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Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

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Message par Birdy » 12 avr. 2007, 09:43

L’écologie libérale-sociale risque de faire mal (1) (Le Journal du Mardi)
Il est de plus en plus évident que le remarquable travail du GIEC est utilisé politiquement par le néolibéralisme. Sous couvert de lutte contre le réchauffement, les gouvernements sont en train de s’accorder sur une stratégie en trois volets : 1°) faire payer le gâchis climatique au monde du travail, aux paysans et aux pauvres en général; 2°) accroître la domination sur les pays en développement ; 3°) offrir aux multinationales un gigantesque marché dans les « technologies à bas carbone » (le nouveau mot de passe pour inclure le nucléaire dans les « technologies propres » !) . Il est trop tôt pour dire si cette stratégie a des chances d’aboutir. Les obstacles sont nombreux. Mais une chose est certaine : l’offensive est lancée, et elle risque de faire mal...
La mer monte mais le niveau baisse

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Message par ABC » 12 avr. 2007, 18:06

Oui, sans doute certains croient pouvoir concilier néolibéralisme et impératifs écologiques, mais ils se trompent. Il faut quand même noter que c'est un progrès: avant, ils étaient plutôt du genre à nier le RC...
C'est sûr, avant qu'ils en tirent toutes les conséquences, on risque d'attendre longtemps.

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Message par energy_isere » 12 févr. 2010, 19:36

Les experts du climat sont-ils encore crédibles ?

LE MONDE | 12.02.10

Etonnant paradoxe. C'est au beau milieu d'une intense polémique sur sa crédibilité que le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) a lancé, mercredi 10 février, son appel à auteurs pour la rédaction de son prochain rapport, prévu pour 2014. Depuis près de deux mois, le GIEC subit une rafale de critiques. D'abord accusé d'avoir commis des erreurs dans son dernier rapport (2007), il a vu son président, l'Indien Rajendra Pachauri, mis en cause pour des conflits d'intérêts présumés entre son poste à la tête du panel d'experts et ses fonctions de directeur d'un centre de recherche. Puis jeudi, la revue Nature a ouvert ses colonnes à cinq climatologues, dont quatre proposent de réformer profondément l'institution.

Le GIEC dans la tourmente, c'est l'un des deux piliers sur lesquels s'appuient les gouvernements pour forger leur opinion sur le danger climatique qui vacille. Car, à côté des documents du GIEC, le rapport de l'économiste britannique Nicholas Stern n'est jamais loin.

Commandé par le premier ministre Tony Blair, son rapport publié en 2006, L'Economie du changement climatique, constitue le travail le plus ambitieux réalisé jusqu'alors sur les possibles impacts du réchauffement. Avec des conclusions pour le moins inquiétantes : à défaut d'une action rapide, le changement climatique pourrait coûter chaque année de 5 % à 20 % de la richesse mondiale.

L'exercice du GIEC et celui de M. Stern ne sont pas à mettre sur le même pied. Quand le premier est censé refléter un consensus objectif de la communauté scientifique, le deuxième exprime un point de vue personnel tout à fait assumé. Mais ils ont en commun d'alerter sans ambages sur les périls du réchauffement. Quitte à se voir soupçonnés d'alarmisme.

Qu'en est-il ? Une erreur grossière, dans le dernier rapport du GIEC, donnant les glaciers himalayens - châteaux d'eau de l'Asie - pour quasi disparus en 2035, a réactivé cette critique déjà ancienne. D'autant que ce chiffre, alarmant et erroné, a été largement repris dans les médias depuis plus de deux ans, pour justifier de l'urgence à agir. Le GIEC a reconnu la réalité de cette erreur, mais se défend de tout pessimisme exagéré et ne reconnaît pas comme fondés les autres reproches qui lui sont adressés depuis deux mois.

Pour sa part, Nicholas Stern, qui n'a jamais cessé d'être la cible de critiques virulentes pour les hypothèses iconoclastes sur lesquelles il fonde son travail, maintient ses conclusions. Se reprochant même d'avoir été "trop optimiste", en sous-estimant les dangers.

