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par vincent128 » 19 juin 2008, 16:40
Vu sur le point il y a une heure :
"Mais si les Vingt-Sept veulent maintenir l'harmonie sur le traité de Lisbonne, ce sera beaucoup plus difficile sur la réponse à apporter à la hausse des prix du pétrole.
Nicolas Sarkozy, qui estime qu'une des raisons du "non" irlandais réside dans l'incapacité de l'Europe à répondre aux préoccupations quotidiennes des citoyens, insiste sur le fait que la hausse des prix des denrées alimentaires et du pétrole oblige le Conseil européen à se saisir du dossier.
La France, qui prend les rênes de la présidence de l'UE le 1er juillet, entend utiliser les surplus de TVA liés à l'augmentation du cours du baril pour plafonner les prix à la pompe pour les agriculteurs, les routiers et les marins-pêcheurs.
Cette proposition se heurte à l'opposition catégorique de l'immense majorité des pays de l'UE, Allemagne en tête, qui rappellent l'accord unanime passé par les ministres des Finances de l'UE en 2005 à Manchester, par lequel ils s'interdisent de faire appel à des mesures qui ont rarement l'effet recherché.
Beaucoup estiment que cela risquerait de perturber la concurrence et d'envoyer un mauvais signal aux producteurs.
La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré jeudi au Bundestag qu'il fallait "éviter" d'utiliser la fiscalité.
Pour le Premier ministre suédois Fredrik Reinfelt, qui est suivi par la plupart des pays, il faut que les consommateurs "comprennent le signal" que le pétrole restera cher afin qu'ils changent leurs comportements et leur consommation.
Le mieux que Nicolas Sarkozy puisse espérer, c'est qu'un mandat soit donné à la Commission européenne pour étudier son idée - qu'elle a déjà accueillie avec scepticisme."
Le fond de l'air est frais.