[Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Toute l'acualité, discutée à la lumière de la déplétion des réserves d'hydrocarbures.

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Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Message par phyvette » 15 déc. 2013, 19:10

Ce n'est pas une raison pour ne pas regarder ce que fait le Brent en 2013.
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Message par mobar » 15 déc. 2013, 19:39

Avec une croissance mondiale de l'ordre de 3% prévue pour 2014 par l'OCDE, cela devrait continuer à monter pour le baril de Brent ou le WTI

http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... 630884.php

A moins que ce prix (élevé??) finisse par déclencher une récession qui vienne démentir les prévisions
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

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Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Message par phyvette » 15 déc. 2013, 19:48

mobar a écrit :A moins que ce prix (élevé??) finisse par déclencher une récession qui vienne démentir les prévisions
Ca on peut en être certain.
Passé 135$ ou une facture pétrolière mondiale qui dépasse 4.5% du pib mondial, on est dans la boite.

Mathieux Ausanneau (oil Man), avait fait un article pour démontrer la relation de cause à effets.
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Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Message par energy_isere » 28 déc. 2013, 20:34

WTI : 100.1 $
Brent : 112.1 $

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Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Message par energy_isere » 31 déc. 2013, 17:40

le 31 dec 2012 energy_isere a écrit :pour terminer l' année 2012:

WTI en dollars : 90.2 $
Brent en dollars : 109.2 $
viewtopic.php?p=341933#p341933

et pour terminer l' année 2013 :-)

WTI en dollars : 98.5 $
Brent en dollars : 110.5 $

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Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Message par energy_isere » 08 févr. 2014, 20:46

Pétrole: une stabilisation à 100 dollars le baril en 2014?

latribune.fr | 06/02/2014,

L'organisme de recherche IFP EN table sur une offre excédentaire l'année prochaine, et par conséquent sur une baisse des prix.

100 dollars le prix du baril de pétrole brut. Tel est le pronostic de l'organisme de recherche IFP Energies nouvelles, présenté ce jeudi lors d'une conférence de presse au Musée des Arts et Métiers à Paris. Une tendance baissière qui suivrait la trajectoire actuelle puisque les prix ont déjà (légèrement) reculé en 2013, avec un baril de Brent à 108 dollars en moyenne contre 111 dollars en 2011 et 2012.

Et pour cause, selon le président de l'institut Olivier Appert, "globalement, un surplus d'offre est un scénario envisageable en 2014". Ce qui implique donc une baisse des prix.

Une hausse de la production

Dans le détail, une hausse de la production est envisageable cette année en Libye et en Irak, deux pays en proie à une forte instabilité, ainsi qu'en Iran en cas de levée de l'embargo pétrolier cet été. "Entre Iran et Libye, c'est un retour potentiel de 2 millions de barils par jour en 2014", a précisé Olivier Appert.

Les Etats-Unis ne sont pas en reste:

"Il faudra aussi compter sur la montée en puissance des huiles de schiste aux Etats-Unis: un million de barils par jour supplémentaires sont prévus en 2014, ce qui porterait la production totale de liquides à près de 11 millions de barils par jour".

Pour l'heure, l'Oncle Sam interdit les exportations de brut produit sur leur territoire, hormis vers le Canada. Mais cette interdiction est actuellement contestée, notamment par les compagnies pétrolières, à l'heure où la production américaine de brut bondit grâce à l'exploitation des ressources d'hydrocarbures dites non conventionnelles.

L'Arabie saoudite fera en sorte d'éviter l'effondrement des cours

Dans ce contexte, "l'Arabie saoudite sera amenée à jouer son rôle historique de "swing producer" pour éviter un effondrement des cours". Le royaume devra ainsi ajuster sa production pour garantir la stabilité des prix, a estimé Olivier Appert.

Selon lui, "ce pays a intérêt, pour des raisons budgétaires, comme d'ailleurs la plupart des pays de l'Opep, à une stabilisation du niveau des prix. Une entente par nécessité ou par raison devrait ainsi s'imposer entre les divers pays de l'Opep en dépit de leur opposition politique croissante. Un équilibre autour de 100 dollars par baril sera un bon compromis".

Une mésentente entre l'Arabie, l'Iran et l'Irak pourrait au contraire "conduire à une pression baissière forte", tandis qu'une instabilité géopolitique persistante entraînerait à nouveau des fluctuations des cours entre 100 et 120 dollars par baril, comme en 2013. Fin août, au moment de la question d'une possible intervention militaire en Syrie, certains experts anticipaient même une flambée des cours à 150 dollars le baril.
http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... -2014.html

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Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Message par kercoz » 08 févr. 2014, 20:51

100 , c'est un chiffre facile a mémoriser ...meme pour les économistes ' au dessus je vends , en dessous j' achete..) ...c'est un "effet de collage"
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Message par energy_isere » 11 févr. 2014, 17:26

WTI : 100.1 $
Brent : 108.6 $

http://www.oil-price.net/
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.

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Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Message par akochan » 03 mars 2014, 14:15

Et pendant ce temps le prix monte...

http://www.romandie.com/news/n/_Le_petr ... 141224.asp

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Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Message par energy_isere » 15 avr. 2014, 19:47

Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.

