http://www.lemonde.fr/sciences-et-envir ... id=1056532Nicolas Hulot : "La crise écologique réclame des mesures radicales au niveau européen"
Le "projet de loi Grenelle de l'environnement" qui traduit les engagements pris en octobre 2007, a été présenté en conseil des ministres, mercredi 11 juin. Son examen par le Parlement devait commencer avant l'été mais pourrait être repoussé à l'automne. Deux lois d'application seront présentées en conseil des ministres avant l'été. L'animateur écologiste Nicolas Hulot commente le texte de loi.
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[personnalité] Nicolas Hulot
Nicolas Hulot : « Nos écogestes ne sont pas à la hauteur des enjeux »
Nicolas Hulot s’apprête à revenir au devant de la scène médiatique. Son long métrage « Le Syndrome du Titanic », annoncé comme un « cri d’alarme et un cri d’espoir », pourrait être projeté au Festival de Cannes. L’animateur et patron de la fondation qui porte son nom lève, pour « Terra eco », un coin de voile sur ce film. Et appelle à un changement radical et immédiat de notre consommation.
Le 30/03/2009, par Walter Bouvais , Yannick Labrousse/Temps machine
La crise économique se propage. Faut-il relancer la machine par la consommation ? Est-ce compatible avec une démarche de développement durable ?
Nicolas Hulot : Il faut investir pour que l’économie tourne. Mais nous devons désormais le faire sur la base de critères drastiques, en privilégiant l’économie immatérielle. Il va falloir réguler, voire tarir, certaines consommations, comme celle du poisson ou celle des automobiles polluantes. On y parviendra en interdisant par exemple les voitures dont les émissions de CO2 dépassent 50 ou 80 grammes par kilomètre (1). Parallèlement, certaines consommations élémentaires doivent être encouragées. C’est le cas de l’alimentation biologique, qui doit atteindre un seuil critique. Pour réguler certaines consommations et tarir les autres, il va falloir de nouvelles normes et de la fiscalité.
Pourtant le débat sur la taxe écologique – qui privilégierait les produits verts et pénaliserait les autres – n’avance pas.
N.H. : Au contraire. Il y a quelque temps, cette solution était inenvisageable. A l’heure où nous parlons, des décideurs réfléchissent à basculer notre fiscalité, en taxant davantage les consommations impactant les ressources énergétiques ou naturelles et moins le travail. L’idée de cette taxe n’est pas encore admise, c’est vrai. Mais elle n’est plus écartée. En fait, la crise économique a pris tout le monde de court et c’est finalement sa seule vertu : elle nous fait douter de tout. Du coup, en France comme ailleurs, les esprits s’ouvrent à des idées nouvelles. Sur le sujet de la taxe écologique, je peux vous dire que nous avons des réunions au sommet de l’Etat.
Comme chaque année, avril est marqué par la semaine du développement durable. Qu’en pensez-vous ?
N.H. : Tout cela est sympathique et nécessaire, mais insuffisant. Des responsables politiques ne pourraient pas dire cela. Mais c’est le rôle d’une ONG comme la nôtre. Par exemple, je déplore l’abus que l’on fait du terme « développement durable ». J’ai parfois l’impression qu’il ne s’agit plus que d’une camomille mielleuse destinée à nous faire ingérer nos excès. Quand j’entends qu’on veut installer un circuit de Formule 1 « durable » à proximité de Paris, j’ai un peu la nausée.
Comment conserver notre niveau de confort tout en réduisant nos consommations de matière et d’énergie ?
N.H. : Le bien-être n’est pas proportionnel à notre consommation matérielle. Il faut redéfinir ce que nous appelons le confort. La débauche de choix dans les supermarchés est-elle le signe de notre liberté ou le témoin de notre accoutumance ? Je rappelle que si nous continuons au rythme de consommation actuel, l’humanité n’aura plus à sa disposition à la fin du siècle que deux métaux, dont l’aluminium. L’inconfort, ce serait de ne rien faire. Le bien-être consiste à trier dans les possibles et à se priver de certains choix. Et derrière cela, il doit y avoir des décisions politiques.
Nous sommes passés en quelques mois d’une crise écologique à une crise économique et sociale. Comme si ces deux extrêmes étaient nos seules alternatives…
N.H. : Nos actions dépassent nos intentions. Notre système nous met dans l’obligation d’une croissance économique, financière et matérielle qui n’est pas tenable dans un monde physiquement clos et limité. On ne peut pas passer son temps à s’endetter pour rembourser la dette, au détriment des enjeux écologiques et sociaux. Il faut revoir le fonctionnement du système financier.
