Arnaud Tod a écrit :
Je veux dire que finalement pour moi, le principal problème du PO sera sociétal parce que personne n'est réellement prêt a céder quoique ce soit; toutes ces histoires de taxes et autres âneries ne sont finalement que des anecdotes dans un système dont a atteint les limites. Quand aux politiques, ils sont tout simplement dépassés par les évènements a quelques rares exceptions près, toutes tendances confondues.
Va forcement falloir choisir son camp a un moment donné:
-je fais partie des "riches" et je suis du cote de la "force" et tout est bon pour y arriver
-je suis opposé a la première catégorie pour un tas de raisons bonnes ou mauvaises peu importe et je suis décidé a ne pas me laisser faire
Par exemple: je trouve cette taxe inadmissible => jusqu'où suis-je prêt a aller pour ne pas la payer?
D'accord que le principal problème du PO sera sociétal, ou écologique au premier sens du terme : Pénurie de ressource pour l'espèce humaine (et les autres), donc aussi "éminemment" politique. Par contre personnellement je trouve le principe de la taxe (en partie redistribuée directement) bon, meilleur moyen de prendre de l'avance (même si dans tous les cas le merdier arrive). Par contre tous ces investissements dans des systèmes de contrôle sont hyper dangereux, quand ça va se corser les systèmes seront là. C'est pour ça qu'un principe politique de base du type "pas de système nécessitant une mesure d'activité nominale de chaque citoyen" devrait servir de dogme, enfin là aussi l'espoir est faible ...
Et puis tout cela est fait dans un esprit "optimiser l'accroissement d'activité" , document en lien par energy_isère :
Un instrument en plus de la construction
Le gouvernement considère que la mobilité est une condition indispensable à la croissance économique et un acquis permettant aux gens de s’épanouir et de se détendre. Depuis les années soixante, le nombre de kilomètres parcourus en voiture s’est multiplié par dix. On s’attend à une croissance de la mobilité de 40% en plus d’ici 2020. Pour assurer la fluidité du trafic routier, le prix au kilomètre est nécessaire en plus de la construction d’infrastructure. Les usagers de la route se serviront ainsi de leur voiture de manière plus réfléchie, ce qui favorisera l’accessibilité.
Et baisse du prix des voitures, 25% c'est pas rien, donc plus de voitures ...
Quant à se mettre "en résistance", du type présenté dans
"l'insurrection qui vient" ?
D'une certaine manière le "rejet" systématique du système sans alternative, bof, encore moyen de gueuler ou changer ou créer des choses sans doute