L'EIA a aussi sorti ses previsions mensuelles de juin, je mets a jour le graphique des que j'ai deux minutes. Au premier coup d'oeil, nouveau correctif à la baisse

Hé hé , parfait , parfait, tout se passe comme prévu dans mon plan machiavélique...
Modérateurs : Rod, Modérateurs
Comment as tu tracé ta ligne rouge?Il faut aussi voir que l'augmentation du prix du brut à l'été 2005 est essenciellement dû aux évenements climatiques.Cela fausse les mesures.De plus, on s'est appercu que l'hiver en Amérique fut essenciellement doux ce qui a ralenti la demande.Donc il est relativement difficile de savoir interpreter correctement toutes ces courbes.Tiennel a écrit :Si on regarde le prix du brut, on s'aperçoit qu'il y a également une sorte de plateau depuis fin 2005, ou tout au plus un net ralentissement de la croissance.
Si les prix et la production baissent ensemble, c'est signe d'un ralentissement de la (croissance de la) demande et non d'un plafonnement de la production, non ?
Qui annonce 4Mb/j en plus chaque année ?manub a écrit :J'ai lu un peu la discussion sur le pic actuel et notamment sur skrebowski.
personnellement, je pense que sa méthode est en fait très incertaine et ne fait pas tellement avancer les choses. En tout cas, elle n'est pas suffisante.
C'est très bien de faire la liste des projets mais il existe des incertitudes très importantes sur la mise en exploitation de ces projets eque ce soit en termes de délai et en termes techniques.
Deuxièmement, qui donne les chiffres qui sont avancés? Si il tire ses chiffres des compagnies pétrolières elle-même, celles-ci ont tout intérêt à gonfler les chiffres pour attirer les investisseurs.
troisièmement, les chiffres de pleine capacité sont annoncés mais il n'est pas annoncé la date du pic de production. Or, si on se réfère à Hubbert, la mise en exploitation d'un gisement suit une courbe plus ou moins régulière en cloche. Ici, l'impression est que le gisement atteint son pic l'année de sa mise en exploitation puis reste à ce niveau mais ce n'est pas le cas. la production varie sans cesse. Aussi, la valeur de ces chiffres est très relative. De plus, c'est ce que les ingénieurs espèrent et la réalité peut être différente.
De plus, les prévisions de déclin de catégorie 1, 2 ou 3 sont aussi de très grosses approximations.
Je n'ai pas encore fait les calculs pour comparer ses prévisions pour 2005 et ce qu'il s'est réellement passé et je le ferai à la rentrée mais je crois qu'il sous-estime l'ampleur du déclin car nous nous trouvons actuellement sur un plateau malgré les 4 millions de barils environ en plus qui sont soi-disant ajoutés chaque année.
je crois que cette méthode qui est d'ailleurs reprise par l'OPEP elle-même s'appuie sur trop d'incertitudes et se perds en conjectures du genre "on va dire que les projets ont en moyenne tant de déélai de retards".
c'est pourquoi je crois que la méthode de calculs basé sur la modélisation logistique de l'exploitation par szones géographiques ou par pays est beaucoup efficace car elle intégre toutes ces incertitudes dans le calcul.
makhnovitch.