Image écornée

Fondées ou non, les critiques qui pleuvent arrivent dans le sillage du Climategate - cette affaire de piratage et de divulgation des courriels privés de climatologues, intervenue en novembre 2009. Pour l'heure, ces messages embarrassants n'ont donné lieu à aucune remise en cause de la science climatique mais ont durablement écorné l'image d'intégrité des chercheurs en climatologie. Cette atmosphère de rumeurs et de soupçons sur l'expertise scientifique risque de peser sur la poursuite des négociations internationales déjà bien mal en point après l'échec de la conférence de Copenhague (Danemark), en décembre 2009.

Laurence Caramel et Stéphane Foucart
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... id=1275244

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Re: GIEC 2010

Message par energy_isere » 12 févr. 2010, 19:40

Les principales critiques émises contre le GIEC

LE MONDE | 12.02.10

[/b] 1/ Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) a-t-il commis des erreurs dans son rapport 2007 ? [/b]
Dans le deuxième des trois volets de son rapport 2007, les auteurs du GIEC écrivent que les glaciers himalayens auront quasiment disparu en 2035. L'affirmation revêt une importance cruciale, puisque le débit de nombreux grands fleuves asiatiques dépend, selon les saisons, de ces glaciers.

Or cette estimation est grossièrement erronée et a été reconnue comme telle par le GIEC. Elle provient d'un rapport de 2005 du Fonds mondial pour la nature (WWF), lui-même s'inspirant d'un article publié en 1999 dans l'hebdomadaire grand public New Scientist. L'article en question s'inspirait d'un entretien avec un glaciologue indien et aussi, vraisemblablement, d'un rapport commandé en 1996 par l'Unesco, dans lequel le glaciologue russe Vladimir Kotlyakov estimait la quasi-disparition des glaciers himalayens pour... 2350 et non 2035 !

Depuis deux mois environ, d'autres critiques ont été formulées, principalement relayées par la presse britannique. Aucune d'elles n'a pour l'heure été reconnue comme réellement fondée par les experts du panel.

2/ Les sources du GIEC sont-elles fiables ?
Le GIEC ne mène pas de travaux de recherche : il synthétise les connaissances existantes pour en tirer une somme, qu'il veut la plus objective possible. "Dans le premier volet du rapport (consacré aux sciences du climat stricto sensu), nous n'utilisons que la littérature scientifique soumise à la revue par les pairs, explique Jean Jouzel, membre du bureau du GIEC. Mais dans les deuxième et troisième volets (consacrés respectivement aux impacts du réchauffement et aux mesures possibles pour l'atténuer), les auteurs sont obligés d'avoir recours à la "littérature grise" comme des rapports d'ONG, simplement parce qu'il n'existe pas de travaux scientifiques dûment publiés sur les effets très locaux du réchauffement... Le tout est d'utiliser cette littérature avec suffisamment de précaution."

L'utilisation de cette "littérature grise" est au centre des critiques formulées ces dernières semaines. Notamment, il a été reproché aux experts d'avoir cité dans leur rapport, un travail d'étudiant et un article d'un journal d'alpinisme. "Cette critique porte sur une seule ligne dans un tableau d'exemples d'effets observés sur les glaces et provoqués par le réchauffement, rétorque Jean-Pascal van Ypersele, vice-président du GIEC. Cette ligne mentionne qu'une diminution de voies d'escalade sur la glace a été observée dans les Alpes, les Andes et l'Afrique, et donne pour référence une thèse de maîtrise en géographie et une publication d'alpinisme. Mais il ne s'agit que d'exemples ! Il est clair que les conclusions majeures du GIEC reposent sur des travaux beaucoup plus solides que ceux-là, mais donner ces illustrations "humaines" a une certaine valeur."

Une autre objection concerne les prévisions d'assèchement d'une grande part de la forêt amazonienne, citant des rapports du WWF et de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). "Ces rapports s'appuyaient notamment sur deux études publiées dans Nature, répond M. van Ypersele. Il aurait sans doute été plus judicieux de citer directement ces travaux, mais à la principale question qui est de savoir si ces résultats sont solides, on peut répondre oui. D'autant que des travaux plus récents vont dans le même sens."

