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Publié : 11 juil. 2005, 10:03
par jerome
mahiahi a écrit :Bon, moi qui nous croyais sous Sulla, nous voilà sous Trajan... L'Histoire va très vite en ce moment!
Euu, pour ma culture personnelle, tu fait référence à quoi? :oops:

Publié : 11 juil. 2005, 10:25
par Papey
Dans ces cas-là, Wikipedia est ton amie :

- article sur Sulla
- article sur Trajan

Publié : 11 juil. 2005, 10:30
par jerome
Merci! :-)

Publié : 11 juil. 2005, 11:33
par mahiahi
jerome a écrit :
mahiahi a écrit :Bon, moi qui nous croyais sous Sulla, nous voilà sous Trajan... L'Histoire va très vite en ce moment!
Euu, pour ma culture personnelle, tu fait référence à quoi? :oops:
Pardon, je résume ma pensée :

- Sulla fut le premier dictateur à durée indéfinie de Rome (il aurait pu régner toute sa vie mais a décidé d'abdiquer) ; son règne fut marqué par une réaction du parti sénatorial (les nobles de Rome qui avaient transformé la République en ploutocratie) face aux plébéiens et marque le début de la fin de la république corrompue en empire

- Trajan fut l'empereur qui amena l'Empire Romain à son extension maximale : il envahit la Dacie (Roumanie) et la Mésopotamie (Irak & Koweit) qui fut abandonnée par son successeur Hadrien ; après lui, Rome resta sur la défensive et eut de plus en plus de mal à contenir la pression barbare.

Bref, je pensais être au moment où la démocratie se transforme en empire et on serait plutôt devant le déclin absolu de notre civilisation occidentale.

Publié : 11 juil. 2005, 19:37
par nopasaran
mahiahi a écrit : - Trajan fut l'empereur qui amena l'Empire Romain à son extension maximale : il envahit la Dacie (Roumanie) et la Mésopotamie (Irak & Koweit) qui fut abandonnée par son successeur Hadrien ; après lui, Rome resta sur la défensive et eut de plus en plus de mal à contenir la pression barbare.
Et qui sont nos barbares modernes ? :)

Publié : 11 juil. 2005, 20:24
par phylippe
nopasaran a écrit :
mahiahi a écrit : - Trajan fut l'empereur qui amena l'Empire Romain à son extension maximale : il envahit la Dacie (Roumanie) et la Mésopotamie (Irak & Koweit) qui fut abandonnée par son successeur Hadrien ; après lui, Rome resta sur la défensive et eut de plus en plus de mal à contenir la pression barbare.
Et qui sont nos barbares modernes ? :)
Je viens justement de tomber sur un article où l'on fait une analogie similaire.
C'est ici.

Extrait:
D’un côté, une presse française complètement "atlantisée" [1] qui s’obstine à dénoncer la barbarie non seulement des "islamistes", mais d’à peu près tous les pays du Sud qui nous menacent à la fois de leur "développement" (la Chine et même l’Inde), de leur populisme dictatorial (l’Amérique latine), de leur immigration sauvage (l’Afrique et tous les autres). Nous serions "les démocraties" assiégées, le bastion de la civilisation pris d’assaut par les hordes barbares selon un scénario proche de celui de la chute de l’Empire romain.

Publié : 18 juil. 2005, 23:45
par epe
Encore une confirmation : http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=34636
Le ministre ( M. Chakib khelil ministre algérien de l’Énergie et des Mines) affirme que la plupart des pays membres de l’Opep ont atteint leur capacité de production. La politique des quotas et le mécanisme de fourchette des prix deviennent ainsi caducs. L’Algérie produit actuellement 1,4 million de barils/ jour. Le ministre prévoit une production de 2 millions de barils/ jour à l’horizon 2010.

Publié : 19 juil. 2005, 10:02
par epe
epe a écrit : L’Algérie produit actuellement 1,4 million de barils/ jour. Le ministre prévoit une production de 2 millions de barils/ jour à l’horizon 2010.
Je me cite! :-D

Selon le dernier rapport de BP (et non de l'IEA, j'ai édité) 1,4 mb/j représente la production de l'Algérie... en 1997/1998, en progression constante, jusque 1,9 mb/j en 2004! :shock:

Quelqu'un peut m'expliquer cette différence énorme entre les déclaration de BP et celles du ministre algérien de l'énergie???????

Publié : 19 juil. 2005, 10:41
par Maurin
Je n'ai pas la réponse à la question sur la production de l'Algérie, mais je peux ajouter à la confusion :

* selon la CIA, la production estimée de l'Algérie pour 2004 est de 1.2 bbl/day,

* selon l'ASPO, lettre 41 de mai 2004, la production 2003 était de 1.0 Mb/d, la prévision pour 2010 à 1.2 Mb/d avec une peak production date en 2006

Tout cela ne répond pas à la question, mais confirme le flou qui entoure les données sur la production.

