[Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...

[zigzag]

L'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) a décidé de réduire sa production d'or noir pour revenir au niveau de septembre 2007, soit 28,8 millions de barils par jour.

Cette diminution des quotas de production correspond au retrait de 520 000 barils par jour.

Cette décision vise à contrer la forte baisse des cours : passant sous la barre des 100 dollars à la bourse de Londres mardi, le baril de brent a perdu 30% depuis juillet 2008.

L'OPEP a par ailleurs insisté sur le strict respect des quotas par ses membres.

Cette réunion a également vu sortir l'Indonésie de l'organisation, celle-ci étant devenu importatrice de pétrole.

source : http://www.enerzine.com/10/5805+lopep-b ... tion+.html

[peckatswe]

Je me demande de plus en plus si l'opep ne se satisfait pas de la mauvaise economie mondiale....ils savent tres bien que si le prix du petrole baisse fortement et durablement la demande va augmenter et ils auront du mal à suivre...

[braskc78]

Ce qui est certain c'est que ce n'est pas pour des raisons écologiques !
quoi que ...
OPEP = Organisation Pour Optimiser le Progrès
Donc pour stimuler la recherche et le développement pour les énergies nouvelles renouvelables.

[vincent128]

Ce matin, l'or noir est logiquement reparti à la hausse sur les marchés asiatiques, où il cotait 103,8$ le baril. L'annonce ne rassurera pas certains secteurs, notamment celui des transports, mais elle devrait provoquer un rebond des valeurs pétrolières et énergétiques, encore très attaquées hier en Bourse.

Toutefois, reste à savoir si cette réduction de production suffira à soutenir durablement les cours du brut, alors que l'économie mondiale montre de plus en plus de signes de faiblesse, pour ne pas dire plus...

Pour le moment, la hausse est très limitée : on est repassé d'un peu plus de 102 à un peu plus de 104 $ pour le crude.

On a déjà connu des impacts bien plus forts des annonces de l'OPEP, surtout si elles étaient inattendues.

[energy_isere]

Pétrole : l'Opep va se réunir en urgence face à la chute des prix

La Tribune.fr - 09/10/2008

Les pays de l'Opep ont décidé de tenir une réunion extraordinaire le 18 novembre prochain pour "discuter de la crise financière mondiale" et de son "impact sur le marché pétrolier". Le cartel souhaite réagir rapidement face à la dégringolade des cours du pétrole. Ce jeudi, le baril de WTI se négocie autour des 87 dollars.
Alors que les cours du pétrole dégringolent, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a décidé ce jeudi de tenir une réunion extraordinaire à Vienne le 18 novembre prochain, qui intervient un mois avant celle prévue le 17 décembre à Oran (Algérie). Objectif : "discuter de la crise financière mondiale" et de son "impact sur le marché pétrolier".

Dans un communiqué, le secrétariat général du cartel explique que "l'Organisation s'inquiète de la détérioration des conditions économiques", qui pourrait être "contagieuse". "Les problèmes de la crise des crédits immobiliers à risque qui ont été observés depuis longtemps ont créé une onde de choc dans les institutions financières, provoquant de vastes pertes et renforçant les tensions sur le crédit, ce qui a débouché sur une crise financière profonde", ajoute-t-il.

Plus tôt ce jeudi, le ministre libyen du pétrole a estimé que "les pays producteurs doivent défendre leur intérêt", préconisant de fait "une réduction de la production pour faire face à la baisse des revenus".

Il faut dire que les prix du brut ont chuté de 45% depuis leur record de 147,50 dollars à la mi-juillet pour s'approcher du seuil de 80 dollars le baril. Ce jeudi, le baril de WTI s'échange contre 87,91 dollars à New-York et le baril de Brent vaut 83,70 dollars sur le marché londonien.

[energy_isere]

L'Opep avance sa réunion extraordinaire au 24 octobre

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a indiqué jeudi que sa réunion extraordinaire aurait lieu le 24 octobre à Vienne, au lieu du 18 novembre comme prévu initialement, pour examiner la situation du marché pétrolier à la lumière de la crise financière mondiale.

