[Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...

[GillesH38]

C'est assez drôle d'entendre les économistes cafouiller pour savoir si c'est une mauvaise chose parce que ça va décourager les investissements pétroliers, une bonne chose parce que ça va relancer la croissance, une mauvaise chose parce que ça va mettre du CO2 dans l'atmosphère, une bonne chose parce que pour remplacer le CO2 il faut de l'argent donc de la croissance.... on dirait des mouches dans un bocal !! Tout ça pour ne pas reconnaitre qu'on ne pourra pas avoir à la fois de la croissance, pas de CO2, pas de problème d'énergie, et l'accès aux ressources non conventionnelles, le tout étant profondément mutuellement contradictoire ...

[mobar]

C'est assez drôle d'entendre les économistes cafouiller pour savoir si c'est une mauvaise chose parce que ça va décourager les investissements pétroliers, une bonne chose parce que ça va relancer la croissance, une mauvaise chose parce que ça va mettre du CO2 dans l'atmosphère, une bonne chose parce que pour remplacer le CO2 il faut de l'argent donc de la croissance.... on dirait des mouches dans un bocal !! Tout ça pour ne pas reconnaitre qu'on ne pourra pas avoir à la fois de la croissance, pas de CO2, pas de problème d'énergie, et l'accès aux ressources non conventionnelles, le tout étant profondément mutuellement contradictoire ...

Segmenter la population des économistes en fonction de leur appréciation de la baisse des cours pourrait permettre d'y voir plus clair et de les situer dans les différents courants de pensée qui les emploient

Il y a aussi ceux qui ne sont pas encore achetés et qui soufflent le chaud et le froid pour se vendre au plus offrant

Les mouches n'ont pas toutes la même couleur et sutout ne se nourrissent pas de la même chose : mouches à viande, mouche du vinaigre, mouches à ...

[marocain]

on verra comment réagira la bourse lundi

[GillesH38]

C'est assez drôle d'entendre les économistes cafouiller pour savoir si c'est une mauvaise chose parce que ça va décourager les investissements pétroliers, une bonne chose parce que ça va relancer la croissance, une mauvaise chose parce que ça va mettre du CO2 dans l'atmosphère, une bonne chose parce que pour remplacer le CO2 il faut de l'argent donc de la croissance.... on dirait des mouches dans un bocal !! Tout ça pour ne pas reconnaitre qu'on ne pourra pas avoir à la fois de la croissance, pas de CO2, pas de problème d'énergie, et l'accès aux ressources non conventionnelles, le tout étant profondément mutuellement contradictoire ...

Segmenter la population des économistes en fonction de leur appréciation de la baisse des cours pourrait permettre d'y voir plus clair et de les situer dans les différents courants de pensée qui les emploient

tu en trouveras sans problème qui disent des choses contradictoires à 10 minutes d'intervalle ... . J'aurais même tendance à penser que tu auras du mal à en trouver qui ne disent PAS des choses contradictoires !

[mobar]

tu en trouveras sans problème qui disent des choses contradictoires à 10 minutes d'intervalle ... . J'aurais même tendance à penser que tu auras du mal à en trouver qui ne disent PAS des choses contradictoires !

C'est peut être sur ceux, difficiles à trouver, qui ne disent pas de choses contradictoires qu'il convient de porter son attention

Tous les autres, qui professent tout et son contraire, on ne devrait pas y préter attention
C'est aussi la limite de l'exercice de la discussion participative et du zapping généralisé, on donne le même poids à des propos incohérents et des analyses construites

Peut être aussi le fait que l'économie réelle n'est pas une science exacte, contrairement à l'économie académique qui fixe des hypothèses qui ne sont vérifiées dans les faits que pour de courtes périodes dans des situations particulières

Quand on essait de marier les sciences dures, les mathématiques, et les sciences molles, la sociologie, on aboutie à une bouillie infame sans aucune consistance

Coffe dirait : c'est de la MEEERRRRDE

[energy_isere]

Les exportations des pays membre de l' OPEP :



dans http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014 ... etrole.php

[Alturiak]

C'est assez drôle d'entendre les économistes cafouiller pour savoir si c'est une mauvaise chose parce que ça va décourager les investissements pétroliers, une bonne chose parce que ça va relancer la croissance, une mauvaise chose parce que ça va mettre du CO2 dans l'atmosphère, une bonne chose parce que pour remplacer le CO2 il faut de l'argent donc de la croissance.... on dirait des mouches dans un bocal !! Tout ça pour ne pas reconnaitre qu'on ne pourra pas avoir à la fois de la croissance, pas de CO2, pas de problème d'énergie, et l'accès aux ressources non conventionnelles, le tout étant profondément mutuellement contradictoire ...