Publié : 19 juil. 2005, 10:58
par epe
Effectivement, l'ASPO annonce le pic de l'Algérie pour 2006 à 1,4mb/j, ce qui corrobore la déclaration du ministre à quelques mois près. Pour la suite ils ne sont évidemment plus d'accord mais je vois mal un ministre de l'énergie en exercice déclarer que la production va bientôt décliner... :roll:

Publié : 20 juil. 2005, 00:45
par Sylvain
Les chiffres donnés par l'OPEP sont inférieurs à ceux de M. Chakib Khelil : selon le Rapport mensuel du marché pétrolier (Monthly Oil Market Report) de l'OPEP, la production de l'Algérie était de 1,34 mb/j au mois de mai et de 1,35 mb/j au mois de juin 2005.

L'Algérie est membre de l'OPEP, les rapports mensuels de l'OPEP sont consultables ici (voir leur dernière page).

Publié : 27 juil. 2005, 22:47
par epe

Iran needs foreign firms to stop oil depletion


BAHREGAN, Iran: Iran’s crude output capacity is depleting by up to 400,000 barrels per day each year, showing the need to overcome conservative objections to foreign investment, Iran’s oil minister said on Tuesday.

“Our fields are depleting by between 300,000 and 400,000 barrels a day each year,” Bijan Zanganeh told reporters in the southern Iranian town of Bahregan. “With heavy investment, there is capacity for one million barrels per day (bpd) to come from unfinished projects,” he added.

Zanganeh’s figures are in line with upstream analysts who say Iran’s biggest oilfields are losing between seven and eight percent of output each year. A 300,000 bpd figure would represent 7.5 percent of Iran’s four million bpd production. Iran is struggling to keep production static through oil projects developed by foreign firms.

Publié : 28 juil. 2005, 00:00
par Oilive
Bien trouvé 8-) epe 8-)

Je crois que l'on va encore beaucoup parler de l'Iran dans les temps qui viennent...

Publié : 28 juil. 2005, 00:05
par phylippe
Zanganeh’s figures are in line with upstream analysts who say Iran’s biggest oilfields are losing between seven and eight percent of output each year.
Ca revient souvent ce chiffre de 8% de déplétion. Ce n'est pas rassurant. C'est même beaucoup plus que les 2 ou 3% prévu, non?

Publié : 28 juil. 2005, 00:12
par Oilive
Pour mémoire (et merci le cache de Google), voici ce que disait le même Bijan Zanganeh il y a un peu plus d'un an :
(l'année n'est pas indiquée mais vu que le prix du baril "atteint 35 dollars" ça laisse peu de doutes)
Pétrole: l'Iran craint une surproduction (ministre)

01/05 (AFP)

11:03 Le ministre du pétrole iranien Bijan Namdar Zanganeh a dit craindre samedi une surproduction sur le marché pétrolier mondial dans les mois à venir, et a estimé que le prix de 28 dollars par baril était "convenable".

"Je suis inquiet car les prix élevés actuels ont pour résultat que la production ne baissera pas. On assiste à une augmentation des réserves et cela pourrait faire baisser les prix d'un seul coup", a déclaré M. Zanganeh à la presse en marge de la 6e Conférence pétrochimique iranienne, à Téhéran.

"Je crains une chute des prix. Il est possible que tous nos gains soient effacés d'un seul coup par une chute importante des prix du pétrole", a-t-il ajouté.

"A l'heure actuelle le prix plafond de la fourchette du brut de l'Opepdollars par baril) est un bon prix pour l'Opep", a-t-il estimé.

"Tant que nous n'aurons pas décidé en commun d'un quelconque changement, c'est un bon chiffre car la croissance économique dans le monde approche les 4% et c'est pour cela que ce chiffre nous convient actuellement", a-t-il dit.

M. Zanganeh a estimé également que "le prix du baril ne dépend pas beaucoup des pays producteurs", mais de la situation géopolitique au Proche et au Moyen-Orient, ainsi que des "difficultés de raffinage aux Etats-Unis".

Le baril de pétrole se vend à plus de 30 dollars depuis plusieurs mois, et le baril de Brent a même atteint 35 dollars vendredi, pour la première fois depuis octobre 2000.

Qui plus est, les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) évoquent de plus en plus ouvertement un relèvement de leur fourchette officielle de prix du brut (22-28 dollars le baril), largement caduque.

Cette question pourrait être étudiée le 21 mai lors de la prochaine réunion du cartel.

M. Zanganeh à d'autre part reconnu que l'Iran avait pâti des sanctions de Washington qui interdisent aux compagnies américaines d'investir dans le domaines pétrolier et gazier iranien depuis l'avènement de la République islamique.

"En l'absence des compagnies américaines, nous avons dû choisir nos partenaires dans un marché moins compétitif. Si les grandes compagnies américaines et les sous-traitants américains du secteur pétrolier étaient à nos côtés, très certainement, nous aurons pu obtenir de meilleurs prix pour nos contrats" de concessions liés à l'exploitation des gisements d'hydrocarbures du pays, a-t-il dit.

Le gouvernement iranien estime généralement que ces sanctions désavantagent avant tout les compagnies américaines, ainsi que l'a également redit M. Zanganeh. De nombreuses voix se sont élevées officiellement en Iran ces derniers mois pour se dire favorables à des investissements américains.