"Après consultation avec le président de l'Opep et ses collègues ministres, le secrétaire général de l'Opep Abdalla Salem El-Badri a décidé de tenir la réunion extraordinaire de l'Opep à une nouvelle date. Elle aura lieu le vendredi 24 octobre plutôt que le 18 novembre 2008", a indiqué l'Opep dans un communiqué.

Le cartel avait annoncé la semaine dernière qu'il tiendrait une réunion extraordinaire le 18 novembre à Vienne, "pour discuter de la crise financière mondiale" et de son "impact sur le marché pétrolier". Samedi, il a demandé de renforcer la régulation sur les marchés pétroliers afin de limiter la spéculation, qui a contribué à une très forte volatilité des prix du brut cette année.

Le baril qui avait culminé à 147 dollars en juillet, n'en valait plus que 71 dollars jeudi à New-York en raison de la crise financière mondiale et des craintes de récession, qui provoque un ralentissement économique et une baisse de la demande.

Le 4 octobre, le ministre iranien du Pétrole, Gholam Hossein Nozari, avait estimé qu'un baril de brut à moins de 100 dollars ne convenait "à personne, ni aux producteurs ni aux consommateurs".

Boursorama

[samlowry71]

Très intéressant : nous allons voir si les états membres de l'OPEP seront capables de se discipliner en cas d'annonce de baisse de production, très probable au vu de la situation actuelle. Ou bien si les chiffres annoncés seront théoriques, chacun faisant à sa guise comme par le passé.

Les 70 $ seront-ils durables, les cours iront-ils en deça ou bien vont-ils remonter ?

Il y a du suspense

[energy_isere]

début de réponse :

Pétrole: l'Opep devrait réduire sa production d'au moins un million de barils

Les cours du brut rebondissaient vendredi dans les échanges électroniques cotés en Asie après être tombés la veille sous le seuil des 70 dollars pour la première fois depuis août 2007, selon des courtiers.

Dans les échanges matinaux, le prix du baril de "light sweet crude" pour livraison en novembre gagnait 2,50 dollars à 72,35 USD le baril.

Il avait perdu 4,69 dollars la veille à New York pour clôturer à 69,85 dollars.

Le baril de pétrole Brent pour livraison en novembre grimpait de 2,14 dollars à 69,94 dollars. Le baril qui avait culminé à plus de 147 dollars en juillet n'a cessé de dégringoler depuis, plombé par les inquiétudes sur la demande.

Face à cette chute des prix, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a annoncé jeudi qu'elle avançait la date de sa réunion d'urgence prévue le 18 novembre: celle-ci aura lieu le 24 octobre à Vienne. "Voir l'Opep paniquer ainsi constitue un élément très baissier", souligne Dave Ernsberger de chez Platts. "C'est vraiment le signe que quelque chose ne tourne pas rond sur le marché", a-t-il estimé.

Les craintes sont attisées par la mauvaise santé de l'économie américaine, première puissance mondiale, qui pourrait entraîner les autres pays dans son sillage.

Les inquiétudes ont été renforcées après la publication du rapport hebdomadaire du département américain à l'Energie (DoE), qui a révélé une progression spectaculaire des stocks pétroliers la semaine dernière.

Les stocks de brut se sont étoffés de 5,6 millions de barils (mb) la semaine dernière et les stocks d'essence ont bondi de 7 mb, des chiffres dépassant largement les attentes des analystes. Le recul de la demande s'est par ailleurs confirmé: sur les quatre dernières semaines, les Américains ont consommé en moyenne 18,6 millions de barils par jour de produits pétroliers, en baisse de 8,9% comparé à un an plus tôt.

