[Acteurs] La compagnie TOTAL

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Davos / prix du pétrole : "un bas de cycle" qui ne va pas durer (PDG Total)

AFP paru le 21 janv. 2015

Le patron du groupe pétrolier français Total Patrick Pouyanné estime que les prix actuellement bas du pétrole sont "simplement un bas de cycle" et que même s'il est difficile de savoir combien de temps cela peut durer, "le monde a besoin d'énergie".

"La grande inconnue est combien de temps durera ce cycle ? Beaucoup de gens expliquent qu'ils le savent, je ne le sais pas. En 2009 cela a duré six mois, en 2006 cela a duré un an, nous ne savons pas", a affirmé Patrick Pouyanné lors d'une conférence du Forum économique mondial de Davos.

"Mais sur le long terme, le monde a besoin d'énergie, donc (...) les prix repartiront à la hausse", a-t-il ajouté.

Depuis la mi-juin, les prix de l'or noir ont chuté de près de 60%, tombant sous la barre symbolique des 50 dollars le baril, obligeant les compagnies pétrolières et les sociétés de services pétroliers à restreindre leurs programmes d'investissement.

Total va par exemple réduire ses dépenses "de 2 milliards à 3 milliards par rapport aux 26 milliards de dollars engagés l'an dernier", a annoncé mardi son PDG dans un entretien au Financial Times.

Pour Patrick Pouyanné, cependant, la baisse des prix du brut aura un impact plus important sur les gisements matures, citant ceux de la mer du Nord, que sur les gisements non conventionnels (pétroles et gaz de schiste), notamment en Amérique du Nord.

"On sous-estime aujourd'hui la capacité du système, en particulier dans l'industrie américaine, à réagir en matière d'efficacité. (...) Les (énergies) non conventionnelles sont certes très demandeuses en capital mais elles sont très flexibles", a-t-il affirmé, indiquant que l'exploitation sur un gisement peut s'interrompre et reprendre rapidement en cas de remontée des prix du brut.

http://www.connaissancedesenergies.org/ ... tal-150121

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Face à la chute des cours du pétrole, Total va réduire de 30% ses dépenses d'exploration en 2015

Publié le 30 janvier 2015 Usine Nouvelle

Le groupe pétrolier français Total prévoit de réduire de 30% ses dépenses d'exploration cette année face au recul marqué des cours du baril de pétrole qui pénalise les entreprises du secteur, déclare son PDG Patrick Pouyanné dans un entretien à paraître ce vendredi 30 janvier dans Le Monde. Concernant la réorganisation des activités de raffinage du groupe en France qui sera dévoilée au printemps, il s'engage à ne fermer aucun site et à maintenir l'emploi.

Le groupe pétrolier français Total prévoit de réduire de 30% ses dépenses d'exploration cette année face au recul marqué des cours du baril de pétrole qui pénalise les entreprises du secteur, déclare son PDG Patrick Pouyanné dans un entretien à paraître ce vendredi 30 janvier dans Le Monde.

Aucun site fermé et maitien de l'emploi

Selon des extraits de l'interview mis en ligne sur le site internet du quotidien, le dirigeant confirme qu'il dévoilera au printemps une réorganisation des activités de raffinage du groupe en France, tout en réaffirmant qu'elle n'inclura pas de licenciements.

"Je ne fermerai aucun site industriel en France et tous les salariés de Total resteront les employés de Total", déclare Patrick Pouyanné, rappelant que sur les cinq raffineries du groupe dans l'Hexagone, deux perdent de l'argent, "dont l'une très lourdement".

Baisse de 30% des dépenses d'exploration

Pour faire face à la baisse du baril, le PDG souligne que le groupe prévoit de réduire de 30% ses dépenses d'exploration. "D’abord, les investissements: de 28 milliards de dollars en 2013, on est passé à 26 milliards en 2014. Et l’on réduira encore nos investissements de 10 % en 2015", rappelle-t-il.

"Ensuite l’exploration: ces deux dernières années, les dépenses d’exploration étaient de 2,8 milliards, nous allons les réduire de 30 % en 2015." L'effort de réduction des coûts opérationnels sera par ailleurs amplifié de 400 millions pour atteindre 1,2 milliard cette année, ajoute Patrick Pouyanné. L'action Total gagnait 2% dans les premiers échanges à la Bourse de Paris.

http://www.usinenouvelle.com/article/fa ... 15.N310559

[energy_isere]

Total table sur un baril de pétrole à 60$

04 fev 2015 Le Figaro

Les prix pétroliers resteront sans doute relativement bas jusqu'à l'été, estime le directeur général de Total Patrick Pouyanné, ajoutant que le groupe français prend pour hypothèse un prix moyen du baril de brut de 60 dollars cette année.

