Le pic aurait-il déjà été atteint ?

Toute l'acualité, discutée à la lumière de la déplétion des réserves d'hydrocarbures.

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Message par psychic » 12 juil. 2006, 18:29

La méthodologie de Skrebowski ne prétend pas prédire le pic mais montre clairement que dans des conditions optimistes il sera trés difficile de satisfaire la demande aprés 2010. Autant on peut critiquer les modèles de la production de pétrole dont la dynamique est inconnue autant je pense que Megaprojects donne une bonne majoration (~90 mbj) de la production mondiale . Donc rien n'interdit que la production au pic soit plus basse.
Aprés le pic ou le plateau, le paramètre central sera le taux de déclin.
TOD : 4% ou 11% qui diable s'en soucie?

Cholsu
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Message par Cholsu » 12 juil. 2006, 21:04

En tous cas, je suis la production de l'opep telle que donnée par Platts depuis 2 ans.
C'est la 4eme mois consécutif que la production est inférieure à l'année précédente. Ci-dessous le tableau de croissance par rapport au même mois de l'année précédente depuis avril 2005 (year on year growth):

Code : Tout sélectionner

2005
avril       6,7
mai         6,2
juin        4,0
juillet     2,0
août        1,7
septembre	0,6
octobre 	-0,8
novembre	 0,8
decembre	 0,2

2006
janvier     1,3
février     1,3
mars        -0,2
avril       -1,1
mai         -0,9
juin        -0,5
Si l'opep stagne, le reste du monde décline, il ne reste plus que l'ex URSS pour faire la différence.
Encore possible ?
Pénurie énergétique ! Le charbon paraît la seule alternative réaliste...
Elle est cependant inacceptable.
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GillesH38
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Message par GillesH38 » 12 juil. 2006, 22:14

ca rejoint le fil sur l'EIA...
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

Huile de Roche
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Message par Huile de Roche » 13 juil. 2006, 17:26

http://www.indymedia.org.uk/en/2006/07/344791.html

:D :-D :smt044

Is 2006 the year of peak oil? The latest figures are suggesting it could be...

World production of oil has peaked according to Dr Ali Samsam Bakhtiari, a former executive of the National Iranian Oil Company. He predicts a fall of 32% by 2020 as wells dry up and new discoveries become rarer, smaller and harder to extract...
(c) 2006, Leamy

Speaking at lecture in Sydney, hosted by the Financial Services Institute of Australasia, Dr Bakhtiari told those gathered that global oil production has reached it's peak. The latest figures put the level of global production at about 81 million barrels per day which is almost 4 million barrels lower than the International Energy Agency’s predictions.

He reported that OPEC is already producing as much as it can (31 million barrels per day) with major suppliers like Saudi Arabia and Kuwait finding it increasingly difficult to meet their extraction targets.

While Bakhairi is adament that global production has peaked, the publically expressed opinion from oil companies differes widely. Last month, Mark Finley, head of energy analysis for BPsaid there was no shortage of oil resources, a claim that doesn't tally with the 2.5% fall in the companys global production reported last week.

ExxonMobil are also in public denial. They recently published adverts in Australian newspapers dismissing the idea that peak oil is coming soon. “Oil is a finite resource, but because it is so incredibly large, a peak will not occur this year, next year or for decades to come", they said. The chief executive officer for Total, Thierry Desmarest, is only slightly less optimistic. He said in June that they weren't expecting global oil production to peak until 2020. :-D

However, Dr Bakhiari claims that many oil producers have been providing inflated estimates of their reserves and output capacity which makes estimating remaining reserves very difficult. Looking at actual production figures, rather than claimed reserves, paints a less rosy picture. Some of the worlds biggest fields, the Burgan field in Kuwait, Cantarell in Mexico and Britian's and Norway's North Sea fields, are already in decline and Bakhiari believes that Russian oil production peaked in 2004.

Dr Bakhtiari also reported that new oil discoveries were small and no longer able to replace lost production. He predicted that we will soon experience a major economic impact to the massive fall off in output from the North Sea and Mexican oil fields.

"Crude oil is the master domino, when you tumble crude oil, all the other dominos tumble.", he said referring to the devisating consequences likely to be experienced by the world's economy as the post peak shortages and inflated prices set in.