C’est-à-dire ?
N.H. : Le crédit doit devenir une forme de service public. Je ne suis pas contre le crédit mais je suis contre le fait que le dépôt d’argent profite toujours aux mêmes et jamais au plus grand nombre. Nous sommes ici dans une crise de la démocratie : le pouvoir est entre les mains d’intérêts financiers privés. Il ne s’agit pas de faire le procès du passé mais de changer les choses. Le crédit pourrait tout à fait relever des Etats et non plus d’entreprises privées. Bien sûr, la société a son temps d’évolution. Et aucun homme politique ne dirait qu’il faut remettre en cause le système monétaire international – c’est de cela dont il s’agit – car il serait moqué. Mais nous les ONG, qui avons notre liberté de parole, avons le devoir de brûler les étapes.
« Brûler les étapes » : est-ce le but de votre long-métrage Le Syndrome du Titanic ?
N.H. : Ce film sans concession est ma façon de franchir un cap. Le temps des écogestes est révolu. Il faut fermer le ban et précipiter l’étape suivante. Le film part de ma conviction que les crises écologique, alimentaire, énergétique et financière, qui se combinent pour former une crise systémique, ont une seule et même origine : une profonde crise culturelle. Le plus petit dénominateur commun de ces crises est notre incapacité chronique à nous fixer des limites, c’est-à-dire notre goût absolu pour la démesure. Il n’y a pas besoin d’être prix Nobel d’économie pour le comprendre. Par ailleurs, les changements que nous faisons dans nos modes de vie relèvent de l’épaisseur du trait. Ils ne sont pas à l’échelle des enjeux. Ce qui est en cause, c’est bel et bien notre système économique. Les recettes du passé ne fonctionnent plus. Pire, elles sont les poisons d’aujourd’hui.
Le propos de votre film semble donc bien davantage économique et sociétal qu’écologique…
N.H. : La crise écologique est là. On ne peut plus le nier et ceux qui ne veulent pas recevoir cet argument-là aujourd’hui ne le recevront pas plus demain. Partant de là, mon propos n’est pas de faire le énième film environnemental. Ce qui m’intéresse c’est la suite : ce qui est en cause, de façon positive et négative, ce sont nos modes de production et de consommation individuels. Nous assistons à une forme de déni, car l’évidence nous gêne : soit on subit les changements, parce que la nature ne nous demandera pas notre avis et parce qu’elle a déjà entamé une forme de « régulation » ; soit on décide de prendre la main et on anticipe les problèmes. Mais alors, nous devons changer radicalement. Cela ne compromettra ni le fonctionnement de notre monde ni notre bien-être. Mais nous devons agir dans un délai très court. Il faut faire sauter les verrous culturels du nationalisme, du positivisme et de la confiance absolue dans la science et les technologies.
Pensez-vous que nous soyons prêts à entendre un tel discours ?
N.H. : Je cite souvent cette pensée d’Einstein : « Notre époque se caractérise par la profusion des moyens et la confusion des intentions. » Nous ne manquons pas de moyens mais il nous faut préciser nos intentions, exercer notre choix. Or, choisir c’est renoncer : nous ne pourrons pas être sur tous les fronts. Pouvons-nous, par exemple, continuer de mettre chaque année dans les budgets militaires des sommes 30 fois supérieures à ce qui permettrait de sortir l’humanité de la misère ?
Ces propos ont déjà été entendus maintes fois depuis les années 1970.
N.H. : Oui. Mais s’ils avaient été écoutés, nous n’en serions pas là. Même les esprits chagrins reconnaissent que notre système économique et social s’effondre. Dès les années 1970, des penseurs du Club de Rome soulignaient qu’il n’était pas tenable à long terme. Si on les avait écoutés, la résolution de nos problèmes serait moins compliquée.
Qui sont les hommes et les femmes capables d’inventer la nouvelle civilisation que vous appelez de vos vœux ?
N.H. : Les solutions ne sortiront pas des moules habituels. Elles ne viendront pas de ceux qui sont obsédés par une croissance économique qui ne vaut que pour elle-même. Il faut chercher ailleurs. C’est cette curiosité qui doit animer nos décideurs. Les personnes qui réfléchissent et qui vont loin ne manquent pas. Tenez, je vois sur mon bureau quelques auteurs qui m’ont inspiré récemment : Richard Heinberg, Thomas d’Ansembourg, François Flahaut, Patrick Viveret, Bernard Lietaer, Hervé Kempf…
Quel regard portez-vous sur le Grenelle de l’environnement ?
