[Acteurs] la compagnie SHELL

Message par **energy_isere** » 16 janv. 2007, 12:46

ca prend une tournure politique :

Fabius s'inquiète des projets de vente de raffineries de Shell en France

L'ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius a écrit à Dominique de Villepin pour s'inquiéter de l'intention du groupe britannique Royal Dutch Shell de vendre ses trois raffineries en France, dont celle de Petit-Couronne en Seine-Maritime, département dont il est député.

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Message par **energy_isere** » 18 janv. 2007, 12:13

c'est dans l' usine nouvelle de cette semaine.

Environnement2100 · Message par **Environnement2100** » 18 janv. 2007, 12:25

Perso j'y mettrais pas un cent. Surtout à la veille d'une élection majeure, quelle idée.

Message par **energy_isere** » 18 janv. 2007, 18:27

Environnement2100 a écrit :Perso j'y mettrais pas un cent. Surtout à la veille d'une élection majeure, quelle idée.

ben pourtant il y une liste de repreneurs potentiels :

Syndicats et politiques dénoncent la décision de Shell de vendre ses raffineries françaises
LE MONDE / 18.01.07

Royal Dutch Shell n'aura bientôt plus de raffineries en France, après la vente des unités de Petit-Couronne (Seine-Maritime) et de Reichstett (Bas-Rhin), et du site pétrochimique de Berre (Bouches-du-Rhône). En annonçant ces importantes cessions (300 000 barils traités chaque jour), le groupe pétrolier anglo-néerlandais a réveillé l'inquiétude de ses 3 000 salariés français. Et relancé les questions sur l'avenir d'un secteur à peine sorti d'une crise de trente ans.

En France, les syndicats ont appelé les salariés des sites à une journée d'action, lundi 22 janvier, pour "garantir l'emploi et l'avenir industriel des raffineries". Les élus se mobilisent. Le PCF des Bouches-du-Rhône tire la sonnette d'alarme sur l'emploi. Laurent Fabius, député socialiste de Seine-Maritime, circonscription où est installée la raffinerie de Petit-Couronne, a écrit au premier ministre, Dominique de Villepin.

"Je lui ai demandé des informations, car nous n'en avons eu aucune. Nous avons appris cela par une dépêche d'agence", dénonce M. Fabius. "Cette décision soulève une grande émotion. Shell est un acteur économique majeur de la région", ajoute l'ancien premier ministre, rappelant les 550 emplois du site, le millier d'emplois indirects et l'importance de la taxe professionnelle pour l'agglomération de Rouen. Si les raffineries sont cédées à des opérateurs ou des fonds d'investissement ayant moins de visibilité que Shell, redoute-t-il, "on n'aura plus aucune prise sur quoi que ce soit".

Des groupes sont prêts à racheter ces raffineries "pour continuer à les exploiter", assure le directeur général chargé du raffinage chez Shell, Rob Routs.

NOUVELLES CONTRAINTES

Les analystes commencent à dresser la liste des repreneurs potentiels : Petroplus, un groupe basé en Suisse, qui ambitionne d'être l'un des leaders indépendants du raffinage en Europe ; les groupes pétroliers Loukoil (Russie) et Petrobras (Brésil) ; la compagnie publique Kuwait Petroleum International ; des fonds américains, comme Carlyle et First Reserve, ou français, comme PAI.

Le troisième pétrolier mondial par la capitalisation boursière ne cache pas ses intentions. "Nous allons regarder attentivement comment ces actifs peuvent générer la meilleure valeur pour nos actionnaires", a indiqué M. Routs en annonçant la cession. Un souci de valorisation qui passe par une "stratégie de rationalisation et de concentration du portefeuille de raffinage".

La stratégie de Shell fait de l'exploration-production l'axe majeur de son développement. Le raffinage, lui, est en cours de recentrage sur les marchés en forte croissance comme la Chine.