Ca reflète la schizophrénie dont nous souffrons tous à degrés divers. Et/ou le fait qu'on aimerait tous avoir le beurre, l'argent du beurre, et plus encore, tout à la fois


Les actions Total commencent à devenir intéressantes...

[CP3]

Cette chute est à mon avis surjoué et organisé , elle serait , entre autre executé pour faire oublier ou relativiser , les prochaines hausses futures . Cela permettra ainsi d' induire dans les quelques prochaines années voir prochains mois quand le WTI flirtera avec de nouveaux sommets ( pour cause d' amorce de chute de la production ) , des reflexions du style :" Mais non ! c' est pas très grave , il y a encore pas si longtemps le baril était redescendu à 60 , avec le baril tout est possible , la cause de la hausse n' est pas structurelle . "

[energy_isere]

Une femme pour la première fois à la tête de l'Opep

Tiphaine Honoré | 28/11/2014, La Tribune

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole réunie jeudi 27 novembre à Vienne a nommé Diezani Alison-Madueke à la présidence tournante du cartel pour un an, à partir du 1er janvier prochain. La ministre nigériane du pétrole devient ainsi la première femme à la tête de l'organisation.

Elle est nigériane et elle est née la même année que l'OPEP en 1960. Diezani Alison-Madueke, 54 ans, est la première femme à prendre les rênes du très masculin cartel des pays exportateurs de brut. Sur les douze états membres, elle est en effet la seule femme de la délégation.

Ancienne architecte
Issue de la famille royale, elle a débuté ses études au Nigéria avant de les poursuivre au Royaume-Uni puis aux Etats-Unis. Cette architecte de formation a entamé sa carrière dans un cabinet d'urbanisme avant de rejoindre en 1992 la Shell Petroleum Development Company (SPDC) relate le site nigérian CWCN Oil and Gas, en prenant la tête du département Corporate et Management.


Pionnière, elle ne l'est pas seulement par son accession à la présidence de l'Opep. Déjà en 2006, elle devenait la première femme présidente du directoire de SPDC. Un poste qui la propulsera ensuite vers des responsabilités gouvernementales. D'abord ministre des Transports de 2007 à 2008, puis ministre des Mines et de l'Acier, elle prend ensuite en charge le portefeuille des Ressources pétrolières en 2010. Là encore, l'accession d'une femme à ces responsabilités était jusqu'alors inédit au Nigéria.

Poste honorifique
Cette mère de deux enfants a découvert l'univers exclusivement masculin de l'Opep en 2010, et reste toujours depuis la seule présence féminine du cartel. Si l'annonce de son élection a créé la surprise dans les médias comme sur les réseaux sociaux, le poste n'en reste pas moins honorifique.

L'autre poste clef de l'organisation, celui de secrétaire général, reste occupé par un homme depuis sa création : le Libyen Abdallah El-Badri, en place depuis 2007, et dont le mandat a déjà été prolongé à de multiples reprises, faute d'accord sur un successeur.

Assumer le statu-quo
Comme elle l'exprimait en juin dernier sur son compte Twitter, Diezani Alison-Madueke devrait s'employer en tant que Présidente de l'Opep à "s'assurer de la transparence et de la stabilité" des marchés pétroliers.