"Je le vois (le brut) relativement bas jusqu'à l'été mais au-delà c'est difficile à dire. Lorsqu'on observe l'historique des cycles du brut, on remarque que les cours tombent lourdement et rapidement puis remontent habituellement dans les 18 mois", dit-il, dans un entretien au journal saoudien al-Hayat.

"Parce que nous sommes prudents, nous avons adopté un prix de 60 dollars le baril cette année", ajoute-t-il. En dépit de la chute des cours pétroliers, Total maintiendra ses investissements dans les grands projets, poursuit Patrick Pouyanné.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/0 ... e-a-60.php

[mobar]

Le N°2 de Total explique sa vision du marché dans la Tribune

Des faits et une analyse qui a les pieds sur terre

http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... magne.html

[EPE_bel]

Des faits et une analyse qui a les pieds sur terre

Discours très vendeur en terme d'image. C'est de la bonne com. Mais intéressant à lire tout de même.

[mobar]

Des faits et une analyse qui a les pieds sur terre

Discours très vendeur en terme d'image. C'est de la bonne com. Mais intéressant à lire tout de même.

Directeur marketing, N°2 du groupe, ceci explique cela

[hyperion]

Total a enregistré au quatrième trimestre une perte nette
part du groupe de 5.658 millions de dollars (4,99 milliards
d'euros), un résultat net ajusté de 2.801 millions de dollars et
un chiffre d'affaires de 52,5 milliards (-19%).

Sur l'ensemble de 2014, son bénéfice net part du groupe
recule de 62% à 4,2 milliards d'euros et sa production de 7% à
2,146 millions de barils.

Globalement, il entend supprimer 2.000 postes d'ici à la fin
de l'année - sur des effectifs proches de 99.000 personnes à fin
2013 - à travers des départs non remplacés et une division par
cinq ou six des embauches.

Son directeur financier, Patrick de La Chevardière, a
précisé que les dépréciations d'actifs atteignaient globalement
7,1 milliards de dollars (6,2 milliards d'euros) au titre de
2014 et confirmé que Total souhaitait abaisser de 40 dollars par
baril son point mort, à partir duquel l'exploitation est
rentable, pour le ramener à 70 dollars.

probablement une coquille, 40% sans doute.....

http://www.boursorama.com/actualites/to ... 9560b31d25

[phyvette]

Son directeur financier, Patrick de La Chevardière, a
précisé que les dépréciations d'actifs atteignaient globalement
7,1 milliards de dollars (6,2 milliards d'euros) au titre de
2014 et confirmé que Total souhaitait abaisser de 40 dollars par
baril son point mort, à partir duquel l'exploitation est
rentable, pour le ramener à 70 dollars.

probablement une coquille, 40% sans doute.....

Oui, il semble bien qu'il se trouve une coquille dans la phrase en plus d'une incohérence sur le point mort.
Il est remarquable que toute la presse du jour même les Echos et Reuters a fait un C/C sans la voir.
Il faut lire en fait :

Patrick Pouyanné a ajouté que son principal objectif était d'abaisser le point mort du groupe - celui à partir duquel l'exploitation est rentable - pour le ramener à un cours de 40 dollars le baril.

http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt ... UG20150120

[energy_isere]

Total serre les boulons pour s’adapter à la chute du baril

12 fev 2015 LesEchos

Le groupe pétrolier voit son bénéfice net baisser de 10 % en 2014. En 2015, il va réduire de plus de 10% ses investissements et de 30 % son budget d’exploration. Le gel des recrutement se traduuira par une baisse des effectifs de 2.000 personnes, et un « plan d’adaptation » du raffinage en France sera annoncé au printemps.

Pour ses premiers résultats annuels, Patrick Pouyanné , le nouveau directeur général de Total, a tenu ce matin un discours de rigueur. Touché de plein fouet par la chute des prix du pétrole, qui a perdu 60 % en six mois, le groupe pétrolier s’est engagé dans un vaste plan d’économies passant par des baisses d’investissement, des réductions de coûts, et une accélération des cessions. « Dans notre industrie, la volatilité est plus coutumière que la stabilité », a-t-il commenté. « Notre réponse industrielle, c’est de dépenser moins, afin que le groupe soit durablement rentable quelque soit le cours du pétrole. Nous devons réagir, sans sur-réagir ».

