaux, dans son rapport 2007, sont exagérées
Le Giec, déjà critiqué pour des erreurs dans son rapport 2007, estime qu'une hausse du niveau de la mer d'un mètre inonderait 17% du Bangladesh et créerait 20 millions de réfugiés d'ici 2050. Après la publication de cette prévision, le Bangladesh a été unanimement considéré comme l'un des Etats risquant d'être le plus exposé aux conséquences du réchauffement de la planète.
soit à peu de chose près, le Giec s'est encore planté, il n'y aura pas de déplacement de population
Dernière modification par Spiritatus le 12 mai 2010, 21:47, modifié 1 fois.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89942
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: GIEC 2010

Message par energy_isere » 12 mai 2010, 21:43

Perso, je n' atache pas beaucoup d' importance à cette info concernant le Bangla Desh.
Ca peut aussi étre commandité par des instances gouvernementales du BengalDesh pour pas affoler leur population.
Et de qui dépend le "Centre pour les services d'information sur l'environnement et la géographie, basé à Dacca" ?

Faut attendre d' autres études sérieuses pour conclure quoi que ce soit.

Spiritatus
Brut lourd
Brut lourd
Messages : 347
Inscription : 21 mars 2007, 23:39
Localisation : Sources du Rhône

Re: GIEC 2010

Message par Spiritatus » 12 mai 2010, 22:11

En effet cette info en soit n'a que peut d'importance
par contre le traitement de cette information par les médiat francophone est plus que révélateur


juste pour la forme essayez d'écrire:

Centre pour les services d'information sur l'environnement et la géographie, basé à Dacca

dans google ou autre moteur de recherche et lisez les manchettes
dans le genre battre en brèche les travaux du GIEC on ne fait pas mieux



Mais plus fort encore, allez faire un petit tour ici, http://www.skyfall.fr/?p=247 curieusement on constate que le 1er Aout 2008 déjà l'on disait la même chose à peu près mot pour mot
DHAKA (AFP) - De nouvelles données montrent que la surface du Bangladesh augmente, contrairement aux prévisions de submersion par les vagues d'ici la fin du siècle.

Des scientifiques du Centre pour l'environnement et des services d'information géographiques (CEGIS) à Dhaka ont étudié 32 ans d'images satellite et affirment que la surface du Bangladesh a augmenté de 20 kilomètres carrés par an.
De nouvelles données montrent
que la surface du Bangladesh
augmente, contrairement aux
prévisions de submersion
d'ici la fin du siècle

Maminul Sarker Haque, chef de département du Centre, organisme public chargé d'étudier les modifications des limites du territoire, a déclaré à l'AFP que les sédiments qui sont rendus par les grands cours d'eau Himalaya - le Gange et le Brahmapoutre - sont à l'origine de cette augmentation de surface.

Les rivières qui se rejoignent au centre du Bangladesh, transportent plus de un milliard de tonnes de sédiments chaque année dont la majorité se dépose sur la côte sud du pays dans la baie du Bengale où de nouveaux territoires prennent forme, a-t-il déclaré dans une entrevue le mardi.

Changement de surface au Bangladesh sur 32 ans
En bleu: accumulation, en rouge: perte

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) de l'ONU a prédit que le Bangladesh appauvri, sillonné par un réseau de plus de 200 cours d'eau, va perdre 17% de son territoire d'ici 2050 en raison de la hausse du niveau des mers due au réchauffement de la planète.

Le GIEC, lauréat du prix Nobel de la paix dit que 20 millions de Bangladais deviendront des réfugiés environnementaux d'ici 2050 et le pays perdra quelque 30% de sa production alimentaire...
Pourquoi ressortir cette vieille nouvelle, désinformation?

Avatar de l’utilisateur
williams
Condensat
Condensat
Messages : 706
Inscription : 03 janv. 2010, 15:45
Contact :

Re: GIEC 2010

Message par williams » 13 mai 2010, 10:20

Voila que maintenant des scientifiques disent que le rechauffement de la Terre pourrait entrainer plus d'eruptions volcaniques. C'est a croire qu'on veut nous faire croire que le rechauffement de la Terre dont les scientifiques disent que nous en somme la cause suivant le GIEC, peut tout entrainer, etre la cause de tout...