N.H. : Je suis heureux de voir ce qui se passe dans notre pays. Mais il va falloir brûler les étapes suivantes car si nous n’avons pas de réponse à la hauteur de l’emballement, je crains que cela ne suffise pas. L’élection de Barack Obama me donne un grand espoir. Mais notre rôle, en tant qu’ONG, à quelques mois de la conférence sur le climat de Copenhague, ne se limitera certainement pas à faire des propositions gentillettes.
N’est-il pas contradictoire de prôner d’une part un changement de modèle, comme vous le faites, et d’autre part de travailler pour une chaîne de télévision pas uniquement réputée pour ses programmes éducatifs ?
N.H. : Est-ce que le fait de produire les émissions Ushaïa pour TF1 contraint ma parole ? Non. Dans ce film, auquel TF1 participe, je n’ai pas changé un mot, pas une image. J’essaie d’appliquer la théorie du cheval de Troie. On doit combattre le système de l’intérieur, comme de l’éxtérieur. Quand une entreprise comme TF1 donne des millions d’euros d’espaces publicitaires à une fondation comme la mienne, je suis ravi. Je pense que vous pouvez nous être gré d’avoir, avec la Fondation, fait bouger les lignes. Si le fait de travailler pour TF1 m’empêchait de m’exprimer, je reverrais ma position. Ma liberté de parole n’est pas inféodée. Dans mon long-métrage, je remets en cause une certaine forme de télévision. J’essaie d’utiliser ce qui peut apparaître comme une forme de handicap. A TF1 il y a la logique d’un système dont je ne suis pas ignorant, mais il y a aussi des hommes et des femmes sur lesquels on peut compter. C’est ma stratégie. Elle a ses limites. Mais je n’ai qu’une règle : jamais ma liberté de parole ne peut être limitée. J’ai cete chance – et je n’en tire d’ailleurs aucun orgueil – de ne pas avoir besoin de TF1 ni pour vivre, ni pour exister.
Regrettez-vous de ne pas avoir franchi le Rubicon et de ne pas vous être présenté à l’élection présidentielle 2007 ?
N.H. : Pas une seule seconde. Les gens voient la partie visible de l’iceberg. Mais ma décision m’a permis de faire un travail de fond avec bien des personnes capables de porter des solutions. Et ma position me permet aujourd’hui de parler à tous sans être soupçonné de quelque intention politicienne que ce soit. Si je peux discuter aussi bien avec Joseph Stiglitz que Bernard Thibault, José Manuel Barroso que Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy que Jean-Michel Lemétayer de la FNSEA, c’est grâce à cela. Certes, ce rôle a ses limites. Mais c’est dans celui-ci que je me sens le plus utile aujourd’hui.
(1) 149 g/km en moyenne, en France.
Si vous ne faites pas partie de la solution, alors vous faites partie du problème.
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Re: [personnalité] Nicolas Hulot
Va falloir patienter jusqu' en Octobre pour le film en salleTovi a écrit :
Nicolas Hulot s’apprête à revenir au devant de la scène médiatique. Son long métrage « Le Syndrome du Titanic », annoncé comme un « cri d’alarme et un cri d’espoir », pourrait être projeté au Festival de Cannes. L’animateur et patron de la fondation qui porte son nom lève, pour « Terra eco », un coin de voile sur ce film. Et appelle à un changement radical et immédiat de notre consommation.
..........
http://www.cinemovies.fr/fiche_film.php?IDfilm=18000Le Syndrome du Titanic
Date de Sortie : 07 octobre 2009
L'histoire
"Je n'étais pas écologiste quand j'ai commencé, il y a 30 ans, à voyager de par le monde. J'ai vu la planète se rétrécir sous mes yeux, je suis passé de la conviction insouciante de vivre dans un monde infini et immuable à la conscience d'un monde fini et vulnérable. Depuis presque 20 ans, je me bats avec d'autres pour alerter mais surtout mobiliser face à la menace. Aujourd'hui, le cinéma m'apparaît comme le moyen essentiel pour que chacun puisse à son tour, en France et à l'étranger, s'approprier le constat et partager mes sentiments. Que chacun puisse voir la Terre et l'Humanité telles qu'elles sont et telles que je les ai vues. Que l'Homme retrouve sa propre échelle dans le temps et l'espace. Ce film est un cri d'alarme, ne laissons pas le temps nous dicter le changement, mais aussi un cri d'espoir, saisissons l'occasion pour nous retrouver, mobilisons le génie humain en donnant enfin du sens au progrès."