Dr Bakhtiari said he could not predict how high the price of crude oil would have to go in order for demand to fall. However, reaching a high of $75.78 a barrel in New York on July 7, the threefold increase in crude prices within the last four years has apparently done little to effect the worlds thirst for oil. Global demand has been rising at around 2% per year.

There are just five years left to try to plan priorities for the use of crude oil according to Bakhiari, "The problem will become the day that you cannot optimise by price, you will have to optimise by availability, so there won't be oil for everyone.", he said

He is also predicting that the world’s natural gas production will probably peak around 2008 or 2009 and claims that the price may increase 800% compared to todays gas prices.

Dr Bakhiari is on a visit to Australia organised by the Association for the Study of Peak Oil (ASPO). During his visit he will give evidence to an Australian Senate inquiry into the future of the countries oil supplies.


BL 12/7/06

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Message par Tom29 » 14 juil. 2006, 02:23

Ya du grabuge !!!!!!!!!!!!!!!!!
:evil:

Cholsu
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Message par Cholsu » 03 août 2006, 21:19

Toujours mai 2005:

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Message par Tiennel » 03 août 2006, 21:58

Y a clairement un "plafond de verre" à 84,86 mb/jour...
Méfiez-vous des biais cognitifs

Devenson
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Message par Devenson » 04 août 2006, 16:23

(le graphique proposé par Cholsu provient d'un post présenté sur le site TheOilDrum. http://www.theoildrum.com/story/2006/8/ ... 92662#more )

Je suis un petit peu déçu de voir les gens de TOD raisonner (délirer ?) sur des valeurs 3 chiffres après la virgule (représentant des incréments de 1000 barils !) alors que l'imprécision des données se situe sans doute au niveau du million de barils (voir les productions constantes au baril près pendant des mois de certains pays).

Je suis régulièrement les discussions de TOD sur le sujet : le plateau actuellement constaté depuis mai 2005 est-il le signe que nous avons atteint le peak-oil ? Une majorité des intervenants le pense. La plupart de leurs arguments sont à mon avis très faibles, à part peut-être celui du prix : il est en effet anormal d'observer un plateau (ou une baisse) de la production de plusieurs mois ou années non précédé par une baisse des prix.

Mais cet argument peut être discuté. La hausse spectaculaire (x3 !) et somme toute assez régulière du prix du baril depuis 2 ans et demi ne peut pas directement être rattachée à une réponse à un déficit de l'offre par rapport à la demande. Pour la bonne raison qu'il n'existe pas de tel déséquilibre, en tout cas pas chez les pays qui - en étant cynique- importent (jolie coïncidence sémantique !) le plus. La hausse des prix est probablement plus en rapport avec la lente prise de conscience qu'un tel déficit puisse survenir. Cela justifie que les prix se repositionnent à des niveaux largement supérieurs. On peut alors imaginer que la hausse des prix se poursuive jusqu'à ce qu'une destruction de la demande rétablisse des capacités de production inutilisées jugées suffisantes (rien de très original). Vous me direz que cela ressemblera beaucoup à un peak-oil, financier celui-là ! Les paris sont ouverts : le peak-oil sera-il d'abord géologique, géopolitique ou financier ?
A cela s'ajoute la psychologie actuellement haussière des intervenants. Si l'Arabie saoudite n'augmente pas sa production c'est qu'elle ne peut plus le faire. Si elle l'augmente, ses capacités de production inutilisées se réduisent d'autant.

Une chose m'a frappé dans la lecture du bouquin de Simmons sur l'attitude de l'Arabie Saoudite (et je suppose des autres pays du golfe). Ce pays ne produit pas n'importe comment et ne cherche pas systématiquement à faire le maximum d'argent. Au contraire il essaie de planifier à long terme et utilise les meilleures techniques afin de maximiser la production et les revenus qu'il en tire.
L'Arabie saoudite a donc, à mon avis, choisi la fenêtre idéale pour baisser volontairement sa production : pas de pénurie, stocks mondiaux élevés, prix relativement bien supportés par l'économie, call de l'IEA envers l'Opep inchangé ou en baisse. De plus, même le plus obtus des "experts" admettra maintenant qu'il est très possible que les prix du baril augmentent encore substantiellement dans les mois et années à venir. Cela a pu également venir à l'esprit des saoudiens.
Déduire (comme le font beaucoup à TOD) que le monde est au pic parce que la production de l'Arabie Saoudite a entamé son déclin irrémédiable me semble extrêmement prématuré.