Source : http://www.ddmagazine.com/201004181746/ ... iques.html

Williams

ABC
Gaz naturel
Gaz naturel
Messages : 981
Inscription : 15 mars 2007, 15:45
Contact :

Re: GIEC 2010

Message par ABC » 15 mai 2010, 20:29

ce qui en est dit semble pourtant assez clair
Citation:
"Selon les découvertes de l'étude, il apparaît que la plupart du littoral, notamment l'estuaire de Meghna, l'un des plus grands au monde, s'élèvera au même rythme que celui du niveau de la mer", a-t-il ajouté.
Selon lui, l'étude montre que les phénomènes d'inondations vont changer en raison de la hausse de la montée des eaux "mais ils seront moins importants que ce qui a été prédit" par le Giec et d'autres études.

il y a toujours eu des inondations régulièrement au Bengladesh, le moindre typhon fait monter la mer de plusieurs mètres. Le plus probable est que chaque inondation apporte sa couche de sédiments qui régulent en permanence le niveau du sol au niveau de la mer, et cela depuis des millénaires, non ? c'est un genre de système auto-régulé, et je ne vois pas de raison fondamentale pour laquelle il cesserait de l'etre.
:roll:
Il faudrait peut-être arrêter d'avoir une lecture biaisée de toutes les informations qui passent.
1) On ne sait pas qui exactement a fait cette étude.
2) Elle n'est connue de nous que par une source de seconde main qui ne cite pas ses sources
2) Cette notion de côtes qui restent stables par autorégulation, c'est révolutionnaire. Cela doit marcher au Bangladesh mais pas en France...

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89942
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: GIEC 2010

Message par energy_isere » 18 mai 2010, 18:41

La préparation de la conférence de Cancun sur le climat s'accélère avec la présentation du texte de négociation

Le Monde | 18.05.10

La machinerie diplomatique du climat s'est remise en marche : lundi 17 mai, le secrétariat des Nations unies a annoncé la nomination de Christiana Figueres à la succession d'Yvo de Boer comme secrétaire de la Convention sur les changements climatiques. M. de Boer avait annoncé en février sa démission, après le résultat décevant de la conférence de Copenhague, en décembre 2009.

Mme Figueres entrera en fonctions le 1er juillet. Costaricaine, âgée de 55 ans, elle est la fille de l'ancien président de la République du Costa Rica, José Figueres Ferrer, et suit depuis 1995 la négociation climatique. Son pays a annoncé qu'il voulait présenter en 2021 un bilan d'émissions de carbone neutre, c'est-à-dire que l'absorption par la végétation compenserait les émissions de gaz à effet de serre.

Mme Figueres a été préférée à l'autre candidat à ce poste, le Sud-Africain Marthinus van Schalkwyk. La compétence de ce dernier n'était pas en cause, mais il semble que les petits pays insulaires aient pesé contre lui : ils craignaient qu'en tant que ressortissant d'un pays du groupe des Basic (Brésil, Afrique du Sud, Inde, Chine), il ne soit pas d'une parfaite neutralité.

L'arrivée de Christiana Figueres confirme le rôle croissant des Latino-Américains dans la négociation climatique, jusque-là plutôt dominée par les Européens. Le Brésil est désormais très impliqué, les pays de l'Alba (Venezuela, Bolivie, Equateur...) font entendre fortement leur voix, la conférence de 2010 se tiendra à Cancun, dans un Mexique qui entend bien être un hôte actif et efficace.

La journée du 17 mai a par ailleurs été marquée par la publication du texte rédigé par la Zimbabwéenne Margaret Mukahanana-Sangarwe, qui servira de base aux discussions qui reprendront à Bonn le 1er juin, en préparation de la conférence de Cancun. Mme Mukahanana est la présidente du groupe de travail dit AWG-LCA (Ad hoc working group on long-term cooperative action), qui doit élaborer le texte à adopter.

