Ca veut dire quoi? Que c'est une entreprise selon le droit suisse? Elle sera basée en Suisse alors?energy_isere a écrit :Total annonce la création avec Gazprom et StatoilHydro de la société de droit suisse ' Shtokman Development Company '.
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Re: La compagnie TOTAL
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Re: La compagnie TOTAL
Plus de détails sur la participation récente du fond Chinois dans TOTAL :
Un fonds chinois monte de 2,8 milliards de dollars dans Total
SINGAPOUR (Reuters) - Le fonds d'investissements qui gère la majeure partie des réserves de changes de la Chine, s'élèvant à 1.650 milliards de dollars, a acheté pour 2,8 milliards de dollars de parts dans le groupe français Total, rapporte vendredi le Financial Times.
L'Administration d'Etat chinoise des changes avait commencé il y a plusieurs mois à réunir une part de 1,6% dans le groupe pétrolier français, estimée à 1,8 milliard d'euros (2,82 milliards de dollars), écrit le journal, citant une personne proche de l'entreprise.
Total, quatrième entreprise pétrolière mondiale et la première de France en valeur, avait pleinement connaissance de cet investissement et des représentants de l'organisme chinois ont sans doute rencontré une équipe du groupe français, selon la source.
Cette entité, placée sous la banque centrale chinoise, investit en général la majeure partie de ses fonds dans des investissements à faible rendement mais le FT explique que la chute du dollar l'a poussée à diversifier son portefeuille.
Un porte-parole de Total avait indiqué à Reuters jeudi qu'un fonds d'investissement chinois contrôlé par l'Etat avait acheté des actions de l'entreprise ces derniers mois, sans préciser leur valeur et le nom de l'acheteur.
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Re: La compagnie TOTAL
Total d'accord pour une taxe carbone si elle "ne tue pas la compétitivité"
Le patron de Total Christophe de Margerie n'est pas hostile à une taxe carbone "incitative" à condition qu'elle "ne tue pas la compétitivité" des entreprises, dans un entretien à Libération à paraître jeudi.
Si cette taxe "peut être incitative et faire en sorte que ça ne freine pas la production d'énergie nécessaire, et donc que ça ne tue pas la compétitivité de l'Europe au détriment des autres régions du monde, pourquoi pas", affirme le directeur général du groupe pétrolier français.
"Mais quand on parle du CO2 comme un produit dangereux, attention à ne pas opposer la vie contre la vie! Pendant longtemps, les énergies fossiles vont encore représenter près de 80% de l'énergie primaire. Il ne faut pas antagoniser énergie et environnement", ajoute-t-il.
La Commission européenne a proposé fin janvier d'instaurer une "taxe carbone" sur les produits industriels importés de pays peu soucieux de l'environnement.
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Re: La compagnie TOTAL
Des fonds publics d'investissement du Golfe pourraient entrer au capital de Total, déjà détenu à "un peu plus d'1%" par un fonds public chinois, affirme le patron du groupe pétrolier français, Christophe de Margerie, dans un entretien à Libération à paraître jeudi.
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Re: La compagnie TOTAL
http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/economi ... html?popupLa production mondiale de pétrole ne sera probablement pas suffisante pour répondre aux besoins à l'horizon 2012, a déclaré jeudi Christophe de Margerie, directeur général de Total. "Selon un scénario très conservateur, nous aurons besoin de 15 millions de barils par jour supplémentaires. Cela implique qu'en partant de 85 millions, nous devrons atteindre 100 millions de barils par jour. Je ne pense pas que cela soit faisable, en tout cas pas dans un délai aussi court", a-t-il déclaré lors d'un sommet sur le pétrole. "On serait plus près de 95 que de 100 et 95 est déjà probalement un chiffre optimiste (...). La mauvaise nouvelle, c'est qu'il n'y aura pas assez de capacités de production. Il ne s'agit pas d'un problème de ressources ou de réserves", a ajouté Christophe de Margerie. "Le risque n'est pas celui d'un 'peak oil' (sommet qui serait atteint par la production) mais d'une inversion (des courbes) de l'offre et de la demande plus tôt que ce que nous attendons, ce qui impliquerait des prix plus élevés", a également estimé Christophe de Margerie.
