[Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

Toute l'acualité, discutée à la lumière de la déplétion des réserves d'hydrocarbures.

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Raminagrobis
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

Message par Raminagrobis » 31 janv. 2010, 14:59

La consommation des vieux pays développés a piqué. Europe, USA, Japon, additionnés, ne reviendront jamais à leur niveau de consommation de 2006-2007.

Ce n'est pas moi qui parle (enfin même si j'ai dit ça il ya quelques mois) c'est l'AIE : lien
Fatih Barol a écrit :"There may be some zigzags up and down but as a trend I think it will be a downward trend in terms of oil consumption."
Bien sur, la r&éalité est simple : la production de pétrole mondiale n'augmente plus depuis 2005, et comme y'a assez pour tout le monde, c'est l'économie la plus forte , la Chine, qui prend une part croissante du pétrole, comprimant les autres.

Mais l'AIE préfère attribuer ça, en partie du moins, à la prise de conscience vis à vis du réchauffement climatique, comme ça une baisse de consommation purement subie apparait comme quelque chose de vertueux :-D
Toujours moins.

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navidad
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

Message par navidad » 01 févr. 2010, 10:52

Ceci dit, les pompes à essence ne sont pas en rupture de stock en France ou au Japon.

La baisse de consommation dans certains pays occidentaux n'est pas dûe à un manque de pétrole.

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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

Message par duckrichard » 01 févr. 2010, 15:33

Ceci dit, les pompes à essence ne sont pas en rupture de stock en France ou au Japon.
La baisse de consommation dans certains pays occidentaux n'est pas dûe à un manque de pétrole.
Comme on est dans une économie de marché la pénurie ne se manifeste pas par des rupture de stock mais par un prix élevé.
Comme le prix est relativement élevé( 73$) on est dans une situation de "relative" pénurie, j'ai bon ?

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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

Message par nemo » 01 févr. 2010, 16:04

duckrichard a écrit :
Ceci dit, les pompes à essence ne sont pas en rupture de stock en France ou au Japon.
La baisse de consommation dans certains pays occidentaux n'est pas dûe à un manque de pétrole.
Comme on est dans une économie de marché la pénurie ne se manifeste pas par des rupture de stock mais par un prix élevé.
Comme le prix est relativement élevé( 73$) on est dans une situation de "relative" pénurie, j'ai bon ?
Non car se prix n'est pas suffisamment élevé pour dissuader la quasi totalité des consommateurs. Tout juste si les gens se disent "bon on fait attention à pas gaspiller trop l'essence..."
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

Message par Yves » 01 févr. 2010, 16:28

Y a ptete aussi une famille (aisée) en Inde qui a renoncé à utiliser son groupe électrogène trop souvent....
Trop tard, trop peu, trop cher, il n'y aura pas de miracle !!
Notre futur sera d'être la banlieue ouest de la Russie alors que celle-ci aura le regard tourné vers la Chine...

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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

Message par energy_isere » 01 févr. 2010, 20:52

Raminagrobis a écrit :La consommation des vieux pays développés a piqué. Europe, USA, Japon, additionnés, ne reviendront jamais à leur niveau de consommation de 2006-2007......
Pour le cas de la France, veuillez voir la situation qui montre qu' on consomme moins de produits pétroliers qu' il y a quelques années, et que ca se voit trés fort sur le raffinage en France.
c' est ici : viewtopic.php?p=265665#p265665

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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

Message par Raminagrobis » 01 févr. 2010, 20:59

La consommation française a piqué dans les années 70 si je ne m'abuse
Toujours moins.

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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

Message par pascal47 » 07 févr. 2010, 14:09

Pétrole 2011 : une demande mondiale en hausse de 2,5 mb/j, une production hors OPEP déclinante, prévoit l’EIA

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2957
Daniel Pennac (La fée Carabine)
"Le bonheur individuel se doit de produire des retombées collectives, faute de quoi la société n'est qu'un rêve de prédateur."

http://www.le-message.org/

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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

Message par energy_isere » 11 févr. 2010, 12:58

Pétrole : l'AIE revoit à la hausse sa prévision de demande mondiale 2010

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a légèrement revu à la hausse sa prévision de demande mondiale de pétrole cette année, qui devrait croître de 1,8% par rapport à 2009, tirée par les pays émergents, selon son rapport mensuel publié jeudi.

L'agence, qui représente les intérêts des pays industrialisés, prévoit que le monde consommera 86,5 millions de barils par jour (mbj) en 2010, après 84,9 mbj l'an dernier. Elle tablait jusque-là sur un rebond de 1,7%.