Dernier contentieux en date : le gouvernement néerlandais a annoncé, le 5 février, avoir demandé au GIEC des "éclaircissements" sur une estimation qui place 55 % du territoire des Pays-Bas "sous le niveau de la mer". "Nous sommes allés voir d'où venait ce chiffre : il vient du ministère de l'environnement néerlandais lui-même, dit M. van Ypersele. Mais nous aurions peut-être dû préciser dans le rapport : "...sous le niveau de la mer, en cas de forte marée''..."

Utiliser la littérature scientifique ne prémunit pas non plus contre toutes les objections. Ainsi, une étude réalisée par Robert Muir-Wood et publiée dans des actes de colloque en 2006, avait été citée dans le rapport : elle établissait une corrélation - faible mais mesurable - entre le réchauffement et le coût des dégâts liés aux événements météorologiques extrêmes.

Or en 2008, selon M. Muir-Wood, l'ajout de nouvelles données a brisé la corrélation détectée deux ans plus tôt... Le GIEC précise qu'il n'avait de toute façon pas fait siens les résultats (provisoires) de l'étude de 2006...


3/ La synthèse opérée par le GIEC est-elle suspecte d'alarmisme ?
La majorité des critiques formulées depuis la fin de la conférence de Copenhague, le 19 décembre, accusent le GIEC de faire preuve de trop de pessimisme. Cependant, rappelle le climatologue Hervé Le Treut, "le premier reproche qui nous avait été fait en 2007 était d'avoir sous-estimé l'élévation prévisible du niveau des océans".

Le GIEC avait en effet volontairement occulté une partie de la littérature scientifique. Trop récents, les travaux sur la perte de masse des glaces du Groenland n'avaient pas pu être pris en compte dans le rapport. Or ces derniers suggèrent une élévation moyenne du niveau marin d'ici à la fin du siècle, très supérieure à la fourchette des 18 cm à 59 cm, annoncée en 2007.

4/ Comment est établi le consensus revendiqué par le GIEC ?
Chacun des trois volets du rapport du GIEC est synthétisé en un "Résumé technique" et un "Résumé à l'intention des décideurs". "Ces résumés sont approuvés ligne à ligne par les représentants des gouvernements et les experts scientifiques, explique M. Le Treut. Ils sont donc l'expression du consensus." Le contenu de ces résumés a pour l'heure été épargné par les critiques.

Stéphane Foucart
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... id=1275244

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Re: GIEC 2010

Message par energy_isere » 15 févr. 2010, 13:03

Le GIEC appelle des experts français

le 11/02/10 Enviro2B

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, rendra son 5ème Rapport en 2014. Ce rapport établira le bilan mondial des connaissances

scientifiques sur le changement climatique : la science du climat, les impacts, les vulnérabilités, l'adaptation, l'atténuation du changement climatique. Pour ce

faire, le GIEC en appelle aux experts français.

Les travaux de rédaction du 5ème rapport du GIEC mobiliseront plusieurs centaines d'experts de l'ensemble des Etats membres des Nations-Unies et de

l'Organisation Météorologique Mondiale, à partir de la mi-2010. Parallèlement, les gouvernements sont invités à nommer des experts susceptibles d’être «

Coordinating Lead Author » , « Lead Author » ou « Review Editor ». Ces fonctions consistent en coordination d'auteurs, rédaction ou travail éditorial.

Cet appel concerne des experts français ou travaillant en France, reconnus au niveau international, auteurs de publications dans les revues scientifiques à comité

de lecture, spécialisés dans les domaines de l'évolution du climat, de l'adaptation au changement climatique, ou de l'atténuation du changement climatique.

Désignation avant mi-2010

En France, l'Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (ONERC), au sein du ministère de l’Ecologie centralise les candidatures. Et, un comité

français de nomination, dont le rôle sera principalement de vérifier la recevabilité des candidatures, établira la liste d'experts proposés au GIEC par la France pour

être auteurs du 5e rapport. La désignation des auteurs sera faite par le GIEC avant la mi-2010.

