[Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...

Toute l'acualité, discutée à la lumière de la déplétion des réserves d'hydrocarbures.

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Message par Tiennel » 15 mars 2007, 21:19

Entre ce que dit l'OPEP et ce quefait l'OPEP, il y a de toute façon un écart, d'où la faible réaction des marchés.

Mais en attendant, si le cours se maintient autour de $60, c'est bien parce que l'OPEP a un peu baissé les vannes (et non à cause d'un pic de l'OPEP), non ?
Méfiez-vous des biais cognitifs

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GillesH38
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Message par GillesH38 » 16 mars 2007, 16:56

on saura peut etre mieux dans quelques années jusqu'ou c'etait vraiment volontaire....
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Message par GillesH38 » 17 mars 2007, 20:30

l'OPEP etudie la possibilité d'une nouvelle baisse pour maintenir les cours.

http://www.iranmania.com/News/ArticleVi ... %20Affairs

C'est vrai quoi, 57 $, c'est donné ! on se demande bien pourquoi ils ne l'ont pas maintenu à ce cours depuis 30 ans !

et si le pic n'etait qu'une extinction progressive de la consommation/production, une suite de "réduction de quota" pour "maintenir les prix" ... ce qui entraine une baisse de la consommation.... justifiant une nouvelle "réduction de quota"....
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Message par energy_isere » 19 mars 2007, 12:10

L'Opep, après l'intégration de l'Angola, se tourne vers l'Equateur

L'Opep, qui vient tout juste d'accueillir l'Angola comme douzième membre, est décidée à étendre encore son influence et ouvre à présent tout grand ses portes à l'Equateur de Rafael Correa, allié de Hugo Chavez, qui avait tourné le dos au cartel en 1992.

Ce n'est sans doute pas un hasard si l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont le siège se situe depuis des années dans un petit bâtiment du centre-ville de Vienne, envisage de déménager, en quête de plus d'espace.

La réunion du cartel qui s'est tenue jeudi comptait pour la première fois l'Angola en tant que membre de plein droit. Ce pays a été coopté en décembre dernier lors d'une réunion à Abuja.

Il s'agissait de la première adhésion d'un nouveau pays à l'Opep depuis celle du Gabon (qui s'est retiré depuis) en 1975.

Luanda a d'ailleurs encore droit à un traitement de faveur: il se voit pour le moment épargner l'entrée dans le contraignant mécanisme de quotas, colonne vertébrale du système de l'Opep.

"Il faut être un peu patient. Mais je vous assure que nous n'avons qu'une seule règle pour tous les pays membres. Ce n'est qu'une question de temps" avant que l'Angola se voie allouer son quota, a expliqué jeudi le président de l'Opep, l'Emirati Mohammed al-Hamili.

Cette semaine, le Financial Times a fait état de tensions entre l'Angola et le chef de file de l'Opep, l'Arabie saoudite, qui lui reprocherait de développer à grande vitesse sa production alors que le cartel est actuellement dans une logique de restriction de sa production.


Le ministre angolais du Pétrole, Desiderio Da Graça Verissimo Costa, s'est voulu conciliant: "quand on se marie, c'est pour travailler ensemble. Nous sommes entrés volontairement dans l'Opep, alors c'est pour respecter les principes", a-t-il dit à Vienne, tout en promettant d'accroître sa production prochainement de 1,5 à 2 millions de barils par jour.

Le cas de l'Equateur, candidat le plus probable au titre de 13ème membre de l'Opep, est plus complexe.

Ce petit pays latino-américain, fort d'une production de 530.000 barils quotidiens, avait tourné le dos au cartel à l'époque faute de pouvoir remplir ses quotas et laissant des arriérés de paiement de près de 4 millions d'euros.

Son président de gauche élu fin novembre, Rafael Correa, a émis le voeu de ramener son pays au sein du cartel.

Il a reçu jeudi une réponse plutôt enthousiaste de la part des autres pays membres. "L'appartenance (de l'Equateur) a été suspendue", mais ce pays "peut revenir à n'importe quel moment", a déclaré M. al-Hamili.