La décision de Shell relance une question récurrente : des raffineries vont-elles fermer en France ? Certains experts de l'Institut français du pétrole (IFP) ne l'excluent pas. Parent pauvre d'une chaîne pétrolière, où l'exploration-production est bien plus rentable, le secteur a vécu trois décennies de vaches maigres avec des marges très limitées, voire des pertes.

Tout dissuadait les compagnies de s'y lancer : le jeu de yo-yo des cours du brut, les coûts (2 à 3 milliards de dollars pour une usine complexe, soit 1,5 à 2,3 milliards d'euros), l'amortissement de l'investissement et sa maintenance sur quarante ans...

En France, les chocs pétroliers et le choix du nucléaire en 1973 ont entraîné la fermeture de 11 sites entre 1976 et 1986. Les marges des 13 raffineries restantes se sont vigoureusement redressées en 2004-2005, mais les compagnies redoutent toujours un retournement de conjoncture au moment où elles lancent de nouvelles unités. Aux appels du gouvernement Villepin à renforcer les capacités de raffinage dans l'Hexagone, les entreprises, comme Total, ont clairement répondu non.

L'avenir du raffinage paraît d'autant plus incertain que Bruxelles impose de nouvelles contraintes environnementales, qui tournent à la quadrature du cercle. Le pétrole sera de plus en plus lourd à mesure que les réserves de brut léger (mer du Nord, Afrique, etc.) s'épuiseront, tandis que les produits raffinés (essences, gazoles, etc.) sont toujours plus légers, élaborés et écologiques. Or cette transformation a un prix pour l'environnement, puisque les raffineries consomment de plus en plus d'énergie pour les produire... et émettent donc plus de CO2.

Message par **energy_isere** » 22 janv. 2007, 18:45

Shell: les salariés français mobilisés face à la vente des raffineries
Des centaines de salariés de la branche française du géant pétrolier anglo-néerlandais Shell qui veut vendre ses trois raffineries en France ont mené une journée d'action lundi en demandant le maintien des emplois et des garanties fortes du futur repreneur.

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Message par **energy_isere** » 29 janv. 2007, 18:39

Ca coute des sous une raffinerie !

Royal Dutch Shell: cède sa raffinerie de Los Angeles.

Royal Dutch Shell a annoncé la cession de sa raffinerie de Los Angeles, détenue par Shell Oil Products US, à l'américain Tesoro Petroleum.

La transaction est soumise aux accords d'usage et devrait être menée à terme vers le milieu de l'année.

Tesoro a de son côté chiffré le montant de l'opération à 1,630 milliard de dollars.

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Message par **mahiahi** » 22 févr. 2007, 22:21

Au fait, personne n'a remarqué la pub anglophone qui commence par "Because there's no easy oil any more" (parce qu'il n'y a plus de pétrole facile d'accès)?

tanguy · Message par **tanguy** » 05 mars 2007, 15:46

Nigeria: Shell annonce une baisse de production de 187.000 b/j à la suite d'une fuite

lun 05 mar, 14h50

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LAGOS (AFP) - La compagnie pétrolière anglo-néerlandaise Shell (London: RDSB.L - actualité) a annoncé lundi qu'une fuite sur une de ses installations du sud du Nigeria avait fait baisser sa production de 187.000 barils par jour.
"Il y a eu une fuite sur la ligne Nembe Creek Trunk qui a provoqué une perte de production de l'ordre de 187.000 barils par jour. Dix valves ont été mises à l'arrêt pour permettre les réparations nécessaires", a indiqué à l'AFP un porte-parole de Shell.

Il a précisé que la fuite s'était produite dimanche et que des ingénieurs et des experts de Shell avaient été dépêchés sur les lieux pour "évaluer et endiguer" la fuite. Le porte-parole n'a toutefois pas été en mesure de dire quelle était la cause de cette fuite.

"Nous poursuivons nos investigations. Notre principale préoccupation est d'arrêter la fuite. C'est pour cette raison que nous avons arrêté nos opérations dans la zone orientale", a ajouté le porte-parole, affirmant que des mesures rapides étaient prises pour contenir la fuite.

