[Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

[Superdiesel]

« Les tendances actuelles dans l’approvisionnement et la consommation d’énergie sont manifestement non soutenables - écologiquement, économiquement et socialement. Elles peuvent et doivent être modifiées », avertit Nobuo Tanaka, le directeur exécutif de l’Agence Internationale de l’Energie.

Et pas un écho dans la presse !

[SuperCarotte]

Global oil supply will peak in 2020, says energy agency

Fatih Birol, chief economist to the International Energy Agency, told the Guardian that conventional crude output could plateau in 2020, a development that was "not good news" for a world still heavily dependent on petroleum.

The IEA has never before been specific about the point at which so-called conventional oil would peak. It said last month that total crude output could peak in 2030. Birol's comments follow other signs that the IEA is rapidly changing its view. In its 2007 World Energy Outlook, the IEA predicted a rate of decline from the world's existing oil fields at 3.7%, only to admit 12 months later that the speed of the fall was more likely 6.7%.

[Raminagrobis]

En plus, Derrick étant mort, on ne pourra plus forer de nouveaux puits.

[energy_isere]

Global oil supply will peak in 2020, says energy agency

Fatih Birol, chief economist to the International Energy Agency, told the Guardian that conventional crude output could plateau in 2020, a development that was "not good news" for a world still heavily dependent on petroleum.

The IEA has never before been specific about the point at which so-called conventional oil would peak. It said last month that total crude output could peak in 2030. Birol's comments follow other signs that the IEA is rapidly changing its view. In its 2007 World Energy Outlook, the IEA predicted a rate of decline from the world's existing oil fields at 3.7%, only to admit 12 months later that the speed of the fall was more likely 6.7%.

Il y a une vidéo que m' a signalé Aerobar sur le sujet : http://www.guardian.co.uk/environment/v ... ge-monbiot

[energy_isere]

traduction en Français de l' information du post ci dessus.
Par contreinfo : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2425

Le pic pétrolier c’est en 2020, estime Fatih Birol

19 décembre 2008Le rapport 2008 de l’Agence Internationale de l’Energie marque une inflexion majeure dans le discours qu’elle a tenu jusqu’alors. Elle prévoit désormais un taux de déclin annuel de la production de 8,7% dans les champs en exploitation et mentionne sans donner de date la perspective du plateau de production pétrolière. George Mombiot a demandé à Fatih Birol, l’économiste en chef de l’AIE de dater l’arrivée de ce plateau de production des pétroles conventionnels. Réponse : 2020. Si l’on se souvient du rapport Hirsh, qui évaluait à 20 ans le temps nécessaire pour la conversion des infrastructures en direction des énergies alternatives, on mesure le retard déjà pris. Alors, on commence quand ?
........

Publication originale The Guardian, traduction Contre Info

[energy_isere]

AIE : La demande de pétrole au plus bas depuis 1982-1983

L'Agence internationale de l'Energie (AIE) a abaissé vendredi ses prévisions de demande mondiale de pétrole à cause de la détérioration de l'économie et table désormais sur une contraction en 2009 comme en 2008, la première sur deux ans de suite depuis 1982 et 1983.

Dans son rapport mensuel pétrolier, l'AIE a revu à la baisse sa prévision de demande mondiale 2009 de 1 million de barils par jour (mbj) à 85,3 mbj. La consommation d'or noir devrait donc se contracter de 0,6% cette année.

Pour 2008, l'AIE revoit aussi légèrement à la baisse de 70.000 barils par jour (bj) son estimation de la demande mondiale d'or noir, estimée en recul de 0,3% à 85,8 mbj.

Ces baisses sont la conséquence "de la division par deux des prévisions de croissance (mondiale), à présent attendue à 1,2%" pour cette année "vu la détérioration des perspectives", explique l'AIE.

"La contraction de la demande de pétrole sur deux années" consécutives serait, si elle se matérialisait, "une première depuis 1982 and 1983", ajoute-t-elle.