"Nous voulons voir notre organisation s'agrandir, du moment que les (candidats) remplissent les critères d'adhésion", a-t-il ajouté. L'Opep est d'ailleurs en contact avec le gouvernement équatorien, selon lui.

Mercredi, le ministre vénézuélien de l'Energie, Rafael Ramirez, avait assuré que son pays aiderait "de toutes les manières possibles" le gouvernement équatorien, très proche de celui de Hugo Chavez. "L'important n'est pas la dette mais la décision politique de l'Equateur", avait-il souligné.

Les membres actuels de l'Opep sont l'Algérie, l'Angola, l'Arabie saoudite, les Emirats Arabes Unis, l'Indonésie, l'Iran, l'Irak, le Koweït, la Libye, le Nigeria, le Qatar et le Venezuela.

Le Soudan, dont la candidature est également régulièrement évoquée, n'a en revanche pas encore déposé de demande en ce sens, ont indiqué les dirigeants du cartel pendant la conférence de presse.
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Message par tom » 19 mars 2007, 20:48

Pétrole: le "laxisme" de l'Opep risque de faire bondir les prix
19/03/2007 16:08

La "complaisance" de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, qui a maintenu ses plafonds de production la semaine passée, fait courir le risque d'un bond des prix d'ici l'été, a jugé lundi le cabinet spécialisé CGES dans son rapport mensuel.


"L'Opep était d'humeur complaisante lors de sa réunion de mars en estimant le marché bien approvisionné et en décidant de laisser inchangée sa production", estiment les experts du Centre for Global Energy Studies.
L'Opep a décidé à Vienne de maintenir à 25,8 millions de barils par jour ses plafonds de production. Ce chiffre se rapporte à l'Opep-10 et ne comprend pas les productions de l'Irak ni de l'Angola, le nouvel arrivant au sein du cartel.

Justifiant cette décision, le secrétaire général du cartel, Abdallah al-Badri, a qualifié l'équilibre du marché de "stable et sain". Le cartel a même estimé qu'une nouvelle réunion ne serait pas nécessaire avant le mois de septembre. Or, selon le CGES, ce diagnostic est trop optimiste, alors que la demande mondiale de brut devrait augmenter dès le milieu du printemps et atteindre des pics bien avant septembre.
"En ne se décidant pas à augmenter sa production, l'Opep a créé les conditions d'une nouvelle spirale haussière des cours d'ici l'été. En diminuant sa production au début de l'hiver, l'Opep courait le risque de retirer trop de pétrole du marché à un moment où la demande pour sa production était forte", relèvent les experts.

Entre novembre et fin février, le cartel a officiellement réduit sa production (de 1,7 million de barils par jour) d'une quantité moindre, selon les estimations de cabinets indépendants.
Ce faisant, elle a laissé se dégarnir les stocks mondiaux, alors même que la forte baisse des températures dans l'hémisphère nord, en février, a fait grimper la demande et que l'offre des pays hors-Opep a moins augmenté que prévu.

Cette baisse des stocks pourrait être critique alors que va s'opérer la transition entre demande pour les produits de chauffage - dont le pic a lieu en hiver - et demande en essence, dont la forte saison de consommation commence dès le printemps.

Trends.be avec Belga

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Message par energy_isere » 05 avr. 2007, 22:09

Pétrole: pas de hausse de la production de l'Opep malgré la flambée des prix

L'Opep n'a pas l'intention d'augmenter sa production pétrolière à court terme pour calmer les prix du pétrole, qui ont bondi ces deux dernières semaines, et ne prévoit pas de tenir une réunion extraordinaire avant celle prévue en septembre.

"Jusqu'à présent il n'y a pas besoin de se réunir, à moins que les choses changent drastiquement" avant la prochaine réunion du cartel pétrolier, prévue en septembre, a déclaré jeudi le ministre du Pétrole des Emirats arabes unis, actuel président de l'Opep, Mohammed al-Hamili, lors d'un sommet pétrolier à Paris.