L'Opep devrait décider de réduire sa production de brut d'au moins un million de barils par jour lors de sa réunion extraordinaire du 24 octobre face à la chute brutale des cours, a estimé vendredi le ministre qatari de l'Energie Abdallah Ben Hamad Al-Attiyah. "Je crois, personnellement, qu'il pourrait s'agir d'un million de barils ou plus. Au moins un million de barils, mais je ne peux pas confirmer", a-t-il déclaré sur la chaîne satellitaire Al-Jazira, basée à Dubaï.

"Nous étudierons nos prévisions pour l'offre et la demande", a ajouté le vice-Premier ministre, en allusion à la réunion extraordinaire de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui aura lieu le 24 octobre à Vienne.

Cette rencontre entre les ministres concernés des pays de l'Opep était initialement prévue le 18 novembre, mais l'Organisation, dont le Qatar est membre, l'a avancée de trois semaines afin d'examiner la situation du marché pétrolier à la lumière de la crise financière et des craintes de récession.

Les douze membres de l'Opep exportent 40% du pétrole mondial et produisent au total quelque 28,8 millions de barils par jour.

Boursorama

[duglambier]

"Le 4 octobre, le ministre iranien du Pétrole, Gholam Hossein Nozari, avait estimé qu'un baril de brut à moins de 100 dollars ne convenait "à personne, ni aux producteurs ni aux consommateurs"."

ça pourrait passer au Zapping ce genre de citation non ?

J'espère (encore une fois) que des pays comme la Russie viendront contrebalancer ce cartel de régimes islamistes et fascistes que représente l'OPEP

[Kanor]

Pouquoi tu dis ça? il n'a pas complétement tord. Si le prix de pétrole diminuent trop les investissement lourd on peut de chance d'étre lancé.

[sceptique]

"Le 4 octobre, le ministre iranien du Pétrole, Gholam Hossein Nozari, avait estimé qu'un baril de brut à moins de 100 dollars ne convenait "à personne, ni aux producteurs ni aux consommateurs"."

ça pourrait passer au Zapping ce genre de citation non ?

J'espère (encore une fois) que des pays comme la Russie viendront contrebalancer ce cartel de régimes islamistes et fascistes que représente l'OPEP

Tu as déjà parler des nouvelles ressources "difficiles" de la Russie en Sibérie. Et bien justement, pour aller chercher ce pétrole il faut que son cours soit élevé ! De plus il faut investir pendant une dizaine d'années avant de commencer à vendre en quantité pour ce pétrole "difficile".
D'où le dilemme :
1) les prix sont hauts (plus de 100-120$ le baril). J'investis des G$, par exemple dans le pétrole arctique pour espérer récupérer ma mise dans 10 ans. Et ce sont mes champs actuels "classiques" qui fournissent les G$ de cash.
2) Mais, si les cours s'effondrent je bois le bouillon ! Je ralentis donc mes investissements.

Conclusion : j'attends ... Et j'espère que la production va baisser et les cours remonter. La Russie a donc tout intérêt a ce que l'OPEP ferme le robinet ! De plus, elle semble bien incapable d'augmenter significativement sa production.

[hyperion]

ils leur faut emprunter des dollars ce jour , faire les investissements et revendre la production l'an prochain en yen ou euros, super culbute
tu vois serieusement le dollar continuer de monter et le baril continuer de chuter

[hyperion]

J'espère (encore une fois) que des pays comme la Russie viendront contrebalancer ce cartel de régimes islamistes et fascistes que représente l'OPEP

au moins ces régimes n'attaquent pas d'autres pays, ce qui n'est pas le cas du pays démocratique number one qui a tout de même montré avec la georgie cet été qu'il était au bout du roulot
plus sérieusement l' arabie avec abdallah est bq moins dangereuse que quand fahd était comateux et que sa femme et son coquin de fils preferé regentaient; abdallah est cependant bien vieux aussi.

[samlowry71]

Maintenant, la baisse de production évoquée varie dans une fourchette de 1 à 3 millions de baril par jour :ils commencent à être remontés à l'OPEP, n'est-ce-pas?

[hyperion]

oui,sans doute ont-ils autant perdu dans la chute des marchés que dans la chute du prix....