L’impact de la chute du baril est resté limité sur 2014. Le bénéfice net ajusté (hors effet de stocks et éléments exceptionnels) a baissé de 10 %, à 12,8 milliards de dollars. Patrick Pouyanné s’est notamment félicité des bons résultats de la branche raffinage-chimie qui, grâce aux plans de synergie et de réduction des coûts engagés depuis 2011, a atteint son objectif de rentabilité avec un an d’avance. « Le résultat opérationnel net ajusté du secteur a augmenté de 34 % alors que la marge de raffinage n’a progressé que de 4 % », indique le communiqué publié ce matin .

De lourdes dépréciations d’actifs.

La chute du brut n’en a pas moins contraint Total à enregistrer de lourdes dépréciations d’actifs, de 7,1 milliards de dollars sur l’année, sur le schiste aux Etats-Unis (gisement d’Utica), les schistes bitumineux canadiens (Fort Hills et Joslyn), le raffinage européen, et les canalisations du champ de Kashagan, au Kazakhstan. Au final, ces dépréciations ont plombé son résultat net, tombé à 4,2 milliards de dollars (-62 %). Elles ont aussi contribué à réduire les fonds propres, creusant mécaniquement le taux d’endettement, de 28 % à 31,3 %. « Mais les cessions en cours, de Bostik et Totalgaz notamment, amélioreront à nouveau ce ratio de 4 points », a précisé le directeur financier, Patrick de la Chevardière.

La production d’hydrocarbures de Total a baissé l’an dernier de 7 %, à 2,15 millions de barils équivalent pétrole par jour. Un recul essentiellement lié à l’expiration d’une licence importante à Abu Dhabi, que le groupe vient toutefois de renouveler pour une durée de 40 ans (« Les Echos » du 30 janvier). Pour 2015, le groupe prévoit une hausse de 8 %, grâce à ce renouvellement et au démarrage de 8 projets majeurs, en Russie, en mer du Nord ou en Argentine.

Accélération des mesures d’économies

Cette année sera aussi marqué par la mise en œuvre du plan d’économies, dont les grandes lignes étaient déjà connues. Les investissements seront réduits de 10 %, de 26,4 milliards de dollars en 2014, à 23/24 milliards cette année, « ce qui reste élevé malgré tout », a souligné le directeur général. Des projets seront suspendus, sur des champs matures en mer du Nord ou en Afrique de l’Ouest, ainsi que dans les gaz de schiste aux Etats-Unis (Utica), de même que des projets au Nigéria (Bonga Sud-Ouest), en Angola (Zinia), ou dans les schistes bitumineux du Canada (Joslyn).

Au sein des investissements, le budget dédié à l’exploration sera, lui, réduit de 30 %, à 1,9 milliard. Le groupe avait déjà décidé de revoir sa stratégie dans ce domaine, et avait pour cela embauché un nouveau directeur, Kevin McLachlan, qui détaillera ses projets en septembre. « L’idée est d’obliger les équipes à faire des choix », a indiqué Patrick Pouyanné.
Enfin, les coûts d’exploitation seront réduits : engagées dès septembre, les mesures d’économies sont accélérées, avec un objectif pour 2015 porté de 800 millions à 1,2 milliards de dollars. Toutes les branches sont concernées, de l’amont, au raffinage-chimie (lire ci-dessous), au marketing-services dans les zones matures, c’est à dire en Europe. La holding sera également mise à contribution. Ce plan passera par un gel des embauches. « Cela ne veut pas dire zéro, mais cela signifie une division par cinq ou six de nos recrutements », a expliqué Patrick Pouyanné. Au total, 2.000 postes seront ainsi supprimés sur un total de 100.000, grâce aux départs naturels.

http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... 092646.php

[energy_isere]

Total va rappatrier certaines de ses filiales de paradis fiscaux

04 mars 2015 Le Figaro

La compagnie pétrolière française a publié ce mercredi la liste -exhaustive- de ses 903 filiales. Dix-neuf d'entre elles sont actuellement situées dans des paradis fiscaux, et une dizaine devraient en être retirées d'ici la fin de l'année 2016.