L'Opep n'a "pas besoin" d'augmenter sa production pétrolière pour le moment, a renchéri son homologue qatariote, Abdallah al-Attiyah, dont le pays est également membre de l'Opep.

Pour M. al-Hamili, la hausse récente des prix pétroliers est due "à la situation géopolitique" et n'a "rien à voir avec les fondamentaux", qu'il juge "bons", soulignant que l'Opep s'attendait à ce que l'économie mondiale continue à croître à un rythme "relativement soutenu" en 2007.

"Nous ne pouvons pas contrôler les facteurs géopolitiques et nous n'avons aucune indication selon laquelle il y aurait une pénurie de pétrole", a insisté M. al-Attiyah.

La capture en Iran de 15 marins britanniques le 23 mars avait fait bondir les cours du brut, qui avaient pris près de 8 dollars en quelques séances à New York et à Londres, où ils ont touché leur sommet depuis sept mois dans la nuit de lundi à mardi à 69,58 dollars.

La libération des otages, intervenue mercredi, n'a toutefois été suivie que d'un léger repli des cours, car une chute des stocks d'essence bien plus forte que prévue aux Etats-Unis a de nouveau soulevé des craintes sur l'approvisionnement du marché.


Interrogé sur le niveau actuel des cours pétroliers, M. al-Hamili a refusé de se prononcer sur une éventuelle cible souhaitée par l'Opep. "Nous ne parlons pas de fourchette de prix mais de fondamentaux" de marché, s'est-il contenté de déclarer.

Depuis le début de l'année, les déclarations de plusieurs dirigeants de l'Opep semblaient indiquer que l'organisation était satisfaite avec des cours pétroliers oscillant entre 50 et 60 dollars le baril, une fourchette au sein de laquelle ils s'étaient maintenus jusqu'à la capture des marins britanniques.

A l'inverse des dirigeants de l'Opep, Claude Mandil, le directeur exécutif de l'Agence internationale de l'Energie (AIE), qui représente les intérêts des pays consommateurs, s'est inquiété, lors du sommet, du niveau des cours, "trop élevés" selon lui.

"L'offre pétrolière est trop faible selon nous car nous sommes dans une période au cours de laquelle les stocks devraient être reconstitués et nous ne sommes pas sûrs qu'ils le soient", a-t-il détaillé, ajoutant qu'il "serait mieux d'avoir un peu plus de pétrole" sur le marché.

Les cours pourraient se retrouver sous pression à l'approche de l'été, période de forte demande en raison des départs en vacances en voiture aux Etats-Unis ("driving season").

Par ailleurs, M. Mandil a relativisé le risque représenté pour les pays consommateurs par l'éventuelle création d'un cartel gazier, à quelques jours de la tenue d'un forum des pays exportateurs de gaz à Doha. "Je ne suis pas très inquiet", a-t-il commenté.
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Message par Schlumpf » 05 avr. 2007, 23:06

L'Opep n'a pas l'intention d'augmenter sa production pétrolière à court terme pour calmer les prix du pétrole
Quelle rigolade ! Ils en sont sans doute bien incapables ! Cela dit ils auraient bien tort d'augmenter leur production ! Pourquoi faire baisser les prix bêtement ?
L'Homo sapiens se conjugue à la première personne du présent irresponsable...

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Message par Jorkar » 06 avr. 2007, 00:07

car une chute des stocks d'essence bien plus forte que prévue aux Etats-Unis a de nouveau soulevé des craintes sur l'approvisionnement du marché.
J'ai retrouvé la page où les trouver :D : http://tonto.eia.doe.gov/oog/info/twip/ ... tml#stocks

Et effectivement,ça baisse vite!

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Message par Environnement2100 » 12 avr. 2007, 22:02

Angola, Saudi to lead OPEC oil capacity rise - IEA
Thu 12 Apr 2007, 9:23 GMT

[-] Text [+] LONDON (Reuters) - OPEC oil output capacity growth of some 2.6 million barrels per day this year and next is heavily skewed towards new member Angola and leading exporter Saudi Arabia, the International Energy Agency said on Thursday.