CHOIX D'OPTIONS

Le document de 42 pages est aussi clair que le permet l'exercice. Tout en reprenant les éléments de l'"accord de Copenhague", il se réfère aux "déclarations" de différents pays, comme celle de la Bolivie, qui reprend la conclusion de la "conférence des peuples" de Cochabamba, tenue en avril. Mais le texte s'appuie également sur le document présenté par Michael Cutajar, le prédécesseur de Mme Mukahanana, au début de la conférence de Copenhague.

Mme Mukahanana propose le texte d'une décision principale, suivi de la rédaction de plusieurs décisions sur des points particuliers, tels que l'adaptation au changement climatique, le transfert de technologie, la forêt, etc. Les points à discuter sont présentés sous formes de choix d'options, les formulations précises étant placées entre crochets.

Les diplomates devront ainsi définir si le réchauffement planétaire doit être limité à 1°c, à 1,5°c ou à 2°C, si les émissions globales doivent plafonner, si ce plafond doit entrer en vigueur en 2015, si les pays développés doivent réduire leurs émissions de 75 % ou plus de 80 % en 2050, etc. Margaret Mukahanana souligne aussi l'incertitude du but fixé à Cancun : s'agit-il de mettre au point un nouveau traité ou d'adopter une série de décisions ? Les Etats lui donneront peut-être une réponse à Bonn à partir du 1er juin.

Hervé Kempf
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html

Avatar de l’utilisateur
GillesH38
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 27363
Inscription : 10 sept. 2005, 17:07
Localisation : Berceau de la Houille Blanche !
Contact :

Re: GIEC 2010

Message par GillesH38 » 19 mai 2010, 09:40

ABC a écrit :
ce qui en est dit semble pourtant assez clair
Citation:
"Selon les découvertes de l'étude, il apparaît que la plupart du littoral, notamment l'estuaire de Meghna, l'un des plus grands au monde, s'élèvera au même rythme que celui du niveau de la mer", a-t-il ajouté.
Selon lui, l'étude montre que les phénomènes d'inondations vont changer en raison de la hausse de la montée des eaux "mais ils seront moins importants que ce qui a été prédit" par le Giec et d'autres études.

il y a toujours eu des inondations régulièrement au Bengladesh, le moindre typhon fait monter la mer de plusieurs mètres. Le plus probable est que chaque inondation apporte sa couche de sédiments qui régulent en permanence le niveau du sol au niveau de la mer, et cela depuis des millénaires, non ? c'est un genre de système auto-régulé, et je ne vois pas de raison fondamentale pour laquelle il cesserait de l'etre.
:roll:
Il faudrait peut-être arrêter d'avoir une lecture biaisée de toutes les informations qui passent.
1) On ne sait pas qui exactement a fait cette étude.
2) Elle n'est connue de nous que par une source de seconde main qui ne cite pas ses sources
2) Cette notion de côtes qui restent stables par autorégulation, c'est révolutionnaire. Cela doit marcher au Bangladesh mais pas en France...
1) et 2) : je ne vois pas de rapport avec ce que je dis, je ne parlais pas de l'étude en question sur laquelle je n'ai pas d'information précise, je disais juste que je ne voyais pas pourquoi les sédiments ne pourraient pas se répandre sur la terre au cours des inondations.
2) bis qui aurait dû etre 3) : je n'ai pas dit "stables", je dis qu'un delta marécageux est certainement le résultat d'une balance subtile entre le niveau des mers et l'apport des sédiments (tu n'imagines pas que le delta du Gange etait à 100 mètres au-dessus du niveau de la mer et se terminait par une énorme chute d'eau il y a 10000 ans je suppose ? ), et je n'ai pas l'impression que les estimations du "danger" des inondations reposent sur des modèles physiques très fiables - comme d'ailleurs la quasi-totalité du contenu du WGII où les publications scientifiques sont quasiment absentes, et où ça ne dépasse pas la règle de trois, avec d'ailleurs souvent des erreurs grossières même dans ces règles de 3, comme pour les glaciers himalayens ou la surface des Pays Bas sous le niveau de la mer (ce qui fait quand même désordre quand ce sont des chiffres aussi simples...)

Je répète que je ne défends aucune théorie particulière du climat et des conséquences du changement climatique. Je ne dis pas que le GIEC a toujours tort ni qu'Allègre et Courtillot ont raison, ni l'inverse. Je dis que l'examen des faits connus ne me semble pas justifier l'assurance, pour moi très exagérée, qui est affichée dans les textes du genre de celui que j'ai cité, sur le caractère de "fait prouvé" de la menace posée par le CC.

