Re: GIEC
Publié : 01 sept. 2023, 11:42
Et surtout du bien être d'une collectivité à venir qui n'existe pas encore et probablement n'existera jamais!mobar a écrit : ↑01 sept. 2023, 11:18https://www.anguillesousroche.com/chang ... probables/Le GIEC admet que nombre de ses sombres prévisions climatiques sont « peu probables »
...La crédibilité du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui est accablé par les catastrophes, a été mise à mal par une étude récemment publiée, qui montre que 42 % de ses scénarios climatiques reposent sur des hausses improbables des températures futures, que même l’organisme financé par les Nations unies considère comme « peu probables ». L’étude note que l’aveu d’improbabilité du GIEC est « profondément enfoui » dans l’intégralité du sixième rapport d’évaluation (AR6), et qu’il est « peu probable qu’il soit lu par les décideurs politiques ». Les auteurs notent que des sections significatives et importantes du travail complet du GIEC soulignent ces affirmations improbables, « invalidant potentiellement ces sections du rapport ».
Les grandes lignes du document SSP5-8.5 sur le climat et les émissions supposent une augmentation d’environ 5°C d’ici la fin du siècle. Cette hypothèse a toujours été quelque peu déconnectée de la réalité et a depuis longtemps reçu le coup de grâce, étant donné que le réchauffement climatique s’est essoufflé il y a environ 25 ans. Même l’alarmiste climatique Zeke Hausfather n’est pas impressionné, et ses commentaires sont visibles à droite du graphique ci-dessous. Si l’on fait abstraction du petit coup de pouce naturel donné par une oscillation EL Niño très puissante autour de 2016, le réchauffement n’est guère supérieur à 0,1 °C sur deux décenniesCe rapport remarquable contient une multitude de données scientifiques sur le climat, dont la plupart ont été dissimulées par les universités et les médias traditionnels. Il est susceptible d’alimenter le débat croissant sur le rôle politique joué par le GIEC dans la promotion de l’agenda collectiviste Net Zero. L’accélération des projections climatiques extrêmes est acceptée sans discussion par la plupart des médias. Sans crise climatique, il n’y a pas de légitimité pour un changement politique. La climatologue Judith Curry a récemment fait remarquer que la panique climatique de l’ONU « relève plus de la politique que de la science ». L’absence de preuves a été remplacée par des modèles informatiques attribuant de manière risible des phénomènes météorologiques particuliers au changement climatique causé par l’homme. Comme le montre le rapport Clintel, des scénarios improbables prévoyant des hausses fantaisistes des températures à court terme sont farouchement défendus, bien que plus personne n’y croie vraiment.
Mais il ne s’agit plus vraiment de science, n’est-ce pas ? Récemment, le Guardian a publié un long article de sa correspondante américaine, Rebecca Solnit, appelant à gagner l’imagination populaire en proposant de nouvelles histoires sur le climat. Ce qu’elle appelle le « déni du climat » a été combattu par des récits de « catastrophes climatiques » promus par des activistes et des journalistes. Selon Rebecca Solnit, reconnaître la réalité du dérèglement climatique revient à limiter la liberté de l’individu « au nom du bien-être de la collectivité ».
Comme dirait mobar, les scientifiques admettent que la plupart des modèles d’ouragan les plus sombres sont « peu probables ». Et ça marche même avec les moins sombres!(…)Voici ce que l'on sait des effets du changement climatique sur ces phénomènes.
El Nino et les océans plus chauds
En mai, l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) avait prédit une saison des ouragans dans l'Atlantique «proche de la normale».
Cette prévision reposait en grande partie sur l'existence du phénomène climatique El Nino. Il désamorce la formation des ouragans en augmentant la circulation verticale du vent, ce qui fait descendre de l'air froid.
Importer cet air «sec, moins chargé d'énergie» au coeur d'un cyclone tropical «l'empêche de se renforcer», explique à l'AFP Allison Wing, scientifique de l'Université d'État de Floride.
Mais en août, l'agence américaine a ajusté ses prévisions à la hausse, annonçant que la saison serait «au-dessus de la normale», en se basant sur les conditions océaniques et atmosphériques. Les «températures de surface record dans l'Atlantique» vont probablement compenser les effets d'El Nino, défavorables aux ouragans, avait-elle expliqué.
«En termes de prévisions sur la saison, c'est une année compliquée parce que nous avons ces deux facteurs contradictoires», précise Allison Wing.
Tempêtes plus intenses
Le 24 juillet, une bouée située au large de la pointe sud de la Floride a enregistré une température de 38,4 degrés, qu'on associe plus facilement à un jacuzzi qu'à l'océan, et qui pourrait constituer un record mondial.