Together, the two nations are on course to account for half the net increase that will take OPEC capacity from 33.9 million bpd at the end of 2006 to 34.8 million bpd at the end of 2007 and 36.5 million bpd at the end of 2008, said the IEA.

That may strengthen the case within OPEC for bringing Angola into the group's system of output restraint. OPEC's newest member is currently exempt from production restrictions.

"However, this may not unduly affect active capacity investment, since our longer-term prognosis for Angola, while seeing capacity rising sharply to 2.0 million bpd by mid-2008, then envisages a levelling-off in a 2.0-2.2 million bpd range for the period through 2011," the IEA said.

According to the IEA, Nigeria should generate 16 percent of OPEC's capacity growth for 2007/2008, with its contribution falling entirely in 2008. Militant attacks have shut a fifth of Nigeria's oil production and operators Royal Dutch Shell and Total hold out little prospect of a significant recovery this year.

The IEA said the quality of the new OPEC crude supplies during 2007/2008 would be relatively sweet -- low in sulphur and high in gasoline yield.

Below is a table detailing additions to OPEC capacity by country, according to the IEA.

Angola 29.7 percent

Saudi Arabia 21.6 percent

Nigeria 16.4 percent

Kuwait 8.8 percent

Qatar 7.8 percent

UAE 6.5 percent

Others 9.2 percent
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Message par tom » 24 avr. 2007, 10:04

Pétrole: le temps est venu pour l'Opep d'augmenter sa production :smt082



Il est temps pour l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) d'augmenter sa production si elle souhaite que les cours du pétrole se stabilisent, a estimé le cabinet spécialisé CGES dans son rapport mensuel publié lundi.

"Les quotas de production décidés par le cartel l'année dernière (...) ont réussi à fixer un plancher pour les prix pendant un hiver inhabituellement doux, mais ils ont depuis conduit le marché d'une situation de surabondance à un état de pénurie", estiment les experts du Centre for Global Energy Studies.

Selon le CGES, l'Opep-11 (moins l'Angola) a baissé son offre de 1,5 million de barils par jour (mbj) depuis août 2006. En mars, le cartel a décidé de maintenir inchangée sa production pour l'Opep-10 (moins l'Irak et l'Angola), à 25,8 mbj, après avoir décidé de retirer 1,7 mbj en deux fois entre novembre et février.

L'attitude de l'Opep "pourrait provoquer ou empêcher une nouvelle flambée des prix" cet été, prévient le CGES. Ce pic serait "plus néfaste" que celui de juillet 2006, en raison des pressions inflationnistes qui pèsent actuellement sur les pays consommateurs de pétrole.

L'Opep devrait ainsi "tout faire pour éviter un décollage des prix et ne plus s'inquiéter de leur recul", souligne le cabinet.

Alors que les inquiétudes liées à la géopolitique soutiennent actuellement les cours, entre les tensions autour du dossier nucléaire iranien et la violence au Nigeria qui paralyse la production du pays, les raffineurs ont besoin d'augmenter le niveau de leurs stocks par mesure de précaution. "S'ils ne disposent pas de suffisamment de pétrole, ils feront grimper les prix (...), les stocks doivent donc être regarnis avant que la demande ne se fasse sentir", souligne le CGES.

L'Opep estime que le marché a besoin qu'elle produise 30,3 mbj pour que les stocks de produits pétroliers soient à un niveau confortable, une vision "exagérément optimiste" au vu de l'offre hors-Opep, tant en valeur absolue qu'en croissance sur un an, juge le CGES. Une production Opep de 30,7 mbj serait ainsi plus adaptée, estime le centre.

Selon le dernier rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), l'offre Opep a atteint "son plus bas niveau depuis janvier 2005" en mars, à 30,1 mbj.

