Thierry Desmarest noires

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Total: construit une nouvelle unité à Leuna.
Total annonce la construction d'une nouvelle unité de désulfuration dans sa raffinerie allemande de Leuna. La nouvelle installation qui devrait entrer en service à l'automne 2009 représente un investissement d'environ 120 millions d'euros.
Cette unité d'une capacité d'un million de tonnes par an permettra de fournir le marché allemand en fioul domestique à basse teneur en soufre. La compagnie pétrolière ajoute qu'elle renforcera la performance de la raffinerie de Leuna, qui représente une capacité de 11,4 millions de tonnes par an et est capable de traiter des bruts à haute teneur en soufre, sans produire de fioul lourd.
Total place ce projet dans le cadre de sa stratégie de modernisation de son outil de raffinage. Il fait suite à la mise en service d'un hydrocraqueur de distillats à la raffinerie de Normandie fin 2006, à la construction de deux unités de désulfuration et de production d'hydrogène à la raffinerie de Lindsey (Royaume-Uni) et aux extensions de capacité de désulfuration réalisées ou en cours dans les raffineries de Feyzin, Flandres et Provence en France.
Boursorama
Et après 2010?Total abaisse son objectif de croissance de la production
Le groupe pétrolier français se fonde sur un baril à 60 dollars au lieu de 40 dollars pour cette nouvelle estimation de croissance, de 4% au lieu de 5%. Le dividende intérimaire sera de 1 euro
Total a réduit son objectif de croissance de la production moyenne annuelle d'hydrocarbures à 4% sur la période 2006-2010, contre un objectif antérieur de 5%. Cette nouvelle estimation prend en compte un prix du baril de pétrole plus élevé, soit 60 dollars au lieu de 40 dollars.
Cet objectif inclut la production des gisements de Kashagan, Sincor et Usan.
Total estime que les marchés du gaz naturel liquéfié resteront "serrés" à cause de l'inflation et d'éventuels retards. La croissance du GNL au sein du groupe sera en moyenne de 13% par an.
Par ailleurs, le géant français du pétrole, numéro trois à l'échelle européenne, a annoncé mercredi qu'il verserait le 16 novembre un dividende intérimaire d'un euro par action, identique au dividende final versé en mai dernier, et 15% plus élevé que le dividende de novembre 2006.
http://www.lexpress.fr/info/economie/in ... ?id=161251l'express a écrit :LExpansion.com du 5 septembre 2007
A la Une
Total esquisse ses diversifications "écologiques"
par LExpansion.com
A quelques semaines du Grenelle de l'Environnement, le groupe pétrolier a réitéré mercredi son souci d'exploiter les énergies alternatives, renouvelables ou non, lesquelles pourraient préparer l'après-pétrole. En tête : la biomasse, le solaire, l'éolien, le nucléaire et le GNL.
Parce que les hydrocarbures fossiles (pétrole, gaz) sont devenus plus que jamais une ressource rare et parce que 80% du pétrole mondial demeurent sous le contrôle des Etats (Russie, Vénézuéla, Iran, Algérie…), Total est bien obligé de songer à des alternatives énergétiques crédibles pour les décennies à venir. D'autant, qu'au vu du renchérissement continu du baril de brut, la production des Majors a peut-être vécu son âge d'or. Ne prévoit-on pas la grande crise de l'or noir pour après-demain ? Il faut donc dès maintenant préparer l'après-pétrole.
Lorsqu'il avait pris ses fonctions il y a sept mois, Christophe de Margerie, le nouveau patron du géant pétrolier français, avait d'emblée esquissé les contours d'une éventuelle stratégie de diversification. Aujourd'hui, à quelques semaines du fameux Grenelle de l'Environnement (fin octobre), le PDG a réitéré ses propos, même s'il a tenu à réfuter officiellement toute baisse future des réserves d'or noir.
Concrètement, Total entend donc développer sa recherche sur les nouvelles énergies, notamment la biomasse et le solaire. « Logique somme toute, explique à LExpansion.com Raphaël Claustre, responsable de projet au CLER, le Comité de liaison des énergies renouvelables. Car la biomasse (l'exploitation de la masse du vivant) débouche sur le bio-carburant. Ce qui intéresse forcément une compagnie pétrolière ». Autre possibilité pour le n°4 mondial : l'éolien. Le groupe teste d'ailleurs ce procédé avec 3 éoliennes. « Ce qui est vraiment symbolique et représente un investissement minime de quelques millions d'euros, souligne Raphaël Claustre, mais peut-être une piste pour l'avenir ».
L'avenir pour Total, ce peut-être surtout le nucléaire. Car Christophe de Margerie fait le pari que les énergies renouvelables ne suffiront pas à couvrir tous les besoins de la planète. Avantage de l'uranium ? Aucune émission de gaz à effets de serre contrairement au pétrole. Voilà pourquoi Total réfléchit à présent ouvertement à cette filière. Toutefois, il exclut pour le moment de s'offrir des actifs dans ce domaine, tels ceux d'Areva. Et puis, les inconvénients sont connus : des déchets radioactifs hautement toxiques et des investissements très lourds. Robert Castaigne, le directeur financier de Total, a reconnu du reste que ceux-ci pèseraient « un peu sur la rentabilité ». Or, jusque là, Total et les autres Majors ont mal habitué leurs actionnaires et les marchés en dévoilant des rendements très élevés.
L'avenir, ce peut être enfin le GNL, le gaz naturel liquéfié, lequel devrait représenter quelque 20% de la production du français à l'horizon 2012 contre 12% l'an dernier. « La pression sur le GNL est moindre, observe Raphaël Claustre du CLER. La crise qui le frappera sera en effet différée d'une bonne dizaine d'année par rapport à celle du pétrole. Et puis cette énergie est nettement moins polluante ». En fait, il semblerait que sur le terrain des alternatives au pétrole, Total se situe au-milieu du gué, « entre un BP qui a ouvertement pris le virage de l'après-pétrole en se rebaptisant "Beyond Petroleum" et un ExxonMobil, qui finance toutes les études réfutant le réchauffement climatique et l'épuisement des ressources ».
Total revoit ses objectifs à la baisse
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Au cours du premier semestre, en augmentant sa production de pétrole et de gaz de 1,4% par rapport au premier semestre 2006, Total avait montré qu'il n'atteignait pas les objectifs fixés. Christophe de Margerie, directeur général de Total, a également revu les objectifs de croissance annuelle à près de 2%, au lieu des 7% initialement prévu.
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