Shell, principal opérateur pétrolier au Nigeria, qui produit près de la moitié de la production du pays qui est de 2,6 millions de barils par jour, perd déjà quelque 477.000 barils par jour en raison des troubles qui agitent la région du delta du Niger (sud).

http://fr.biz.yahoo.com/05032007/202/ni ... 7-000.html

Message par **energy_isere** » 11 avr. 2007, 18:09

Vous vous souvenez de cette histoire de surévaluation des réserves chez Shell ?

Quelques impacts financier .....

ROYAL DUTSCH SHELL va verser 352,6 millions de dollars de dédommagements

Royal Dutsch Shell a décidé de verser 352,6 millions de dollars à des investisseurs non américains pour les dédommager après le scandale de surévaluation de ses réserves. Début 2004, la compagnie pétrolière avait révisé de 20% ses réserves de pétrole et de gaz et admis les avoir surestimés durant plusieurs années. Ces révélations avaient provoqué la chute du cours du titre et l'ire des actionnaires. Des poursuites en justice avaient été enclenchées et trois dirigeants avaient dû quitter leurs fonctions.

La major anglo-néerlandaise, qui n'a toutefois reconu aucun mauvais agissement, recherche actuellement le moyen de proposer une compensation similaire aux actionnaires américains.

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Message par **Schlumpf** » 22 avr. 2007, 23:36

dur, dur d'être une major et de devoir estimer précisément ses réserves...

Message par **MadMax** » 20 juil. 2007, 23:41

Un tribunal américain suspend l'activité de Shell à Beaufort Sea

ANCHORAGE, Alaska, 20 juillet (Reuters) - Une Cour d'Appel américaine a ordonné au pétrolier anglo-néerlandais Royal Dutch Shell de suspendre ses opérations de forage offshore dans la mer de Beaufort, au large de la cote nord de l'Alaska, en attendant le résultat d'un procès intenté notamment par des militants de l'environnement.

Ces derniers reprochent, ainsi que des autorités locales, à Shell d'avoir élaboré un plan insuffisant d'évaluation de l'impact de ces opérations sur l'environnement.

Message par **energy_isere** » 27 juil. 2007, 20:37

Les opérations de sables bitumineux de SHELL au CANADA leur ont generé un profit de 651 millions de $ en 2006.

LONDON (MarketWatch) -- The world's dirtiest oil is producing the highest profit per barrel for Royal Dutch Shell PLC (RDSA.LN), which yesterday said it would begin to report the earnings of its controversial Canadian oil sands operations as a separate business unit, the Times of London reports Friday.

The huge profit margin from bitumen mined from tar sands in northern Alberta has persuaded Shell to make more financial disclosure in future about the Canadian operation, which is criticized by environmentalists for its carbon emissions, the paper said.

According to Shell's 2006 accounts, oil sands contributed $651 million in profits out of a total of $12 billion for the upstream business of producing crude oil. However, the synthetic crude made from dirty bitumen generates a post-tax profit of $21.75 a barrel, compared with Shell's average profit per barrel of crude of $12.41.
Shell CEO Jeroen van der Veer said the Canadian oil sands operations would be shifted from the exploration unit to the downstream, refining unit, in recognition that oil sands are a mining and refining operation, the paper reports.

source : http://www.marketwatch.com/news/story/s ... 9FB682E%7D

Message par **energy_isere** » 02 août 2007, 14:19

Shell vend sa raffinerie de Berre-l'Etang à Basell

Royal-Dutch Shell annonce avoir conclu la vente de sa raffinerie française de Berre-l'Etang au groupe chimique néerlandais Basell pour un prix de 700 millions de dollars (512 millions d'euros).

La compagnie pétrolière anglo-néerlandaise dit dans un communiqué avoir reçu "une offre pour la vente du complexe de raffinage de Berre-l'Etang et des infrastructures et activités associées à Basell".

"Un prix d'achat de 700 millions de dollars a été accepté."