(©AFP / 23 avril 2007 17h13)

echazare
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Message par echazare » 24 avr. 2007, 10:56

Trop fort les gars:

1. L'annonce de l'OPEP de réduire sa production n'a pas engendré de crainte car soit disant celle ci ne respecte jamais ses quotas.

2. Il semble que l'OPEP ait toujours produit au dessus des quotas.

3. La réduction ne portait que sur ~1mbj

Et on nous raconte que cette situation nous fait passer de la surabondance à la pénurie !!!

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Message par Environnement2100 » 24 avr. 2007, 11:56

Ouais, cet article est téléguidé.

Pour le moment, j'ai bien l'impression que ce qui maintient la pression à la hausse sur les prix, ce n'est pas tant l'attitude actuelle de l'OPEP, que le boursicotage effréné actuellement constaté autour du pétrole. Je suis étonné que les producteurs ne cherchent pas à en bénéficier plus : après tout, quelle est la valeur ajoutée du boursier par rapport à celle du pays producteur ?

Si j'étais l'OPEP, et les producteurs non-OPEP, j'annoncerais la fin des contrats à long terme à prix bloqués, et que dorénavant tous les contrats suivraient la clause de l'indice maximum - le prix final serait le cours du NYMEX au moment de la livraison.

Dans les trois mois on est sûr de taper la barre des 100 USD.

On va dire que c'est unindicateur de VPOsupplémentaire :).
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Message par tom » 09 mai 2007, 22:35

Le Qatar juge le marché pétrolier "saturé" :smt082




Le marché pétrolier mondial est "saturé" :-D et l'Opep n'a aucunement besoin d'augmenter sa production pour faire baisser les cours, selon le ministre du Pétrole du Qatar. "Le problème, c'est que ce sont des questions politiques qui ont un impact sur les cours", a déclaré Abdullah ben Hamad al Attiyah en marge d'une conférence aux Nations unies. "Nous n'avons pas l'impression que les pays consommateurs réclament une augmentation de l'offre. On peut dire que le marché est saturé de pétrole." L'Opep a déjà réduit ses quotas officiels de production à deux reprises depuis l'automne, d'un volume global de 1,7 million de barils par jour, après une forte baisse des cours du brut par rapport aux sommets historiques atteints l'été dernier. La prochaine réunion de l'Opep est prévue en septembre.



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Message par Environnement2100 » 11 mai 2007, 12:01

Je ne peux que vous recommander la lecture attentive de cet article de Reuters.

Le message est devenu très clair :
- nous, Arabie Saoudite, refusons l'engagement de fournir plus de 12.5 Mbbl/d en 2009
- nous remettons en cause la totalité des prédictions de l'IEA

Autant les scenarios présentés sur Oleocene sont sous-tendus par des hypothèses faites sur les capacités de production, autant il est clair que l'Organisation du Pétrole En Plateau a travaillé sur des modèles à base de prix.

J'avoue que j'avais toujours considéré la géopolitique comme trop puissante par rapport au comportement d'un cartel (partiel qui plus est) pour laisser celui-ci imposer ses vues à l'orée d'un moment critique pour l'économie de l'OCDE ; l'absence de réaction de l'Occident face à ces critiques répétées laisse entrevoir une possibilité réelle.

Je m'interroge quand même sur l'inapparition de l'Asie dans le discours de l'OPEP : c'est pourtant la source principale de croissance potentielle dans les 20 années qui viennent.

Rappelons qu'on a déjà signalé cette conception "Plateau de Prix" dans les posts suivants :
- le scenario de l'OPEP
- un post de Tiennel évoquant l'idée que le Plateau de Prix a déjà commencé que je ne retouve pas.

Faire des scénarios sur une base de prix est forcément très casse-gueule : celui-ci peut varier de 50 % sans que ce soit une absurdité ; entre 2001 et 2006, il est passé de 20 à 70 USD ; le "jeu du baril" montre bien que nous ne parvenons à proposer une valeur proche de la réalité future que dans les périodes de calme encadrées par l'OPEP.