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Re: La compagnie TOTAL
voilà sur Backshich, un article expliqaunt que Total commence à retirer ses billes d'Arabie Saoudite.
Arabie Saoudite, des réserves qui s’effritent Pétrole / jeudi 10 avril par Eric Laurent
Les pétroliers commencent sérieusement à se faire du mauvais sang : malgré l’optimisme de façade des dirigeants saoudiens, ils savent pertinemment que les réserves de pétrole du royaume s’amenuisent comme peau de chagrin.
Le 25 mars dernier, le Wall Street Journal révélait que Total s’était retiré en janvier d’un consortium recherchant des gisements de gaz dans le sud de l’Arabie Saoudite.
Les forages effectués se sont tous révélés négatifs. Pourtant, cette vaste zone désertique et baptisée Rub Al Khali (littéralement « le quartier vide ») a toujours été présentée par les responsables saoudiens comme abritant d’importants gisements de gaz mais également de pétrole. Cet échec est un nouveau signal préoccupant adressé aux compagnies pétrolières occidentales qui peinent à renouveler leurs réserves pétrolières et gazières, mais aussi aux pays consommateurs. En effet, si les Saoudiens détiennent moins de gaz qu’ils l’affirment, ils devront, au cours des prochaines années, consacrer une part croissante de leur production pétrolière à un usage interne pour pallier cette carence, ce qui réduira sensiblement la part vendue sur les marchés mondiaux.
Le pétrole, une bombe à retardement© KhalidSeule richesse pétrolière saoudienne, les sept gisements géants
À un moment où la demande internationale ne cesse de croître, cette information illustre une nouvelle fois le fossé existant entre les déclarations optimistes des dirigeants saoudiens et la réalité sur le terrain. Sept gisements géants assurent à eux seuls 90 % de la production saoudienne : celui de Ghawar, le plus important jamais découvert sur la planète, s’étend sur 250 kilomètres de long et décline au rythme de 8 % l’an. Il a été découvert en 1948, et, désormais, pour faire jaillir le pétrole et maintenir la pression, il faut injecter 7 millions de barils par jour d’eau de mer. Aucun gisement d’importance n’a été découvert à travers le royaume depuis 1967. Les Saoudiens, qui prétendent détenir 60 % des réserves mondiales, affirment depuis 1986 (année où les pays de l’OPEP ont augmenté fictivement de 65 % le montant de leurs réserves), qu’ils détiennent 260 milliards de barils dans leur sous-sol.
Les compagnies Exxon, Chevron, Texaco et Mobil, qui ont exploité pendant des décennies ces gisements jusqu’à leur nationalisation, sont bien placées pour savoir qu’il s’agit d’un mensonge absolu. Leurs évaluations, restées confidentielles, se montent, elles, à 130/140 milliards de barils. Le seul point sur lequel tout le monde semble s’accorder est le niveau de pétrole déjà consommé : 100 milliards de barils auraient été extraits depuis la découverte des gisements. Si les calculs des pétroliers américains se révèlent exacts, il ne reste plus que 30 à 40 milliards de barils à extraire des sables d’Arabie. Soit… une simple année de consommation mondiale.
Déclin des réserves… déclin du royaume ?
Le pétrole, pour l’Arabie Saoudite, n’est pas seulement une matière première stratégique, il est également le secret d’État le plus jalousement gardé, comme d’ailleurs en Russie. Probablement parce que les responsables du royaume n’ignorent pas que les espoirs du monde reposent sur eux et qu’ils seront incapables d’y répondre.
Malgré l’utilisation de la technologie pétrolière la plus complexe et la plus sophistiquée, la compagnie pétrolière nationale Aramco, confrontée au vieillissement de ses gisements, s’avère impuissante à récupérer davantage de pétrole. Le déclin constaté des réserves saoudiennes semble annoncer celui du royaume et reflète le nouveau visage énergétique de la planète : depuis 1995, le monde a consommé en moyenne de 24 à 30 milliards de barils chaque année, mais n’en a découvert que 9,6 milliards.
