Modérateurs : Rod, Modérateurs
Raminagrobis a écrit :
Euh ? La hausse de 1.67 Mb/j de la demande sera satisfaite en majeure partie par une hausse de 0.22 Mb/j de la prod hors opep ?
A priori l'OPEP en a effectivement quand même sous le coude, une analyse ci dessous :pragma tic a écrit : The big question is : Pourquoi l'OPEP ne se décarcasserait pas davantage, après avoir dit qu'elle en avait plein sous le coude ?
http://www.boursorama.com/international ... b4ec8030b0Pétrole : prévision de demande mondiale revue à la baisse en 2009-2010
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu à la baisse sa prévision de demande mondiale de pétrole en 2009 et 2010, respectivement de 160.000 et 220.000 barils par jour, selon son rapport mensuel publié mercredi.
Ces nouvelles prévisions interviennent après trois révisions consécutives à la hausse.
L'agence, qui représente les intérêts des pays industrialisés, estime que le monde devrait consommer cette année 86,4 millions de barils par jour (mbj), soit 1,9% de plus que l'année précédente (84,8 mbj). En 2009, la demande mondiale avait enregistré une baisse de 1,4% par rapport à 2008.
La croissance mondiale meilleure que prévu, selon les derniers chiffres du Fonds monétaire international (FMI), est compensée par un prix du baril attendu autour de 76,5 dollars en 2010, soit 1,20 dollars de plus qu'auparavant. Mais l'AIE explique aussi ses révisions par une correction des chiffres des années précédentes, notamment dans les pays non membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Quant à la production, elle est restée inchangée en avril par rapport à mars, à 86,6 mbj.
http://www.boursorama.com/international ... 35a5d23439Pétrole : demande en hausse de 1,4% par an d'ici 2015, si la reprise continue
AFP le 23/06/2010
La demande mondiale de pétrole devrait croître de 1,4% par an d'ici 2015 grâce à la reprise économique, mais les incertitudes qui planent sur la croissance font aussi peser des risques sur le marché du brut, affirme mercredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Selon son rapport prospectif annuel à moyen terme, une croissance annuelle de l'économie mondiale autour de 4,4%, en ligne avec les prévisions du Fonds monétaire international (FMI), permettrait à la consommation d'augmenter de 1,2 million de barils par jour (mbj) chaque année, pour atteindre 92 mbj en 2015.
Ce scénario "optimiste" correspond à celui élaboré il y a un an.
Mais si la reprise était handicapée, notamment par la crise de la dette européenne, et si la croissance mondiale ne dépassait pas 3% par an, la demande en pétrole n'augmenterait alors que de 1% chaque année (840.000 barils par jour) et n'atteindrait que 90 mbj en 2015.
La croissance de la consommation mondiale de brut sera tirée par les pays émergents, notamment par l'Asie et encore plus particulièrement par la Chine. La demande des pays riches de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a atteint son apogée en 2005 et devrait chuter de 300.000 à 400.000 barils par jour chaque année d'ici 2015.
A ce moment-là, la demande hors OCDE atteindrait alors 52% de la consommation mondiale, selon l'AIE, qui représente les intérêts des pays industrialisés.
Selon le rapport, la relative stabilité des prix de l'or noir, inscrits au cours de l'année écoulée dans la "fourchette préférée" des producteurs (entre 65 et 85 dollars le baril), prévaut "au moins pour l'instant".
"Mais les inquiétudes sur le retour à un marché plus volatil demeurent", prévient l'agence, dont le siège est à Paris.
La production de pétrole a mieux résisté que prévu à la récession. L'AIE revoit à la hausse ses prévisions de production mondiale de 0,3 mbj par an. La capacité de production mondiale devrait ainsi passer de 91 mbj en 2009 à 96,5 mbj en 2015.
"Les capacités excédentaires de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) devraient repartir à la baisse dès l'an prochain", estime toutefois l'agence. Même si elles pourraient s'établir autour de 3,5 mbj en 2015, soit un niveau plus "confortable" qu'entre 2002 et 2008, ce déclin risque de ramener un peu de nervosité sur le marché de l'or noir.