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Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Message par energy_isere » 15 avr. 2014, 19:50

Pétrole, vous avez dit pétrole ? Le WTI va-t-il rejoindre le Brent ?

15/04/2014 | Aymeric de Villaret

LE CERCLE. Depuis le début d’année, l’écart entre les deux bruts de référence s’est fortement rétréci.

Alors que depuis 2010, le WTI (pétrole américain) se traitait avec une décote par rapport au brut de la mer du Nord (Brent), atteignant même jusqu’à 27$/baril en septembre 2011, force est de constater qu’en cette mi-avril 2014, le WTI a progressé de près de 10% depuis trois mois alors que le Brent est resté quasi stable.

Du coup, l’écart entre le Brent et le WTI est tombé à environ 5$/baril (5,3$ au 14 avril) et revient à un niveau proche de celui rencontré avant les années 2010.

Pourquoi ce rétrécissement ?

Depuis que le Brent est passé au-dessus du WTI, les analystes se sont penchés maintes fois pour trouver des explications : la raison majeure étant le fait que les pétroles cotés avec référence WTI soient stockés au terminal de Cushing dans l’Oklahoma, les pénalisant suite à un engorgement fréquent du fait de difficultés pour les évacuer.

Ainsi, de manière relativement fondamentale, l’inversement du pipeline Seaway permettant le désengorgement de Cushing a réduit l’écart lié à ce même engorgement.
A cela s’est ajouté, ces trois derniers mois :

1) Un hiver doux en Europe combiné à un hiver froid aux Etats-Unis, créant une demande plus forte aux Etats-Unis et une baisse des stocks à Cushing
2) L’amélioration de la fluidité dans les transports de brut américain, améliorant la corrélation entre le WTI et le brut léger de Louisiane (Light Louisiana Sweet) le benchmark pétrolier du Golfe du Mexique. La conséquence en est plus de contrats sur ce WTI (plus de 530.000 par jour selon le directeur du CME Gary Morsches)
3) Une situation en Libye qui, même si elle est toujours confuse, a permis une légère détente sur le Brent du fait que les rebelles ont quitté les ports. Une reprise des exportations de brut libyen pèserait sur le brut européen. Rappelons que toute tension en Libye « dope » le Brent, la Libye étant un grand fournisseur de l’Europe
4) Mi-mars, l’annonce par Enterprise Products Partners LP d’un plus que doublement des capacités du pipeline Seaway dès le mois de mai.

Conclusion :

Le pétrole est une matière première dont le prix dépend de sa qualité et de la facilité dont il peut être transporté.

Une amélioration des contrats sur le WTI, une disponibilité plus importante semblent devenir de plus en plus réels.
Aussi, il apparaît aujourd’hui possible, surtout si l’économie américaine confirmait une croissance plus forte que l’européenne, de voir l’écart Brent-WTI continuer de se rétrécir et qui sait, s’annuler.
http://lecercle.lesechos.fr/economie-so ... role-wti-v

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Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Message par energy_isere » 08 mai 2014, 13:16

WTI : 100.8 $
Brent : 108.1 $

http://www.oil-price.net/


Quasi identique au 11 fevrier un peu plus haut.

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Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Message par energy_isere » 12 juin 2014, 21:58

La nouvelle guerre d’Irak fait grimper le pétrole

Le Figaro 12 Juin 2014

Ce n’est pas encore une flambée. Mais le cours du pétrole réagissait sérieusement jeudi à la nouvelle éruption de violence en Irak déclenchée par les islamistes sunnites de l’EIIL. Le baril de Brent a bondi à la mi-journée de 110 dollars à 112 dollars. Il a ainsi atteint son plus haut niveau de l’année où il oscille entre 105 et 111 dollars, dans un marché jusqu’à présent plus stable que les années précédentes.

L’Irak est sans conteste un enjeu majeur pour le marché mondial de l’or noir. Le pays détient les quatrièmes ou cinquièmes réserves mondiales de brut selon les classements. Et ses exportations, autour de 2,5 millions de barils par jour (Mb/j) dernièrement, représentent pas loin de 3% de la demande mondiale. «Dès qu’il se passe quelque chose dans cette éponge à pétrole, il est logique que les prix, la composante la plus réactive du marché, augmentent», commente Francis Perrin, directeur de la revue Pétroles et gaz arabes.


Mercredi, le ministre irakien du pétrole, Abdul Karim Luaibi, à la sortie de la réunion semestrielle de l’Opep à Vienne avait tenté de rassurer. Les infrastructures d’exportation sont «très sûres», a-t-il déclaré. De fait, les plus gros champs pétroliers et les terminaux d’exportation se situent au sud du pays, près du Golfe arabo-persique alors que pour l’instant, les rebelles sunnites sont actifs dans le centre.

