Le 17/01, le rendez-vous était intitulé "2006, les marchés dans le brouillard", je l'ai infiltré ce discrètement (j'avais juste un pull pic pétrolier alors que la majorité était en costard)
et j'ai eu quelques réponses aux question qu'on peut se poser sur ce foum(entre autres, sur les stocks de pétrole stratégique, sur ce qu'on dit sur Matt Simmons)
En vrac (ha oui c'est dans le désordre. Et mal écrit, et il y a es fautes). Un compte rendu.
D'abord, lecture du bulletin de l'industrie pétrolière, et d'énerpresse. l'intitulé "le retour en force du charbon dans l'électricité". Chouette.
Le gaz manque...alors on prévoit 2*2000MW de centrale à charbon pour la Grande Bretagne.
L'inde lance un appel d'offre sur 20 000MW
Construction de centrales nucléaire flotantes par la russie(20M$ pour 3MW, c'est cher pour pas grand chose, j'aimerai connaître l'intéret de la chose.)
Les syndicats britanniques demandent la relance du nucléaire, a la suite partrons...parce qu'ils voient que le fossile ça ne va pas aller, et que bien sûr il faut consommer toujours plus (mais ça c'est pas dit tellement c'est évident)
Construction d'une usine de liquéfaction du gaz au Pérou, 4Mt par an. Un gazoduc vénézuela-argentine 5 fois plus cher que prévu.
Tous ces grands projets. De la mégalomanie...y'en a à qui le pic pétrolier va faire un sacré choc.
Dans l'assitance, j'étais probablement le plus jeune, entouré de ces personnes qui dissertent de la meilleur façon de faire croître l'extraction d'énergie pour "assurer la demande", dans ce délire mortifère qu'est la Croissance Economique, donc au final, comment léguer un climat en ruine, un chaos énergétique à moyen terme a des gens comme moi qui seront encore là dans vingts ans ou quarante ans. On pense sauver quelque chose avec des usines à gaz monstrueuses comme l'enfouissement du CO2(enfin il n'en a pas été question cette fois), on cause de biocarburants, sans se rendre compte que ce ne sont que des microjoules face au gouffre énergétique qu'est le système économique qui dans son fondement même, aucunement durable. Pour ma part, je conçois plutôt comme solution la micro-agriculture, la reprise en main par chacun de ses conditions de subsitance, dont l'obtention d'énergie et de nourriture...et non se reporter sur des délires technologiques où personne n'aura à intervenir et il faudra laisser faire les entreprises. Je n'ai rien à perdre, et s'il faut retourner à son jardin, je le ferai, contrairement à ces messieurs je suppose .... Bon, je mégare

Les intervenants font leur speech, et après, des questions.
ils sont trois :
Nathalie Alazard-Toux, directrice des études économique de l'IFP (au début, ce du eu être Olivier Appert. mais ça a changé)
Dominique Maillard Directeur général de l'énergie et des matière premières (il vient du ministère, je crois)
Claude Mandil, directeur executif de l'AIE
Dans leur speech, en gros tout va pas trop mal. Si ce n'est que quelque chose (quoi?) avait changé, que le prix de l'énergie n'allait pas diminuer. à part ça, dormez tranquille, parce que rien n'arrête la croissance, d'ailleurs c'est plannifié. J'ai pas pris de notes pour cette partie, mais sur certaines questions du public.
Quelqu'un dit qu'il a changé de façon de voir suite à la lecture de Twiling in the desert de Matt Simmons et demande ce qu'on en pense, à l'AIE. Le monsieur de l'AIE répond qu'il y a un consensus des géologues pour dire que Simmons (qu'il connait personnellement et apprécie par ailleurs)dit de grosses bétises. La thèse de Simmons portent sur la fraction croissante d'eau qu'on sort des puits de pétrole en Arabie, mais il a omis de constaté que c'est pareil ailleurs dans le monde...enfin personnelement je ne connais pas le sujet donc je n'ai pas compris (et la réponse n'était pas détaillée), je ne peux vous compte-rendre plus précisément.