La prévision de demande en 2009, en baisse de 1,5% sur un an, est quasiment inchangée par rapport à celle de janvier.

En tablant sur un rebond plus fort pour cette année, l'AIE, dont le siège est à Paris, prend en compte les nouvelles prévisions, revues à la hausse, du Fonds monétaire international (FMI), qui s'attend désormais à une croissance mondiale de 3,8% en 2010.

Mais "un prix plus élevé" attendu pour 2010 (75 dollars le baril), "combiné avec des prévisions préliminaires de demande de pétrole toujours faibles dans les pays de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques, qui réunit les Etats industrialisés, ndlr), compensent en partie" cette croissance économique plus forte, selon le rapport.

Quant à la production de pétrole, qui avait régulièrement progressé dans les derniers mois de 2009, elle recule en janvier à 85,8 mbj, contre 86,2 mbj en décembre, selon le rapport.
http://www.boursorama.com/international ... 7f9ccf5396

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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

Message par moinsdewatt » 12 mars 2010, 14:03

Pétrole : l'AIE revoit à la hausse sa prévision de demande mondiale pour 2010

AFP le 12/03/2010

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a de nouveau revu à la hausse, de 70.000 barils par jour, sa prévision de demande mondiale de pétrole en 2010, qui devrait croître de 1,8% par rapport à 2009, tirée essentiellement par la Chine, selon son rapport mensuel publié vendredi.

Le monde devrait consommer 86,6 millions de barils par jour (mbj) cette année après 85 mbj l'an dernier, une estimation également revue légèrement à la hausse, affirme l'agence qui représente les intérêts des pays industrialisés.

Selon ces prévisions, la demande a diminué de 1,4% en 2009 par rapport à l'année précédente. Le rebond, sur base annuelle, a débuté fin 2009, après cinq trimestres de déclin consécutifs.

Le surplus de consommation attendu pour 2010 est entièrement dû aux pays non membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). La demande asiatique "continue de dépasser les attentes", relève l'AIE, et les révisions de ce rapport mensuel concernent essentiellement la Chine.

Les pays asiatiques hors OCDE représentent plus de la moitié de l'ensemble de la hausse annuelle et la Chine à elle seule est à l'origine du tiers de cette augmentation.

Quant à la production, elle a augmenté en février de 0,9 mbj, à 86,6 mbj, selon le rapport. La production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) enregistre sa première hausse annuelle depuis octobre 2008.

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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

Message par Superus » 16 mars 2010, 12:24

Bond de 28% de la demande en pétrole chinoise en janvier 2010 par rapport à janvier 2009.

http://contreinfo.info/breve.php3?id_breve=8994
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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

Message par woland » 18 mars 2010, 15:33

Brève de contre-info
Etude : l’AIE sous estime la croissance de la demande de 20%, soit 30 millions de barils/jours (FT/Publication Université de NY)

... a new paper by two economists, Joyce Dargay of University of Leeds and Dermot Gately of New York University, draws some rather dramatic conclusions.

Unlike some economists, the pair do not buy the ‘peak demand’ idea. In fact they believe the IEA, EIA and Opec have all seriously underestimated future demand growth - by almost a third :

If annual per-capita oil demand growth rates to 2030 were assumed to be held zero in the OECD, 1% in the FSU, and at its 1971-2008 historical rate (2.54% annually) in the rest of the world, total oil demand will be 138 mbd in 2030 - about 30 mbd greater than what is projected by DOE, IEA, and OPEC.
...
En jetant un oeil à l'étude, pleins de beaux calculs compliqués pour aboutir à une courbe qui est le prolongement parfait des 30 dernières années. Ils auraient dû aller plus loin: 175Mb en 2050, 250 en 2100 :lol:

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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

Message par krolik » 25 mars 2010, 15:24

es énergies vues par l'AIE.
@+
Communiqué de presse AIE/AEN
Paris, le 25 mars 2010



