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Mais ai-je dit que le prix est LA variable ? LES variables sont essentiellement l'offre et la demande + le contexte économique mondial.kercoz a écrit :Je crois que tu te plantes là, Remundo. C'est gilles qui a raison. Le prix du barril n'est pas LA variable . C'est le facteur sociétal/demande qui est la variable .Remundo a écrit :Car soutenable ne signifie pas bon marché... 500$/barril est encore soutenable (mais ça fait vachement mal au porte-feuilles), à 1000$/barril, personne n'achète sauf les millionnaires
Il est difficile d'admettre que le prix du baril soit une constante , parce que c'est une constante bi-stable ou astable qui oscille entre par ex 70 et 150 §, mais ce n'est pas elle la "variable d'ajustement" , c'est la demande compatible avec le prix. A 500 § tu ne peux pas y monter ...trop de fusibles pèteraient avant!
Justement non!Remundo a écrit :la tendance de fond (long terme > décennie) sera une augmentation au mieux linéaire, au pire exponentielle du prix du barril, car la ressource fossile va manquer en même temps que la demande augmentera
Tout à fait de ton avis: PIB, consommation et prix en "tôle ondulée"GillesH38 a écrit :"avoir" ou "pas avoir", ça suppose du tout ou rien. Mais l'économie ne marche pas comme ça. C'est une question de stabilisation du point de fonctionnement entre l'offre et la demande. Le baril se stabilise autour d'un point d'équilibre offre-demande, au prix et au volume correspondants au fait que le volume produit correspond au nombre d'acheteurs pouvant se le permettre. Probablement, les 500 $ (courants) correspondraient à une situation où le nombre d'acheteurs et le volume produit seraient bien inférieurs à maintenant !
Il semblerait que le prix d'équilibre actuel soit autour de 70-80 $ avec une économie en stagnation. Tout retour de la croissance provoquera une demande accrue... mais si la production ne peut pas suivre, ça reprovoquera une nouvelle flambée qui reprécipitera une nouvelle crise et donc une baisse de la demande. Ce qui risque de se reproduire de nombreuses fois....
Salut Kercoz,kercoz a écrit :Justement non!Remundo a écrit :la tendance de fond (long terme > décennie) sera une augmentation au mieux linéaire, au pire exponentielle du prix du barril, car la ressource fossile va manquer en même temps que la demande augmentera
Tu peux imaginer un système ou la société "CONTRAINT" la demande (par des accidents assez cata s'il le faut), pour que la demande colle a l'offre , quitte a sacrifier 3 à 5 % de bénéficiaires pour "coller".
Le ressenti du gus qui n'est pas ds le wagon de queue , est que "tout va bien" .
à 140§ , comme par hasard, la crise économique a dégonflé l'abcès . Si le système économique avait été un peu mieux br...fichu , et tenu plus longtemps , peut etre qu'a 155 , on avait famine +guerre locale ou à 165 israel sur Iran ou autre joyeusetée dt le résultat aurait été identique : réduction de la demande !Remundo a écrit : Ce n'est pas une affaire de "fusibles" : ils pètent toujours et on gère les crises !
Tout à fait d'accord avec la tôle ondulée.kercoz a écrit :Justement non!Remundo a écrit :la tendance de fond (long terme > décennie) sera une augmentation au mieux linéaire, au pire exponentielle du prix du barril, car la ressource fossile va manquer en même temps que la demande augmentera
Tu peux imaginer un système ou la société "CONTRAINT" la demande (par des accidents assez cata s'il le faut), pour que la demande colle a l'offre , quitte a sacrifier 3 à 5 % de bénéficiaires pour "coller".
Le ressenti du gus qui n'est pas ds le wagon de queue , est que "tout va bien" .
La cata d'une hausse est relative : à 3 euros le litre , je vais encore a mon boulot en voiture (3km) ; à 5euros , j'emmène le sandwich a midi ......Remundo a écrit :Bon les gars, si vous ne voulez pas croire à la hausse drastique du pétrole sur les prochaines décennies, le marché se chargera de vous la rappeler quand vous irez à la pompe.
les histoire de wagons sont valable dans le cas d'une simple et progresive augmentation du brut sans pénurie particuiereRemundo a écrit :Bon les gars, si vous ne voulez pas croire à la hausse drastique du pétrole sur les prochaines décennies, le marché se chargera de vous la rappeler quand vous irez à la pompe. Qu'il y ait du bruit oscillant (à différentes pulsations temporelles) autour de la courbe croissante de base, c'est évident...
Sinon, pour limiter la casse sociale, dans un pays urbanisé à outrance une société pétrie d'artificiel (qui n'a aucun repère sur l'autarcie alimentaire et énergétique, plus précisément aucun réflexe de subsistance élémentaire) et un Etat criblé de dettes, vous avez des solutions ?
Décryptage "avec les mots qui fâchent": on est partie dans un cycle de récession molle sur 30 ans ponctuée de faibles reprises. On est pris en tenaille entre la baisse irrémédiable de production d'hydrocarbures conventionnels et la demande qui ne cessera pas d'augmenter. La Chine et l'Inde par exemple n'ont pas baissé leur demande... On a intérêt à tout faire pour obtenir des RESSOURCES PHYSIQUES et LIMITER LES ENNUIS avec les banques d'affaires spéculatrices.Michel Rocard a écrit :Je me garderais bien d’employer les mots qui fâchent. S’agissant d’un projet mondial, je ne vois qu’une seule force capable de le mener à bien : la social-démocratie internationale. Il va falloir défendre tout ce qui produit contre tout ce qui spécule. C’est ça, la nouvelle lutte des classes.
Tu te trompes , je pense.Remundo a écrit :S'il y a crise de ressources, les financiers n'ont plus que leurs cravates à manger.
Il y a de la tension sur le prix du brut actuellement. On est remonté très vite à 80$ alors que l'économie est molle et qu'il n'y a plus de conflit