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Re: GIEC 2010

Message par moinsdewatt » 15 févr. 2010, 20:26

Des fuites venant du site Oléocene font états de papier en cours d' écriture .

Gillesh38 arait intitulé un papier "Variabilité du temps du Grésivaudan entre 1960 et 2010, mesures depuis mon balcon. Effet de l' ilot de chaleur urbain crée par l' extension de la ville de Grenoble"

un autre papier signé Sidonie porterait sur "Une comparaison de l' effet des chemtrails sur la croissance des carottes entre la Normandie et le Portugual. 1ers résultats au bout d' une saison de potager"

Des membres biens informés disent que Yves et Sandro Minimo dans le comité de lecture ont formulés des objections et questions aux auteurs pour reprendre les articles.

Perso, je pense que les articles n' arriveront pas à temps pour les conclusion du GIEC en 2014. On pourrait donc avoir le temps de bient travailler les papier pour l' appel suivant.

:smt031
bon , vous pouvez leur écrire directement ici : viewtopic.php?f=29&t=9964&start=0

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Re: GIEC 2010

Message par energy_isere » 17 févr. 2010, 20:26

Voila un article qui va interesser Gillesh38 :
Climat : laissez les scientifiques travailler!
http://energie.lexpansion.com/climat/cl ... -3423.html

ou il est question des travaux du GIEC, et de sa future communication (stratégie à modifier), du débat scientifique , de la sensibilité climatique au CO2 anthropique, de la "fatigue" du public concernant le débat sur le réchauffement climatique.

l' article est long, je le mets pas ici in extenso.

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Re: GIEC 2010

Message par Alter Egaux » 19 févr. 2010, 09:40

Bizarre, je ne retrouve pas le fil sur les négateurs du RC.
Je le met là, par défaut :
Suite aux récentes polémiques et controverses sur le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat, Frédéric ouvre le débat sur les changements climatiques : est ce qu’on nous ment ?
Avec notamment Jean Jouzel (membre du GIEC), Emmanuel Le Roy-Ladurie, Brice Lalonde et Laurence Tubiana.
Débat sur ce soir où jamais du Jeudi 18 février 2010
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett

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Re: GIEC 2010

Message par Sandro Minimo » 19 févr. 2010, 10:29

Taddéi c'est un peu le journaliste qui pense que soulever les théories du complot à la mode sur internet c'est faire du journalisme engagé. Il vaut mieux que ça pourtant, c'est dommage.

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Re: GIEC 2010

Message par Alter Egaux » 19 févr. 2010, 10:56

Sandro Minimo a écrit :Taddéi c'est un peu le journaliste qui pense que soulever les théories du complot à la mode sur internet c'est faire du journalisme engagé. Il vaut mieux que ça pourtant, c'est dommage.
Faire du journalisme, c'est inviter des personnes diamétralement opposées sur un plateau de télévision, et ceci en direct. En cela, Taddeï est un homme courageux, dont très peu de journalistes peuvent aujourd'hui se prévaloir.
Je sais qu'il a été beaucoup critiqué pour avoir "oser" aborder le 911 (en posant la question justement de façon assez intelligente), mais je pense que c'est plutôt encore une preuve d'indépendance éditorialiste que de l'avoir fait, en opposition aux mass médias.
On est bien ici sur la base de la fabrique du consentement dénoncée par Noam Chomsky : n'inviter que des gens qui cautionnent les idées dominantes (ex : néolibéralisme depuis 30 ans) ou faire apparaitre les clivages pour mieux les comprendre.
Le monde n'est pas un monde de bisounours, où tout le monde est d'accord. Et pourtant, cela fait plus de 30 ans que les journalistes et éditorialistes disent que l'Histoire, c'est finie.
Bien au contraire, nous sommes devant nos propres choix, le PO et le RC vont nous obliger à faire de très grands choix sociétales.