Selon une étude réalisée par Wood Mackenzie, l’industrie pétrolière couvre désormais moins de 40 % de ses besoins. Le banquier Mathews Simmons, un des meilleurs spécialistes du monde pétrolier, parle de « tsunami énergétique qui va bientôt submerger l’économie mondiale ». Voilà qui est dit.
Arabie Saoudite, des réserves qui s’effritent Pétrole / jeudi 10 avril par Eric Laurent
Les pétroliers commencent sérieusement à se faire du mauvais sang : malgré l’optimisme de façade des dirigeants saoudiens, ils savent pertinemment que les réserves de pétrole du royaume s’amenuisent comme peau de chagrin.
Le 25 mars dernier, le Wall Street Journal révélait que Total s’était retiré en janvier d’un consortium recherchant des gisements de gaz dans le sud de l’Arabie Saoudite.
Les forages effectués se sont tous révélés négatifs. Pourtant, cette vaste zone désertique et baptisée Rub Al Khali (littéralement « le quartier vide ») a toujours été présentée par les responsables saoudiens comme abritant d’importants gisements de gaz mais également de pétrole. Cet échec est un nouveau signal préoccupant adressé aux compagnies pétrolières occidentales qui peinent à renouveler leurs réserves pétrolières et gazières, mais aussi aux pays consommateurs. En effet, si les Saoudiens détiennent moins de gaz qu’ils l’affirment, ils devront, au cours des prochaines années, consacrer une part croissante de leur production pétrolière à un usage interne pour pallier cette carence, ce qui réduira sensiblement la part vendue sur les marchés mondiaux.
Le pétrole, une bombe à retardement© KhalidSeule richesse pétrolière saoudienne, les sept gisements géants
À un moment où la demande internationale ne cesse de croître, cette information illustre une nouvelle fois le fossé existant entre les déclarations optimistes des dirigeants saoudiens et la réalité sur le terrain. Sept gisements géants assurent à eux seuls 90 % de la production saoudienne : celui de Ghawar, le plus important jamais découvert sur la planète, s’étend sur 250 kilomètres de long et décline au rythme de 8 % l’an. Il a été découvert en 1948, et, désormais, pour faire jaillir le pétrole et maintenir la pression, il faut injecter 7 millions de barils par jour d’eau de mer. Aucun gisement d’importance n’a été découvert à travers le royaume depuis 1967. Les Saoudiens, qui prétendent détenir 60 % des réserves mondiales, affirment depuis 1986 (année où les pays de l’OPEP ont augmenté fictivement de 65 % le montant de leurs réserves), qu’ils détiennent 260 milliards de barils dans leur sous-sol.
Les compagnies Exxon, Chevron, Texaco et Mobil, qui ont exploité pendant des décennies ces gisements jusqu’à leur nationalisation, sont bien placées pour savoir qu’il s’agit d’un mensonge absolu. Leurs évaluations, restées confidentielles, se montent, elles, à 130/140 milliards de barils. Le seul point sur lequel tout le monde semble s’accorder est le niveau de pétrole déjà consommé : 100 milliards de barils auraient été extraits depuis la découverte des gisements. Si les calculs des pétroliers américains se révèlent exacts, il ne reste plus que 30 à 40 milliards de barils à extraire des sables d’Arabie. Soit… une simple année de consommation mondiale.
Déclin des réserves… déclin du royaume ?
Le pétrole, pour l’Arabie Saoudite, n’est pas seulement une matière première stratégique, il est également le secret d’État le plus jalousement gardé, comme d’ailleurs en Russie. Probablement parce que les responsables du royaume n’ignorent pas que les espoirs du monde reposent sur eux et qu’ils seront incapables d’y répondre.