Petit événement chez Total: pour la première fois, la compagnie pétrolière française a publié la liste intégrale de ses filiales. Elles sont précisément 903, situées dans toutes les activités du groupe (exploration-production, raffinage, chimie…), sachant que Total est implanté dans environ 130 pays. Jusqu'ici, le groupe ne publiait qu'une liste sélective de 220 filiales. Sur quels critères? Il s'agissait des filiales les plus significatives, celles correspondant à un véritable intérêt de la part des investisseurs et des institutionnels, celles encore donnant une image fidèle des métiers du groupe, répond-t-on dans l'entourage de Total.

Parallèlement à cette publication intégrale, la compagnie pétrolière a fait savoir que neuf filiales situées actuellement dans des paradis fiscaux en seraient retirées d'ici la fin de l'année 2016. Les zones concernées sont les Bermudes, les îles Caïman et les Bahamas. Au total, quelque dix-neuf filiales de la compagnie sont basées actuellement dans des paradis fiscaux, mais au final, pas plus de dix ne sortiront de ce système. Pour les autres, les procédures sont plus difficiles à mettre en œuvre, car il peut s'agir de joint-ventures, souligne encore Total. La compagnie précise encore que l'implantation dans des paradis fiscaux ne répond pas à une logique fiscale mais bien plutôt à des exigences juridiques et comptables. Cela permet notamment de tenir des comptes en dollars, précise Total.

Les activités de Total ne sont pas profitables en France

Cette démarche de la compagnie concernant ses filiales n'a pas été menée par hasard. Dans un entretien au Monde au début de l'année, le directeur général Patrick Pouyanné s'était engagé à prendre ce type de décision. Chez Total, on se dit sensible à la demande de transparence qui émane de la société civile.

Par un curieux signe du hasard, les informations communiquées ce mercredi par Total interviennent alors que François Hollande, dans un entretien au Parisien, s'est offusqué du fait que Total ne payait pas d'impôts en France. Interrogée régulièrement sur le sujet, la compagnie répond que ses activités ne sont pas profitables dans l'Hexagone: en 2014, Total a enregistré en France une perte de 300 millions d'euros.

http://www.lefigaro.fr/societes/2015/03 ... arence.php

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Total se développe dans les plastiques pour l'automobile

05 Mars 2015 enerzine

Total a annoncé hier avoir fait l'acquisition d'une participation majoritaire de 68 % dans Polyblend, une société allemande spécialisée dans la production de plastiques polymères principalement destinés au marché de l'automobile.

Cette acquisition réalisée le 25 février 2015 s'inscrit dans la stratégie de Total de développer des polymères à plus forte valeur ajoutée et de se différencier par rapport aux plastiques de commodités.

Dans le cadre du projet d'avenir de la Plateforme de Carling, Total a récemment lancé la construction de deux lignes de production de composés de polypropylène sur ce site dont le démarrage est prévu mi 2016.

"Cette acquisition permet à Total de se renforcer sur le marché en forte croissance des polymères destinés au marché automobile", a expliqué Philippe Sauquet, directeur général du Raffinage-Chimie de Total.

"La tendance marquée à l'allègement du poids des véhicules pour diminuer leur consommation offre de réelles opportunités de croissance pour ce type de produits en constante évolution technique. L'acquisition de Polyblend vient donc compléter l'investissement en cours sur le site de Carling dans de nouvelles lignes de production. Total profitera ainsi du savoir-faire et des synergies entre le site principal de Carling et celui de Polyblend à Bad Sobernheim situé à seulement 150 kilomètres pour se développer efficacement dans ce domaine".

http://www.enerzine.com/10/18209+total- ... bile+.html

[energy_isere]

TOTAL s'est fait doubler par LVMH au bénéfices du CAC40. Total passe n°2 et LVMH en n°1

CAC 40 : bénéfices en hausse

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Leurs profits ont augmenté en 2014 de 33 % à 62,4 milliards d’euros, selon une étude de PwCs (ex-PriceWaterhouseCoopers) publiée hier par Le Monde.
Une autre étude, réalisée par Ricol Lasteyrie Corporate Finance pour Les Echos , aboutit au résultat très proche d’une progression de 37 % à 64 milliards d’euros.
Le champion des bénéfices n’est plus Total, dont les résultats ont chuté des deux tiers à (tout de même) plus de 3 milliards d’euros. Raison évidente, la dégringolade des prix du pétrole depuis l’été. C’est le groupe de luxe LVMH qui prend le relais, avec un résultat de 5,6 milliards (+64%).