Projection des coûts de production de l'électricité : Édition 2010

LE FUTUR DE L’APPROVISIONNEMENT ÉNERGÉTIQUE MONDIAL: UN TABLEAU DE LA COMPÉTITIVITÉ DES ÉNERGIES

Le coût de l'électricité dans les prochaines années dépendra d'un certain nombre de paramètres importants, parmi lesquels les coûts d’accès au financement de l’investissement et le prix du carbone. C'est l’une des principales conclusions de Coûts prévisionnels de production de l'électricité : Édition 2010 (en anglais sous le titre : Projected Costs of Generating Electricity : 2010 edition), une nouvelle étude conjointe de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) et de l'Agence de l’OCDE pour l'énergie nucléaire (AEN). Le rapport, présenté ce jour à Paris par le Directeur exécutif de l’AIE, M. Nobuo Tanaka et le Directeur général de l’AEN, M. Luis Echávarri, comporte les dernières données sur les coûts de production de l'électricité pour un grand éventail d’énergies et de technologies et établit un étalonnage global. « Dans une période où de nombreux pays cherchent à investir dans des capacités électriques tout en travaillant à réduire les émissions de carbone, il fournit une base indispensable pour toute discussion portant sur les modes de production», déclare M. Echávarri. M. Tanaka souligne que « pour soutenir la compétitivité des technologies à faible intensité en carbone telles que le nucléaire, les énergies renouvelables et la capture du CO2 (CCS), nous avons besoin de l'action forte des gouvernements pour abaisser le coût de financement et un signal significatif sur les prix du CO2 afin que les marchés de l’électricité puissent l’internaliser».

Aucune technologie ne triomphe globalement pour la production de base - les circonstances locales sont déterminantes

L'étude prouve qu'aucune technologie ne dispose d’un avantage économique décisif à un niveau global en toutes les circonstances. Les conditions locales sont déterminantes et la compétitivité d'une technologie de production dépend d'un certain nombre de facteurs, particulièrement du coût d’accès au capital et du prix du carbone. En utilisant un coût moyen actualisé [levelised cost of electricity (LCOE) par MWh sur la vie d’une centrale] et assumant un prix de 30 USD par tonne de CO2, l'étude donne les résultats dans deux hypothèses principales, celle d’un taux d’intérêt à 5 % et l’autre à 10 %. Quand les coûts de financement sont bas (5 %), l'énergie nucléaire, suivie du charbon avec capture de carbone sont les solutions les plus compétitives. Avec des coûts de financement plus élevés (10 %), la production au charbon suivie du charbon avec capture de carbone et les turbines à cycle combiné au gaz (CCGTs) sont les sources d'électricité les moins chères. Indépendamment des taux d'intérêt, les coûts de production à base d'énergies renouvelables dépendent fortement de facteurs locaux et de l’amélioration rapide des technologies. Aujourd'hui, là où les conditions locales sont favorables, l'énergie hydraulique et le vent sont des technologies de production compétitives. Chaque technologie a des forces et des faiblesses, qui ne peuvent pas toujours être chiffrées par la méthodologie d'étude et dépendent de circonstances particulières :

Le nucléaire fournit des quantités significatives d'électricité en base à très faible teneur en carbone et des coûts stables dans le temps. Il doit cependant mobiliser des montants élevés de capital ainsi que les sommes nécessaires au démantèlement et à la gestion des déchets, ceci en devant répondre aux préoccupations sociétales, à celles concernant la sûreté et la prolifération.

Le charbon est économiquement compétitif en l'absence d'une tarification suffisamment élevée des émissions de gaz carbonique. Ceci est particulier vrai là où le charbon est bon marché. Cependant, cet avantage se réduit rapidement dès lors que les coûts du carbone montent.

Le charbon avec capture de carbone peut être compétitif quand un prix de CO2 est appliqué, et pourvu que le prix du charbon et de la technologie de capture de CO2 (hors stockage) soient bas. Cependant, la capture de CO2 n'existe pas encore commercialement pour des centrales électriques. Tant qu’un certain nombre d’installations ne fonctionneront pas à une échelle industrielle, les coûts de production du charbon avec la capture de CO2 demeureront incertains.

Le gaz présente trois avantages : un coût d’investissement bas, des émissions faibles en CO2 au regard d'autres énergies fossiles et une flexibilité opérationnelle élevée. Mais les coûts de production dépendent fortement des niveaux de son prix de sorte que, en comparaison avec d'autres sources d’énergie, notamment le charbon, il peut ne pas être compétitif en production permanente de base. A son actif, son prix détermine fréquemment celui sur les marchés de gros de l'électricité du fait de son utilisation en appoint. La production au gaz peut ainsi se couvrir contre les fluctuations et a fait des CCGTs un choix à faible risque dans des pays d'OCDE.

L’éolien terrestre dépend fortement de conditions locales favorables mais est compétitif dans certains cas étant précisé que les coûts afférents à l’adaptation du réseau ne sont pas pris en compte. Cependant, dans la mesure où ce type d’énergie n’est pas disponible en permanence, il ne peut pas être considéré à strictement parler comme une technologie de production de base.