Malgré l’utilisation de la technologie pétrolière la plus complexe et la plus sophistiquée, la compagnie pétrolière nationale Aramco, confrontée au vieillissement de ses gisements, s’avère impuissante à récupérer davantage de pétrole. Le déclin constaté des réserves saoudiennes semble annoncer celui du royaume et reflète le nouveau visage énergétique de la planète : depuis 1995, le monde a consommé en moyenne de 24 à 30 milliards de barils chaque année, mais n’en a découvert que 9,6 milliards.
Selon une étude réalisée par Wood Mackenzie, l’industrie pétrolière couvre désormais moins de 40 % de ses besoins. Le banquier Mathews Simmons, un des meilleurs spécialistes du monde pétrolier, parle de « tsunami énergétique qui va bientôt submerger l’économie mondiale ». Voilà qui est dit.
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Re: La compagnie TOTAL
Tiens, on avait loupé cette info du 10 Avril :
Total veut se spécialiser «à terme» dans le nucléaire
Après avoir annoncé son intention de lancer une activité nucléaire en février dernier, le groupe pétrolier et gazier a indiqué ce jeudi vouloir «à terme» faire de cette énergie son «cœur de métier».
10 Avril 2008
Après le pétrole et le gaz, Total veut devenir un géant du nucléaire. Christophe de Margerie, le directeur général du groupe, a indiqué que cette branche deviendra l'activité principale du groupe. «Il faudra considérer à terme qu'il s'agira du coeur de métier de Total», a-t-il déclaré lors du 9e sommet international organisé ce jeudi à Paris par l'Institut français du Pétrole.
A peine dévoilées ses ambitions dans le nucléaire, Total passe donc à la vitesse supérieure. En février dernier, le patron du groupe pétrolier et gazier s'était contenté d'indiquer que le groupe développera une branche nucléaire «d'ici 5 à 10 ans».
Total pourrait faire ses premiers pas dans le nucléaire sous la houlette du spécialiste du secteur, Areva, ainsi qu'avec Suez. Les trois groupes français ont en effet signé un partenariat en janvier dernier pour concourir ensemble en vue de développer deux réacteurs EPR aux Emirats Arabes Unis. Les associés seraient « sans concurrent sur ce projet », selon les déclarations d'un porte-parole de Suez à cette date.
Le groupe pétrolier s'inquiète du réchauffement climatique
L'orientation de Total vers le nucléaire repose sur un double constat. «Nous sommes confrontés à un problème d'environnement et à un problème d'accès à l'énergie », a souligné Christophe de Margerie.
«Nous faut réfléchir à la manière dont ces deux éléments peuvent se compléter», a-t-il indiqué, précisant qu' «il faudra des mesures pour réduire la consommation d'énergie» et «travailler à une réduction des émissions de gaz à effet de serre».
Christophe de Margerie a souligné que «les combustibles fossiles représentent 60% des émissions de gaz à effet de serre».
Total stipule sur son site internet qu'il s'est engagé à maîtriser ses émissions de gaz à effets de serre depuis 2001.
Le Figaro
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Re: La compagnie TOTAL
http://www.challenges.fr/opinions/12089 ... rolea.htmlChristophe de Margerie, directeur général de Total
«Nous sommes vraiment très justes en pétrole»
Il était l'invité des Matins HEC-Challenges, le 17 avril, au coeur d'une semaine où les prix du pétrole battaient record sur record. Et si l'on en croit le patron du quatrième pétrolier et gazier mondial, ce n'est pas fini...
Challenges. Le prix du baril a franchi un nouveau record. Jusqu'où va-t-il grimper ?
aujourd'hui à 115. Voilà huit ans que son prix augmente régulièrement, et il n'y a pas de raison que cela s'arrête, surtout si rien n'est fait. Quand on demande à un représentant de l'Opep pourquoi le prix monte, il répond souvent : «A cause de la spéculation.» Parce que c'est la réponse attendue et qu'elle est courte. La réalité est tout autre.
Alors, quelle est la réalité ?