Que cette déclaration de Naimi, qui répète avec force les conclusions du rapport de l'OPEP, soient sous-tendues par une "incapacité" à fournir plus, ou par une volonté de calmer le jeu dans les frais financiers de développement, risque de ne pas apparaitre si l'IEA ne réagit pas.
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Message par tom » 11 mai 2007, 14:36

Sondage de Platts : la production de pétrole de l'OPEP en légère augmentation en avril après des mois de baisse


LONDRES, May 11 /PRNewswire/ --

Les 10 membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) liés par les contrats de production du groupe ont produit 26,57 millions de barils de pétrole brut par jour en moyenne en avril, selon un sondage de Platts du 10 mai. Cela représente une augmentation de 30 000 barils par jour (b/j) par rapport à la production de 26,54 millions b/j de mars, soit 770 000 b/j au-dessus des 25,8 millions b/j établis comme cible de production au mois dernier.

Mais s'inquiète John Kingston, directeur mondial du pétrole chez Platts. "Bien que l'Agence internationale de l'énergie (AIE) projette que l'OPEP ne doit fournir au marché que 29,3 millions b/j au deuxième trimestre pour préserver l'équilibre des stocks, dans la perspective d'une année complète, elle doit fournir environ 30,4 millions b/j " explique-t-il car les besoins les plus forts viennent aux troisième et quatrième trimestres respectivement, avec 30,5 millions b/j et plus de 31 millions b/j.



La production totale de tous les 12 membres, notamment l'Iraq qui ne participe pas aux pactes de production de l'OPEP et l'Angola qui vient de se joindre au groupe en début d'année, a augmenté de 80 000 b/j pour atteindre 30,19 millions b/j, selon une estimation du sondage.

De petites baisses de production en Indonésie et au Venezuela d'un total de 20 000 b/j ont été plus que compensées par les augmentations totalisant 100 000 b/j du Nigeria, de l'Iraq et de l'Angola, a montré le sondage.

En octobre dernier, les ministres de l'OPEP ont convenu de retirer 1,2 millions b/j de pétrole brut des marchés mondiaux à partir de novembre 2006, prétextant que l'offre était bien au-dessus de la demande et définissant un objectif de production de 26,3 millions b/j. En décembre, ils ont convenu d'étendre la réduction à 500 000 b/j à partir de février. Les réductions se basaient sur la production estimée de septembre de 27,5 millions b/j.

Bien que la conformité de l'OPEP à sa réduction de 1,7 million b/j est bien en-deçà de 100 %, les références mondiales du pétrole brut se sont maintenues à plus de 60 dollars américain/baril. Le dernier sondage de Platts montre que l'OPEP-10 a réduit l'offre de quelque 1,24 million b/j depuis septembre, lorsque les estimations de Platts ont fixé la production à 27,81 millions b/j.


Pays Avril Mars Fév. Jan. Déc. Réduction
Algérie 1,330 1,330 1,330 1,340 1,350 0,084
Indonésie 0,840 0,850 0,840 0,860 0,860 0,055
Iran 3,800 3,800 3,800 3,850 3,850 0,249
Koweït 2,410 2,410 2,410 2,460 2,460 0,142
Libye 1,680 1,680 1,680 1,690 1,700 0,102
Nigeria 2,200 2,150 2,250 2,250 2,230 0,142
Qatar 0,790 0,790 0,790 0,800 0,800 0,050
Arabie-Saou. 8,600 8,600 8,600 8,750 8,790 0,538
EAU 2,500 2,500 2,490 2,500 2,500 0,143
Venezuela 2,420 2,430 2,430 2,450 2,460 0,195
OPEC-10 26,570 26,540 26,620 26,950 27,000 1,700
Angola(i) 1,580 1,570 1,550 1,500 N/A N/A
Iraq 2,040 2,000 2,010 1,660 1,900
Total 30,190 30,110 30,180 30,110 28,900


(i) l'Angola a rejoint l'OPEP le 1er janvier 2007.

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