[Chiffres] Ça descend !

[yvesT]

Les US sont même toujours importateur numéro 1 sur le BP 2014
Ils seront sans doute numéro 2 sur le 2015 (derrière la chine)
Chiffres BP 2014 (2013 data)
US consumption : 18887 Kbd
US prod : 10003 Kbd
NET import: 8884 Kbd
China consumption : 10756
China prod : 4180
NET import: 6756

[Alturiak]

...
C'est là le point essentiel : les Trente Glorieuses, avec des inégalités en baisse, ont pu exister grace à une consommation exponentielle de pétrole à un prix très bas. Depuis la fin du Cheap-Oil on assiste au retour des inégalités.

Tu voulais peut-être dire "pauvreté". Car pour ce qui est des inégalités, c'est différent : Piketty (dé)montre que les inégalités sont reparties à la hausse dès la fin de l'"anomalie" causée par les deux guerres mondiales. Avec des inégalités qui certes se creusent (augmentent) d'autant plus que la croissance est faible.



Concernant l'explication de la baisse du baril par une volonté de Riyad de couler le schiste US, j'ai quelques doutes. J'ai une certitude : globalement pour les US cette baisse est une fort bonne chose (puisque les US sont le 1er importateur mondial de pétrole).

[kercoz]

Une excellente émission , mais bien matinale . Aujourd' hui c'est un spécialiste sur le problème du pétrole :
http://www.franceculture.fr/emission-le ... prioritair

[mobar]

Une excellente émission , mais bien matinale . Aujourd' hui c'est un spécialiste sur le problème du pétrole :
http://www.franceculture.fr/emission-le ... prioritair

En substance :
L'évolution des prix du pétrole est imprévisible

Actuellement nous sommes en surproduction
A 70$, l'Arabie gagne toujours sa vie
Les nouveaux pétroles sont sur le fil du rasoir, faillites et reprises en perspective si la situation perdure
La pérennité des pétroles et des gaz de schiste sera fonction de leur prix acceptable par l'économie

Les réductions de production de l'Arabie Saoudite ne sont plus a l'ordre du jour pour des questions structurelles, de dépendance aux recettes pétrolières et d'enjeux domestiques
Le retour de l'Iran sur le marché fera encore baisser le prix

Jusqu'à quand?

Imprévisible, on a dit!

[hyperion]

à 70 $,et m^me à 50 je suis persuadé qu'il y a tjs de juteux profits y compris pour le tigh. encore de l'agit prop.....

[yvesT]

64,84 -2.84 % pour le brent actuellement !
(et vrai plongeon sur l'"intraday")

lié à l'annonce des stocks US de brut et produits plus hauts qu'attendus apparemment

[energy_isere]

source : http://www.agenceecofin.com/energie

[Iguane]

Les mêmes diagrammes ici :
http://www.oil-price.net/

[phyvette]

Ce matin, le prix du Brent de la Mer du Nord vient de tomber à 59.30 us$.

[hyperion]

et le light a touché 54 , il y a une certaine stabilisation, de toute façon si la pente de la baisse s'accelere encore dans une semaine ou 2 il vaut 0. c'est exactement mon point de vue, mais je pense que le point de vue du marché à ce jour est putot vers 65.

[Tovi]

Faudrait pas oublier que le dollar monte, aussi.

[hyperion]

ce jour, il monte bq , mais en fait pas tant que cela et cette raison pour expliquer une telle baisse ne tient pas.
j'ai évoqué 65 plus haut ,pourquoi 65, il faudra sans doute etre un peu patient pour retrouver ce niveau.

la cause Ukraine non plus n'est pas si explicative, les tensions miltaires font plutôt grimper les hydrocarbures.
pour ce qui est du dollar, lors du lancement de l'euro ,il y avait parité et c'est vrai qu'à cette époque le prix du baril a touché les 10 $

[phyvette]

Le Brent pourrait tomber à 40 dollars

http://www.capital.fr/bourse/interviews ... rs-1000767

PÉTROLE : l’Arabie Saoudite menace de baisser le prix du pétrole à 20 dollars

http://www.dakaractu.com/PETROLE-l-Arab ... 81237.html

[energy_isere]

Le cours du pétrole finit à son plus bas niveau depuis 2009

Le Monde | 29.12.2014

Les prix du pétrole ont fini à leur plus bas niveau depuis cinq ans et demi, lundi 29 décembre à New York, dans un marché assommé par des craintes sur la surabondance de l'offre mondiale en brut face à des perspectives de demande moroses.

Le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en février a perdu 1,12 dollar, pour s'établir à 53,61 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), soit son plus bas niveau en clôture depuis début mai 2009. Après des tentatives de stabilisation depuis la mi-décembre, les cours du brut ont replongé vers de nouveaux tréfonds en ce début de semaine, dans un contexte de vives inquiétudes sur la situation du marché en 2015. « C'est toujours la même chose, le surplus d'or noir attendu par rapport à la demande continue à plomber les prix », a expliqué John Kilduff, de Again Capital.

TROUBLES EN LIBYE

Des troubles au sein d'un important terminal pétrolier libyen, Al Sedra, dont des réservoirs ont pris feu à la suite de frappes de milices islamistes, dans le cadre d'affrontements avec les forces gouvernementales dans cette zone, avaient pourtant aidé les cours à ouvrir dans le vert. « Mais la remontée des violences en Libye », un pays producteur essentiel en Afrique du Nord, « n'est pas un facteur assez puissant pour soutenir les prix » face à des fondamentaux de plus en plus baissiers, a jugé M. Kilduff.

Aux Etats-Unis notamment, où l'explosion de la production liée à l'essor de l'exploitation du schiste s'est traduite cette année par un bond à des niveaux inédits depuis plus de 30 ans, les analystes anticipaient un nouveau gonflement de l'offre, avant des chiffres hebdomadaires sur les stocks mercredi.

« Plus on se rapproche de ce rapport, plus les investisseurs se préparent à des chiffres clairement négatifs pour les prix, tout comme la semaine dernière », a remarqué Bob Yawger, de Mizuho Securities.

UNE DEMANDE MOROSE

Les réserves de brut avaient gonflé contre toute attente de 7,3 millions de barils à 387,20 millions, lors de la semaine achevée le 19 décembre, les stocks d'essence et de produits distillés enregistrant également des sursauts inattendus. « A l'heure où la demande en produits pétroliers est généralement forte, en raison du froid, ces chiffres sont très inhabituels », a noté M. Yawger.

Du côté de la demande, la situation n'était pas plus souriante, notaient aussi les analystes, alors que les signes d'entrée en récession se multipliaient en Russie, avec un premier recul de son économie depuis 2009 en novembre en glissement annuel, et que l'instabilité politique grecque revenait sur le devant de la scène, menaçant la stabilité de la monnaie unique européenne.

http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

[Rod]

Et la chute continue:
-4.95% pour le brent en ce moment à 53.71$

Mais où cela va t'il s’arrêter