Les prix montent parce que la demande augmente plus rapidement que l'offre. Et la consommation de pétrole en particulier croît et va continuer à le faire. Les Indiens et les Chinois sont en train de passer du deux-roues à la voiture, qui consomme plus qu'un vélo ! Globalement, les pays émergents sont encore loin d'avoir atteint le niveau de développement auquel ils sont en droit de prétendre. Parallèlement, l'offre de pétrole est à risque. Elle est, par exemple, soumise à des problèmes de sécurité dans de nombreux pays.
Quelle est l'hypothèse de prix pour le baril dans votre budget 2008 ?
Nous avons retenu 80 dollars, ce qui paraît certes faible aujourd'hui, mais devrait correspondre au niveau de prix permettant le développement rentable de nouveaux champs dans quelques années.
Y a-t-il un problème de réserves ?
Non, les réserves sont importantes. Le pétrole restera la première source d'énergie pendant longtemps. Mais il y a un problème d'accès aux ressources : soit les pays producteurs limitent les possiblités d'investissement, soit les ressources auxquelles nous avons accès sont de plus en plus difficiles à extraire et réclament des investissements de plus en plus lourds. Les coûts de production ont plus que doublé en quelques années.
Peut-on augmenter l'offre ?
Aujourd'hui, toutes les vannes sont ouvertes à fond. Sauf en Arabie Saoudite, qui dispose d'un matelas de 2 millions de barils par jour. La production mondiale est de 85 millions de barils par jour. On montera sans doute à 95 millions. Mais pas au-delà, et pas à 115 millions comme certains l'ont imaginé. Nous sommes vraiment très justes en pétrole. Le risque de ne pas pouvoir satisfaire la demande mondiale d'ici à quelques années existe.
Comment combler ce déficit ?
En réduisant la consommation par des mesures d'efficacité énergétique et en développant les autres énergies. On parle de concurrence entre les énergies. Je parlerais plutôt de complémentarité. Nous avons besoin de toutes les énergies, pour autant qu'elles soient acceptables en termes d'émissions de CO2 : les énergies fossiles, le nucléaire, le solaire, la biomasse de seconde génération... Nous investissons dans ces énergies. Dans le solaire, en particulier, nos ambitions sont grandes.
Et l'éolien ?
C'est un secteur subventionné, non retenu comme une priorité pour Total.
par Paul Loubière
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Re: La compagnie TOTAL
Total revoit en baisse sa prévision de production sur 2006-2010
Total a revu mercredi en baisse sa prévision de production moyenne annuelle, à +3% entre 2006 et 2010 au lieu de 4%, avec un baril de pétrole à 100 dollars et non plus à 60, a indiqué le directeur financier du groupe pétrolier français, Robert Castaigne...
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Re: La compagnie TOTAL
TOTAL: attend l'autorisation pour construire une nouvelle raffinerie
- Selon Reuters, le groupe pétrolier a annoncé s'attendre à recevoir bientôt l'autorisation de construire une raffinerie en Arabie Saoudite. La nouvelle entité aurait une capacité de 400 000 barils par jour.
Hier, Total a présenté un résultat net part du groupe pour le premier trimestre de 3,602 milliards d'euros, en hausse de 24%, et un résultat net ajusté de 3,254 milliards de dollars, en progression de 9%. La production pétrolière est ressortie à 2,426 millions de barils équivalent pétrole par jour contre 2,431 millions un an auparavant.
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Re: La compagnie TOTAL
Déclaration du patron de Total actu actuellement à DOHA (Golfe)
La hausse du pétrole n'est bonne pour personne, dit Margerie
DOHA (Reuters) - La forte hausse des prix pétroliers est mauvaise pour tout le monde, a déclaré le directeur général de Total, Christophe de Margerie, qui prône des mesures radicales permettant de réduire la consommation tout en répondant à l'augmentation de la demande.
"Il y a un problème d'offre et de demande et c'est la raison pour laquelle le prix est élevé, même s'il est exagéré par la spéculation", a-t-il dit à des journalistes lors d'une conférence sur l'énergie à Doha, la capitale du Qatar.
"Nous ne considérons absolument pas cela comme une bonne nouvelle, ni pour les pays producteurs, ni pour les compagnies, ni pour les consommateurs. Cela va trop vite", a-t-il ajouté.