Boursorama

[GillesH38]

les journalistes ont vraiment le chic pour trouver des titres faux. C'est bien évidemment pas la demande qui est au plus bas, mais la baisse qui est la plus importante depuis 1982-1983.

Mais bon comme on a bien tous compris que ce n'etait absolument pas un choc pétrolier, c'est bien sur une pure coïncidence .

[zigzag]

les journalistes ont vraiment le chic pour trouver des titres faux. C'est bien évidemment pas la demande qui est au plus bas, mais la baisse qui est la plus importante depuis 1982-1983.

Mais bon comme on a bien tous compris que ce n'etait absolument pas un choc pétrolier, c'est bien sur une pure coïncidence .

Arrête voyons, c'est les subprimes

[GillesH38]

tiens au fait , un petit passage anodin du rapport mensuel de l'AIE.

2008 output declined by 150 kb/d, partly due to the first fall in Russian supply since 1996. 2009 growth is forecast at 0.5 mb/d, in addition to a 0.6 mb/d increment in OPEC NGLs.

ah au fait on avait oublié de vous dire que selon nous, la production de 2008 etait inférieure à celle de 2007 ! (l'EIA dit plutot que le maximum aurait été en 2008 , mais les chiffres de l'AIE etaient supérieurs ces dernieres années- ils semblent se rapprocher). Bon, mais vous inquiétez pas, ça va remonter en 2009 de ... +0,5 Mb/j. Si si, puisqu'on vous le dit....

[energy_isere]

L'AIE voit la demande de pétrole baisser de 980.000 bpj :

LONDRES (Reuters) - La demande pétrolière mondiale diminuera bien plus qu'on ne le pensait en 2009 en raison de l'extrême faiblesse de l'économie mondiale, estime l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

Cette dernière prévoit à présent une demande en baisse de 980.000 barils par jour (bpj) en 2009, à 84,7 millions bpj, alors qu'elle anticipait auparavant une diminution de 500.000 bpj.

L'AIE observe par ailleurs que cette toute récente réduction de la demande prévue ne sera peut-être pas la dernière.

"Globalement, 2009 sera apparemment une année vraiment faible", a dit à Reuters David Fyfe, patron de la division Marchés et Industrie pétrolière de l'AIE.

"Il est beaucoup trop tôt pour dire si on est arrivé au terme des révisions à la baisse de la demande parce que les retombées de la crise économique et financière continuent de se manifester; nous sommes otages de tout nouvel affaiblissement de l'économie mondiale".

La demande pétrolière mondiale est dorénavant attendue en baisse de 1,4 million bpj par rapport à 2007, avant la flambée du baril et ensuite son rétrogradage brutal dans la foulée de la récession mondiale.

"La tendance à une croissance de la demande pétrolière de plus de 1% n'est plus d'actualité, premièrement après la flambée des prix et, plus récemment en raison de l'aggravation de la crise économique et financière", explique le conseiller de 28 pays industrialisés dans son rapport mensuel.

L'AIE explique qu'elle a révisé sa prévision après que le Fonds monétaire international (FMI) eut ramené à 0,5% sa prévision de croissance du PIB mondial cette année.

"Les révisions continues et spectaculaires des derniers mois soulignent la faiblesse extrême de l'économie mondiale; le ralentissement de l'activité industrielle et de la consommation est la retombée inévitable du chaos financier", dit l'AIE.

Le baril de brut a atteint un pic de 147,27 dollars le baril en juillet 2008 mais depuis lors son cours a dégringolé autour de 38 à 40 dollars en raison d'une chute de la demande. Il a réduit ses gains après la publication du rapport de l'AIE, gagnant 0,53% à 37,75 dollars le baril.

L'Agence remarque aussi que la croissance future de l'offre pétrolière est remise en cause par la chute des cours et les taux d'épuisement des gisements matures risquent de s'accélérer si le baril reste à 40 dollars.