"Le problème n'est pas d'épuiser les ressources, mais plutôt la capacité de l'industrie gazière et pétrolière de réagir rapidement avec des investissements adéquats", écrivent les auteurs du rapport.
Concernant le marché du gaz, l'AIE prévoit que la demande de l'OCDE ne retrouvera qu'en 2012 son niveau de 2008.
Plusieurs incertitudes planent sur ces prévisions, selon le rapport: une future régulation plus contraignante des marchés des matières premières, mais aussi des règles de production plus strictes après la marée noire dans le golfe du Mexique.
Sur le front macroéconomique, outre la crise de l'euro, "des questions persistent aussi sur l'impact du retrait des mesures de relance et une surchauffe de l'économie chinoise".
http://economictimes.indiatimes.com/new ... 170858.cmsFast-growing nations to spur global oil demand in 2011: IEA
15 Jul 2010,
DUBAI: The world oil demand next year will be fueled by economic growth in fast growing countries like China and India, despite a drop in rich countries' appetite for oil, International Energy Agency has said.
The Paris-based agency in its monthly report on the oil markets estimated the global oil demand in 2011 to rise by a daily 1.3 million barrels or 1.6 per cent, to average 87.8 million a day.
"Non-OECD Asia, the Middle East and Latin America will continue to command the lion's share of oil demand growth in 2011," it said in the report.
The forecast for world oil consumption this year was unchanged, at 86.5 million barrels a day, a 2.1 per cent increase from 2009.
The energy arm of the Organization for Economic Cooperation and Development (OECD), a grouping of the world's richest nations, said the rich countries were seeking fuel efficiency and their oil demand next year, irrespective of the growth in the global economy, will decline by 0.5 per cent against the levels this year.
The agency also said the development of Iran's oil and gas industry will be hit in the longer term by tighter sanctions from the United Nations, United States and EU.
It also anticipated delays in new oil projects, following the Gulf of Mexico oil spill that has dented a loss of 30,000 barrels per day in the 2010 and 2011 US crude production. Further cuts could come if wide-reaching drilling restrictions arise from the disaster inquiry, the agency said.
Last Monday BP robots attached a new, tighter-fitting cap on the top of the Gulf of Mexico oil leak, raising hopes of effectively staunching the oil flow for the first time in nearly three months.
The Obama administration has issued a revised moratorium on deep-water offshore drilling to replace the one that was struck down by the courts.
The full report, which will not be made public for another two weeks, is said by those with access to estimate a drop in global oil production of 255,000 b/d in June. This comes on top of a drop in global production of 575,000 b/d in May, no growth in April, and a 220,000 b/d drop in March. February was the last month to show substantial growth.
Du discours de l' IEA complétement à coté de la plaque. http://www.bernama.com/bernama/v5/newsw ... ?id=514037Global Oil Demand Could Peak Within 25 Years: IEA Chief J
uly 16, 2010
SEOUL, July 16 (Bernama)
The global demand for oil could peak within the next 25 years if countries around the world pursue low carbon growth policies, Yonhap News Agency reported the head of the International Energy Agency (IEA) as saying Friday.
Nobuo Tanaka said at the Energy Technology Perspective 2010 gathering in Seoul that innovative ways to cut back on energy use and reduce carbon dioxide (CO2)emissions are making headway and called on countries to make timely investments that can push forward progress made to improve efficiency.
The executive director of the Paris-based organisation said that such investments should go toward improving energy efficiency in the immediate future while being diverted to renewable energy, nuclear power generation, and carbon capture and storage technologies in the medium to long run.
"If such measures are taken, global oil demand would plateau around 2030-2035, and this would mean less pressure on prices and reduced import dependency for many countries," Yonhap quoted the official as saying.
He outlined that under the IEA's recent "blue scenario" plan, transition to a low-carbon economy will reduce demand for oil, gas and coal in 2050 compared to today, although fossil fuels will still account for a large percentage of energy used overall.
"Even with low-carbon growth, fossil fuel can still account for 46 percent of primary energy demand in 2050, meaning that we still need significant investment in these fields," he said.