Le pétrole brut léger américain a inscrit un nouveau record vendredi à plus de 126 dollars le baril et se traitait lundi non loin de 125 dollars.
Pour Margerie, l'offre actuelle est suffisante mais les marchés prennent en compte un risque de pénuries futures, ce qui alimente la hausse des cours.
"Je crois vraiment qu'il est temps de prendre des décisions touchant ce que nous pouvons faire d'un côté pour réduire la consommation et de l'autre pour répondre à la demande supplémentaire d'énergie des pays émergents", a-t-il expliqué.
"La somme de tout cela affecte notre capacité à répondre à la demande."
Le patron opérationnel de Total s'exprimait à l'occasion de l'inauguration d'un terminal de Dolphin Energy, le premier projet gazier transfrontalier du golfe.
Total détient 24,5% de Dolphin, tout comme le groupe américain Occidental, les 51% restants étant aux moins de la société publique d'investissement d'Abu Dhabi Mubadala Development.
TOTAL TOUJOURS INTÉRESSÉ PAR L'IRAN
Margerie a parallèlement souligné que son groupe restait intéressé par des investissements en Iran "sur le long terme" mais qu'il ne s'attendait aucune décision rapide sur le projet du champ gazier iranien de South Pars.
Samedi, Royal Dutch Shell a annoncé son retrait du projet South Pars, après des pressions d'élus américains liées au programme nucléaire iranien.
Total a signé un protocole d'accord avec la compagnie publique National Iranian Oil Company pour le développement de la phase 11 de South Pars.
Téhéran a dit souhaiter un engagement définitif de Total d'ici le milieu de l'année alors que Paris a appelé le groupe français à s'abstenir.
"A court terme, il sera difficile de parvenir à une solution gagnant-gagnant", a déclaré Margerie. "Nous leur avons dit que nous étions intéressés sur le long terme."
Il a ajouté que Total et les responsables iraniens devaient encore négocier les modalités du contrat en raison de la hausse des coûts.
"Nous n'avons toujours rien à signer", a-t-il conclu.
Evoquant un autre dossier important, il a assuré qu'une annonce aurait lieu "très, très bientôt" sur le projet du groupe de construction d'une nouvelle raffinerie en Arabie saoudite. Il a refusé de préciser si la mise en oeuvre de projet serait lancée mais il a dit que Total et l'Arabie saoudite étaient "positifs" sur l'évolution de ce projet.
Les deux parties ont signé en 2006 un accord sur la construction à Djoubaïl d'une raffinerie d'une capacité de 400.000 barils par jour.
Margerie a constaté que les coûts des projets dans le secteur de l'énergie avaient augmenté partout dans le monde, y compris pour celui de Djoubaïl, mais il s'est refusé à toute estimation.
Selon des sources du secteur, le coût estimé du projet dépasse désormais 10 milliards de dollars, contre environ six milliards début 2006.
Margerie a expliqué lundi que Total coopérait avec le géant public saoudien Aramco pour tenter de contenir les coûts.
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Re: La compagnie TOTAL
Arabie: Total et Aramco confirment la construction d'une raffinerie à Jubail
Les groupes pétroliers français Total et saoudien Aramco ont confirmé leur projet de raffinerie d'une capacité de 400.000 barils par jour (bj) à Jubail, en Arabie saoudite, avec un démarrage prévu "fin 2012", mercredi dans un communiqué.
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Re:
Total: l'entrée de fonds d'Asie ou du Golfe vise à "faire monter le cours"
L'entrée de fonds d'Asie ou du Moyen-Orient dans le capital de Total vise "à faire monter le cours" boursier du groupe pétrolier français, a indiqué vendredi le patron du groupe, Christophe de Margerie.
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Re: Re:
Total investira près de 40 milliards de dollars en deux ans
Christophe de Margerie, directeur général de Total, compte investir en 2009 une somme beaucoup plus importante que les 19 milliards de dollars déjà prévus en 2008.