Le débat fait ressentir ceci : les arguments des sceptiques dénoncent une "décroissance" demandée pour réagir à la réalité du RC. Mais le PO nous montre que de toute façon, cette décroissance est inévitable.
Alors, décroissance choisie ou subie ?
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett

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Re: GIEC 2010

Message par Alain75 » 19 févr. 2010, 10:59

Alter Egaux a écrit :Bizarre, je ne retrouve pas le fil sur les négateurs du RC.
Je le met là, par défaut :
Suite aux récentes polémiques et controverses sur le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat, Frédéric ouvre le débat sur les changements climatiques : est ce qu’on nous ment ?
Avec notamment Jean Jouzel (membre du GIEC), Emmanuel Le Roy-Ladurie, Brice Lalonde et Laurence Tubiana.
Débat sur ce soir où jamais du Jeudi 18 février 2010
Pas encore tout regardé, mais bien aimé le "recadrage" d'Emmanuel Le Roy-Ladurie sur le fait qu'à la base on crame un stock qui a mis des millions d'années à se constituer, c'est à dire l'angle finitude et PO ...

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Re: GIEC 2010

Message par Lo » 19 févr. 2010, 11:14

Même si l'auteur ne prend pas comme exemple la propagande anti-GIEC récente, je pense que l'on peut facilement faire le parallèle.

http://www.legrandsoir.info/Pourquoi-la ... erite.html

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Re: GIEC 2010

Message par Sandro Minimo » 19 févr. 2010, 11:21

Alain75 a écrit :Pas encore tout regardé, mais bien aimé le "recadrage" d'Emmanuel Le Roy-Ladurie sur le fait qu'à la base on crame un stock qui a mis des millions d'années à se constituer, c'est à dire l'angle finitude et PO ...
J'adore la réplique de Galam : "on ne sait pas ce qui est bon pour la planète"... Comment on peut laisser la parole à un idiot pareil? Franchement, il prend vraiment les gens pour les cons.

Ou sur la science : "on n'en sait rien" / "on n'a pas de preuve", "une seule théorie peut remettre en question 10'000 théories". Genre ok, donc sors-là ta théorie contradictoire solide! Seul problème : comme Allègre, Courtillot ou GillesH38 il n'a absolument pas de théorie sérieuse.

J'aime bien aussi le philosophe qui remet tout ça en place : en gros dans le débat avec les sceptiques on discute du sexe des anges alors que le changement de paradigme est déjà entrain de se faire : on sait qu'on doit cesser de considérer la nature comme un objet à exploiter et qu'on doit arrêter de dévaster la planète.

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Re: GIEC 2010

Message par Remundo » 19 févr. 2010, 11:26

Ah oui, au fait, c'est quoi le sexe des anges ? :mrgreen:

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Re: GIEC 2010

Message par Alter Egaux » 19 févr. 2010, 11:41

Sandro Minimo a écrit : J'adore la réplique de Galam : "on ne sait pas ce qui est bon pour la planète"... Comment on peut laisser la parole à un idiot pareil? Franchement, il prend vraiment les gens pour les cons.
Les gens ne sont pas forcément cons, Sandro, et Taddeï aussi. Une façon intelligente de se faire une opinion est de donner la parole à ses contradicteurs. Apparait à un moment ou à un autre le fond de sa pensée, voire son incohérence. C'est un peu ce dont tu parles : la connerie de l'argumentaire des sceptiques.

Cependant, je suis tenter de dire que la planète n'a pas le sens du bien et du mal. Elle est capable de détruire la vie sur un excès de "colère" volcanique, tout en reconstituant à long terme une atmosphère idéale pour la vie.
La "terre mère" doit cependant se respect que l'on doit à toute mère : celle de donner la vie, pouvoir inouïe si on le comprend bien.
L'idéologie du "progrès" a oublié ce précepte premier.
Sandro Minimo a écrit : Seul problème : comme Allègre, Courtillot ou GillesH38 il n'a absolument pas de théorie sérieuse.
Oui. La seule idée qui pousse ses personnes, c'est de refuser de céder une part du gâteau, qui est somme toute l'idéologie dominante de l'Occident.
Sandro Minimo a écrit : Ah oui, au fait, c'est quoi le sexe des anges ?
C'est aussi bête que de demander le sexe des clones. :roll:
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
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