Sa tâche la plus urgente sera surtout de faire valoir la décision prise jeudi 27 novembre par l'Opep de maintenir la production à 30 millions de barils par jour, alors que les prix du brut continuent leur chute libre à cause de la surabondance du pétrole.

http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... -opep.html

[energy_isere]

Pétrole : l'Opep évoque "la spéculation" pour expliquer la chute des prix

AFP le 14/12/2014

Les fondamentaux du marché pétrolier, notamment l'offre et la demande, ne justifient pas l'effondrement actuel des cours, a déclaré dimanche le secrétaire général de l'Opep, évoquant un rôle probable de "la spéculation".

"Nous voulons connaître les raisons réelles qui ont conduit à un telle chute des cours du brut", a déclaré Abdallah al-Badri à des journalistes à Dubaï. "L'offre et la demande ont connu une hausse -- lègère-- qui n'explique pas cet effondrement de 50%" des prix depuis la mi-juin, a-t-il ajouté.

Si cette chute se poursuit, cela signifiera que "la spéculation contribue fortement à pousser les prix à la baisse", a-t-il dit, en rappelant que le plafond de "production de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) n'a pas changé depuis 10 ans, (resté) à quelque 30 millions de barils (mbj)".

En revanche, a souligné le responsable, les pays producteurs non membres de l'Opep ont augmenté de quelque six mbj supplémentaires leur offre sur le marché, contribuant ainsi à la chute des cours.

M. Badri s'exprimait en marge d'une conférence intitulée "Arab Strategy Forum".

Assommés par une surabondance de l'offre mondiale en or noir face à des perspectives de demande peu vigoureuses, les prix du brut coté à New York, le WTI, ont encore baissé vendredi à des niveaux plus vus depuis cinq ans et demi, sous les 58 dollars. Le baril a perdu près de la moitié (46%) de sa valeur depuis son dernier pic de la mi-juin, selon les experts.

En conséquence, les Bourses des monarchies pétrolières du Golfe poursuivaient dimanche leur plongeon, fortement plombées par l'effondrement des cours du brut, dont les pouvoirs publics tirent jusqu'à 90% de leurs revenus.

http://www.boursorama.com/actualites/pe ... f182dd3953

[Tovi]

Un petit graphique intéressant :

[sherpa421]

Si je comprends bien, avec un baril aujourd'hui à 55 $, on a un peu moins de 60 % de la production de pétrole qui est rentable à long terme. Donc, à ce tarif, les économies devront fonctionner dans quelque temps avec 40 % de pétrole en moins. Combien faut il de temps pour que le robinet soit coupé ?

[hyperion]

je ne sais quel crédit l'on peut apporter à ces graphes de cout d'exploitation.il me paraissent tres majoré, la peur du fisc ?

[phyvette]

Si je comprends bien, avec un baril aujourd'hui à 55 $, on a un peu moins de 60 % de la production de pétrole qui est rentable à long terme. Donc, à ce tarif, les économies devront fonctionner dans quelque temps avec 40 % de pétrole en moins. Combien faut il de temps pour que le robinet soit coupé ?

Selon des commentateurs de l'économie : 3 mois pas plus.

Le schéma est simple : 30% de la dette corporate aux usa est émise par des entreprises énergétiques, dont 20% par des entreprise du pétrole. A 55 us$/bbl la moitie des boites pétrolières (souvent petites et peu capitalisées), sont en perte, au bout de 3 mois elles seront en cessation de payement auprès de banques elles aussi de petites tailles.

Du coup une vague de faillites d'entreprises pétrolières, suivie de la faillite des petites banque et un blocage du marché inter-bancaire Effondrement de Wall-street et de toute les bourse mondiale, ruine des épargnants individuelles et des grands fonds. Ça ressemble un peu a la crise des subprimes, mais en pire, avec en plus de l'immobilier, une contraction de l'économie réelle, un effondrement du commerce mondial, une déflation mondiale généralisée et comme conséquence la fonte de la valeur des actifs tangibles et des matières premières, un chômage mondial en hausse et une forte baisse du PIB mondial.

3 mois, voir la situation de la Russie ce jour pour s'en faire une idée assez juste.

[sherpa421]

je ne sais quel crédit l'on peut apporter à ces graphes de cout d'exploitation.il me paraissent tres majoré, la peur du fisc ?

Tes impressions se basent sur quoi ?