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Message par Environnement2100 » 04 août 2006, 17:30

Devenson a écrit :(le graphique proposé par Cholsu provient d'un post présenté sur le site TheOilDrum. http://www.theoildrum.com/story/2006/8/ ... 92662#more )
Je suis régulièrement les discussions de TOD sur le sujet : le plateau actuellement constaté depuis mai 2005 est-il le signe que nous avons atteint le peak-oil ? Une majorité des intervenants le pense.
Ca me paraît douteux également. J'ai déjà écrit ici que l'imminence du Pic physique se traduirait par une augmentation continue du prix du pétrole, jusqu'à atteindre la valeur de 100 USD/bbl (ou meilleure valeur), à laquelle le CTL devient compétitif, et stabilise le prix à cette valeur - et pour longtemps. Ce n'est pas ce que nous constatons, avec un prix presque stable à 75 USD alors que nous sommes en train de passer le pic annuel de consommation "caniculesque".
La hausse des prix est probablement plus en rapport avec la lente prise de conscience qu'un tel déficit puisse survenir.
Sans doute, mais aussi la réelle crainte de l'interruption d'approvisionnement de la part de l'un ou l'autre des gros pays producteurs : Ahmadinejad et Bush sont les alliés objectifs du pétrole cher.
Cela justifie que les prix se repositionnent à des niveaux largement supérieurs. On peut alors imaginer que la hausse des prix se poursuive jusqu'à ce qu'une destruction de la demande rétablisse des capacités de production inutilisées jugées suffisantes (rien de très original). Vous me direz que cela ressemblera beaucoup à un peak-oil, financier celui-là ! Les paris sont ouverts : le peak-oil sera-il d'abord géologique, géopolitique ou financier ?
Nous avons déjà eu un mini-peak oil financier en 1980, avec destruction de la demande et fléchissement du PIB ; à cette époque, notre intensité énergétique était plus élevée. Il est intéressant de constater que la pente de consommation est plus faible après qu'avant 1980.
A l'instant même, nous avons sans doute le même Pic financier, avec un triplement momentané du prix du pétrole ; ce triplement commence tout juste à manifester ses effets négatifs sur le PIB.
Une chose m'a frappé dans la lecture du bouquin de Simmons sur l'attitude de l'Arabie Saoudite (et je suppose des autres pays du golfe). Ce pays ne produit pas n'importe comment et ne cherche pas systématiquement à faire le maximum d'argent. Au contraire il essaie de planifier à long terme et utilise les meilleures techniques afin de maximiser la production et les revenus qu'il en tire.
J'ai lu des choses diverses sur ce point : au début des années 80, au moment où l'URSS commençait à tirer de grandes recettes du pétrole, les USA ont "pesé" sur leurs amis Saoudiens pour qu'ils produisent plus ; c'est ce qui a provoqué la rechute des cours que nous connaissons, et contribué, de façon très indirecte, à l'effondrement des recettes Soviétiques, puis du Mur. (le Mur, le Pic, manque plus que le Trou...)
De plus, même le plus obtus des "experts" admettra maintenant qu'il est très possible que les prix du baril augmentent encore substantiellement dans les mois et années à venir. Cela a pu également venir à l'esprit des saoudiens.
Dans les années, certainement ; dans les mois qui viennent, si le PIB US fléchit de façon visible, et si les troubles au M-O ne s'aggravent pas, le prix va redescendre en dessous de 60 USD/bbl. Quand on lit les directeurs de SASOL, qui devraient sauter de joie à chaque augmentation d'un dollar, on constate qu'ils sont très circonspects sur la pérennité de la hausse actuelle.
Déduire (comme le font beaucoup à TOD) que le monde est au pic parce que la production de l'Arabie Saoudite a entamé son déclin irrémédiable me semble extrêmement prématuré.
En effet ; et cela d'autant plus que la visibilité sur ce pays est proche de zéro.
Ce qu'il nous faut vraiment, ce sont des indicateurs sérieux de l'imminence du Pic. Je propose :
- augmentation continue du prix du pétrole, malgré un fléchissement réel du PIB US
- disparition totale d'investissements dans le raffinage
- nationalisation de la totalité des réserves connues.
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Message par greenchris » 04 août 2006, 17:43