The official, meanwhile, warned that under a "baseline scenario" where no remedial actions are taken to reduce dependence on fossil fuel, worldwide CO2 emissions could reach 57 billion tonnes -- twice as large as the current level - in 2050.
This would place serious pressure on the environment and cause global warming, he said.
In response to calls for more technology innovation, Vice Knowledge Economy Minister Kim Young-hak, said Seoul is firmly committed to the development of ways to reduce fossil fuel use, adding that such a move is key to the "green growth" strategy being followed by the Lee Myung-bak administration.
He stressed that South Korea wants to become a leader in the so-called green race and is focused in pouring research and development resources into the sector and in the creation of a viable energy conservation market.
Lire l' article dans Energy Bulletin : http://www.energybulletin.net/53805“The era of cheap oil is over. Each barrel oil that will come to market in the future will be much more difficult to produce and therefore more expensive. We all - governments, industry and consumers - should carefully choose the type of car we want to buy in the future and should be prepared for oil prices being much higher than several years ago.”
Ce qui est rassurant dans une crise en W, c'est que, finalement, ça remonte!!! Entre nous, il est impossble que ce soit une crise en W, c'est une crise en M, WM, WWM, .... Peu importe le nombre de sursauts de l'économie sur le plateau ondulant du pétrole, au final, le crash est assuré!akochan a écrit : Pour une fois qu'un membre de l' AIE reconnait une verite
S'il n'y avait pas de probleme d'approvisionnement, le petrole serait reste a 10 dollars...
Ce qui m'etonne toutefois c'est que le prix reste depuis des mois dans la fourchette des 75-80...
Je pense qu'il faut profiter des derniers vols intercontinentaux avant de gouter aux charmes de la marine a voile....
L'assemblee generale de ma coop agricole est pour bientot. Je poserais la question de savoir si les biocarburants peuvent resoudre la question energetique...
On voit bien avec la multiplication des crises alimentaires qui se multiplient que nous allons dans le mur beaucoup plus vite que nous le pensons...
Nous allons aller vers une relocalisation de la production agricole et de toutes les autres. Cela me parait ineluctable...
La crise sera forcement en w...
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... fcf23c0133L'AIE baisse sa prévision de hausse de la demande de pétrole :
LONDRES (Reuters)
La croissance de la demande mondiale de pétrole devrait progresser légèrement cette année avant de retomber en 2011, a déclaré vendredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE), en soulignant l'impact potentiel d'un ralentissement de l'économique mondiale sur les besoins en carburants.
Alors que les réserves de pétrole étant proches de leurs niveaux records dans les pays développés, l'offre est plus que suffisante pour répondre à la demande actuelle et anticipée.
"A tous les égards, nous avons un marché très bien approvisionné", explique David Fyfe, directeur de la division industrie pétrolière et marchés de l'AIE.
"Si l'économie mondiale ralentit, la demande de pétrole pourrait être assez nettement réduite", a-t-il ajouté.
Selon l'AIE, la demande mondiale d'or noir devrait atteindre en moyenne environ 86,62 millions de barils par jour (bpj) en 2010, ce qui représente une augmentation de près de 1,9 million de bpj par rapport à l'an dernier. Cette estimation est supérieure de 40.000 bpj à celle du précédent rapport mensuel.
En 2011, la consommation devrait atteindre 87,89 millions de bpj, soit près de 1,3 million de bpj de plus que cette année. La croissance de la demande devrait toutefois être inférieure de 50.000 bpj à l'estimation du mois dernier.
L'AIE a relevé d'environ 100.000 bpj sa prévision 2010 de la demande de brut en provenance des pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), à 28,9 millions de bpj, soulignant que la consommation avait légèrement progressé dans plusieurs pays occidentaux et dans la région Asie-Pacifique.
L'agence précise enfin que les réserves de pétrole des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (l'OCDE) ont augmenté à un niveau équivalent à 61,4 jours de demande anticipée à la fin juillet, contre 61 jours fin juin.
Les réserves de l'OCDE ont augmenté de 19 millions de barils pour atteindre 2,785 milliards de barils en juillet, se rapprochant ainsi de leur record de 1998.
Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.