Quand on arrive à lire des trucs comme ça
Les diplomates devront ainsi définir si le réchauffement planétaire doit être limité à 1°c, à 1,5°c ou à 2°C,
alors qu'on ne connait précisément ni la quantité de fossiles extractible, ni la proportion de CO2 qui sera absorbée naturellement, ni la sensibilité climatique exacte au CO2, ni les conséquences sur l'économie d'une variation de 1 ou 2° C, et qu'on croit que ce sont des diplomates qui vont pouvoir régler ces questions, on mesure l'étendue de l'absurdité à laquelle on est arrivé sur les discussions climatiques; et tout ceci alors que toute l'économie mondiale est en train de se miner souterrainement et que se profile probablement le plus gros crash de l'histoire de l'humanité dans la décennie qui vient ... :shock:
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

parisse
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1585
Inscription : 30 mai 2005, 08:42
Contact :

Re: GIEC 2010

Message par parisse » 20 mai 2010, 17:25

GillesH38 a écrit : et tout ceci alors que toute l'économie mondiale est en train de se miner souterrainement et que se profile probablement le plus gros crash de l'histoire de l'humanité dans la décennie qui vient ... :shock:
Tu peux préciser ce que tu veux dire par là?

Avatar de l’utilisateur
GillesH38
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 27363
Inscription : 10 sept. 2005, 17:07
Localisation : Berceau de la Houille Blanche !
Contact :

Re: GIEC 2010

Message par GillesH38 » 20 mai 2010, 17:52

ben qu'à peu près toutes les conséquences sociales qu'on attribue "possiblement" au RC au dessus de 2°C, ou même 1°C, donc a priori bien après 2050 au rythme actuel, seront bien plus probablement et rapidement réalisées avant 2020 avec la cascade de problèmes découlant de la dépletion pétrolière : crises financières, alimentaires, réfugiés, conflits, etc... rien de tout cela ne figurant nulle part dans le SRES bien évidemment. Il me semble que les diplomates utiliseraient mieux leur temps à parler de ça en premier ...
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89942
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: GIEC 2010

Message par energy_isere » 20 mai 2010, 18:10

Un article qui devrait interesser Gillesh38,

http://www.energybulletin.net/52810

Kjell Aleklett, President de ASPO International , analyse que les scénario d' émission de CO2 de L' IPDD sont trop pessimistes en terme d' émission de CO2 par les fossiles restants.

En effet l' IPCC se base sur des scénario économiques (genre IEA) , et que la réalité des reserves ne permetra pas de suivre autant d' émission CO2.
....
.....JB: “You have measured how much fossil fuel there is left in the world and arrived at numbers that are much lower than the IPCC’s. What conclusions should one draw from that?” – “We have measured how big the tap is, i.e. how much one can produce from those reserves that exist in the world”, says Kjell Aleklett. “The IPCC has taken an overly optimistic view of the world’s fossil fuel reserves in its future scenarios. Emissions in future will not be as great as the IPCC has so far calculated. [Comment from Kjell: The production volumes per year that that IPCC used in some of its future scenarios are not realistic. They have assumed far to large a tap. They have also forgotten to take into account that large reserves are required to produce large volumes of fuel in 2100.]
JB: “But of course there are other estimates that state that the Earth’s coal will last for hundreds of years.” - “People have not looked thoroughly at the scientific and geological data. Instead they have made economic calculations”, asserts Mikael Höök. “We have looked at the extractability of the coal that is influenced by the investment economy and regulations. For example, in the USA large coal reserves lie in national parks. The coal exists geologically but cannot be mined without tearing up a mass of environmental legislation.”
Aleklett and Höök point out that their calculations of the world’s remaining reserves of fossil fuel mean that we must act very rapidly to convert to other sources of energy. And they do not reject any of the IPCC’s conclusions that the global warming that we now see is caused by human greenhouse gas emissions. They only assert that there is not enough fossil fuel left on Earth to attain the worst temperature increases that the IPCC predicts.

Répondre