En gros, contestation des thèses de Simmons. Et par des géologues, en plus, qui eux connaissent leur métier
La dame de l'IFP dit que quand même, ce livre a poussé la compagnie saoudienne à devoir s'expliquer...à plus de transparence...merci Simmons.
Une question sur les stocks stratégiques, ça me rapelle qu'on en causer sur oléocène et que j'aurai une question sur le sujet (cf plus bas).
La personne critiques ces stocks qui coutenet chers et ne servent pas, ou bien ne servent qu'en cas de crise, mais qui peut dire si on n'épuise pas les stocke à une première crise, qu'elle s'agrave et qu'il y en aurait besoin plus tard, alors qu'on a aurait vidé les stocks?Il est répondu que ces stocks ne servent qu'en cas de rupture d'approvisionnement, et non pour contenir la hausse des prix. Or en ce moment les prix sont élevé, mais le marché est approvisionné, donc il ne faut pas le utilisé. Il est dit qu'il y a beaucoup de stocks, et que ça peut servir à faire face par exemple à plusieurs année d'embargo de l'Iran..
Bon, alors on entend quelque chose qu'il faut bien noté : on extrait de plus en plus de pétrole loiurd, alors que l'économie demande de plus en plus de produit légers.
Les réserves de produits lourds ne manquerait pas.
Youpi! pas de pétrole apocalypse, mais climat apocalypse, ce qui à mon avis est beaucoup plus grave...en fait je n'y crois pas trop. On apprend à cette occasion qu'il y a un délai incompressible de 7 ans pour construire une raffinerie. Je me souviens que Jancovici avait parlé d'un délai de 10 ans si on voulait une monter chaine de liquéfaction du charbon...ça laisse le temps d'avoir une dépletion de 500-1000 Mtep par an (sur une consommation actuelle de 3600Gtep), de quoi mettre à plat un paquet de pans de l'économie, qui ne s'en remettront pas, et donc quand seront en fonctionnement les nouvelles (sans parler de la difficulté de les construire dans le marasme économique) n'auront personne à livrer....elles ne seront donc pas construites...et on aura bien déclin de la consommation d'énergie fossiles. Quoiqu'en disent tous ces messieurs. Un déclin de 3%par an de pétrole light, c'est quelque chose d'énorme, qui mettra bien fin aux délires mégalo de croissance infinie
Bon, après ça , une personne qui travaille dans une banque pose la question, il faut 7 ans pour contruire une raffinerai, ça nous mène en 2013, qui sait s'il y aura pas Peak oil entre temps?
Oulà, on sort les gros mots.
Reponse courte. Le monsieur de l'AIE dit je sais plus quoi, et qu'on pourra peut-être parler du Peak Oil plus tard (ça sera pas le cas)
Je pose ensuite une question, que certains se sont posé sur ce forum, est-ce que les stocks stratégiques envoyé par les européens, aux états-unis cet été, ont été reconstitués depuis. C'est pas clair, j'ai du mal à parler, ça fait peur de s'entendre dans un micro... C'est suffisament clair toutefois pour avoir une réponse :
On a envoyé 60Mb suite à Katrina, c'est pas grand chose, on en a 4 milliards en stock.
Et on est pas bête, on attend le second trimestre de l'année pour les reconstituer, à un moment, où, en général, il a relâche sur les prix.
Donc voilà. J'ai pu contasté que les oléocénistes s'affolait pour rien, à ce sujet. Qui sait ce qu'il en est, pour les autres sujets...?
Evidemment, l'intervention sur Simmons et sur le PO furent plus subversives que la mienne. mais rapidement balayées.
Enfin, un mot sur les biocarburants . un des speecheur demande : pourquoi vouloir produire ces biocarburants localement, alors qu'on peut les faire venir du brésil, pour 3 fois moins cher?
Mais oui! on va affamer le tiers-monde poiur faire rouler nos voitures! Tout ça, parce que c'est moins cher! Bon, c'était un peu énervant. C'était fini, je partais.