Je ne crois pas dans la disparition totale d'investissemenent dans les raffineries, car le pétrole restant n'a plus du tout la même qualité que celui des années précédentes, et même si le pic est passé, l'industrie aura besoin de raffineries sachant traiter le brut de mauvaise qualité.
Voir les nouvelles raffineries du moyent-orient.
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Message par Environnement2100 » 04 août 2006, 18:27

greenchris a écrit :Je ne crois pas dans la disparition totale d'investissemenent dans les raffineries,.
Exact, j'aurais du dire : arrêt de l'extension des capacités de raffinage.
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.

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Message par Devenson » 04 août 2006, 19:53

Ce qu'il nous faut vraiment, ce sont des indicateurs sérieux de l'imminence du Pic. Je propose :
- augmentation continue du prix du pétrole, malgré un fléchissement réel du PIB US
- disparition totale d'investissements dans le raffinage
- nationalisation de la totalité des réserves connues.
C'est amusant, car nous n'avons absolument pas les mêmes critères (pour un événement certe différent, pour moi c'était le pic lui-même et non son approche). Un peu plus haut, j'avais en effet proposé d'autres indicateurs. Je modifie légèrement ma proposition.

Doivent être remplies au moins les 3 conditions suivantes :

* maximum de production non dépassé depuis au moins deux ans.
* pendant une période continue de 6 mois (un an ?) se produisent un ou plusieurs des événement suivants :
- situation de pénurie persistante dans un ou plusieurs pays industrialisés (Japon, Europe, Etats-unis)
- les stocks stratégiques sont utilisés sans réelle raison
- les stocks commerciaux diminuent régulièrement
- malgré le "call" de l'AIE, l'Opep ne parvient pas à augmenter suffisamment sa production.
* absence de crise économique majeure non liée au pétrole ou de crise géopolitique majeure

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Message par saochoai » 04 août 2006, 23:47

J'ai déjà écrit ici que l'imminence du Pic physique se traduirait par une augmentation continue du prix du pétrole
le prix étant fixé par le marché, et date du pic physique n'étant pas réellement prévisible (une fois qu'il sera passé, quelques mois après, peut être ?), je ne vois pas bien comment l'imminence réelle du pic pourrait se traduire lisiblement sur le prix ?

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Message par Environnement2100 » 05 août 2006, 00:34

saochoai a écrit : je ne vois pas bien comment l'imminence réelle du pic pourrait se traduire lisiblement sur le prix ?
Le Pic sera un pic physique, réel : sa forme sera tout sauf géométrique ; elle sera sans doute proche d'un ... vrai pic, c'est-à-dire assez déchiqueté. Il y aura donc un certain nombre de petits décrochages plus ou moins marqués avant le Pic définitif ; cette période peut s'étaler sur plusieurs mois, peut-être plus.
Pendant cette période, les rumeurs sur l'imminence du Pic iront bon train, à tort ou à raison, et les prises de position des boursiers vont aggraver l'augmentation du prix.

L'évolution du prix sera plus ou moins marquée selon les investissements qui auront été faits avant cette date. On a déjà dit ici que le Pic risque fort d'être un "plateau en tôle ondulée" si le prix élevé actuel parvient à se maintenir. Si au contraire le prix retombe, comme cela s'est produit dans la décennie 90, le choc sera plus rude. 74.95
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Message par epe » 05 août 2006, 10:53

Environnement2100 a écrit :Le Pic sera un pic physique
Tout dépend de ce que tu entends par pic physique. Après les éclaircissements de Nico_ (les investissements pétroliers), je commence à penser que le pic de production pétrolière sera économique avant d'être physique. Les financiers se foutent complètement du long terme ou de l'approvisionnement en énergie de la planète. A partir du moment où il sera plus rentable de produire des arbalettes que d'extraire du pétrole, ils produiront des arbalettes...
-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
Les Shadoks

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