Nicolas Hulot
Le bouquin de 2004 :

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Re: [personnalité] Nicolas Hulot
la date de sortie se rapproche.
http://www.enerzine.com/604/8360+le-syn ... ulot+.htmlLe Syndrome du Titanic d'après Nicolas Hulot
....
Interview de Nicolas Hulot
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Re: [Personnalités] Nicolas Hulot
Un article du "Canard"..
@+
@+
LA POMPE À PHYNANCES DE MONSIEUR HULOT
17 septembre 2009
Le Canard (http://www.agriculture-environnement.fr ... article570)
Isabelle Borré, journaliste au Canard Enchaîné, revient sur les « pompes à phynances de Monsieur Hulot », à l’occasion de la prochaine sortie en salle, le 7 octobre 2009, de son film Le syndrome du Titanic. Selon la journaliste, sa « nouvelle expérience extrême » se résume à « un interminable discours à la première personne du poète Hulot nous expliquant que la Terre est en train de péter et que la société de consommation consomme vraiment trop ». « Son discours se radicalise, mais Nicolas reste pragmatique », poursuit la journaliste, qui note qu’avec un budget de 5 millions d’euros (apporté par EDF, la SNCF, TF1, Studio 37, filière d’Orange, etc…), « rien n’est trop cher pour surfer sur la vague Hulot… ».
Et cela fait vingt ans que cela dure : vingt ans que sa fondation est financée par « de grand amis de la nature » tels que TF1, L’Oréal, EDF et Ibis, qui « crachent chacun 500.000 euros par an et fournissent, à eux seuls, près de la moitié des recettes (44% en 2008) ». Ce qui n’a pas empêché la Fondation Hulot d’accuser en 2008, et pour la première fois, un déficit. « Il a manqué 314.000 euros pour boucler le budget de la Fondation, qui a embauché cinq salariés pour suivre le Grenelle de l’environnement et acheté son siège en 2006 : 400 m2 (plus 300 m2 en location) dans un immeuble moderne de Boulogne- Billancourt », relate Isabelle Borré, qui ajoute : « Heureusement, Hulot a l’esprit ouvert : c’est le seul écolo qui ne soit pas contre le nucléaire, même s’il n’est pas favorable à l’EPR. Et il ne voit aucun obstacle à faire appel, pour “diversifier le financement”, aux piles Duracell ou aux Autoroutes du Sud de la France (ASF) : “Je suis contre la construction de nouvelles autoroutes, mais on ne va pas détruire celles qui existent déjà”. »
Et toujours selon le Canard, si ce « pro du grand écart » a renoncé à son projet de candidature à la présidence, ce serait suite à quelques bons conseils de « Martin Bouygues-le-meilleur-ami-de-Sarko », par ailleurs propriétaire de TF1. Cela a évité à M. Hulot de renoncer à son salaire (sauf pendant deux mois) « de 30.000 euros par mois pour trois ou quatre Ushuaïa par an » ; auxquels s’ajoutent les royalties de la marque, soit plus de 700.000 euros brut par an, qu’il reverse en partie à sa fondation. Bref, Ushuaïa cartonne et « rapporte plein de pépettes en produits dérivés. Il y a des lunettes Ushuaïa et même un écologique Peugeot tout-terrain Ushuaïa. Sans compter les gels douche L’Oréal-Ushuaïa, accusés, en 2006, de contenir des produits cancérigènes... L’épisode avait beaucoup fait ”souffrir” l’animateur, mais le pauvre n’a pas son mot à dire. Il ne fait qu’empocher ». Conclusion de l’hebdomadaire satirique : « Trop dure, la vie de télécologiste... »
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Re: [Personnalités] Nicolas Hulot
Ceci dit, si il ne s'est pas présenté à la présidentielle, c'est peut être tout bêtement car il n'avait aucun formation, aucun compétence, et aucune envie pour faire ce métier de "président de la république".