«Les eaux chaudes, à la surface de l'océan comme dans les profondeurs, agissent comme un carburant qui intensifie les tempêtes tropicales et les ouragans», déclare Michael Mann, climatologue de l'Université de Pennsylvanie. «Cela leur permet de se renforcer plus vite et d'atteindre une puissance maximale plus élevée».
La formation d'un ouragan nécessite un ensemble de conditions précises - mais quand elles sont réunies, la chaleur des océans leur permet de générer des vents plus forts et des marées plus hautes.
«On pourrait dire que le changement climatique pipe les dés», ajoute Allison Wing. «Des scénarios très différents restent possibles pour chaque tempête, mais la probabilité d'une tempête très intense est plus élevée».
Le changement climatique peut aussi augmenter la quantité de pluie charriée par les ouragans, selon Andrew Kruczkiewicz, chercheur à l'Institut de recherche pour le climat et la société de l'université Columbia.
«Plus l'atmosphère est chaude, plus la capacité d'absorption d'eau est grande», ce qui peut signifier davantage de précipitations, dit-il. Les habitants ayant fui dans les terres pour échapper à un ouragan pourraient ainsi malgré tout être confrontés à des conditions extrêmes, ajoute l'expert.
Les précipitations durant l'ouragan Ian, en septembre 2022, ont été renforcées d'au moins 10% par le changement climatique, selon des recherches récentes.
Des saisons des ouragans plus longues
Au-delà de l'intensité des tempêtes, c'est la saison durant laquelle elles se produisent qui semble se prolonger.
La période pendant laquelle les températures de la surface de l'océan favorisent la formation de tempêtes tropicales commence plus tôt et se termine plus tard, d'après Michael Mann. Cela paraît se vérifier dans l'Atlantique comme dans le golfe du Bengale.
De très nombreux travaux montrent que le changement climatique rend les ouragans plus dangereux, mais son effet sur leur fréquence est moins clair, et davantage de recherches sont nécessaires pour le comprendre.
https://www.france24.com/fr/vidéo/20230 ... ean-jouzelL'été (juin-juillet-août) a connu les températures mondiales moyennes les plus élevées jamais mesurées, annonce mercredi l'observatoire européen Copernicus, pour qui 2023 sera probablement l'année la plus chaude de l'Histoire. Jean Jouzel, climatologue et glaciologue, ancien Vice-Président du groupe scientifique du GIEC, était sur France 24 pour évoquer cette situation.
https://www.shf-lhb.org/articles/lhb/pd ... 997004.pdfDOSSIER
Le cycle de l'eau à grande échelle: impact de changements climatiques globaux par R. Sadourny
Laboratoire de Météorologie Dynamique du CNRS
École Normale Supérieure, Paris
1 • INTRODUCTION
Le cycle de l'eau joue un rôle central dans la dynamique du climat terrestre. La vapeur d'eau dans l'atmosphère est le plus abondant et le plus efficace des gaz à effet de serre, loin devant le dioxyde de carbone. Elle joue donc un rôle de premier plan dans le bilan radiatif global de la planète: le flux vers le bas dans l'infrarouge dû à l'effet de serre de la vapeur d'eau (qui correspond à un réchauffement de la surface) est en moyenne de l'ordre de 100 W m- 2 , valeur à comparer aux 240 W m- 2 du flux solaire net absorbé; à cet effet de serre de la vapeur d'eau, il faut ajouter l'effet de serre des nuages, qui correspond à un flux vers le bas dans l'infrarouge de 31 W m- 2 environ. En plus de leur rôle dans
l'effet de serre, les nuages réfléchissent l'énergie solaire; cet effet entraîne un déficit d'ensoleillement des basses couches, ou en d'autres termes un refroidissement de la surface, qui correspond à un flux vers le haut de 47 W m- 2. Les effets énergétiques du cycle de l'eau ne se limitent d'ailleurs pas aux aspects radiatifs, car la vapeur d'eau transporte aussi de l'énergie sous forme de chaleur latente.
Cette énergie latente, alimentée par l'évaporation à la surface, est transportée par les mouvements de l'air et se libère lors de la condensation sous forme de gouttelettes d'eau ou de cristaux de neige ou de glace. Le flux d'énergie correspondant, donné par l'évaporation moyenne globale, se situe aux environs de 82 Wm-2 . On voit que l'ensemble de ces processus mettent en jeu des flux d'énergie voisins du flux d'énergie solaire.
Celle prééminence du cycle de l'eau dans l'énergétique globale de l'atmosphère fait de celui-ci une composante cruciale des modèles de climat.