Le CAC 40 retrouve ainsi le niveau de profit de 2011, mais reste loin des sommets atteints en 2007, avant la crise (96 milliards, selon Les Echos ). Les causes du rebond sont dans la réduction des coûts, qui a toutefois évité l’année dernière les grosses (et coûteuses) restructurations des années précédentes.
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Les dividendes montent

Logiquement, les dividendes augmentent avec les résultats, et passent de 39 à 40 milliards d’euros distribués. Mais ce n’est pas mécanique : huit sociétés voient leurs bénéfices diminuer, et leurs dividendes augmenter : Danone, Publicis, Carrefour, Gemalto, Safran, Solvay, Technip et Total.

http://www.lalsace.fr/actualite/2015/03 ... -en-hausse

[energy_isere]

Dans le Monde du 23 Mars 2015 dans un article plus général :

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Total emprunte aux Chinois

Total ne peut plus financer ses projets russes en dollars en raison des sanctions économiques frappant la Russie pour son intervention en Ukraine.
La compagnie française a donc décidé de lever l’équivalent de 10 à 15 milliards de dollars (13,64 milliards d’euros) auprès d’investisseurs institutionnels chinois pour le gigantesque projet de gaz naturel liquéfié de Yamal, dans le Grand Nord, a annoncé son directeur général, Patrick Pouyanné, dans un entretien publié lundi 23 mars par le Wall Street Journal. Le financement se fera à la fois en euros et en yuans, a-t-il précisé, admettant que l’opération comporte « des risques de devises » que l’on n’a pas avec le dollar, monnaie de référence dans le secteur pétrolier. M. Pouyanné espère conclure un accord mi-2015. Yamal LNG, qui doit entrer en production en 2017, est conduit par le groupe privé russe Novatek (60 %) avec ses partenaires français Total (20 %) et chinois CNPC (20 %) pour un coût estimé à 27 milliards de dollars.

http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

[oleotax]

Dans le Monde du 23 Mars 2015 dans un article plus général :

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Total emprunte aux Chinois

Total ne peut plus financer ses projets russes en dollars en raison des sanctions économiques frappant la Russie pour son intervention en Ukraine.
La compagnie française a donc décidé de lever l’équivalent de 10 à 15 milliards de dollars (13,64 milliards d’euros) auprès d’investisseurs institutionnels chinois pour le gigantesque projet de gaz naturel liquéfié de Yamal, dans le Grand Nord, a annoncé son directeur général, Patrick Pouyanné, dans un entretien publié lundi 23 mars par le Wall Street Journal. Le financement se fera à la fois en euros et en yuans, a-t-il précisé, admettant que l’opération comporte « des risques de devises » que l’on n’a pas avec le dollar, monnaie de référence dans le secteur pétrolier. M. Pouyanné espère conclure un accord mi-2015. Yamal LNG, qui doit entrer en production en 2017, est conduit par le groupe privé russe Novatek (60 %) avec ses partenaires français Total (20 %) et chinois CNPC (20 %) pour un coût estimé à 27 milliards de dollars.

http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

Moustache aurait dû y penser ; peut-être qu'il serait toujours là

[nemo]

Dans le Monde du 23 Mars 2015 dans un article plus général :

..........

Total emprunte aux Chinois

Total ne peut plus financer ses projets russes en dollars en raison des sanctions économiques frappant la Russie pour son intervention en Ukraine.
La compagnie française a donc décidé de lever l’équivalent de 10 à 15 milliards de dollars (13,64 milliards d’euros) auprès d’investisseurs institutionnels chinois pour le gigantesque projet de gaz naturel liquéfié de Yamal, dans le Grand Nord, a annoncé son directeur général, Patrick Pouyanné, dans un entretien publié lundi 23 mars par le Wall Street Journal. Le financement se fera à la fois en euros et en yuans, a-t-il précisé, admettant que l’opération comporte « des risques de devises » que l’on n’a pas avec le dollar, monnaie de référence dans le secteur pétrolier. M. Pouyanné espère conclure un accord mi-2015. Yamal LNG, qui doit entrer en production en 2017, est conduit par le groupe privé russe Novatek (60 %) avec ses partenaires français Total (20 %) et chinois CNPC (20 %) pour un coût estimé à 27 milliards de dollars.

http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

Moustache aurait dû y penser ; peut-être qu'il serait toujours là

Qu'est ce que tu insinues?