Dans la mesure où la demande a chuté, les stocks de l'OCDE sont restés à un niveau élevé. Ils représentaient fin décembre 57 jours de couverture contre 56,4 fin novembre.

Toutefois, poursuit l'AIE, si l'Opep parvient à exécuter intégralement les dernières réductions de production décidées, l'offre sera inférieure de 1,5 million bpj à sa projection de la demande pour le pétrole de l'organisation cette année.

"Cela implique un retrait significatif sur les stocks en cours d'année à moins que la demande ne baisse encore ou que l'offre non-Opep se révèle plus abondante que prévu", explique-t-elle.

http://www.boursorama.com/infos/actuali ... c820b0bac0

[GillesH38]

un petit graphique vaut mieux qu'un long discours...



joint aux prédictions de l'EIA que je vais poster ce soir, promis, ça rend de plus en plus probable un pic en 2008. D'ici que ça remonte, ça aura deja baissé

[energy_isere]

Sur blog energie, certains ont les mémes préocupation que ici. Un contributeur trés fréquent la bas, Raymond Bonaterre, poste ceci :

L'Agence Internationale de l'Energie court après ses prévisions variables de consommations mondiales de pétrole

Par Raymond Bonnaterre le 11 février 2009

Petit jeu habituel de l'AIE qui fait plonger la prévision de consommation mondiale de pétrole pour 2009 à 84,7 millions de barils/jour, soit un million de barils en dessous de celle, encore estimée, de 2008 (FIG.). Tout cela augure d'une prochaine décision de baisse des productions des membres de l'OPEP. En fait on devrait dire de presque tous les membres de l'OPEP, à l'exception des principaux animateurs que sont l'Iran et le Venezuela, qui menacent beaucoup mais oublient, par mégarde, de réduire leurs productions. Allez comprendre!

http://www.leblogenergie.com/2009/02/la ... terna.html

[energy_isere]

Pétrole : les prévisionnistes revoient leur copie.

(CercleFinance.com)

Les prévisionnistes du marché du pétrole s'attendent à une nette dégradation du secteur en 2009, comme le montrent plusieurs études publiées ce vendredi.

Dans son dernier rapport, l' Agence internationale de l'énergie (AIE) indique avoir significativement revu en baisse, à 84,4 millions de barils par jour (bpj), sa prévision pour la demande mondiale cette année, ce qui correspond à un repli de 1,5% par rapport à 2008.

L'AIE explique sa prudence par la perspective d'un réalignement des prévisions de la demande dans les pays de l'ex-URSS, d'Asie et de la zone OCDE de l'Amérique du Nord.

Parallèlement, l'agence déclare avoir revu en baisse de 380.000 barils par jour (bpj) à zéro sa prévision de croissance annuelle de l'offre concernant les pays pétroliers n'appartenant pas à l'OPEP.

Dans une note diffusée ce matin, les analystes de Crédit Suisse expliquent pour leur part redouter une déprime prolongée des cours du pétrole dans le contexte économique actuel, invoquant notamment les difficultés du marché chinois.

La situation des Etats-Unis les inquiète également.

'Lors de la dernière grande récession américaine, au début des années 1980, la demande de pétrole avait chuté de 22%, contre une baisse de seulement 7% à l'heure actuelle', rappellent-ils.

Les spécialistes de Crédit Suisse estiment que les investisseurs placent trop d'espoirs dans les taux d'épuisement et les mesures de l'OPEP.

Sur le marché pétrolier, le baril de Brent inscrivait malgré tout une hausse de 0,5% à 45,3 dollars vendredi matin.

[Alain75]

les journalistes ont vraiment le chic pour trouver des titres faux. C'est bien évidemment pas la demande qui est au plus bas, mais la baisse qui est la plus importante depuis 1982-1983.

C'est quoi la différence ?

Cette baisse est bien une baisse de la demande à ce que je sache

[Alturiak]

Bah, quand même, je serais curieux de savoir le pourcentage de personnes qui, lisant ce titre, concluent à une plus basse conso depuis 82-83.