Les choix existent - l’intervention publique compte

Les gouvernements jouent un rôle majeur dès lors qu’il s’agit de mobiliser du capital et de tarifier les émissions de CO2. Le coût du capital est essentiellement fonction des risques liés à chaque option de production de l'électricité - risque de marché, risque technologique, risques de construction et réglementaire. Avec des coûts d’investissement élevés, les technologies à faible teneur en carbone telles que nucléaire, les énergies renouvelables et la capture et le stockage de CO2 (CCS) sont particulièrement vulnérables. Une action intelligente des gouvernements, cependant, peut faire beaucoup pour réduire ces risques.

La tarification du carbone est un facteur-clé dans la concurrence entre énergies fossiles classiques et à faible intensité carbone. Un prix de 30 USD par tonne de CO2, tel qu’inclus dans l'étude, reflète une hypothèse raisonnable pour les prochaines années. Un prix sensiblement plus élevé (ou plus bas) pour le carbone ferait basculer de manière décisive l'équilibre concurrentiel actuel dans une direction ou une autre. Les choix existent. En présentant ces choix, les Coûts prévisionnels de production de l'électricité : édition 2010 sera un outil indispensable pour des décideurs, les chercheurs et les parties prenantes dans les années qui viennent. Grâce à la coopération active de pays membres et non membres de l’OCDE, de l’industrie et d’universitaires, cette nouvelle édition couvre plus de pays et de technologies que la précédente. Elle comporte des données de presque 200 centrales électriques de 17 pays d'OCDE, de l'Afrique du Sud, du Brésil, de la Chine et de la Russie ainsi qu’une grande sélection de technologies dont le charbon (avec et sans capture de CO2), le gaz naturel, le nucléaire, l’hydraulique, l’éolien terrestre et en mer, le solaire, la biomasse, l’énergie des vagues et des marées, la cogénération.

Les Coûts prévisionnels de l’électricité – Édition 2010 est la septième édition d’une série d'études sur les coûts de la production d'électricité et est devenu une référence incomparable dans ce domaine. L'analyse a été étroitement supervisée par un groupe d'experts international sur les coûts de production de l'électricité comprenant plus de 50 représentants de 19 pays membres de l'OCDE, la Commission européenne et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Des experts du Brésil, de l'Inde et de la Russie ont également participé à ce travail.

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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

Message par energy_isere » 13 avr. 2010, 12:28

L'AIE relève sa prévision de croissance de la demande du brut :

LONDRES (Reuters) - La demande pétrolière mondiale devrait augmenter de 1,67 million de barils par jour (bpj) en 2010, soit de 100.000 bpj de plus que prévu jusqu'à présent, annonce l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

L'organisation explique dans son dernier rapport mensuel sur le marché pétrolier que la demande mondiale d'or noir devrait atteindre 86,60 millions de bpj cette année, contre 84,93 millions en 2009.

La croissance de la demande, ajoute-t-elle, devrait être en majeure partie satisfaite par des producteurs extérieurs à l'Organisation des pays exportateurs: la production non-Opep devrait augmenter de 220.000 bpj pour atteindre environ 52,0 millions de bpj, avec la croissance des pompages de pays de l'OCDE.

A l'inverse, la demande pour le brut et les stocks de l'Opep devrait diminuer de 200.000 bpj sur l'année, à 29,1 millions de bpj.

L'AIE précise que la production totale de l'Opep a baissé en mars, un recul imputable pour l'essentiel à l'Irak, qui n'est pas soumis aux quotas du cartel.

Les 11 pays de l'organisation soumis à des quotas, eux, ont augmenté légèrement leur production, de 30.000 bpj, poursuit-elle.

Elle estime que les réductions de production décidées par l'Opep étaient respectées à hauteur d'environ 55% en mars, contre une estimation de 56% fin février.
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... c8ca9ed31e

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Re: [Chiffres] Surveillons les prévisions de l'AIE (Agence OCDE)

Message par Raminagrobis » 13 avr. 2010, 13:06

energy_isere a écrit :
L'AIE relève sa prévision de croissance de la demande du brut :

LONDRES (Reuters) - La demande pétrolière mondiale devrait augmenter de 1,67 million de barils par jour (bpj) en 2010, soit de 100.000 bpj de plus que prévu jusqu'à présent, annonce l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
La croissance de la demande, ajoute-t-elle, devrait être en majeure partie satisfaite par des producteurs extérieurs à l'Organisation des pays exportateurs: la production non-Opep devrait augmenter de 220.000 bpj pour atteindre environ 52,0 millions de bpj, avec la croissance des pompages de pays de l'OCDE.
Euh ?!

La hausse de 1.67 Mb/j de la demande sera satisfaite en majeure partie par une hausse de 0.22 Mb/j de la prod hors opep ? :-k
Toujours moins.

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