[Chiffres] Ça descend !

[Raminagrobis]

....... D'autant que la production US entame son déclin.

Non. La production remonte.

C'est tout frais, mais ça semble plafonner : lien 180 000 b/j perdus au mois de mai (dernier mois disponible)

[energy_isere]

sur http://www.oil-price.net

[nemo]

....... D'autant que la production US entame son déclin.

Non. La production remonte.

Oui mais pour combien de temps encore. Certain prévisionniste disait que leur production commencerait à baisser à partir de Mai/Juin. Ils se sont trompés apparemment mais la chute des investissements est bien réelle elle finira par avoir un effet.

[hyperion]

44.24 pour le wti
41.75 pour le brent donc à nouveau sur les plus bas. deflation quand tu nous tiens

[tita]

Rectification:
44.06 pour le BRENT
41.75 pour le WTI

A moins de 2 mois de l'arrivée du pétrole Iranien, difficile d'imaginer une inversion de cette tendance. D'autant que la production américaine remonte un peu, que l'OPEP semble loin de réduire la cadence. Par contre, la consommation US est en pleine forme.

[hyperion]

pour le wti, bien sur ,les 40 vont-ils tenir?

[rico]

PO ? Où ça ? On n'est même plus sur un plateau ondulé ça reste bas et ça semble parti pour durer...

[energy_isere]

Le pétrole chute, au plus bas depuis 2009, limitant le rebond des marchés européens

Boursorama le 07/12/2015

Depuis la réunion de l’Opep de vendredi 4 décembre, les prix du pétrole sont en chute libre. Après une baisse de l’ordre de 3% vendredi, les prix perdent encore 4 à 5% lundi 7 décembre. Le WTI s’échange à 38 dollars. Le Brent, à 41 dollars, est au plus bas depuis 2009.

Le pétrole connaît une énième rechute lundi, pesant sur l’évolution des indices boursiers européens. Ceux-ci, en net rebond au cours de la matinée, ont commencé à effacer une partie de ce mouvement à partir de 14h, dans le sillage de la chute du pétrole qui pénalisait les valeurs du secteur pétrolier comme Total ou Technip.

Les prix du baril, en baisse modérée en matinée, ont commencé à plonger à partir de 13h50. Le WTI new-yorkais, qui s’échangeait autour de 39,5 dollars en matinée, est rapidement passé sous les 39 dollars puis sous les 38,5 dollars, atteignant les 38 dollars vers 16h35 (-5% depuis le début de séance).

À 38 dollars, le baril WTI se trouve exactement à son plus bas niveau annuel du 24 août dernier, lors de la fameuse séance de « lundi noir » qui avait agité la planète financière. Ce niveau correspond également à un plus bas depuis février 2009, proche du creux du contre-choc pétrolier ayant suivi la crise financière de 2008. Pour ces raisons, le seuil des 38 dollars pourrait être une zone de support majeur pour le WTI à court terme.

Le Brent, qui fait référence en Europe au lieu du WTI new-yorkais, suivait la même tendance. À 16h50, le Brent s’échangeait à 41,3 dollars, au plus bas depuis mars 2009 pour sa part.

Expliquant en partie cette chute, Patrick Pouyanné, PDG de Total, a expliqué dans une déclaration publique lundi au Qatar qu’il excluait l’idée d’un rebond significatif des prix du pétrole au cours de l’année 2016. « En 2016, la croissance de la capacité sera plus forte que la croissance de la demande » a-t-il déclaré, cité par l’AFP. « Je ne suis pas très optimiste pour 2016, au-delà, c’est difficile de savoir » a-t-il également ajouté.

Cette déclaration vient s’ajouter au sentiment général qu’aucun facteur tangible ne semble en mesure de soutenir à court ou moyen terme les prix du pétrole. L’Opep a choisi vendredi dernier d’augmenter le niveau officiel de sa production journalière alors que les stocks de pétrole américains continuent d’augmenter semaine après semaine à la mesure de la surproduction que connaît le pays.

Par ailleurs, le contexte monétaire à court terme joue en défaveur des prix du pétrole, coté en dollars. « Le relèvement des taux d’intérêt américains, attendu pour la semaine prochaine, pourrait accentuer cette chute en faisant grimper le dollar, dont la vigueur contribue à faire baisser les cours du brut », relève pour sa part Le Monde, dans un article paru en milieu d’après-midi.

http://www.boursorama.com/actualites/le ... c194321f79

[rico]

Les 20$ en vue....

[CP3]

De toutes manières à ce prix là , c' est du reculer pour mieux sauter.Car ,il est clair, que ces prix ne permettent pas de marges suffisantes pour permettre d' assurer les couts minimums à l' investissement necessaire pour faire face à la chute imminente attendu de la production de petrole conventionel . D' ailleurs les vrais raisons de la COP 21 tournent plus certainement autours de la question soulevée par les limites physiques de la production de petrole , que de celles du rechauffement climatique ( plus abstrait ) .Paralllement ,il ne serait pas etonnant que les prix du petrole se remettent curieusement à remonter juste apres l' issus de la COP21 . Ce qui permettra alors de dire ,pour certains : " Regarder c' est à cause des mesures prises à la Cop21 que les prix sont remontés ".Une façon, pour certains , d' accuser les écologistes . A voir que les prix du petrole tant qu' il y en a assez ,sont probablement contrôlé ,en partie .

[rico]

face à la chute imminente attendu de la production de petrole conventionel

imminente à l'échelle de l'humanité oui, d'ici une cinquantaine d'années dans le meilleur de cas....

[tita]

Même pas besoin d'évoquer la déplétion du pétrole conventionnel, puisqu'une bonne proportion est du non conventionnel. Comme il est considéré comme "cher", c'est juste une question de temps avant qu'il diminue.

Avec les productions de conventionnel venant d'Iran et d'Irak, le relèvement des taux d'intérêts chez les tazus, et la volonté de l'OPEP de produire à plein régime, difficile d'envisager une quelconque remontée des prix. Le problème, c'est que pour répondre à la demande, le pétrole "cher" est nécessaire. Il ne peut pas se développer à 20$ le baril. On a juste à attendre un peu (2 ans max) pour que la demande et l'offre se rejoignent, et les prix vont reprendre l'ascenseur.

[sherpa421]

... pour que la demande et l'offre se rejoignent, et les prix vont reprendre l'ascenseur.

ou la demande va s'effondrer.

[tita]

ou la demande va s'effondrer.

Pour que la demande s'effondre, il faudrait une crise majeure. Même en 2009, ça avait à peine diminué.

Par contre, je viens de constater une statistique amusante. Si le prix est descendu ces jours au plus bas depuis 2009, la moyenne annuelle sera quand à elle au plus bas depuis 2005! A l'époque, la production du pétrole de schiste US était à 1.2mb/j. Ce n'est qu'à partir de 2011 que cette production a réellement prix l'ascenseur, pour atteindre 5.5mb/j en 2015.

[Rod]

Même pas besoin d'évoquer la déplétion du pétrole conventionnel, puisqu'une bonne proportion est du non conventionnel. Comme il est considéré comme "cher", c'est juste une question de temps avant qu'il diminue.
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On disait exactement la même chose il y a quelques années avec le gaz de schiste US. Résultat aujourd'hui: le prix du gaz US est au raz des pâquerettes et la production au top....