TOTAL continue sa politique d'investissements tous azimuts. Alors que le groupe pétrolier français va investir 19 milliards de dollars cette année, ce montant sera dépassé en 2009. "Ce sera beaucoup plus que 19 milliards", a indiqué ce matin Christophe de Margerie, directeur général de Total, lors de l'assemblée générale du groupe. Une montée en puissance significative par rapport à 2007 où la somme des investissements de groupe français s'est élevée à 16,064 milliards.
Christophe de Margerie estime en outre que la cherté des prix du pétrole continuera même s'il y a un ralentissement de la croissance économique.
Christophe de Margerie a notamment précisé que le coût du projet de la raffinerie de Jubaïl, en Arabie saoudite, qui doit être construite en coopération avec le saoudien Aramco, dépasse 10 milliards de dollars. Ce qui constitue presque un doublement par rapport aux 6 milliards évoqués lors de l'annonce du projet en mai 2006. Total met en avant "l'inflation des coûts, le fait que cette raffinerie soit très perfectionnée et très grande". Cette raffinerie est prévue pour fin 2012.
Par ailleurs, le directeur général de Total a indiqué qu'il continuera de développer le groupe à travers des projets d'envergure à l'image du projet Chtokman. "Des coups comme Chtokman, on va en faire d'autres, et il y en a effectivement quelques autres dans le collimateur que nous entendons bien sortir dans les mois et les années qui viennent", a-t-il dit. Le potentiel du champ de Chtokman, sous la mer des Barents, dans l'Arctique, peut répondre aux besoins de gaz naturel liquéfié de la planète pendant un an.
De son coté, le président non exécutif de Total, Thierry Desmarest n'entend pas se précipiter pour vendre les actions que le groupe détient dans Sanofi-Aventis. Total a commencé à céder des actions en 2007. A la fin de l'année, il détenait encore 13,06% du groupe pharmaceutique.
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Re: La compagnie TOTAL
Total se dote d'un super-calculateur de 123 TeraFlops
Total annonce s’être doté d’un calculateur haute performance qui place le Groupe dans les premières entreprises mondiales en termes de puissance informatique scientifique.
Cet investissement vise à accroître l’efficacité et la capacité de traitement des données nécessaires à l’exploration et à la production d’hydrocarbures.
Le calculateur est installé au Centre Scientifique et Technique de Total à Pau. Au service de l’Imagerie Sismique en Profondeur*, ce calculateur permettra d’affiner la connaissance des réservoirs d’hydrocarbures en profondeur. Il sera plus particulièrement dédié à l'exploration de zones présentant des structurations géologiques complexes, plus difficiles à étudier et présentant donc des enjeux (actuels et futurs) très importants. Il permettra aussi d’atteindre une meilleure définition des réservoirs d’hydrocarbures.
" Ces cinq dernières années, Total a multiplié par 17 sa puissance de calcul informatique pour répondre aux grands défis techniques que connaît l’industrie pétrolière et gazière. Non seulement les gisements auxquels nous avons accès sont de plus en plus complexes, mais il est également impératif de maximiser le taux de récupération des réserves présentes dans le sous-sol. Enfin, l’augmentation significative des coûts de forage ces dernières années justifie que nous investissions pour renforcer nos outils d’aide à la décision ", souligne Yves-Louis Darricarrère, Directeur Général Exploration Production de Total.
Le calculateur retenu, à l’issue d’un appel d’offres très concurrentiel, est un Sgi Altix ICE+ (Silicon Graphics), d'une puissance de 123 TeraFlops**. Associée à cette puissance de calcul, la capacité de stockage passera à 1 Po (Péta-octet = 10^15 octets).
Avec une consommation électrique de 400 KW, la chaleur dégagée par ce calculateur sera récupérée et réutilisée pour chauffer une partie des bâtiments du Centre Scientifique et Technique.
* Activité qui regroupe les techniques et les méthodes les plus sophistiquées actuellement mises en oeuvre dans l’industrie pétrolière, pour l’exploration du sous-sol.
** 1 TeraFlops =10^12 opérations à virgule flottante par seconde
Enerzine