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Message par **energy_isere** » 02 août 2007, 14:32

et aussi :

Petroplus achète deux raffineries françaises à Shell

Le groupe suisse Petroplus Holdings annonce le rachat à Royal Dutch Shell de ses raffineries de Petit-Couronne et de Reichstett-Vendenheim, en France, pour un montant de 475 millions de dollars (348 millions d'euros).

Cette somme ne comprend pas les actifs circulants de 400 millions de dollars, précise dans un communiqué l'exploitant de raffineries.

Le site de Petit-Couronne (Seine Maritime) affiche une capacité de 154.000 barils par jour et celui de Reichstett-Vendenheim (Bas-Rhin) une capacité de 85.000 barils.

Sujette à l'aval des autorités de la concurrence, la transaction devrait être finalisée au deuxième trimestre 2008.

La vente se double d'accords d'approvisionnement dans l'Hexagone entre les deux parties.

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Message par **energy_isere** » 06 sept. 2007, 12:37

Le gouvernement argentin fait fermer une raffinerie du groupe Shell

Les autorités argentines ont annoncé mercredi avoir ordonné la fermeture d'une raffinerie du groupe pétrolier Shell près de Buenos Aires pour des raisons environnementales, nouvel épisode de la guerre entre la firme anglo-néerlandaise et le gouvernement du président Nestor Kirchner.

Le secrétariat d'Etat à l'Environnement a procédé à la "fermeture totale à des fins préventives" de cette raffinerie, située dans la banlieue sud de la capitale argentine, arguant notamment du fait que la firme n'a pas l'autorisation pour extraire 18,4 millions de litres d'eau par heure du Rio de La Plata, selon un communiqué officiel.

Quelque 13 jours d'inspection ont également permis de constater des fuites contaminant le sol, selon ce texte, qui précise que cette fermeture restera effective tant que l'entreprise ne se sera pas mise en conformité avec la législation afin de garantir la sécurité et la santé des riverains.

Royal Dutch Shell a "respecté les réglementations locales", a déclaré à l'AFP une de ses porte-parole à Londres.

Ce nouvel épisode du conflit entre le gouvernement argentin et la compagnie pétrolière intervient quelques jours après la confirmation par les autorités argentines de leur volonté de réclamer des peines de prison à l'encontre des dirigeants de Shell, pour non respect d'une loi sur le ravitaillement datant de 1974.

Les auteurs d'infraction à cette loi, rarement utilisée, sont passibles d'amendes et de peines de prison pouvant aller jusqu'à quatre ans de détention.

Le gouvernement accuse Shell de favoriser la pénurie de gazole qui touche périodiquement l'Argentine, ce que nie le groupe. Shell avait alors accusé le gouvernement de "discriminations" dans une pleine page publiée par les principaux journaux argentins.

La compagnie a commencé à subir les foudres du gouvernement en 2005 lorsqu'elle avait tenté d'augmenter ses prix, en dépit du blocage en vigueur depuis l'arrivée au pouvoir de M. Kirchner en 2003. Le président Kirchner avait alors appelé au boycottage des stations Shell et la compagnie avait finalement dû revenir sur sa décision.

Depuis, les escarmouches n'ont pas manqué entre les deux parties dans le contexte général d'une pénurie énergétique qui a mis en juillet et août, pendant un hiver austral particulièrement rigoureux, plusieurs industries au chômage technique après des coupures d'énergie décidées par les autorités.

Au sortir de l'hiver, la situation se rétablit peu à peu mais l'offre continue à être insuffisante en raison d'une demande sans cesse en hausse en raison notamment d'une croissance économique frôlant les 9% depuis 2003.

Dans ce contexte de tension entre l'un des principaux pétroliers opérant en Argentine et le gouvernement, Esso, filiale du groupe américain ExxonMobil, a décidé, selon la presse argentine, de quitter le pays en cédant ses actifs. Le groupe n'a ni démenti ni confirmé cette information publiée le 30 août par le quotidien Clarin.

Boursorama 06 Sept.