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Re: [Personnalités] Nicolas Hulot
Et alors?!!!! Il arrive aussi que le fric puisse servir une grande cause!!! Faut arrêter avec ces faux procès à 2 balles. Si Nicolas Hulot ne s'intéressait qu'au fric il ne passerait pas son temps dans des conférences de plusieurs heures même pas médiatisées dans lesquelles il ne gagne aucune tunes.Et cela fait vingt ans que cela dure : vingt ans que sa fondation est financée par « de grand amis de la nature » tels que TF1, L’Oréal, EDF et Ibis
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Re: [Personnalités] Nicolas Hulot
Dans le milieu du journalisme, cela s'appelle "faire des ménages", et c'est extrêmement bien payé (ce qui garantie la complaisance du dit journaliste vis à vis des capitaux payeurs).rico a écrit :il ne passerait pas son temps dans des conférences de plusieurs heures même pas médiatisées dans lesquelles il ne gagne aucune tunes.
Bref, je ne jetterais pas ma main au feu en disant que toutes les interventions de Hulot ne sont jamais payées...
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett
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Re: [Personnalités] Nicolas Hulot
Ben tant mieux pour lui. Je trouve normal qu'il soit payé.
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Re: [Personnalités] Nicolas Hulot
Oh il a surtout la compétence d'un journaliste qui sait parler d'une voix sucrée à l'oreille des grenouilles et il sait s'entourer de grands professionnels du son et de l'image.navidad a écrit :Ceci dit, si il ne s'est pas présenté à la présidentielle, c'est peut être tout bêtement car il n'avait aucun formation, aucun compétence, et aucune envie pour faire ce métier de "président de la république".
Il aurait un diplôme universitaire dans le domaine des sciences de la nature qu'il aurait été plus crédible.
Maintenant des journalistes qui ont viré à la politique il y en d'autres bien connus :
- Dominique Baudis.
- Noël Mamère
etc..
Il aurait pu tenter la présidentielle.
@+
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Re: [Personnalités] Nicolas Hulot
Bof ....krolik a écrit :
Oh il a surtout la compétence d'un journaliste qui sait parler d'une voix sucrée à l'oreille des grenouilles et il sait s'entourer de grands professionnels du son et de l'image.
Il aurait un diplôme universitaire dans le domaine des sciences de la nature qu'il aurait été plus crédible.
Maintenant des journalistes qui ont viré à la politique il y en d'autres bien connus :
- Dominique Baudis.
- Noël Mamère
etc..
Il aurait pu tenter la présidentielle.
@+
et alors que dire de nos présidents de la République comme N.Sarkozy qui a fait des études de droit puis commencé sa vie professionnele comme avocat. Alors que c' est de l' économie dont on aurait bien besoin.
Et F.Mitterand pareil, étude de droit et avocat ensuite (Wikipedia).
Tout ca pour dire que N.Hulot n' a pas forcément besoin d' étre lui méme bardé de diplome en écologie et biologie, il lui suffit de bien s' entourer de personnes qui sont spécialistes.
Et un journaliste qui sait parler vaut 100 chercheurs scientifiques qui ne savent pas parler.
- krolik
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Re: [Personnalités] Nicolas Hulot
Je dis bien qu'il aurait pu se présenter à la présidentielle ça n'aurait pas dépareillé le tableau<<<<<<<;
Maintenant dans son activité actuelle il serait écologue, ce serait plus crédible, pas seulement écologiste..C'est autre chose
@+
Maintenant dans son activité actuelle il serait écologue, ce serait plus crédible, pas seulement écologiste..C'est autre chose
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Re: [Personnalités] Nicolas Hulot
Hulot -pardonnez mon ignorance je n'ai plus la télé depuis 10 ans- c'est bien le mec qui partage son temps entre le siège d'un hélico et les plateaux télé non?
Bon c'est sans doute un hélico électrique alimenté exclusivement par de l'électricité renouvelable
Tout ça c'est pipole et pieau; on nous prend vraiment pour des c... !](./images/smilies/eusa_wall.gif)
Bon c'est sans doute un hélico électrique alimenté exclusivement par de l'électricité renouvelable

Tout ça c'est pipole et pieau; on nous prend vraiment pour des c... !
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Live & let live!
Gardarem lou V12 !

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Re: [Personnalités] Nicolas Hulot
Peut être honnête, il est souvent en aéronef non polluant........ mais filmé par 3 hélicoptères qu'on ne voit pas. 

- energy_isere
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Re: [Personnalités] Nicolas Hulot
C' est Yann Artus Bertrand qui fait énormément d' Hélico pour filmer.