Scénario catastrophe
Cependant, la seconde région pétrolifère de l’Irak est au Kurdistan, au nord. «Mossoul qui a été prise par l’EIIL n’est plus si loin du grand champ pétrolier de Kirkouk, qui déborde du Kurdistan», observe Francis Perrin. Les combattants de l’EIIL peuvent menacer la deuxième voie d’exportation du brut irakien, l’oléoduc qui l’évacue vers le nord, qui relie Kirkouk à Ceyhan en Turquie, sur la côte méditerranéenne. «En réalité, précise Francis Perrin, cet oléoduc stratégique a déjà été la cible d’attentats et de sabotages depuis des semaines et était quasiment à l’arrêt». Depuis le mois de mars, la quasi totalité des exportations irakiennes est évacuée par la voie sud, c’est à dire le Golfe persique.

Et si l’offensive de l’EIIL qui a pris tous les experts par surprise s’étendait vers le sud chiite? Une interruption de la production irakienne pourrait propulser le baril à 130 dollars, prévoit le spécialiste matières premières de Saxo Bank, Ole Hansen, cité par The Telegraph. Francis Perrin, tout en étant prudent, croit moins à ce scénario catastrophe susceptible de ralentir la croissance mondiale. D’une part, le spécialiste n’imagine pas l’Iran chiite ni les Américains laisser l’EIIL s’emparer des principaux champs pétroliers. D’autre part, «si les gisements et terminaux du sud de l’Irak sont bloqués, l’Arabie saoudite ouvrira davantage ses vannes». Le premier exportateur mondial de brut conserve toujours une capacité de production inutilisée évaluée à 2,5 Mb/j, précisément la capacité exportatrice de l’Irak. Et l’Arabie préfère un marché stable entre 95 et 110 dollars, comme elle l’a rappelé cette semaine à Vienne, plutôt qu’une nouvelle crise de l’or noir qui mettrait en péril l’économie planétaire
http://bourse.lefigaro.fr/devises-matie ... le-1123470

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Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Message par phyvette » 13 juin 2014, 10:56

Ah tiens ça bouge, le Brésil qui peine a financer la production, les autorités Irakiennes en pleine déroute militaire, ça monte en Dollars et en plus l'Euro qui est sur une tendance baissière...

Le Brent à 115 us$
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Re: [Chiffres] Ça monte ! (en dollar)

Message par energy_isere » 08 juil. 2014, 21:23

Pourquoi les cours du pétrole ne réagissent pas au chaos en Irak

Le Monde | 07.07.2014

La percée des troupes djihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) n'a pas eu l'impact que l'on aurait pu attendre sur les cours du pétrole. Même si le prix du baril a bien augmenté de quelques dollars après l'annonce de la conquête du centre de l'Irak et de la progression jusqu'à quelques dizaines de kilomètres de Bagdad, ils sont rapidement retombés à leur niveau d'avant l'attaque.

A 110 dollars, le baril de brent, le pétrole de la mer du Nord, est stable depuis le 1er janvier. Pourtant, les risques de voir les exportations de pétrole irakiennes être réduites, voire interrompues, sont bien réels. Pour l'heure, le marché semble considérer que la production du Nord reste solidement protégée par les Kurdes irakiens, tandis que celle du Sud-Est est toujours sous le contrôle du gouvernement chiite en place.

SENTIMENT DE CONFORT

En clair, les territoires conquis ne revêtent pas d'enjeu pétrolier. De plus, le niveau des stocks commerciaux, le recours éventuel aux stocks stratégiques et la capacité de l'Arabie saoudite à offrir entre 1,5 million de barils/jour supplémentaires donnent au marché un sentiment de confort.

La première réaction du marché, c'est-à-dire le léger reflux des cours, semble suggérer que la situation puisse se figer en l'état, après l'annonce de la création d'un califat islamique indépendant fondé sur les conquêtes territoriales en Syrie et en Irak. Or, ce n'est pas ce que les experts en géopolitique anticipent.

Le pouvoir en place, aidé de milices chiites iraniennes, n'a d'autre choix que de tenter de reconquérir les territoires perdus. S'il n'y parvient pas rapidement, les djihadistes de l'Etat islamique (« EI ») essaieront de pousser leur avantage jusqu'à la prise de Bagdad. Quelle que soit l'issue, la guerre civile larvée que connaît l'Irak depuis six années se transformera inéluctablement en une guerre militaire frontale entre deux groupes puissamment armés.

ENNEMIS DÉCLARÉS

Si le pouvoir en place l'emporte, les sabotages sur les pipelines du nord du pays reprendront de plus belle. Si l'EI venait à s'emparer de Bagdad, même sans prendre le contrôle du sud du pays, on ne voit pas comment des Etats occidentaux pourraient continuer à importer du pétrole dont les recettes iraient directement financer leurs pires ennemis déclarés.

Dans tous les cas, les cours du pétrole devraient connaître dans les prochains mois une phase de hausse dont l'ampleur sera fonction de la baisse des exportations. A coup sûr, le marché va entrer dans une période de turbulence. Il est donc étonnant que les opérateurs n'en tiennent pas compte, ce qui offre peut-être une opportunité d'achat pour certains investisseurs audacieux.

Auteur Frédéric Lasserre (Président de Belaco Capital)
http://www.lemonde.fr/argent/article/20 ... 57007.html

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